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Libye: le Conseil de sécurité condamne le bombardement d’un camp de migrants

juillet 5, 2019

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné vendredi le raid aérien qui a fait 53 morts au début de la semaine dans un centre libyen de détention pour migrants, près de Tripoli, et a réclamé l’instauration d’un cessez-le-feu.

Le conseil s’était déjà réuni mercredi, au lendemain du raid, mais les Etats-Unis se sont opposés à la publication de la déclaration qui avait été rédigée, rapportent des diplomates. Les déclarations du Conseil sont adoptées par consensus. Le texte approuvé vendredi serait toutefois pratiquement similaire à celui de mercredi.

«Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité pour toutes les parties de désamorcer de toute urgence la situation et de s’engager en faveur d’un cessez-le-feu», peut-on y lire. «La paix et la stabilité durables en Libye ne seront possibles que grâce à une solution politique.» Les forces fidèles au maréchal Khalifa Haftar, qui tiennent l’est du pays, ont lancé fin avril une offensive à Tripoli, où siège le gouvernement d’union reconnu internationalement. Le bombardement du centre pour migrants est le plus meurtrier depuis le début de ce siège. Haftar et ses hommes sont soutenus depuis des années par les Emirats arabes unis et l’Egypte, tandis que la Turquie a récemment expédié des armes à Tripoli pour aider les forces fidèles au gouvernement à se défendre, dit-on de sources diplomatiques.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité exige «un respect absolu de l’embargo sur les armes de la part de tous les Etats membres» et les invite «à ne pas intervenir dans le conflit ni à prendre des mesures susceptibles de l’exacerber». Il exprime en outre «sa profonde préoccupation face à l’aggravation de la situation humanitaire» et «appelle les parties à autoriser les agences humanitaires à exercer pleinement leurs activités». Il se dit enfin «préoccupé par les conditions de vie dans les centres de détention relevant de la responsabilité du gouvernement libyen». Six mille personnes y sont détenues, souvent dans des conditions inhumaines, selon les mouvements de défense des droits de l’homme.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Afghanistan: 100 morts parmi les défenseurs de Ghazni, la population souffre

août 13, 2018

Des cercueils posés dans une mosquée à l’intérieur d’un hôpital, photographiés le 12 août 2018 dans la province de Ghazni, où des combats ont eu lieu avec les talibans / © AFP / Mohammad Anwar Danishyar

Les combats pour le contrôle de la ville de Ghazni (est) ont fait en quatre jours au moins 100 morts au sein des forces de sécurité, près du double chez les talibans, et l’ONU s’inquiète de risques humanitaires pour la population.

Dans le principal hôpital de la ville, les médicaments se raréfient à mesure que les blessés arrivent. Les cadavres s’amoncellent dans cet établissement « débordé », selon la Croix-Rouge.

« Environ 100 membres des forces de sécurité ont perdu la vie, ainsi que de 20 à 30 civils », a déclaré lundi le ministre de la Défense Tariq Shah Bahrami au cours d’un point de presse. Quelque 194 talibans ont été tués et 147 blessés, a-t-il ajouté.

Le gouvernement afghan affirme garder le contrôle des principaux bâtiments publics de Ghazni, située à environ deux heures de route de Kaboul. Mais des habitants décrivent des talibans déambulant dans les rues.

Neuf raids aériens ont été effectués au cours de la seule journée de lundi, coûtant la vie à environ 95 talibans, a affirmé le ministre Bahrami.

« L’opération de nettoyage de la ville a commencé dans quatre directions », a-t-il poursuivi, promettant « des changements considérables dans les prochaines 24 heures ».

La présidence avait auparavant annoncé l’envoi de renforts « aussi vite que possible » à Ghazni, prise d’assaut jeudi soir.

Les réseaux téléphoniques sont pour la plupart coupés, rendant les informations difficiles à vérifier.

Des habitants de la province de Ghazni à la recherche de proches dans un hôpital après les combats avec les talibans dans l’est de l’Afghanistan, le 12 août 2018 / © AFP / Mohammad Anwar Danishyar

Dimanche soir, les talibans faisaient du porte-à-porte, exigeant de l’eau, du thé ou encore des brouettes pour transporter leurs blessés, a constaté un correspondant de l’AFP dans la ville.

Leur porte-parole Zabiullah Mudjahid a qualifié de « sans fondement » les annonces des autorités afghanes. « Des discussions sont en cours pour la reddition » des forces afghanes, a-t-il affirmé sur Twitter.

D’autres habitants ont raconté à l’AFP dimanche soir que l’électricité restait coupée et la nourriture rare. Des cadavres de rebelles et de soldats étaient visibles dans les rues, tandis que les bâtiment publics étaient incendiés par les talibans.

– « Fuir » –

« Tout le monde cherchait un moyen de fuir la ville. La plupart des gens se cachent encore dans leurs caves, les combats se poursuivant d’une rue à l’autre », a déclaré une journaliste de Ghazni, Fayeza Fayez, arrivée dimanche soir à Kaboul.

Les Nations unies ont exprimé leur inquiétude quant à la détérioration des conditions de vie, appelant les deux parties à respecter les droits des civils pris dans les combats.

« Les médicaments dans le principal hôpital se raréfient et les gens ne peuvent y amener en sécurité des victimes pour qu’elles s’y fassent soigner », a fait savoir l’Ocha, le bureau de l’ONU chargé de la coordination des actions humanitaires.

Des membres des forces de sécurité afghanes et des miliciens sur une route de la province de Ghazni, où des combats se sont déroulés avec les talibans, le 12 août 2018. / © AFP / Mohammad Anwar Danishyar

« Nous avons un manque de personnel soignant », a déploré Mohammad Arif Omari, un médecin de cet hôpital, ajoutant que 166 blessés, dont des femmes et des enfants, avaient été soignés depuis le début des combats dans son établissement, « presque tous blessés par des balles ou par des éclats ».

De nombreux corps gisaient, parfois dans des cercueils en bois, parfois à même le sol.

La Croix-Rouge a fait parvenir près de 200 litres d’essence pour le générateur de l’hôpital ainsi que des médicaments pour 100 personnes, selon sa porte-parole Andrea Catta Preta.

Les talibans ont lancé l’assaut sur Ghazni à un moment où la pression s’accentue pour qu’ils négocient avec le gouvernement afghan afin de trouver une issue à une guerre vieille de près de 17 ans.

Ghazni se trouve sur l’axe majeur Kaboul-Kandahar, qui relie la capitale aux provinces du Sud, en grande partie sous le contrôle des talibans. Lundi, des rumeurs faisait état d’un blocage de cette route par les talibans, ce que l’AFP n’a pu vérifier.

Un des porte-parole du contingent américain en Afghanistan a de son côté apporté un démenti, affirmant que les forces afghanes « occupent les points de contrôle clés pour maintenir la sécurité ».

« La ville de Ghazni reste sous le contrôle du gouvernement afghan et les forces talibanes disparates qui demeurent dans la ville ne créent pas une menace d’effondrement », a-t-il ajouté.

Des médias locaux faisaient par ailleurs état de la disparition d’une centaine de membres des forces spéciales afghanes qui se rendaient à Ghazni. Un cadre du ministère de la Défense, sous le couvert de l’anonymat, a infirmé ces informations.

Romandie.com avec(©AFP / (13 août 2018 17h06)

Syrie: l’aviation russe bombarde des zones rebelles dans le sud

juin 23, 2018

Une famille syrienne abritée le 23 juin 2018 sous un immeuble vide avec leurs vaches et leurs tentes à Daraa, au sud-ouest de la Syrie / © AFP / Mohamad ABAZEED

La Russie a bombardé tard samedi des zones contrôlées par les rebelles dans le sud de la Syrie, pour la première fois depuis qu’elle a accepté une trêve dans cette partie du pays il y a près d’un an, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Selon l’OSDH, la Russie a lancé près de 25 frappes sur des villes contrôlées par les rebelles dans l’est de la province de Deraa, dans le sud du pays en guerre.

L’OSDH n’a fourni aucun bilan.

« D’intenses raids aériens russes frappent des villes dans l’est de la province de Deraa pour la première fois depuis que la trêve a été conclue dans le sud de la Syrie l’année dernière », a indiqué Rami Abdel Rahman de l’ODSH.

Les avions utilisés samedi lors de ces raids provenaient de la base Hmeimim, une base permanente de l’armée russe, située dans le nord-ouest de la Syrie, selon l’observatoire.

« Les frappes russes ont débuté vers 22H30 (19H30 GMT) et se sont arrêtées après minuit », a déclaré Ibrahim Mohammad, un chroniqueur indépendant dans les médias de la ville de Basr al-Harir, au nord-est de Deraa.

Il a raconté qu’en entendant les avions, les habitants de la ville et lui-même se sont réfugiés dans les sous-sols et les abris anti-bombardements, avant de décrire le bruit sourd et constant du bombardement durant près de deux heures.

La Russie, les Etats-Unis et la Jordanie avaient accepté en juillet 2017 de respecter une zone de désescalade dans les parties contrôlées par les rebelles dans le sud afin d’y réduire les hostilités.

Depuis lors, les avions russes – qui opèrent en Syrie depuis 2015 – avaient évité de bombarder des positions rebelles dans le sud.

/ © AFP / Mohamad ABAZEED

Les raids russes interviennent au moment où, depuis mardi, les troupes de Bachar al-Assad bombardent les zones contrôlées par les rebelles dans l’est de Deraa. Le pilonnage et les combats se concentrent dans une zone à cheval entre cette province et la partie ouest de la province voisine de Soueida.

Depuis mardi, au moins 19 civils ont été tués dans les zones rebelles, selon l’OSDH.

Le régime a perdu huit de ses soldats dans les affrontements samedi avec les rebelles, portant à 13 ses pertes depuis mardi, toujours selon l’OSDH. Plus de 12.000 Syriens ont fui la province de Deraa ces derniers jours.

Selon les Nations unies, ces opérations du régime mettent en danger plus de 750.000 civils dans la région.

Après avoir sécurisé la capitale Damas, l’armée syrienne se concentre sur le sud du pays, où les rebelles contrôlent toujours la majorité des provinces de Deraa et de Soueida.

Cette région stratégique est située non loin du plateau du Golan syrien, dont une large partie est occupée par Israël depuis 1967.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juin 2018 02h47)

Israël bombarde des installations « souterraines » du Hamas dans la bande de Gaza

mars 18, 2018

Jérusalem – L’armée israélienne a annoncé avoir attaqué dans le nuit de samedi à dimanche une installation souterraine du Hamas dans la bande de Gaza et détruit un tunnel en cours de construction qui aurait pu servir à des attaques.

Ces attaques lancées en représailles après l’explosion samedi d’un engin piégé le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, n’ont pas fait de victime, selon l’armée. Il s’agissait de la troisième explosion d’un engin piégé à la frontière depuis jeudi.

L’armée israélienne a dans un premier temps fait état d’une attaque contre une « cible militaire » du Hamas en guise de représailles à l’engin explosif de vendredi, mais sans donner de détails.

Par la suite, un porte-parole militaire a précisé aux journalistes qu’un tunnel creusé dans la bande de Gaza et détecté grâce à une nouvelle technologie a été détruit.

« Notre politique est d’agir résolument contre toute tentative de nous porter préjudice et d’éliminer systématiquement les infrastructures liées aux tunnels et nous continuerons à le faire », a prévenu le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué dans lequel il qualifie le tunnel de « terroriste ».

Faire peur

Le Hamas a pour sa part a estimé que les opérations israéliennes visaient à « effrayer » les Palestiniens avant les manifestations prévues fin mars le long de la frontière. Israël « subira toutes les conséquences de son escalade », a affirmé le porte-parole du Hamas, Fawzy Barhoum.

A partir du 30 mars, des Gazaouis projettent de dresser pendant six semaines des centaines de tentes près de la frontière avec Israël en signe de soutien aux réfugiés palestiniens.

Selon le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, le nouveau tunnel, en cours de construction par le Hamas, était creusé pour relier un ancien tunnel dans le sud de la bande de Gaza.

Ce tunnel n’avait pas atteint le territoire israélien et se trouvait à plusieurs centaines de mètres de la frontière près de Kerem Shalom, le point de passage des marchandises entre Israël et l’enclave palestinienne ainsi qu’à proximité de la ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza

Pour détruire le tunnel, les militaires israéliens l’ont rempli avec une substance dont la nature n’a pas été précisée et non pas à l’aide d’explosif, a ajouté le porte-parole en refusant de donner d’autres précisions.

Il s’est contenté d’affirmer que les soldats israéliens ont mené à bien cette mission à partir du territoire israélien.

Les tunnels passant sous la barrière de sécurité qui ferme hermétiquement les frontières israéliennes de Gaza ont constitué aux mains des groupes armés palestiniens une arme redoutée pendant la guerre de 2014, et leur destruction s’est imposée comme l’un des objectifs prioritaire d’Israël.

Une habitante de Gaza, Amal Malaka a raconté avoir entendu le « son d’un bombardement ». « Toute ma maison a bougé, mes enfants ont eu peur, mes filles sont tombées de leur lit », raconte-t-elle.

Israël, le Hamas ainsi que ses alliés observent un cessez-le-feu tendu de part et d’autre de la barrière depuis la guerre de 2014, la troisième en six ans dans l’enclave.

Cette trêve est régulièrement ébranlée, notamment par des tirs de projectiles en provenance du territoire vers Israël, qui riposte systématiquement en prenant pour cibles des positions du Hamas, même si les roquettes sont communément attribuées à d’autres groupes.

Quatre soldats israéliens avaient été blessés le 17 février dans l’explosion d’un engin disposé le long de la barrière israélienne, provoquant une riposte israélienne.

La bande de Gaza est soumise depuis une décennie à un sévère blocus de la part d’Israël.

Romandie.com avec(©AFP / 18 mars 2018 11h44)                                            

Yémen: la coalition dirigée par Ryad bombarde le ministère de la Défense à Saana

novembre 10, 2017

Des Yéménites recherchent des victimes après un raid aérien meurtrier sur Saada, le 1er novembre 2017 / © AFP/Archives / STRINGER

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a mené vendredi soir deux raids aériens contre le ministère de la Défense à Sanaa, capitale du Yémen en guerre contrôlée par les rebelles, ont rapporté des témoins.

Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

Des avions survolaient toujours Sanaa à la suite de ces frappes, a-t-on ajouté de même source.

La chaîne de télévision des rebelles Houthis, al-Masirah, a également fait état de deux frappes aériennes.

La coalition, qui intervient au Yémen depuis 2015, avait déjà ciblé le ministère de la Défense en y faisant d’important dégâts mais ces nouvelles frappes interviennent alors que les tensions se multiplient entre l’Arabie saoudite et son rival iranien, qui soutient les rebelles Houthis.

Lundi, la coalition menée par Ryad a renforcé son blocus aérien, terrestre et maritime contre le Yémen après avoir intercepté dans le secteur de l’aéroport international de Ryad un missile balistique tiré par les rebelles yéménites.

Les Houthis ont menacé de riposter à ce durcissement du blocus par des tirs de missiles contre les aéroports et les ports saoudiens et émiratis, exacerbant encore la tension entre Ryad et Téhéran.

De son côté, l’ONU a réclamé la fin du blocus devant « la situation humanitaire catastrophique » au Yémen, menacé de « la plus grande famine » des dernières décennies.

Depuis mars 2015, Ryad est à la tête d’une coalition de pays sunnites aidant les forces gouvernementales yéménites dans leur guerre contre les Houthis, maîtres de la capitale yéménite depuis septembre 2014.

Le conflit a fait plus de 8.650 morts et quelque 58.600 blessés, dont de nombreux civils, et provoqué « la pire crise humanitaire au monde », selon l’ONU.

Romandie.com avec(©AFP / 10 novembre 2017 22h46)

Espagne: Guernica commémore les 80 ans de son bombardement

avril 26, 2017

Guernica (Espagne) – Des centaines de personnes ont rendu hommage mercredi à Guernica aux victimes du bombardement de cette petite ville du Pays basque espagnol par l’aviation nazie il y a 80 ans jour pour jour.

A 16h30 (14h30 GMT), heure à laquelle les avions de l’Allemagne nazie bombardaient la petite ville basque, des représentants d’institutions et d’associations ont déposé des couronnes de fleurs au cimetière Zollo, pour commémorer la tragédie qui inspira la toile « Guernica » de Pablo Picasso.

« Une pluie de feu, de sang et de mort nous est tombée dessus », a rappelé un survivant de l’attaque, Luis Iriondo, 94 ans, s’exprimant devant quelque 200 personnes qui se sont recueillies dans le cimetière où est érigé un monument dédié aux victimes.

Il a appelé à l’arrêt des bombardements dans le monde, évoquant la guerre en Syrie et les récentes menaces nucléaires de la Corée du Nord.

« S’ils avaient souffert comme moi, ils ne feraient pas de telles choses », lance Sabino Iza Badiola, à l’adresse des dirigeants du monde. Il avait huit ans au moment du bombardement de Guernica, où il était venu faire des courses avec sa mère.

Auparavant, à l’heure où les premiers avions de la Légion Condor allemande avaient survolé la ville, les sirènes antiaériennes et les cloches de la ville avaient retenti, comme celles qui avertirent les habitants, le 26 avril 1937, du drame qui approchait.

« Le bombardement ? Il était horrible, c’est tout ce que je peux dire », a déclaré à l’AFP Rosi Nebreda, 88 ans, qui était cachée dans un abri avec ses soeurs et sa mère ce jour-là.

« On n’entendait que le bruit des bombes » et « quand nous sommes sorties, tout Guernica était en train de brûler », se souvient-elle, attablée à un banquet des survivants auquel étaient invités deux descendants de membres allemands de la Légion Condor, invités au nom de la réconciliation.

Selon les historiens, l’attaque a causé la mort de 150 à 300 personnes.

Les survivants « n’expriment pas un sentiment d’amertume ou de haine contre les Allemands, mais veulent comprendre, apprendre ce qu’il s’est passé », explique à l’AFP Andreas Schäfter, coordinateur de la fondation Gernika Gogoratuz (Souvenir de Guernica).

« Je crois que c’est un devoir pour qui vit ici » de venir, a ajouté Nieves Onaindia, institutrice de 63 ans venue d’un village voisin. « C’est important que l’on s’en souvienne pour les générations suivantes, afin que ce genre de choses ne se reproduise pas ».

Une marche silencieuse aux flambeaux devait encore se dérouler une fois la nuit tombée.

Romandie.com avec(©AFP / 26 avril 2017 20h43)

Bombardement israélien d’un camp militaire en Syrie: 3 morts

avril 23, 2017

Le plateau du Golan en Syrie dans une photos du 27 novembre 2014 où trois miliciens prorégime ont été tués et deux blessés dans un bombardement israélien qui a visé leur camp dans la localité de Qouneitra / © AFP/Archives / JACK GUEZ

Trois miliciens loyaux au régime en Syrie ont été tués dimanche dans un bombardement israélien contre leur camp dans la localité de Qouneitra sur le plateau du Golan, a indiqué un responsable.

Cet incident est le dernier en date entre les deux pays voisins depuis le début du conflit en Syrie en 2011.

Le camp visé appartient aux Forces de défense nationale (FND), la principale milice qui combat au côté du régime de Bachar al-Assad, a précisé à l’AFP un responsable des FND.

A Jérusalem, l’armée israélienne s’est refusé à tout commentaire.

« L’attaque israélienne a ciblé le camp Al-Fawwar des FND dans la localité de Qouneitra. Il y a eu trois martyrs et deux blessés », a dit le responsable sans autre précision.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé une attaque israélienne contre « un dépôt d’armes » dans le camp.

Une source sur place a indiqué à l’AFP que les gardes de sécurité avaient vu à l’aube « trois boules de feu » se diriger vers le camp puis entendu plusieurs déflagrations « qui ont causé des dégâts considérables autour du dépôt de munitions ».

La source a dit ignorer s’il s’agissait de missiles sol-sol ou air-sol tirés à partir d’un avion. « Les pompiers ont travaillé longtemps pour éteindre le feu ».

Israël occupe depuis 1967 1.200 km² du plateau du Golan (nord-est), alors que les quelque 510 km² restants sont sous contrôle syrien.

Ces dernières années, Israël a mené plusieurs attaques contre diverses cibles en Syrie, en proie à une guerre dévastatrice impliquant divers acteurs.

Vendredi, l’armée israélienne a affirmé avoir visé des positions militaires syriennes sur la localité de Qouneitra en représailles à trois tirs d’obus en provenance de son voisin du nord tombés sur la partie du Golan occupée par l’Etat hébreu.

Les tirs de part et d’autre n’avaient pas fait de victime. Une porte-parole militaire israélienne avait indiqué qu’il s’agissait « très probablement de tirs errants ».

Les tirs errants au mortier en provenance de la Syrie sont fréquents sur le Golan.

Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre. La ligne de cessez-le-feu sur le Golan était considérée comme relativement calme avant que la guerre n’éclate en Syrie.

Israël suit avec la plus grande attention les événements chez son voisin syrien, où le régime est de surcroît soutenu dans sa bataille contre les rebelles et les jihadistes par le Hezbollah libanais et l’Iran, deux grands ennemis d’Israël.

L’Etat hébreu a reconnu aussi avoir mené des frappes aériennes en Syrie contre des convois de livraisons d’armes destinés selon lui au Hezbollah.

Dans le plus sérieux accrochage depuis 2011, l’armée de l’air israélienne a ciblé le 17 mars en Syrie un convoi d’armes « sophistiquées », présenté comme destiné au Hezbollah. Le raid a provoqué une riposte de l’armée syrienne dont un des missiles tirés en direction d’Israël a été intercepté.

Romandie.com avec(©AFP / 23 avril 2017 13h44)

Nigeria: un avion de chasse frappe « la mauvaise cible », dizaines de morts dans un camp de déplacés

janvier 17, 2017

Kano (Nigeria) – Des dizaines de personnes ont été tuées mardi lorsqu’un avion de l’armée de l’air nigériane a bombardé par erreur un camp de déplacés dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé l’organisation humanitaire MSF et un habitant.

« Un avion militaire a bombardé par erreur Rann », dans l’Etat de Borno, a affirmé à l’AFP cet habitant, Abba Abiso, précisant qu' »au moins 25 personnes avaient été tuées et beaucoup plus blessées » dans ce bombardement survenu vers 09h00 locales (08h00 GMT).

« Les équipes de MSF ont vu 120 blessés et 50 morts », a pour sa part déclaré l’organisation humanitaire dans un communiqué transmis à l’AFP.

Un officier supérieur nigérian a confirmé sous couvert d’anonymat ce bombardement: « il y a eu un malheur aujourd’hui à Rann, un avion de chasse a frappé la mauvaise cible ».

« Nous avons reçu des informations faisant état de regroupements de terroristes de Boko Haram quelque part dans la région de Kala-Balge », a expliqué de son côté le major général Lucky Irabor, lors d’un point presse à Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.

« Nous avons obtenu les coordonnées et j’ai ordonné à l’aviation d’intervenir pour résoudre le problème. La frappe a été menée, mais malheureusement il s’est avéré que des habitants ont été touchés », a-t-il ajouté.

Le major général n’était pas en mesure de fournir un bilan précis, affirmant que des civils avaient été tués et d’autres blessés.

Des employés locaux de MSF et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et deux soldats ont également été blessés, a-t-il ajouté.

MSF et le CICR prennent en charge les distributions alimentaires dans les camps de déplacés de Rann. Ces déplacés se sont réfugiés dans ces camps après avoir fui les violences perpétrées par le groupe jihadiste Boko Haram.

L’insurrection de Boko Haram contre le gouvernement nigérian a fait au moins 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés dans ce pays depuis 2009. Les autorités nigérianes affirment que le conflit est entré dans sa phase finale.

Romandie.com avec(©AFP / 17 janvier 2017 18h11)             

France-Congo: Grande manifestation à Paris pour protester contre les bombardements du Pool

octobre 4, 2016

 

Gabon : Un militaire français aurait participé au bombardement du QG de Jean Ping

septembre 29, 2016

Bongo Ondimba Ali (BOA) a été habile en soutirant les cadavres à mesure que se poursuivait son opération d’extermination, dans la nuit du 31 août au 1er septembre, dans le QG de Jean Ping. Contrairement à son souci d’occulter la vérité, en parlant de « trois morts », Jean Ping, lui, avait estimé le nombre de tués, cette nuit, de « 50 à 100 personnes ». Une estimation basse que certains n’hésitent pas à multiplier par deux, voire, même, par trois. Certaines sources, à Libreville, estiment à 220 morts, le « nettoyage » des forces de défense et de sécurité de BOA, dont beaucoup auraient été enterrés dans des charniers. C’est pour ne pas occulter ces faits gravissimes que Dr Séraphin Moundounga, ministre de la Justice du Gabon, a démissionné du gouvernement de BOA, après avoir refusé de cautionner cette situation. Il vit, actuellement, en exil, en France, et fait partie des personnes qui rassemblent des éléments pour faire parvenir, rapidement, un dossier à charge, sur la situation au Gabon, à la Cour pénale internationale (CPI). Pour amuser la galerie, le pouvoir de Libreville, s’est, de son côté, empressé d’inviter la procureur de la CPI, Fatou Bensouda, afin qu’elle envoie une mission d’enquête au Gabon. On se demande si cette mission viendra pour enquêter sur les « trois morts » du gouvernement alors qu’une mission d’Amnesty International a été jugée persona non grata au Gabon. Volonté d’instrumentalisation quand tu me tiens ! Cela dit, à la CPI, les magistrats ne sont pas nés de la dernière pluie.

Au Gabon, les langues commencent à se délier, ce qui permet de mettre les premiers noms sur le carnage qui a été effectué dans le QG de Jean Ping. En effet, selon l’hebdomadaire gabonais, L’Aube, dans son numéro 139 du 23 septembre 2016, un militaire français était bien à bord de l’hélicoptère qui avait tiré sur le QG de Ping cette nuit du 31 août. Chef du Bureau des opérations à la Garde républicaine (présidentielle), le commandant, Stéphane Chiron, (c’est son nom) aurait fait ce sale job aux côtés du colonel Tsiba, qui, lui, est de nationalité gabonaise. Le colonel Tsiba occupe le poste de directeur de l’armurerie centrale à la Garde républicaine (notre photo montrant le défilé d’un de ses détachements).

Pendant qu’ils tiraient de leur hélico, en pleine nuit, l’attaque de la Garde républicaine (au sol), à l’intérieur du QG de Jean Ping, était coordonnée par les commandants Amvane et Vivien Oyini.

Aide de camp de BOA, le commandant Amvane, qui n’a pas fait dans la dentelle, est le chef du Groupement sécurité rapprochée de BOA. Quant au commandant-adjoint du Groupement d’intervention parachutiste (GIP), Vivien Oyini, il est, tout simplement, le petit cousin de BOA. Son père, le général 5 étoiles, André Oyini, fut chef d’état-major de la Garde républicaine sous le patriarche Ondimba. Mais on rappellera qu’à cette époque, ce n’est pas un (illustre) amateur qui trônait au Palais du Bord de Mer comme aujourd’hui.

Ces quatre individus, déjà, clairement, listés n’ont qu’à bien se tenir. C’est la CPI qui risque de régler leur compte.

Afriqueducation.com