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Congo-Vie des partis : Bonaventure Mbaya marque son retour à l’UDR-Mwinda

juillet 10, 2021

Cofondateur et premier secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda), Bonaventure Mbaya, qui animait jusque-là la Convergence citoyenne, a regagné le parti laissé par André Milongo, le 10 juillet au cours d’une cérémonie solennelle organisée à Brazzaville.

Guy Romain Kinfoussia posant avec les membres de la Convergence citoyenne

Le retour du président de la Convergence citoyenne à l’UDR-Mwinda s’inscrit dans le cadre de la campane de réconciliation lancée depuis quelques mois. « Au moment où l’on observe ici et là des soubressauts déstabilisateurs qui gangrènent plusieurs formations politiques dont la nôtre, c’est avec un grand plaisir que nous procédons à l’intégration collective au sein de notre parti des membres de l’ex-Convergence citoyenne », a indiqué le président de l’UDR-Mwinda, Guy Romain Kinfoussia.

Remettant le règlement intérieur et le logo aux nouveaux venus, Guy Romain Kinfoussia, a rappelé que l’UDR-Mwinda est un parti d’opposition à obédience social-démocratie travaillant à l’émergence d’un vivre ensemble en paix avec comme instrument le « dialogue de bonne intelligence ». « Votre arrivée va ainsi amplifier notre capacité de proposition alternative au discours ambiant. La classe politique constructive est à un carrefour de son histoire. Elle est vivante et respire encore, mais elle doit se réveiller et redevenir une force de proposition crédible… », a poursuivi le président de l’UDR-Mwinda.

Bonaventure Mbaya qui parle de la fusion de son parti avec l’UDR-Mwinda s’est, quant à lui, félicité de la relance de la réconciliation et la réunification des forces politiques. « Ce samedi 10 juillet 2021 sera donc un jour historique pour nous et pour la Convergence citoyenne qui s’engage ainsi dans cette fusion avec l’UDR-Mwinda, un allié de taille dans la vie politique nationale », a-t-il indiqué.

Guy Romain Kinfoussia et Bonaventure Mbaya/Adiac

Selon lui, ce regroupement permettra à chacun d’eux de relever sa tête et de reprendre la marche démocratique engagée, pendant la transition en 1992. La fusion de ces deux partis était, a-t-il dit, depuis de longue date.

« J’adresse mes compliments déférents au président Guy Romain Kinfoussia, pour cette initiative … qui doit engager, à n’en point douter, la réhabilitation de la vision de notre très regretté grand leader, André Milongo Nsatouabantou. A partir d’aujourd’hui, les militants et sympathisants de la Convergence citoyenne Sangu pourront donc se réunir avec ceux de l’UDR-Mwinda pour réactiver et relancer cette dynamique unitaire qui avait déjà permis un premier regroupement à travers la création de l’UDH-Yuki », a conclu Bonaventure Mbaya.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Congo-Présidentielle 2021 : Bonaventure Mbaya, candidat!

janvier 23, 2021

Encore un! Bonaventure Mbaya, président de la Convergence Citoyenne, parti membre de la Fédération de l’opposition congolaise, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de mars prochain. Il C’était au cours de la conférence de presse qu’il a organisée le vendredi 15 janvier dernier au Centre interdiocésain des œuvres (CIO), à Brazzaville.

La candidature de Bonaventure Mbaya a été initiée par son parti, la Convergence Citoyenne, et le groupement politique, l’Alliance social-démocrate du Congo. Il s’est présenté comme le candidat de l’espoir. Pour lui, «l’insouciance, l’égoïsme et l’irresponsabilité d’une catégorie d’hommes politiques incapables de transcender leurs contentieux de personnes, ont fini par faire basculer, dans les violences, les incertitudes et le doute le pays».

Dans leur désespoir et leur désarroi, a-t-il poursuivi, «les Congolais recherchent aujourd’hui les voies du salut pour le pays». Il a estimé qu’il faut, pour cela, renouer avec la culture et les traditions congolaises de paix, de réconciliation et de concorde nationale. «Ceci n’est passible qu’à travers un effort collectif qui est demandé à l’ensemble des Congolais pour qu’ils traduisent en réalités concrètes, l’ambition et le courage de s’engager résolument pour le changement et la rupture, par rapport au passé douloureux», a dit Bonaventure Mbaya qui a lancé trois défis majeurs à relever pour redresser le pays, une fois élu.

«Le défi de la stabilité politique qui passe par une maîtrise de nos Forces armées ou de la Force publique; le défi de la démocratie et de la réconciliation nationale qui passe par le règlement des contentieux qui minent la paix, l’unité et la concorde nationale et le défi économique pour le bien-être social des Congolais».

Face à ces défis à relever, Bonaventure Mbaya a dévoilé son projet politique, qui s’articule autour de quatre axes: la paix et la réconciliation nationale; l’économie sociale de marché; le partage du pouvoir par la décentralisation; une Constitution républicaine qui garantit les libertés politiques et restitue au peuple sa souveraineté.

Le président de la Convergence Citoyenne a justifié sa candidature. «Pour relever les défis du changement et de la rupture d’avec la gouvernance actuelle, afin de refonder notre avenir commun dans le cadre d’une nation réconciliée. Je me porte candidat pour répondre à l’appel au service, émanant des cris et pleurs des femmes, des mères, des femmes épouses et des femmes jeunes affamées,…Je me porte candidat pour répondre aux angoissés et aux pleurs de femmes mères ou épouses, tenant dans leurs bras un bébé ou un mari mourant, sans espoir de pouvoir le faire soigner…; je suis candidat pour répondre aux inquiétudes des étudiants, des jeunes sans formation et qui recherchent un emploi; je suis candidat pour soulager les paysans des zones détruites par les guerres asymétriques et rassurer les parents inquiets de la conduite et de l’éducation de leurs enfants; ma candidature, c’est aussi un espoir de répondre aux cris et aux regards des retraités fatigués et désespérés des va-et-vient, de longues années de pensions de retraite impayées et jamais décristallisées ou revalorisées; une réponse aux diplômés sans emplois et sans spéculation; un espoir de réponse aux enseignants songeurs, dubitatifs et découragés», a-t-il indiqué.

Mais il pose des préalables: cette candidature ne sera confirmée que si les conditions de transparence et d’équité sont réunies, notamment la refonte du fichier électoral à travers un recensement administratif spécial; la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante véritablement indépendante; la création et les émissions de cartes d’électeurs biométriques; la participation des délégués des candidats à l’opération de compilation des résultats, etc.

Conscient du fait que le Caïman tire sa force de sa queue, Bonaventure Mbaya dit compter sur l’ensemble des Congolais qui l’appuieront et le soutiendront dans sa conquête du pouvoir.

Il a salué tous les candidats déclarés ou non. «Je m’attends à ce que des projets de société, des programmes et des professions de foi électorales soient débattus, critiqués, entre les candidats, dans le but d’éclairer le peuple et ses choix. J’affirme ma disponibilité à répondre présent à tout rendez-vous de débat entre candidats, sur ce sujet», a-t-il conclu.

Avec La SemaineAfricaine par KAUD

Congo: Enlèvement de Bonaventure MBaya

avril 16, 2016

 

L’ancien Ministre Bonaventure MBaya, proche collaborateur de Claudine Munari et membre de la coalition Frocad-IDC aurait été enlevé vers l’hôpital Général (CHU) de Brazzaville, par les miliciens du pouvoir.

Il a été conduit dans une destination inconnue.

Photo de BrazzaNews.
Bonaventure MBaya
Brazzanews.net

 

Vie politique nationale : Une nouvelle plateforme est née : l’Alliance sociale-démocrate du Congo

février 27, 2014

Une plate-forme politique regroupant des partis de sensibilité sociale-démocrate vient d’être créée au Congo. Il s’agit de l’Alliance sociale-démocrate du Congo (A.s.d.c) dont la sortie officielle a eu lieu, samedi 22 février 2014, à l’hôtel de ville de Brazzaville, et qui compte actuellement, quatre partis: l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), le R.f.d (Rassemblement des forces démocratiques), le parti L.p.c (Lumière pour le Congo) et le parti C.c (Convergence citoyenne). Ainsi, à la tribune, il y avait Pascal Tsaty-Mabiala (U.pa.d.s), Joseph Hondjuila Miokono (R.f.d), Bonaventure Mbaya (Convergence citoyenne) et Jean Ngouabi (Lumière pour le Congo).

Deux délégués des partis amis venus de la Guinée Equatoriale et de l’U.d.p.s, un parti de la R.D Congo, ainsi que quelques leaders de l’opposition congolaise y étaient présents. Bonaventure Mbaya était là aussi, en sa qualité de coordonnateur sous-régional de l’Internationale socialiste, vice-président de l’Apac (Alliance progressiste d’Afrique centrale).

Les sociaux-démocrates ont, désormais, une plateforme au Congo. Il s’agit de l’Alliance sociale-démocrate du Congo qui réunit, pour l’instant, quatre partis situés, actuellement, à l’opposition. A l’occasion de cet événement, les partis concernés ont mobilisé leurs militants en grand nombre. Tout a commencé par l’exécution de l’hymne national, «La Congolaise», repris en chœur par des militants déterminés et enthousiastes. Puis s’en sont suivis les messages des délégations étrangères, qui ont loué l’initiative prise par les Congolais, de créer cette plateforme qu’ils considèrent comme étant une voie de sortie de la crise des déficits démocratiques dans les pays africains. «La prise de conscience de ce déficit démocratique justifie la création, ce jour 22 février 2014, de l’Alliance sociale démocrate du Congo, à l’initiative de l’Alliance progressiste d’Afrique centrale créée elle-même en novembre 2012, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste», a indiqué le modérateur de la cérémonie, Benjamin Ngoma.

Pour Bonaventure Mbaya, l’Afrique centrale progressiste se félicite de l’excellente coopération politique entretenue au sein de la grande famille sociale-démocrate sous-régionale, structurée à travers l’Internationale socialiste d’Afrique centrale. «L’événement qui nous rassemble, ce jour, à savoir: la naissance de l’Alliance sociale-démocrate du Congo, est, pour l’alliance progressiste d’Afrique centrale, un événement historique dans ce pays, le Congo, et dans notre sous-région Afrique centrale.

Evénement historique au Congo, car dans ce pays où, depuis la Conférence nationale souveraine, les alliances politiques n’ont jamais eu de fondements doctrinaux crédibles et objectifs. C’est pour la première fois que des partis politiques de la sensibilité socialiste et sociale-démocrate, reconnus au plan international, essayent de se rassembler sur la base de la doctrine qu’ils ont en partage, pour proposer leur vision et leurs solutions à la crise multidimensionnelle que traverse le Congo, depuis plusieurs décennies», a-t-il dit. Il a estimé que c’est aussi un événement historique, pour la sous-région, «parce que, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste, mise en place lors de la réunion du comité Afrique tenue du 31 juillet au 2 août 2012, à Praia, en République du Cap Vert, les sociaux-démocrates d’Afrique centrale, réunis au Cameroun, en novembre 2012, avaient créé l’Alliance progressiste d’Afrique centrale et adopté, dans une déclaration dite déclaration de Yaoundé, le principe de structurer, dans chaque pays de la sous-région, les forces sociales-démocrates reconnues. Cette structuration des sociaux-démocrates de l’Afrique centrale s’impose face aux multiples défis auxquels chaque pays de la sous-région doit faire face. L’Afrique centrale est, certainement, l’une des dernières sous-régions de notre continent où les libertés fondamentales et la démocratie peinent à s’enraciner», a-t-il déclaré.

Rappelons que l’Alliance sociale-démocrate du Congo mène une lutte pour la défense des valeurs démocratiques et apporte son soutien aux luttes pour les libertés fondamentales et les droits humains que mènent les partis frères dans leurs pays respectifs. Elle est aussi ouverte à d’autres partis ou groupements politiques qui partagent les idéaux de la social-démocratie.
Signalons que certains leaders de l’opposition invités ont brillé par leur absence.

Lasemaineafricaine.net par Pascal Azad DOKO

Congo/Vie politique nationale : Naissance d’une nouvelle plateforme de l’opposition: l’Union pour la nation

janvier 31, 2014

Les responsables des cinq partis signataires.

Les responsables des cinq partis signataires.

Dans un point de presse donné jeudi 30 janvier 2014, à l’hôtel Olympic palace, à Brazzaville, cinq responsables de partis politiques ont publié une déclaration annonçant la naissance d’une plateforme de l’opposition modérée appelée «Union pour la nation», en sigle U.n. Après avoir rendu publique la déclaration signée le samedi 25 janvier 2014, par cinq partis (le Must de Claudine Munari, le R.f.d de Joseph Hondjouila Miokono, Convergence citoyenne de Bonaventure Mbaya, la Jur d’Aurélien Brillant Miamissa, et le M.n.l.c de Mboussi-Ngouari), Bonaventure Mbaya a promis, au nom de ses collègues, une conférence de presse où les partis signataires expliqueront la ligne de leur plateforme et leur programme. Voici la déclaration des cinq partis.

«Déclaration de la coalition des partis politiques de l’opposition.

Nous, partis politiques de l’opposition, signataires de la présente déclaration:

– considérant la loi n°21-2006 du 21 août 2006, sur les partis politiques;

– considérant notre volonté politique affirmée d’agir ensemble pour le renforcement du processus démocratique et le maintien d’un climat politique national apaisé, gage du développement de notre pays;

– considérant les conclusions des concertations politiques de 2009 à Brazzaville, 2011 à Ewo et 2013 à Dolisie, auxquelles les partis politiques signataires de la présente déclaration ont pris part;

– tenant compte de la volonté commune des partis politiques signataires de la présente déclaration de formaliser leur unité d’action, tout en préservant chacun son identité et son autonomie;

Ont convenu de créer une plateforme politique dénommée «Union pour la nation», en sigle: U.n.

L’U.n est un cadre de concertation, de dialogue et d’engagement politique, placé sous l’autorité des présidents des partis signataires de la présente déclaration, conformément au règlement intérieur de la plateforme.
L’U.n a pour objectif:

– de participer activement à la vie politique, économique et sociale de la nation congolaise, en favorisant des analyses concertées de situations et des prises de positions communes sur les grands sujets du pays et du monde;

– de promouvoir le dialogue et la concertation comme moyen pour la résolution des différends politiques au Congo.
En tant que plateforme politique, l’Union pour la nation est ouvert à toutes les formations politiques nationales qui partagent les mêmes idéaux».

Lasemaineafricaine.net