Après avoir lancé sa campagne à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, le candidat Guy Parfait Kolelas séjourne actuellement dans la Lékoumou et la Bouenza où il a tenu ce 10 mars des meetings à Sibiti et à Madingou.
Le président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a, en effet, organisé deux meetings populaires le 9 mars à Dolisie, dans le Niari et à Nkayi, dans la Bouenza. En compagnie de son allié de circonstance, le président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, Jean Jacques Serge Yhombi Opango, Guy Brice Parfait Kolelas tente de séduire les électeurs des pays du Niari, en leur présentant les piliers de son projet de société dénommé : « Plan Parfait pour le redressement du Congo ».
Dans le Niari, le président de l’UDH-Yuki a reçu le soutien du Regroupement des Lissoubistes pour le développement et le progrès de Destin Gavet. Candidat déclaré à l’élection présidentielle du 21 mars, ce dernier a jeté l’éponge pour soutenir le candidat Kolelas.
Une fois élu à la magistrature suprême, le candidat entend appliquer ce projet centré sur le développement des provinces avec la mise en place des entités viables pour la bonne marche du Congo. En effet, le premier pilier sous-tend la moralisation de la vie publique ; le deuxième consiste à mettre en place un bouclier social avec une série de mesures que le candidat prendra en faveur des populations congolaises; le troisième prévoit d’instituer un impôt sur le patrimoine, notamment aux plus riches.
Le quatrième pilier entend apporter des redressements au plan administratif avec l’introduction d’une nouvelle donne centrée sur l’auto-gouvernance territoriale ou la décentralisation intégrale.
Il s’agit, d’après lui, de remettre le pouvoir au peuple. Il prévoit à propos, la création de quatre provinces, dont celle de l’Equateur avec la Likouala, la Sangha, la Cuvette centrale. Celle de Mbé, regroupant la Lékoumou, les Plateaux, la Cuvette-Ouest, la province du Congo central avec Brazzaville, le Pool, et la Bouenza et enfin la province du Littoral avec le Kouilou, le Niari et Pointe-Noire.
Les travaux de construction du pont sur la rivière Loudima, axe Boko-songho-frontière de la République démocratique du Congo (RDC), dans le département de la Bouenza, ont été achevés mais l’ouvrage reste difficilement accessible.
Photo: le pont sur la Loudima
Le constat a été fait, le 19 janvier, au cours d’une visite d’inspection des travaux de la voie d’accès au pont sur la rivière Loudima et de réhabilitation du pont sur le même cours d’eau, effectuée par le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Emile Ouosso.
Presque impraticable en période de pluie, cet axe routier a donné du fil à retordre à la mission du ministère en charge des routes qui n’a pu tenir le pari de visiter les travaux du pont, à cause des bourbiers sur le tronçon. Le long de la route, les véhicules tentent des passages hasardeux.
Même si les travaux de la voie d’accès au pont sur la rivière Loudima ont démarré, sur le terrain aucun effet ne se dégage. A quelques kilomètres du pont, des véhicules embourbés qui n’ont eu pour solution que de se faire tracter par un engin. Après moult tentatives, plus aucune inquiétude, mais impossible de poursuivre la mission.
Plus loin, les quelques techniciens qui ont réussi l’épreuve de traversée de ce bourbier ont pu poursuivre la route. Mais à quelques kilomètres du site, l’équipe n’a eu de choix que de rebrousser chemin à cause de la montée des eaux sur la rivière Modila. Signalons que cette mission s’est effectuée sous une pluie, ce qui a rendu difficile l’accès au pont sur la rivière Loudima.
« On n’est pas arrivé au pont à cause d’une grande pluie qui s’est abattue ce matin. C’est ce qui a fait que la circulation soit rendue difficile mais ce n’est qu’une partie remise. Dans quelques jours, nous allons revenir mais nous avons les comptes rendus que les travaux sont très avancés et s’exécutent normalement. Je crois que les populations ont constaté qu’il y a un grand changement parce que cette zone aujourd’hui est desservie. Rappelons qu’il y a peu, la circulation dans cette zone était très difficile. Mais, ce qui a été déjà fait à près de 80% rend les populations contentes. Nous faisons confiance à l’entreprise qui travaille sur le terrain et qui trouvera les moyens pour que les travaux prennent fin », a fait savoir le préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tsoumou.
Même si l’optimisme gagne le cœur des habitants de ce département, beaucoup reste encore à faire pour réussir le pari de désenclaver l’arrière-pays.
« Dans le domaine routier le département de la bouénza est en chantier parce qu’il y a un travail important qui est en train de se faire avec la construction des routes. Ce sont des travaux qui font plaisir aux populations dans la mesure où l’accès des districts au chef-lieu Madingou est facilité grâce à ces travaux. Les travaux concernent également certaines pénétrantes qui vont dans les bassins de production, ce qui est aussi d’une grande importance pour un département considéré comme le grenier agricole du Congo… », a déclaré le préfet de la Bouenza.
Profitant de l’absence de Claudine Munari sur la scène politique suite aux restrictions imposées par le pouvoir de Brazzaville, l’actuelle ministre de la santé, Lydia Mikolo tentait de se faire vendre à Mouyondzi à travers des actions philanthropiques de tout genre. L’on se rappelle encore du détournement des dons du Covid-19 en faveur de l’hôpital de Mouyondzi via son association. Mais, la récente visite de celle qu’on appelle Ngur’Bala, semble anéantir toute forme d’escroquerie politique sur son terrain.
BIENVENUE A MOUYONDZI
Le grand Mouyondzi compte 4 PCA (Poste de Contrôle Administratif) : le district de Yamba, le district de Tsiaki, le district de Mabombo et celui de Kingoué. Avec l’évolution des règles et des lois, ces districts sont devenus des districts autonomes au même titre que Mouyondzi-centre.
Le district de Mouyondzi compte 61 villages et 17 quartiers de la communauté urbaine. Avec une population d’environ quarante mille habitants d’après le dernier recensement qui remonte à plus de vingt ans, le district de Mouyondzi s’étale sur une superficie de 950 Km2.
Les activités principales du district sont l’agriculture, l’élevage et le maraichage. Le barrage de Moukoukoulou situé à 25 Km fait partie de la circonscription de Mouyondzi. Le Barrage hydroélectrique de Moukoukoulou offre peu d’emploi aux habitants de la bourgade du fait de son recrutement très spécifique. Il possède un camp (base vie) dans lequel il loge tous ses employés quel que soit leurs provenances. Du fait de cette proximité, Mouyondzi bénéficie de l’électricité quasi gratuitement (chaque village verse un forfait symbolique de 5000 Fcfa quel que soit le nombre de case ou de maison connecté au réseau électrique, il n’est pas rare de voir éclairé toute la journée même quand le soleil tape très fort..
Il n’y a quasiment jamais de délestage d’électricité à Mouyondzi contrairement au reste du pays et il n’est pas rare voir des petites cases en terre cuite entièrement connectées au reste du monde avec antenne parabolique pour capter canal et ses centaines de chaines.
La Radio locale entièrement financée par la Reine des pays de Mouyondzi Madame Claudine Munari se nomme CMRTV (Claudine Munari Radio-Télévision), elle émet jusqu’à Mindouli dans le Pool et elle relaye quotidiennement quelques programmes de Radio-Congo et de Rfi la Radio Mondiale.
Mouyondzi compte un Député pour 40 000 mille habitants et 18 000 votants alors que la règle du pays est de 15 000 habitants pour un Député.
Mouyondzi dépend de Madingou le chef-lieu de la région de la Bouenza. Mouyondzi abrite un hôpital de référence, un lycée, un stade, une trentaine d’école primaire, cinq collèges d’enseignement générale et 2 collèges d’enseignements techniques dont quatre établissements scolaires entièrement construites et financées par Claudine Munari la Reine qui ne ménage pas ses efforts pour prendre en charge ou abonder les maigres salaires des enseignants vacataires en lieu et place des parents d’élèves. Mouyondzi à un administrateur Maire nommé depuis Brazzaville la capitale politique du pays.
Mouyondzi abrite une grande activité de transport composée essentiellement de gros véhicule de transport de marchandises destinées aux grandes villes de Brazzaville et de Pointe Noire et aussi en direction de l’exportation, les grandes industries de la région de la Bouenza sont la Saris qui exporte le sucre, la cimenterie de Loutété et de Dangoté qui exporte le ciment ainsi que quelques industries d’extraction de mines.
La position centrale de la région de la Bouenza en fait de facto un lieu de brassage de toutes les populations du Congo. La création du centre de formation des enseignants en lieu et place du Lycée normal de Mouyondzi avec son internat moderne fait du district la plaque tournante du développement du pays car comme chacun le sait, il n’y a de développement sans l’éducation.
Juste à quelques mètres de la résidence de la Reine, il y a MTR, une moyenne entreprise ambitieuse créer et dirigée par un entrepreneur congolais très dynamique nommé Vérone Mankou (VMK pour les intimes). MTR fabrique et conditionne du foufou, le produit alimentaire de base des congolais et au-delà, l’aliment de base de toute l’Afrique centrale. MTR a commencé à produire au cours du troisième trimestre de l’année 2020 et ses produits sont déjà très demandés dans les supermarchés de Pointe-Noire et de Brazzaville. Malgré des équipes très dynamique qui se relayent matin midi et soir autour de la seule machine de la société, MTR est déjà victime de son succès.
Le chef de l’usine nous a assuré qu’un agrandissement est inéluctable pour satisfaire les clients, d’ailleurs le grand patron de MTR aurait déjà repérer des machines plus performantes pour augmenter les capacités de production de l’usine. Le foufou de Mouyondzi sera donc prêt à affronter le monde de l’exportation car la demande est aussi très forte auprès des congolais de la diaspora.
La Reine de Madingou Claudine Munari qui ambition de construire d’autres écoles, d’autres lycées et d’autres centre de formation envisage aussi de reprendre ses activités agropastorales à Mouyoundzi et au-delà dans toute la région de la Bouenza.
Claudine Munari la Reine est née à Mouyondzi fortuitement lors des vacances de ses parents Bembé qui travaillaient à Loudima.
Son parcours politique très dense a été forgé par celui qu’elle appelle affectueusement « son Mentor » le Président Pascal Lissouba. Claudine Munari la Reine avait été successivement Maire et Député de Mouyondzi, ses ouvres sont innombrables et immortelle dans la ville et au delà dans toute la région. Elle ne souffre d’aucune sorte de concurrence dans la ville et dans la région.
D’ailleurs tous les natif de la Bouenza qui sont éparpillés à travers le pays et même le monde peuvent en témoigner. Crée en 2007 son parti politique le MUST y compte plusieurs membres, quasiment toute la région est soumise à sa Reine.
Avec Stany Franck (Sacer-infos) par Patrick Éric Mampouya
Le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique et du Travail, Firmin Ayessa, a présidé, le 25 novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, la cérémonie d’ouverture de la concertation politique placée sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».
Photo de famille des délégués à la concertation politique de Madingou
Dans son discours d’ouverture, le vice-Premier a appelé les participants à faire des scrutins des actes citoyens qui ne doivent pas faire déchainer des passions. « L’élection constitue un haut moment de débats d’idées, de discussions et d’expressions démocratiques libres. Elle ne doit pas être l’occasion de déchirement politique, de discorde du peuple, de désunion nationale et de violence civile », a-t-il indiqué.
C’est, a-t-il renchéri, l’enjeu essentiel de la présente concertation politique qui doit être, selon lui, l’expression forte de la volonté partagée des Congolais. Cette volonté exige, a-t-il poursuivi, d’échanger et de communiquer librement, de discuter et de débattre sans passion, en ayant pour seul point de mire : l’intérêt commun.
Par ailleurs, l’orateur a rappelé aux participants l’intérêt des précédentes concertations qui ont balisé la voie aux différents scrutins et posé les bases de la consolidation de la démocratie. Pour l’orateur, cette tradition de dialogue consistant à organiser à la veille de chaque consultation électorale politique une table ronde, bien que l’élection elle-même soit encadrée par la loi, devrait unir les acteurs politiques et ceux de la société civile dans le but de faire le point des recommandations antérieures et envisager des perspectives nouvelles.
En outre, le vice-Premier ministre a déclaré que sans le dialogue il n’y a pas de démocratie vivante et efficace. « Nous avons besoin de la concertation pour prévenir les tensions et les conflits qui, inexorablement, conduisent au délitement de la société. Nous avons besoin du dialogue et de la concertation parce qu’ils sont les plus sûres garanties de paix et de l’unité ; parce qu’ils sont les moyens les plus efficaces de règlement des différends, de résolution des incompréhensions et des malentendus », a-t-il noté.
Une vue des participants dans la salle à l’ouverture des assises de Madingou, le 25 novembre 2020/ Adiac
Pour sa part, le préfet du département de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou, a félicité les pouvoirs publics pour avoir porté leur choix sur Madingou d’abriter les présentes assises. Le département de la Bouenza, a-t-il dit, offre son hospitalité et sa disponibilité aux hôtes qui y sont conviés. Il s’est réjoui de l’attention que le gouvernement a accordée ces cinq dernières années à Madingou en y organisant des cérémonies d’intérêt national.
De son côté, la maire de la ville de Madingou, Simone Bakoumina, à qui revenait la charge de parler au nom des populations de cette ville, a salué la libéralité des pouvoirs publics en inscrivant le chef-lieu du département de la Bouenza dans l’histoire politique du Congo par l’organisation de cette concertation politique.
Prenant la parole à leur tour, les sages et notabilités du département de la Bouenza ont sollicité, à travers la voix de Samuel Mouandza, la clémence des mânes et des anciens de la contrée afin que les travaux de la concertation se déroulent dans la tranquillité.
Notons que la presque totalité des acteurs politiques et de la société civile y sont représentés, précisément plus de cent cinquante délégués, dont les plus en vue sont : Claudine Munari (Must) ; Guy Brice Parfait Kolelas (UDH-Yuki) ; Anné Biby (CNR de Ntumi) ; Elo Dacy (UPRN de Mathias Dzon) ; Benjamin Boukoulou (Ur) ; Joseph Kignoumbi Kia Mboungou (La Chaine) ; Pascal Tsaty Mabiala (Upads) ; Joseph Kinfoussia et Prosper Dihoulou (UDR-Mwinda), etc.
La cérémonie a été rehaussée de la présence de quelques membres du gouvernement, notamment Raymond Zéphirin Mboulou ; Pierre Mabiala ; Anatole Collinet Makosso, Charles Gamfouomo et Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes.
Le président des sages de la Bouenza remettant la déclaration au directeur de cabinet du Premier ministre
Le 22 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé courant novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, la tenue d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de 2021. Les sages et notables de la Bouenza ont salué l’initiative.
« La terre hospitalière de la Bouenza est prête à accueillir ce grand rassemblement démocratique », a indiqué Samuel Mouanda, président des sages et notables du département dans la déclaration sanctionnant leur assemblée générale. Ces derniers ont rassuré les partis politiques et organisations de la société civile de la quiétude dans laquelle se tiendront ces assises.
Pour sa part, le ministre, directeur de cabinet du Premier ministre, Rigobert Maboundou, a exhorté les sages et notables à sauvegarder la culture de la médiation, du dialogue tout en réservant un accueil chaleureux aux Congolais qui viendront des quatre coins du pays pour la concertation politique que la localité va abriter en novembre. En présence du préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tsoumou, Rigobert Maboundou a pris acte de la déclaration des sages et notables. La date de la rencontre, quant à elle, reste à déterminer.
Concertation politique de Madingou: » Les « pour » et les « contre »
Le 22 octobre, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation avait annoncé aux responsables des partis politiques congolais reconnus officiellement la tenue, courant ce mois de novembre, à Madingou, dans la Bouenza, d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de l’année prochaine. Le but, expliquait Raymond Zéphirin Mboulou, est de capitaliser sur les précédentes rencontres du même type, pour aborder cette échéance électorale majeure dans un climat de quiétude.
Réagissant à cette proposition, le président de l’UDR-Mwinda, Guy-Romain Kinfoussia, considère que ce dialogue voulu par le président de la République est « la seule voie » pour permettre au Congo de relever les défis de la crise économique et sanitaire actuelle. Pour le Collectif des partis de l’opposition congolaise que dirige Mathias Dzon, le gouvernement doit, au contraire, convoquer un dialogue inclusif en lieu et place de ce qu’il considère comme un « nouveau monologue ».
Par Adiac-Congo avec Gankama N’Siah et Rominique Makaya
Financé par l’Union européenne (U.E.) et mis en œuvre par le Programme alimentaire mondiale (PAM), le projet ‘’ProManioc’’, lancé en septembre dernier à Brazzaville, porte déjà ses fruits. Ils ont été présentés le 15 octobre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, au cours d’une foire-exposition, la première organisée par le PAM, en présence du préfet de la Bouenza.
Dans un seul et même espace, la foire a réuni en une journée différents acteurs impliqués dans la chaîne de valeur artisanale du manioc: équipementiers et transformateurs, dans le but non seulement de mettre en relation producteurs et productrices de manioc avec les commerçants mais aussi d’aller à la rencontre des futurs consommateurs afin de leur faire découvrir d’autres produits issus du tubercule de manioc, qui ont besoin de se forger une réputation dans un marché exclusivement dominé presque par le pain de manioc. On peut citer le gari ou semoule de manioc et l’attiéké (couscous de manioc).
La foire s’est déclinée en quatre catégories (machines, produits dérivés du manioc, haricots et gastronomie), qui ont donné lieu à quatre stands où se sont regroupés de façon bien distincte les exposants: le stand de machines où les artisans ont présenté diverses machines conçues et fabriquées pour 50 coopératives de la filière Manioc. Entre autres, râpes et presses pour les producteurs d’amidon; broyeurs d’arachides et pétrisseurs pour les producteurs de ‘’mbala pinda’’ et semouleurs, etc.; le stand des produits dérivés du manioc où des femmes des coopératives ont fait toucher du doigt des produits dérivés comme le gari, l’attiéké, le tapioca, etc; le stand de haricots où productrices et producteurs, fiers les uns, les autres, ont présenté une belle variété de haricots riches en nutriment et en fibre plantés dans cette localité (haricot blanc, jaune et une autre variété venue du Cabinda appelée faute ya mobali (c’est la faute du mari)) avec l’appui du PAM, et le stand gastronomie, merveilleuse vitrine de diversité culinaire où le public a gouté et dégusté avec envie différents mets faits à base des produits dérivés du manioc avant de s’extasier devant leur qualité.
Les visiteurs ont donc découvert une belle palette de productions et se sont informés. Près de la moitié interrogée a affirmé avoir appris quelque chose d’utile à ses réflexes de consommation ou quant au regard qu’elle porte désormais sur le manioc et ses produits dérivés. Outre le pain de manioc bien connu des Congolais et le ‘’mbala pinda’’ prisé dans la Bouenza et le Niari, ils ont été charmés par les nouveaux produits issus du manioc comme les galettes de ‘’mbala pinda’’, la salade de gari, l’attiéké, la farine panifiable du manioc…
Pour les organisateurs, le défi à relever était triple: promouvoir la richesse et la variété des produits issus du manioc; donner aux visiteurs la possibilité de les déguster sous différentes variantes et découvrir les avantages considérables qu’ils offrent en termes de sécurité alimentaire ou apprécier les revenus non négligeables qu’ils peuvent générer.
«Le ciblage de Madingou pour abriter l’évènement est tout à fait pertinent quand on sait la place fondamentale qu’occupe dans notre terroir cette denrée alimentaire à côté du haricot et de l’arachide, trois cultures à la base de la vocation agricole du département de la Bouenza, qualifié de grenier du Congo. En effet, la Bouenza doit beaucoup à cette vocation agricole et son économie rurale en dépend énormément», a dit, dans son mot de bienvenu, Simone Bakoumina, maire de Madingou et présidente du Conseil municipal.
Jean-Martin Bauer, représentant du PAM au Congo, espère que l’organisation de cette première foire-exposition du manioc, au cœur de la Bouenza, ouvrira la voie à d’autres activités de ce type pour faire connaître les produits à base de manioc, ainsi que les acteurs du manioc au Congo. «Après la mise en œuvre de ce projet, a-t-il souhaité, nous voulons qu’on trouve vos produits dans les supermarchés de la capitale et de Pointe-Noire, ainsi que dans les boutiques des quartiers.»
L’ambassadeur de l’U.E. au Congo, Raul Mateus Paula, a fait savoir que cette foire-exposition illustrait les liens étroits de coopération entre le Congo et l’U.E. «La foire-exposition a constitué une étape clé du projet en mettant un accent particulier sur la transformation du manioc en produits encore peu connus au Congo. C’est à travers ce type d’évènements que l’on peut renforcer les liens entre les différents acteurs de la chaîne de valeur manioc et la population congolaise», a-t-il soutenu.
La première édition de la foire-exposition a été un véritable point d’attraction pédagogique valorisant indéniablement les agriculteurs et les artisans exposants, qui ont pu expliquer le rôle qu’ils jouent ou qu’ils peuvent mieux jouer dans la sécurité alimentaire. Le public y a découvert des paysans, en majorité des femmes, plus responsables, passionnés et résolument tournés vers d’autres enjeux. Une bouffée d’oxygène pour eux qui, chaque jour de leur vie, nourrissent et remplissent les assiettes des Congolais!
Le projet ‘’ProManioc’’ est un Programme qui renforce la chaîne de valeur artisanale du manioc et la résilience alimentaire au Congo. Il accorde une grande importance à la sensibilisation des ménages congolais pour qu’ils utilisent les nouveaux produits dérivés qui peuvent se substituer aisément aux produits importés souvent présents dans le panier alimentaire des ménages. D’un coût global de 1,5 million d’euros, soit environ un milliard de Francs CFA, il est mis en œuvre sur une période de deux ans par le PAM. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités de 150 artisans-soudeurs, 500 transformateurs des produits dérivés du manioc et à valoriser la commercialisation de ces produits auprès du grand public. 50 groupements de producteurs de manioc au total, seront accompagnés pour qu’ils augmentent leur production. Le programme est également une réponse à la pandémie de COVID-19 qui a fragilisé les chaînes d’approvisionnement et rappelé le besoin de renforcer le potentiel agricole local.
Le représentant du Pam au Congo, M. Jean-Martin Bauer, et l’ambassadeur du Canada au Congo, M. Nicolas Simard, ont lancé le 16 juin à Madingou, dans le département de la Bouenza, un groupement de femmes expertes dans la fabrication de mbala pinda, dans le cadre du démarrage d’un nouveau projet pour répondre aux conséquences socio-économiques de la crise sanitaire de la Covid-19, indique un communiqué de presse du Pam parvenu à l’Agence congolaise de l’information (Aci).
Selon le communiqué, le projet, dont le but est d’accompagner 16 groupements de femmes de Loudima et de Madingou pendant 10 mois et de leur distribuer des équipements de transformation du manioc, grâce au financement du Canada, va renforcer la capacité de production des groupements féminins qui fabriquent le mbala pinda, un encas nutritifs local à base de manioc et de l’arachide.
Le programme prévoit une répercussion de ses activités sur plus de 8.000 bénéficiaires locaux. Parmi eux, 3.000 élèves de l’école primaire, bénéficiant de cantines scolaires, recevront ces encas nutritifs pour compléter leur repas. Une partie de la production du mbala pinda produit par ces groupements de femmes sera également achetée et distribuée par le Pam pour soutenir l’état de santé nutritionnelle des personnes vulnérables dans les centres de santé, telles que les femmes enceintes et allaitantes et les jeunes enfants, souligne le communiqué.
Intégré au plan de riposte du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour la relance de l’activité agricole post-confinement, ce projet sera mis en œuvre par le Pam, avec l’appui des autorités locales. Il va soulager les impacts de la crise sanitaire sur l’économie, la nutrition et la santé des populations en soutenant l’autonomisation du système alimentaire local. La crise sanitaire de la Covid-19 a déjà eu d’importants impacts sur les producteurs, notamment les productrices agricoles de la zone, qui représentent 60% des actifs agricoles locaux.
Le représentant du Pam lors du lancement de cette production
A cette occasion, M. Bauer, qui s’est dit heureux de pouvoir compter sur le gouvernement canadien dans ce projet, a rappelé que son institution travaille depuis 2019 avec de nombreux partenaires pour soutenir la chaîne de valeur du manioc au Congo.
De son côté, M. Simard a fait savoir que pour son pays, l’urgence sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 doit être traitée en même temps que l’urgence alimentaire qu’elle provoque. «C’est ce que nous faisons en appuyant les autorités congolaises dans les domaines de la santé et de la sécurité alimentaire» a-t-il dit.
Par Sacer-infos par Stany Franck et (Marlyce Tchibinda Batchi avec ACI/)
La légende nous dit: » les femmes du Niboland ont un coup de rein magique » mais de là à nous faire croire qu’il en est de même pour les hommes du Niboland laissez-moi en douter.
… Je veux savoir et comprendre.
… Dites à la communauté Facebook ce que TSATY MABIALA a fait ou a déjà fait pour le CONGO afin de bénéficier de tous les privilèges octroyés par le camarade SASSOU NGUESSO.
… Tenez, le nibolek TSATY en sa qualité de chef de l’opposition a un budget de 1 milliard par an pour le fonctionnement de son cabinet.
… Il a rang de ministre d’État avec un salaire de 15 millions par mois, il est député avec un salaire 7 Millions par mois, sans oublier tous les avantages en nature maison de fonction, véhicules de fonction même les femmes et Makangus de fonction. Dites-moi, de vous à moi , comment ce monsieur peut-il défendre les intérêts de l’opposition ?
… Clément MOUAMBA l’autre tocard du Niboland originaire de sibiti dans le département de la lekoumou, premier ministre de la République du Congo avec des résultats médiocres, il gagne 25 Millions par mois sans oublier le budget de fonctionnement de son cabinet et surtout celui de toute une nation, je vous fais grâce de tous les autres avantages en nature.
… Ce cancre nibolek a échoué sur toute la ligne.
…Arrivé au pouvoir en juin 2016 avec pour mission de rétablir les comptes de l’état, deux ans après il court toujours derrière le FMI, aucune réforme structurelle d’envergure engagée mais il est maintenu à ce poste parce qu’il originaire du Niboland.
… Rigobert Maboundou un autre nibolek, ancien Ministre de la pêche et de l’agriculture de SASSOU NGUESSO, actuel directeur de cabinet du premier ministre MOUAMBA avec rang de ministre d’État avec un salaire de 15 Millions par mois , inutile de vous rappeler que le premier ministre et son directeur de cabinet sont des Niboleks.
… Le sieur Maboundou Rigobert est mouillé dans un détournement de fonds publics à hauteur de 114 Milliards, mais il n’est pas inquiété, bien au contraire renforcé à son poste par SASSOU et MOUAMBA le piètre premier ministre que le Congo n’ait jamais connu hormis l’autre cancre Yhombi Opango sous le règne d’un autre nibolek Pascal LISSOUBA.
… Thierry Moungala, l’autre nibolek de la Lekoumou ancien collaborateur du très célèbre premier ministre André Milongo mort dans les conditions douteuses dont les investigations susciteront l’apport oh combien précieux du grand pornographe des réseaux sociaux, ce dernier est ministre de SASSOU aux résultats inconnus et surtout après ses escapades sur Facebook, SASSOU lui réitère sa confiance dans un gouvernement des échoués.
… Doukaga, ministre de la jeunesse du gouvernement MOUAMBA, cette jeune femme aussi originaire du Niboland qui doit sa place dans le gouvernement pour soit disant une partie de jambes en l’air dans le clan dont les résultats dans son ministère traînent mais maintenue dans le gouvernement des cancres car originaire du Niboland.
… Au finish on a le droit de se poser des questions légitimes; autant les Mbochis ont ruinés ce pays, autant les NIBOLEKS n’ont rien apporté dans notre beau pays.
… LISSOUBA originaire du Niboland arrive au pouvoir en 1992 entouré de Marc Mapingou qui fut son directeur de campagne, entouré de MUNARI la très célèbre et sexy directrice de cabinet de LISSOUBA, entouré de TSATY MABIALA alors ministre de la défense, entouré de Koukebene alors ministre du pétrole congolais, entouré de Moungounga Nguila alors ministre de l’économie et des finances, entouré de MBERI Martin ministre de LISSOUBA, tous originaires du Niboland pour un résultat médiocre, ils n’ont pas réussi à dresser un seul mur d’école, au contraire c’est sous ce règne nous avions connu les événements honteux de 1993 contre les populations originaires du POOL, on oublie pas lorsque Yhombi alors Premier ministre de LISSOUBA dressa ses chars pour détruire les quartiers Sud de Brazzaville sous la direction du chef d’État-major Mabika lui aussi originaire du Niboland
… Plus tribal que les NIBOLEKS tu meurs.
… Les faits sont sous vos yeux.
… Et vous voulez que demain qu’on vous donne les rênes de ce pays?
… Cette vieille génération doit disparaître, nous avons besoin d’un souffle nouveau.
… Celui qui veut la bagarre, je suis au terrain à Aulnay sous-bois, venez seulement, j’ai des chats avec moi.
Congomfoa.com avec congonewsbzv.fr par Brice Landry Decaux 8 juillet 2018 à 12:58
Un homme englouti dans une tombe en voulant déterrer un crâne à Ngouedi
« Midjoula » englouti dans une tombe, les pieds dehors, retenu sous terre, par l’esprit du mort pour son crâne chèrement défendu
Une scène surréaliste qui dépasse l’entendement des populations du département de la Bouenza (sud). C’est bien au fond d’une tombe qui se trouve à Ngouedi, qu’un homme, la quarantaine révolue, a été retrouvé mort dans une position peu commune et que son identité n’est pas encore connue.
Qu’est-ce qu’il voulait faire avec le crâne d’un cadavre déjà en décomposition et enterré depuis 5 ans ? Cet homme avait-il des intentions mystiques ? On ne le saura jamais, puisqu’il en est mort.
C’est dans la journée de mercredi que les habitants de Ngouedi ont découvert le corps sans vie du jeune homme dont une partie était engloutie dans la tombe.
Selon les rumeurs, le crâne que ce pilleur de tombe communément appelés au Congo-Brazzaville « Midjoulas, déterreurs, chasseurs de pièces détachées… » voulait prendre nuitamment, est sans doute destiné à des pratiques rituelles qui sont très courantes dans la région et même dans le pays.
Selon diverses sources, cette pratique a pour objectif d’obtenir des parties du corps servant à la fabrication d’amulettes. Les ritualises qui sont également appelés chasseurs de têtes, à la demande d’herboristes, partent à la recherche des parties de corps humains pour préparer diverses potions magiques.
En raison de la croyance, ces rituels selon eux, apportent richesse, chance, pouvoir, puissance, et que les amulettes ont une réputation de rendre la personne qui la possède invincible et à l’abri de la maladie, des accidents, des faillites d’entreprises et des attaques nocturnes.
Beaucoup de congolais ont versé dans l’idéologie de marchandisation de la mort ou de toute autre vie assassinée. Jamais la vente des « pièces détachées » ou « l’or blanc » disons mieux des membres du corps humain n’aurait été autant prisée que de nos jours.
L’on observe çà et là un intérêt accru pour les cadavres via la profanation des corps humains inertes dans les morgues voire des tombes dans les cimetières du pays. Ces nombreuses profanations mettent en exergue « un véritable marché occulte et illégal de production et de vente du corps humain sous forme de « pièces détachées ».
Ce grand marché des parties du corps humain dénommée improprement « pièces détachées » telles que les cheveux, les fémurs, les mains, le cœur, le foie, le crane, le clitoris, le pénis, les testicules, les phalanges, les langues etc. est destiné à alimenter des filières entières de magies noires, des fétichismes et d’autres pratiques maraboutiques instituant la mort d’êtres humains comme source principale de sa propre puissance.
Au Congo, ce marché de la mort s’est constitué en un vaste réseau mercantile digne d’être qualifié de capitalisme de l’occultisme dans le registre duquel le récent vol du corps à la morgue municipale de Brazzaville en mars dernier trouve sa probable grille de lecture.
«Corps ebima », « Sortez le corps », lançait en chœur la famille et autres badauds présents à la morgue municipale de Brazzaville.
L’enterrement programmé ce jour-là, n’a pu avoir lieu, faute de cadavre. D’où le courroux de la famille.
Les responsables de la morgue, incapables de répondre à la famille cruellement sinon doublement éprouvée, ont appelé la police pour sécuriser les lieux et maîtriser la foule en effervescence.
Les hélicoptères viennent de rentrer à peine à Brazzaville: 1 MI 35, 2 Mi 08 transportant des corps, 1 MI17 d’observation. C’est le désarroi au sein des FAC et des milices de Denis Sassou Nguesso. Leurs hélicoptères ne servent plus qu’à ramasser les corps de leurs troupes.
Les FALC ( NINJAS) ont attaqué vers 4 h du matin la localité de MOUKOMO dans le district de KINGOUÉ.
Le bilan est lourd: une soixantaine des militaires sont morts, 3 Ninjas sont tombés. Plusieurs blessés dans le rang des miliciens de Denis Sassou Nguesso.
Le district de KINGOUÉ est tombé. Le candidat du PCT Mr SILIBALI est en fuite depuis 5h du matin : porté disparu. Il est sur le point d’être localisé par les FALC parce qu’il a passé un coup de fil à Firmin AYESSA malheureusement les matériaux sophistiqués des FALC ont capté la conversation. Les corps des miliciens de Denis Sassou Nguesso sont déposés à la morgue de MOUYONDZI et de NKAYI.
Que des pleurs à NKAYI.
À MOUYONDZI les militaires et les policiers ont fuit.