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RDC-Kinshasa/Tragédie au concert de Fally Ipupa : à peine le deuil, les accusations

novembre 3, 2022

Cinq jours seulement après une dizaine de décès au stade des Martyrs de Kinshasa, la police et les organisateurs se rejettent la responsabilité.

© Damien Glez

Décontenancé face à n’importe quel décès inopiné, chacun est particulièrement désorienté lorsque les circonstances de la tragédie étaient censées être festives. Les réjouissances collectives offrent le charme de la communion, mais convoquent également le risque des bousculades mortelles, comme à la dernière Coupe d’Afrique des nations – 8 morts au stade d’Olembe à Yaoundé – ou à la dernière fête d’Halloween – plus de 150 morts à Séoul. Pas besoin de confrontation de supporters antagonistes ni de l’envie de se faire peur : les grand-messes musicales n’échappent pas toujours au pire…

Ce samedi 29 octobre, à l’occasion d’un concert de Fally Ipupa à Kinshasa, une bousculade provoquait directement la mort de neuf civils par étouffement, dans une enceinte a posteriori tristement bien nommée : le stade des Martyrs. À cette macabre statistique, les autorités ont ajouté le décès de deux policiers. Un agent était retrouvé dans l’enceinte du stade, suite à son suicide. Après un malaise, un commissaire supérieur adjoint trouvera la mort, à son domicile, le lendemain du concert dont on lui avait confié la sécurisation.

Plus de 10 000 faux billets

Après les « plus sincères condoléances » exprimées par Fally Ipupa et bien avant que le temps du deuil ne soit strictement expiré, les différents acteurs du drame « devancent l’iguane dans l’eau ». Avant que les enquêteurs ne rendent les conclusions de leurs premiers procès-verbaux, chacun semble déjà se dédouaner.

Trop de spectateurs ou pas assez de forces de l’ordre ? Le chef de la police de Kinshasa évoque plus de 120 000 mélomanes dans un stade d’une capacité de 80 000 places assises. Un trop-plein qui aurait été encore plus problématique si la police n’avait pas ordonné l’interdiction d’accès à ce « Joola » à sec, vers 18 heures, après constatation que l’enceinte était déjà saturée…

DES POLICIERS AURAIENT LAISSÉ ENTRER DES SPECTATEURS SANS BILLETS, MOYENNANT UNE RÉTRIBUTION SOUS LE TREILLIS

La justice a donc ouvert un dossier judiciaire contre les organisateurs. Mais ces derniers tentent de détourner le doigt accusateur, d’abord vers des contrefacteurs qui auraient disséminé plus de 10 000 faux billets, ensuite vers les policiers eux-mêmes. Les programmateurs du concert accusent non seulement les forces de l’ordre d’avoir mobilisé moins d’agents qu’initialement prévu, mais aussi certains policiers d’avoir contribué à la saturation en laissant entrer des spectateurs sans billets, moyennant une rétribution sous le treillis. Procédure judiciaire contre procédure judiciaire, les organisateurs ont porté plainte contre X.

Triste marche funèbre en conclusion d’un concert d’ « ambiance facile », dans une République démocratique du Congo déjà largement endeuillée dans l’Est de son territoire…

Avec Jeune Afrique

Damien Glez

Par Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

Corée du Sud: 59 morts et 150 blessés dans une bousculade à Séoul lors d’une fête d’Halloween

octobre 29, 2022
Les services d'urgence traitent des blessés.

Les services d’urgence traitent les blessés après une bousculade à Séoul. Photo : Getty Images/Chung Sung-Jun

Au moins 59 personnes sont mortes et 150 ont été blessées samedi à Séoul, en Corée du Sud, après que des milliers de personnes se sont pressées dans les rues étroites d’un quartier de la capitale sud-coréenne lors des célébrations d’Halloween, ont indiqué les pompiers.

En Corée du Sud, les responsables des secours parlent d’arrêt cardiaque tant qu’un médecin n’a pas officiellement prononcé la mort d’une personne.

Une personne est transportée sur une civière.

Une personne est transportée sur une civière dans le quartier populaire de la vie nocturne d’Itaewon à Séoul. Photo : Getty Images/Jung Yeon-Je

Un porte-parole des pompiers a confirmé l’incident, indiquant que 140 ambulances avaient été déployées sur les lieux pour prendre en charge les victimes.

Une cinquantaine de personnes ont connu un arrêt cardiaque dans le quartier d’Itaewon, où des milliers de personnes fêtaient Halloween, selon l’agence Yonhap.

Les victimes semblent avoir été prises dans des mouvements de foule dans ce quartier où les célébrations d’Halloween rassemblent un grand nombre de personnes dans la capitale sud-coréenne.

Des ambulances dans un quartier populaire à Séoul.

Des ambulances arrivent sur les lieux où des dizaines de personnes ont subi un arrêt cardiaque dans le quartier populaire d’Itaewon à Séoul. Photo : Getty Images/Jung Yeon-Je

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a demandé de préparer les hôpitaux à accueillir les blessés, a indiqué la présidence.

Des photographies publiées par Yonhap montraient plus d’une dizaine de personnes gisant dans une rue, des sauveteurs effectuant des massages cardiaques à certaines d’entre elles, alors que la police tenait la foule à distance par des cordons de sécurité.

Selon des images vidéo, une vingtaine de corps étaient cependant revêtus de draps ou de couvertures, les sauveteurs ne tentant pas de les ranimer. D’autres victimes étaient évacuées sur des civières vers des ambulances.

Les célébrations d’Halloween cette année sont les premières depuis la pandémie de COVID -19, dans laquelle les Sud-Coréens avaient été obligés de porter le masque en extérieur.

Radio-Canada avec AFP

Irak: 31 morts dans une bousculade au pèlerinage chiite d’Achoura

septembre 10, 2019

 

Au moins 31 personnes sont mortes mardi dans une bousculade lors du pèlerinage chiite d’Achoura dans la ville sainte de Kerbala, au sud de Bagdad, a indiqué le ministère irakien de la Santé.

La bousculade a fait également 100 blessés selon ce premier bilan qui pourrait encore augmenter, a précisé dans son communiqué le ministère, alors que chaque année des centaines de milliers de chiites venus du monde entier commémorent le martyre du petit-fils du prophète Mahomet, l’imam Hussein, à Kerbala. C’est la première fois que le deuil de l’Achoura est endeuillé par une bousculade en Irak. Depuis le début du mois musulman de moharram il y a 10 jours, les musulmans chiites sont entrés en période de deuil.

À Bagdad, ou à Bassora et Najaf dans le sud, des processions ont eu lieu, atteignant leur paroxysme mardi, 10e jour du mois de moharram, appelé Achoura. Comme chaque année, ces marches ont été l’occasion de scènes spectaculaires d’hommes s’auto-flagellant ou se lacérant le crâne pour commémorer le martyre de l’imam Hussein, assassiné en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid durant la bataille de Kerbala. Des hommes se sont blessés volontairement à la tête, à l’aide de sabres ou de couteaux, entraînant d’importants saignements. D’autres étaient en pleurs. En fin de journée mardi, le pèlerinage devait se conclure avec une course rituelle vers le mausolée en se frappant la tête en signe de deuil et en criant: «Nous nous sacrifions pour toi, ô Hussein». C’est lors de cette course que la bousculade a eu lieu.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Au moins un mort et 37 blessés dans un à Madagascar

septembre 9, 2018

Antananarivo – Au moins une personne est morte et 37 ont été blessées dimanche dans une bousculade à l’entrée d’un stade de la capitale malgache Antananarivo avant le coup d’envoi d’un match de football entre Madagascar et le Sénégal.

« Il y a eu une bousculade devant le stade (…) pour l’instant nous avons un bilan d’un mort et 37 blessés », a déclaré à la presse le directeur de l’hôpital Hjra, Oliva Alison (bien Alison) Rakoto.

Selon des témoins, la bousculade s’est déroulée à l’entrée du stade de Mahamasina.

Des milliers de spectateurs étaient massés depuis le tout début de la matinée pour assister à la rencontre entre l’équipe nationale de Madagascar et celle du Sénégal pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019.

« Notre oncle est allé faire la queue pour voir le match. Il est parti de chez nous vers 8 heures. On a entendu qu’il était hospitalisé ici, après avoir été piétiné dans la bousculade », a raconté à l’AFP une femme de 30 ans, Henintsoa Mialy Harizafy.

« Je n’ai pas compris pourquoi il n’y avait qu’un seul portail ouvert alors que c’est un grand match », a poursuivi Mme Harizafy, venue à l’hôpital Hjra pour prendre des nouvelles de son oncle.

« Nous étions venu faire la queue à 6h du matin. Nous étions à un mètre et demi du portail lorsque la bousculade a eu lieu », a déclaré à l’AFP un autre spectateur, Rivo Raberisaona.

« Moi, j’ai été piétiné au dos. Mais mon sac à dos a amorti les coup », a poursuivi M. Raberisaona, précisant qu’un autre de ses amis avait été lui aussi hospitalisé.

Malgré l’accident, la rencontre entre Madagascar et le Sénégal a débuté comme prévu à 14h30 locales (11h30 GMT) devant plus de 20.000 spectateurs.

L’histoire du football africain est marquée par d e fréquents mouvements de foule meurtriers.

En février 2017, un mouvement de foule avait fait 17 morts et 58 blessés en Angola devant le stade de Uige (nord), avant le début d’un match entre le club local de Santa Rita et du Recreativo do Libolo, en ouverture de la saison du championnat national.

La bousculade était survenue après une intervention de la police, qui avait fait usage de grenades lacrymogènes pour dégager les abords du stade devant lequel se pressait la foule.

En 2009, 19 personnes étaient mortes dans la capitale économique ivoirienne Abidjan après une bousculade lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde 2010 entre la Côte d’Ivoire et le Malawi.

Romandi.com avec (©AFP / 09 septembre 2018 12h23)                                                        

Angola : bousculade mortelle dans un stade à Uige

février 11, 2017

Dix-sept personnes sont décédées et 56 autres ont été blessées dans un mouvement de foule survenu pendant un match de football. Les autorités angolaises ont annoncé l’ouverture d’une enquête.

Devant le stade de Uige après la bousculade, vendredi 10 février 2017. Crédits : DR / AGENCIA LUSA
Dix-sept morts. C’est le bilan d’une bousculade dans un stade à Uige, dans le nord de l’Angola, lors d’un match de football de la première journée de 1re division, a annoncé vendredi 10 février la police.

« Au cours de la rencontre, il y a eu une bousculade à l’entrée du stade du 4-Janvier, provoquant la mort de 17 personnes, tandis que 56 personnes ont été blessées et transportées à l’hôpital », a précisé le porte-parole de la police Orlando Bernardo, ajoutant que « plusieurs enfants ont été tués ».

La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12 000 personnes. Les autorités angolaises ont annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les causes de cet incident, a annoncé l’agence de presse nationale Angop.

Le président de Santa Rita, Pedro Nzolonzi, a immédiatement accusé la police d’être responsable du drame. Dénonçant une « faute grave », il a déclaré à l’agence portugaise Lusa :

« Beaucoup ne voulaient pas payer et ceux qui n’avaient pas de billet n’ont pas réussi à entrer. Et là a commencé la confusion (…) Tout est la faute de la police. C’était facile à éviter. Il fallait simplement élargir le cordon de sécurité ».

« Tragédie sans précédent »

Le Recreativo do Libolo, qui se déplaçait au stade du 4-Janvier pour y affronter le Santa Rita, a décrit le drame sur son site internet :

« Alors que, sur le terrain, les deux équipes s’affrontaient, les fans ont tenté d’entrer dans le stade pour voir le match. La porte a cédé sous la pression (…). C’est une tragédie sans précédent dans le football angolais ».

Selon Sergio Traguil, l’entraîneur de l’équipe hôte de Santa Rita, interrogé par le journal portugais Diario de Noticias, « aucune personne à l’intérieur du stade ne s’est aperçue de ce qui se passait à l’extérieur ». Des images diffusées par la télévision publique angolaise semblent confirmer ces déclarations.

En 2009, 19 personnes ont trouvé la mort à Abidjan après une bousculade lors d’un match de qualification pour la Coupe du monde 2010 entre la Côte d’Ivoire et le Malawi. Une bousculade a également coûté la vie à 127 supporters à Accra, au Ghana, en 2001.

Lemonde.fr avec AFP

Inde: 19 morts dans une bousculade lors d’un rassemblement religieux

octobre 15, 2016

Lucknow (Inde) – Au moins dix-neuf personnes ont été tuées samedi dans une bousculade lors d’un rassemblement hindouiste dans le nord de l’Inde, a annoncé un haut responsable de la police.

Des centaines de fidèles d’un gourou célèbre, Jai Grurudev, s’étaient retrouvés à Varanasi, un village saint de l’hindouisme dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, lorsque la bousculade meurtrière a eu lieu, a précisé la même source.

Dix-neuf personnes dont 14 femmes sont mortes dans l’accident, a indiqué à des journalistes Hari Ram Sharma, inspecteur général de la police, à Lucknow, la capitale de l’Uttar Pradesh.

Par ailleurs, au moins quatre personnes ont été grièvement blessées et ont été hospitalisées.

Le chef de la police de cet Etat, Javeed Ahmed, a imputé la catastrophe au fait qu’il y avait beaucoup trop de gens sur le vieux pont en fer .

Ils ont demandé l’autorisation pour 5.000 personnes, mais bien plus de gens se sont rendus à la procession, a-t-il indiqué à la chaine de télévision indienne NDTV.

Ils étaient en train de traverser un pont quand des rumeurs ont circulé et cela a conduit à la catastrophe, a-t-il ajouté.

Un porte-parole de la secte cité par l’Agence de presse Presse Truste India, a déclaré que la bousculade s’était produite après qu’une rumeur a circulé que le pont s’était écroulé.

Les fidèles étaient en train de traverser pour atteindre le camp, mais la police a commencé à les renvoyer et donc la rumeur a circulé que le pont était en train de s’écrouler, a expliqué Raj Bahadur.

Des images de la télévision ont montré des vêtements colorés et des mules empilés les uns sur les autres alors que les policiers tentaient de déblayer la scène de la bousculade.

Les bousculades sont fréquentes en Inde à l’occasion de célébrations religieuses lors desquelles la police est souvent vite débordée par des foules impressionnantes.

En juillet, 27 pèlerins avaient trouvé la mort sur les berges d’une rivière sainte du sud de l’Inde.

Romandie.com avec(©AFP / 15 octobre 2016 15h25)

Ethiopie: une bousculade aurait fait au moins 50 morts

octobre 2, 2016

Une bousculade provoquée par des tirs de sommation des forces de l’ordre éthiopiennes pendant une manifestation d’opposants dans la région d’Oromia aurait fait au moins 50 morts, a affirmé dimanche un groupe d’opposition. Le gouvernement a parlé de « plusieurs morts ».

L’intervention des forces de sécurité s’est produite alors que des milliers de personnes étaient rassemblées pour une fête religieuse dans la ville de Bishoftu, à une quarantaine de kilomètres au sud de la capitale Addis Abeba. Selon des témoins, la police a utilisé des grenades lacrymogènes et des tirs de sommation pour disperser des manifestants antigouvernementaux qui réclamaient « justice » et « liberté », ce qui a créé un mouvement de panique.

De nombreux participants brandissaient leurs bras croisés au dessus de la tête, un geste devenu le symbole de la contestation des Oromo face aux autorités éthiopiennes. En août, l’opposition et des habitants avaient accusé les forces de sécurité d’avoir abattu plus de 90 manifestants dans les régions d’Oromia et d’Amhara.

Contestation sans précédent
« Ce gouvernement est une dictature. Il n’y a pas d’égalité, ni de liberté d’expression. Il n’y a que le TPLF », a déclaré Mohamed Jafar, un des manifestants, en référence au Front de libération du peuple du Tigré. Le TPLF avait renversé la dictature communiste de Mengistu Haile Mariam en 1991 et est aujourd’hui accusé de monopoliser les postes-clés au sein du pouvoir.

Le festival Irreecha rassemble chaque année des centaines de milliers, voir des millions de personnes de toute la région oromo, sur les rives du lac Harsadi, considéré par les Oromo comme un lac sacré.

L’Ethiopie est actuellement en proie à un mouvement de contestation anti-gouvernementale sans précédent depuis une décennie, qui a commencé en région oromo (centre et ouest) au mois de novembre 2015 et qui s’est étendu depuis l’été à la région amhara (nord).

Ces deux ethnies représentent environ 60% de la population éthiopienne. Elles contestent de plus en plus ouvertement ce qu’ils perçoivent comme une domination sans partage de la minorité des Tigréens, issus du nord du pays, qui occupent les postes-clés au sein du gouvernement et des forces de sécurité.

Romandie.com avec(ats / 02.10.2016 14h54)

Mauritanie: huit morts dans une bousculade lors d’une distribution d’aide aux pauvres à Nouakchott

juin 1, 2016

Nouakchott – Huit personnes ont péri et une vingtaine ont été blessées mercredi à Nouakchott lors d’une bousculade survenue durant une distribution d’aumône aux pauvres, a indiqué à l’AFP une source hospitalière dans la capitale mauritanienne.

Les personnes décédées sont toutes des femmes âgées, leurs corps ont été transportés à l’hôpital principal de Nouakchott, où ont également été évacués deux dizaines de blessés, a affirmé cette source ayant requis l’anonymat.

La bousculade est survenue au centre de Nouakchott, dans une cour clôturée appartenant à un particulier, où des centaines de personnes se pressaient pour recevoir la zakat – l’aumône légale en islam – distribuée par un homme d’affaires, selon des témoins. L’identité du mécène n’était pas connue dans l’immédiat.

D’après ces témoins qui ont fait état de plusieurs morts et blessés dans la bousculade, les candidats à l’aide – des enveloppes d’argent – étaient surtout des hommes et femmes nécessiteux venus des zones pauvres de Nouakchott. Des civils chargés de gérer la sécurité durant la distribution ont été surpris par un mouvement de foule, qu’ils n’ont pu contenir, a précisé un des gardes à l’AFP.

Ce garde a indiqué avoir ensuite vu plusieurs personnes être évacuées par des ambulances vers l’hôpital principal.

En Mauritanie, des riches redistribuent directement leur zakat, mais généralement dans certains pays musulmans, des institutions étatiques s’occupent de ce fonds et de sa programmation à travers de petits projets en faveur des pauvres.

Romandie.com avec(©AFP / 01 juin 2016 18h48

La bousculade de la Mecque serait la plus meurtrière de l’histoire du hajj

octobre 11, 2015

Dubaï – Plus de deux semaines après la bousculade au pèlerinage de la Mecque, le bilan s’élevait dimanche à au moins 1.501 morts selon des chiffres donnés par 30 pays, ce qui constituerait la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire du hajj.

Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n’ont plus donné de nouveaux chiffres, alors que le nombre des morts a quasiment doublé selon des gouvernements et des commissions nationales du pèlerinage.

De plus, des centaines de pèlerins sont toujours portés disparus depuis cette bousculade, qui a eu lieu lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina.

La précédente catastrophe la plus grave au pèlerinage remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1.426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.

Ryad n’a toujours pas fourni de décompte par nationalité des victimes.

Voici un décompte établi par l’AFP sur la base de bilans donnés par les pays concernés:

– Iran: 464 morts

– Egypte: 177 morts

– Indonésie: 120 morts

– Inde: 101 morts

– Nigeria: 99 morts

– Pakistan: 87 morts

– Bangladesh: 79 morts

– Mali: 60 morts

– Sénégal: 54 morts

– Tchad: 52 morts

– Soudan: 30 morts

– Niger: 28 morts

– Algérie: 28 morts

– Maroc: 27 morts

– Cameroun: 20 morts

– Côte d’Ivoire: 14 morts

– Ethiopie: 13 morts

– Libye: 10 morts

– Somalie: 8 morts

– Kenya: 6 morts

– Ghana: 5 morts

– Maurice: 5 morts

– Tanzanie: 4 morts

– Tunisie: 4 morts

– Burkina Faso: 1 mort

– Burundi: 1 mort

– Irak: 1 mort

– Jordanie: 1 mort

– Oman: 1 mort

– Pays-Bas: 1 mort

– Bénin: nombre non spécifié de morts

Romandie.com avec(©AFP / 11 octobre 2015 15h32)

Pèlerinage: le bilan des Iraniens tués dans la bousculade monte à 226

septembre 28, 2015

Téhéran – Le bilan du nombre de fidèles iraniens tués dans la bousculade au grand pèlerinage annuel en Arabie saoudite est monté à 226, a indiqué lundi le chef de l’organisation iranienne du hajj à l’agence officielle Irna.

Le bilan des morts iraniens n’a cessé de s’alourdir depuis le drame survenu jeudi lors d’un rituel du hajj à Mina, près de La Mecque, qui a coûté la vie au total à près de 770 pèlerins de différentes nationalités et fait un millier de blessés.

L’Iran a payé l’un des plus lourds tributs lors de cette bousculade.

Il reste 248 Iraniens portés disparus après la bousculade, a ajouté lundi Saïd Ohadi. Vingt-sept autres Iraniens blessés sont toujours hospitalisés.

Une grande partie des corps des victimes iraniennes doivent être rapatriés mardi à Téhéran.

Le président iranien Hassan Rohani a décidé d’écourter son séjour à New York, où il s’exprimait lundi devant l’Assemblée générale des Nations unis, pour participer à la cérémonie qui sera organisée en hommage à ces victimes.

Quelques heures après la bousculade de Mina, les plus hautes autorités d’Iran avaient accusé le royaume saoudien d’en être responsable, Ryad reprochant de son côté à Téhéran d’exploiter politiquement le drame.

Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a exigé des excuses de l’Arabie saoudite à l’ensemble de la communauté musulmane.

Romandie.com avec(©AFP / 28 septembre 2015 19h09)