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Katie Holmes : une seconde chance pour Tom Cruise ?

décembre 1, 2012

Ensemble à nouveau ?

Katie Holmes : une seconde chance pour Tom Cruise ?

 
Katie Holmes : une seconde chance pour Tom Cruise ?Katie Holmes : une seconde chance pour Tom Cruise ?Katie Holmes : une seconde chance pour Tom Cruise ?Katie HolmesTom Cruise

Katie Holmes et Tom Cruise pourraient bien se rabibocher juste avant les fêtes de fin d’année, et ce sont des amis du couple brisé qui le disent.

Branle-bas de combat dans la sphère people il y a cinq mois : l’antipathique Katie Holmes et le beau Tom Cruise (comment ça, on n’est pas neutre ?) annonçaient leur séparation. C’était sans compter sur un retournement de situation imprévisible basé sur les hésitations de l’actrice de Dawson, qui aurait eu quelques conversations téléphonique avec le père de sa fille, comme le révèle la version britannique du magazine Grazia, repris par le Belfast Telegraph.

Car pour reconquérir la brune, le brun serait prêt à prendre ses distances avec l’Église de Scientologie. Si, si. Et ça a l’air de marcher à en croire les proches de l’ancien couple qui se sont confiées au magazine. « Katie n’avait pas réalisé à quel point elle serait mal après le divorce. Tom lui manque et elle l’appelle de plus en plus souvent. »

L’actrice habite actuellement à New York avec Suri Cruise, pendant que Tom est au travail : il tourne, en Angleterre, All you need is kill. Mais les forfaits illimités, ça paye : il envisagerait même de passer les fêtes de fin d’année avec elles. Comme ce serait meugnon.

Voici.fr par L.M

Le Congo-Brazzaville champion du monde des slogans politiques ?

juillet 11, 2012

Carte d'électeur congolaise, lors du dernier scrutin législatif, en 2007. Carte d’électeur congolaise, lors du dernier scrutin législatif, en 2007. © AFP Archives

Brazzaville vit au rythme de la campagne électorale des législatives prévues pour le 15 juillet. Phrases choc, sentences absurdes ou reprises de slogans victorieux dans d’autres pays… Pour séduire les électeurs, les candidats ne savent plus quoi inventer.

Branle-bas de combat dans les états-majors des partis au Congo. Pas moins de 1 213 candidats briguent les 139 sièges de l’Assemblée nationale aux législatives du 15 juillet. Séduire, puis convaincre les électeurs, l’objectif paraît simple pour les équipes des différents prétendants à la députation. Entre meetings enflammés, distribution de casquettes, de T-shirts et de pagnes à l’effigie des candidats, voire de billets de banque, tout y passe. Mais ce qui est beaucoup plus original, ce sont les incontournables slogans de campagne.

De la phrase choc, forte, retentissante, au slogan passe-partout, les Brazzavillois en ont pour leur compte. Le plus courant reste le plus classique : « Votez pour X », souvent suivi d’un énoncé incitatif, du genre : « Le choix de la raison », « Le candidat de la rupture », « Pour une meilleure représentativité »…

Mais depuis les précédentes législatives de 2007, une verve beaucoup plus sophistiquée s’est mise à l’œuvre, mêlant qualités du candidat et promesses de campagne un brin démagogiques, comme « Je serai toujours à l’écoute et j’agirai pour améliorer votre vie », ou encore « C’est pour vous tous que je veux gagner ».

Depuis les précédentes législatives de 2007, une verve beaucoup plus sophistiquée s’est mise à l’œuvre.

« J’ai fait un rêve »

D’autres fois, les slogans puisent à une source lyrique facile à repérer, telle le discours de Martin Luther King à Washington, en 1963 : « J’ai fait un rêve pour notre circonscription, rêvons ensemble » (sic). Ou « Je connais vos problèmes et je les comprends », qui rappelle le fameux « Je vous ai compris » du général de Gaulle, à Alger en 1958. Auteure de cette tirade gaullienne, l’équipe de campagne de la Dynamique Guy Manckoundia, (un candidat de la 2e circonscription de Bacongo), s’essaie aussi à la construction analogique à partir d’un proverbe bien connu : « Un peuple averti en vaut deux ». Comprendra qui voudra…

Candidat… normal

Pour ceux qui manqueraient d’imagination – ou de culture historique – la dernière élection présidentielle française a visiblement apporté à Brazzaville un secours bien opportun. Comme François Hollande, le tombeur de Nicolas Sarkozy, plus d’un candidat se revendique « normal ». Reprise à la sauce locale, cela donne : « Je suis un candidat généreux, normal et plein de compassion. Votez pour moi ! » martèlent par exemple les banderoles d’un candidat de la circonscription de Louvakou, dans le Niari (voir ci-dessous).

Mais alors que certains se concentrent sur des formules qui ont déjà fait leurs preuves, de nombreux jeunes candidats n’hésitent pas à faire montre d’une certaine inventivité, en mettant en avant leur « virginité politique » (sic) ou en s’affirmant comme la « référence » de la jeunesse. A côté, les plus vieux misent en général sur leur expérience ou promettent « le changement dans la continuité »… La tarte à la crème des slogans, donc…

Les promesses concrètes des candidats sont aussi parfois bien idéalistes, comme ce candidat qui s’engage, entre autres, à décréter la gratuité de l’éducation et de la santé pour les électeurs d’une circonscription de Ouenzé, dans le 5e arrondissement de Brazzaville. Quand elles ne versent pas carrément dans le macabre, avec ce candidat qui promet de mettre à disposition de ses mandants « deux chapiteaux et un fond pour les veillées mortuaires »…

« Place Tahrir ne trahira jamais » : un des slogans difficilement compréhensibles de Brazzaville.

© Ifrikia Kengué, pour J.A.

Absurde

Mais la palme des phrases les plus absurdes revient à plusieurs lauréats, qui se placent ensemble sur les premières places du podium. Difficile de départager en effet des slogans tels que « Place Tahrir ne trahira jamais », ou « Devant les idées l’argent se tait, votez pour l’écrivain X », ou bien « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est le chemin »… Ou encore, écrit sur des banderole présentes dans toutes les artères de la capitale congolaise : « Enfin le Congo champion du monde ». Du slogan politique ?

« Quand les idées parlent l’argent se tait ».

© Ifrikia Kengué, pour J.A.

Jeuneafrique.com  par Ifrikia Kengué