Posts Tagged ‘Brazzaville’

Congo-Brazzaville : un serpent apparaît dans une église et attaque le pasteur

mars 17, 2023
 Brazzaville : un serpent apparaît dans une église et attaque le pasteur

Le reptile a été tué par les fidèles de cette église située à Kintélé et le pasteur soupçonne les sorciers du quartier d’en être les auteurs. Depuis qu’il a installé son église, certains riverains ne cessent de se plaindre de la nuisance sonore alors que les fidèles les traitent de sorciers qui trouvent en leur église un empêchement à leurs agissements mystiques.

En plein culte de dimanche, un serpent est apparu subitement au sein de l’église en se dirigeant droit vers le pasteur. Ce dernier qui était assis confortablement à l’autel a pris la fuite en prononçant le nom de Jésus Christ.

Des fidèles se sont précipités sur le reptile qu’ils ont tué à l’aide des bâtons et cailloux. Tout de suite, le pasteur a accusé les sorciers du quartier qui ne supportent pas la présence de son église. Toute l’assemblée s’est lancée dans une prière contre ses supposés sorciers et on pouvait constater la présence de certains fidèles dans la rue prédisant l’hécatombe aux sorciers.

De nombreux riverains qui se plaignent des nuisances sonores en provenance de cette église sont immédiatement traités de sorciers par les fidèles. Les intercesseurs de l’église ont aussi révélé que le serpent qui avait pour mission d’éliminer physiquement leur pasteur aurait passé nuit dans l’église pour mieux préparer son agression.

Le reptile a été brûlé dans la rue sous les prières des fidèles dont certains défiaient les supposés sorciers du quartier.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Poésie : un café littéraire consacré aux recueils de Prince Arnie Matoko

mars 9, 2023

Le café littéraire consacré aux trois recueils de poèmes « La colère du fleuve » ; « Mélodie des larmes » ; et « Entre les lignes du silence » du poète et nouvelliste Prince Arnie Matoko a été organisé, le 6 mars à Brazzaville, par les éditions Alliance Koongo.

1-Les panélistes lors du café littéraire/ Adiac

Le café littéraire a débuté par l’examen de « Entre les lignes du silence » fait par l’éditeur, l’écrivain et critique littéraire Ramsès Bongolo, qui a indiqué que Prince Arnie Matoko est un poète à la pensée lumineuse et à la plume savoureuse. Âme nostalgique au cœur pacifique, adorateur du verbe éclatant et des arguments étincelants, passionné du tambour poétique et du discours rythmique, pianiste des «Mélodies des larmes» et forgeron de «La colère du fleuve», Prince Arnie Matoko, grand cuisinier des mots, sert dans « Entre les lignes du silence », son nouvel opus littéraire, une recette poétique à cheval entre autofiction et soif d’Afrique, entre possessivité et reflexes panafricanistes.

En termes plus simples, a poursuivi Ramsès Bongolo, « ce littéraire, mieux ce préparateur de belles lettres, nous a cuisiné une nourriture littéraire assaisonnée d’ingrédients qui marquent linguistiquement l’appartenance, la possessivité, mais aussi saupoudrée d’un certain nombre de gâteaux, donc de mots grammaticaux qui représentent un élément présent dans ce que les grammairiens appellent “ la situation de communication”. En témoignent les adjectifs possessifs intentionnellement placés au seuil de quelques-uns de ses poèmes. »

Prince Arnie Matoko est un poète dont l’art s’offre aux lecteurs tel un fruit mûr, un fruit dont la saveur oblige à en demander encore plus. « Entre les lignes du silence » se referme, entre autres, sur l’hommage à Ernest Bompoma. Deux poèmes lui ont été consacrés dans ce recueil. L’un se pose les questions que voici : « Dis-moi compagnon de lutte, qui étais-tu ? Un baobab ou une étoile ? » En somme, conclut Ramsès Bongolo, ce recueil est un cri d’espoir, de liberté, d’amour et de paix pour l’Afrique.

Arnie Matoko, un militant d’arrière-garde de la cause du peuple noir

Pour le préfacier de cet ouvrage, Pierre Ntsemou, Arnie Matoko se veut militant d’arrière-garde de la cause du peuple noir faute de la flétrissure coupable d’avant-garde de ses pères fondateurs des républiques-appendices de lamentable dépendance honteusement alimentaire. Prince Arnie Matoko, a-t-il dit, voudrait, dès son vagissement poétique sans gants ni complexe, être sonneur de cor pour le réveil de ce corps meurtri, brisé, laminé, mais toujours en vie par cette survivance légendaire des frères de sa race de glaise qui, du malaise des temps impétueux et tumultueux « des loups affamés cherchant en pleine nuit (des proies) » pour des autres « renards-hyènes » doivent se saisir des armes de l’amour pour effacer à jamais les clichés noirs de pillage et de spoliation sur les bûchers de haines et de guerres » imbéciles. Dès lors, le prince, avec ses mots aiguillons, entreprend de vaincre ces maux et les cartouches meurtrières de la traite négrière et sa fille adultérine née plus tard de l’amère mère acariâtre, la très célèbre dame de fer coloniale de triste mémoire et de descendance barbare avant les indépendances.

2-La couverture du recueil de poèmes « Entre les lignes du silence »/ DR

Critiquant « La colère du fleuve de Prince » d’Arnie Matoko, Winner Franck Palmers (Winner Dimixson Perfection), écrivaine, critique littéraire, enseignante à l’Université Marien-Ngouabi, de prime à bord, a souligné que c’est un titre concis et impactant ; il est quadrilexémique… « Ce recueil de sept nouvelles nous amène, pas à pas, dans un monde dont la toile de fond est l’illusion et la barbarie. En sept tableaux pluri-scéniques, l’auteur blâme les personnes véreuses. Le blâme n’est qu’un simple rappel à l’ordre par écrit. Sept est le chiffre de la perfection, de la complétude, du parachèvement. Par extrapolation, il se fait opération musclée pour décimer les vices ciblés », a-t-elle dit. Les sept nouvelles sont : L’expulsé ; Demain je serai riche ; La rue des sorciers ; C’est triste de perdre sa meilleure amie ; Un fou pas comme les autres Le soleil de Fleuville ; et La colère du fleuve.  L’œuvre littéraire « La colère du fleuve» s’impose par un langage châtié, un vocabulaire riche, une narration poétique, un style réaliste et lyrique.

Puisque chaque chose a un commencement et une fin, une aube et un crépuscule, une genèse et une apocalypse, Winner Franck Palmers (Winner Dimixson Perfection) a conclu en déclarant qu’à travers « La colère du fleuve Prince », Arnie Matoko propose une vue de la société congolaise sous divers éclairages. Cela semble une transcription neuve, au regard des faits sociétaux des chroniques congolaises. Caractérisée par un vocabulaire riche portant quelques fois les bribes du langage du terroir pour mieux atteindre le lecteur, la plume de l’auteur d’«Un voyage à New York » et de « La colère du fleuve » a atteint une maturité narrative perceptible.

Prenant la parole à son tour, l’écrivain à l’honneur a remercié tous ceux qui sont venus assister à ce café littéraire au cours duquel ont été mises en exergue certaines de ses œuvres, tout en exprimant son sentiment de joie et de bonheur.

Avec Adiac-Congo par Bruno Okokana

Congo-Disparition: le sénateur Alphonse Mboudo-Nesa décédé à Brazzaville

février 28, 2023

Le deuxième vice-président du Sénat, Alphonse Mboudo-Nesa, a tiré sa révérence le 27 février à Brazzaville à l’âge de 79 ans.

Alphonse Mboudo-Nesa

Né à Enyellé, dans le département de la Likouala, le 14 mars 1944, Alphonse Mboudo-Nesa est au Sénat depuis 2008. Membre du Parti congolais du travail (PCT) depuis 1975, l’illustre disparu a occupé plusieurs postes administratifs et politiques.

Économiste de formation, il a été conseiller économique et financier du président Marien Ngouabi de 1974-1975 avant d’être nommé ministre des Mines et de l’Energie puis directeur général d’Hydro-Congo. De 1989 à 1991, il est nommé ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises puis directeur général de la Société nationale d’électricité de 1998 à 2002.

Sur le plan politique, sa vie militante commence en 1961 où il est  membre du comité directeur de l’Association scolaire du Congo. En 1963, il milite avec les autres dans les mouvements estudiantins africains de France.

Depuis 2011 jusqu’à sa mort, il est membre du comité d’honneur du PCT.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Congo: Deux travestis prostitués gagnent 20 millions chacun en un mois à Brazzaville

février 24, 2023
 Deux travestis prostitués gagnent 20 millions chacun en un mois à Brazzaville

« C’est le meilleur business si tu veux vite te faire de l’argent au Congo ! Un pays rempli des pervers prêts à expérimenter de nouvelles choses…Mes deux brésiliens ont gagné chacun 20 millions cfa en un mois et moi-même 10 millions… » affirme un proxénète Congolais qui promet de ramener quatre autres dans les semaines à venir au vu de la forte demande.

Un congolais qui vit au Portugal depuis plus de 15 ans a vite compris qu’il pouvait faire de bonnes affaires dans la prostitution de luxe au Congo en y ramenant des travestis brésiliens. Ces nombreux séjours à Brazzaville lui ont fait comprendre la vulgarisation de l’homosexualité dans la haute sphère politico économique.

Après avoir préparé le terrain avec l’aide de ses amis proches du pouvoir, il a pu convaincre deux travestis brésiliens qui exercent à Lisbonne d’aller tenter leur chance au Congo. Il leurs a présenté tous les avantages économiques qui se présentaient à eux en faisant ce voyage.

Pendant un mois à Brazzaville, les deux travestis brésiliens n’ont pas du tout eu un peu de temps de repos au vu de leur programme très chargé. Des hommes de la mangeoire du Congo ont calé chacun un rendez-vous sexuel avec eux au point même de répéter.

Ces PD qui dirigent le Congo, ont payé chacun 500000frs pour passer quelques heures avec ces travestis et 1.000.000 frs pour une nuit. Un business très lucratif pour ce Congolais vivant au Portugal qui a empoché en commissions quelques 10 millions cfa ( 15000 euros). Au Portugal, il lui aurait fallu des années pour économiser cette somme, alors qu’il a juste besoin d’un mois au Congo.

Avec Le Congolais.fr

Congo-B/ville: victime d’un accident, sa famille veut le bouffer à cause des 5 millions de l’assurance

février 24, 2023

Christian M se demande en cas de décès si sa famille l’aurait accompagné dans sa tombe ? Comment les gens peuvent s’ingérer autant des problèmes dont ils n’ont pas souffert ! Depuis que sa famille a su que l’assurance l’a payé la somme de 5 millions cfa comme dédommagement de son accident de circulation, il est victime des menaces mystiques l’ayant poussé à embrasser la prière. Il ne veut pas céder au chantage de sa famille.

Il y a un an, Christian M a été percuté par un véhicule dont le chauffeur a perdu le contrôle et qui est sorti de la chaussée. Avec une épaule brisée, une oreille déchirée, Christian M a été déclaré invalide pour le reste de sa vie.

Conscient de sa faute, le chauffeur du véhicule n’a pas pris la fuite et a assisté sa victime jusqu’à sa sortie d’hôpital. Pendant trois semaines, les médecins de l’hôpital militaire de Brazzaville ont limité les dégâts sur l’épaule de Christian M. Lui qui exerçait dans la maçonnerie ne pouvait plus rien faire.

Aidé par son bourreau dans les démarches bureautiques, Christian M a été dédommagé par les assurances avec un montant de 5 millions cfa. C’est à ce moment que sa famille qui l’a abandonné lors de son hospitalisation et post hospitalisation.

Sans honte bue, la famille a tenu une réunion pour ne traiter que de cette affaire et Christian M leur a rappelé leur abandon. Pour lui, il n’était pas question qu’il partage cet argent avec eux, bien au contraire, dans son état, c’est la famille qui devrait lui venir en aide au lieu de chercher à le dépouiller davantage.

Une refus que la famille n’a pas apprécié, promettant des représailles contre Christian M s’il ne changeait pas d’avis. Ce dernier s’est jeté totalement dans la prière et a demandé au pasteur de protéger divinement son argent qu’il comptait investir dans un projet lucratif.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Santé: Africa expo prévue en septembre à Brazzaville

février 23, 2023

La présidente et initiatrice d’Africa santé expo, le docteur en pharmacie Linda Kaboré Bouboutou, a présenté aux acteurs de la santé, le 23 février à Brazzaville, son projet d’organisation d’une exposition des produits pharmaceutiques et de la pharmacopée africaine qui aura lieu du 27 au 29 septembre prochain, à Kintélé.  

Le Dr Linda Kaboré Bouboutou

L’événement, le quatrième  du genre, sera placé sur  le thème « Investir dans la santé pour une Afrique émergente ». Il sera ponctué par des expositions et ateliers. Plusieurs sous-thèmes vont se greffer au sujet principal et seront développés par des experts nationaux et internationaux.

Dans son exposé, l’initiatrice du projet a défini les objectifs de l’activité qui se résument pour l’essentiel à mener les pays africains vers une démarche qualité ; être dans une optique de chaîne de valeurs de l’écosystème de la santé, de la beauté et du bien-être sans oublier de  promouvoir les échanges, les compétences et le savoir-faire dans le cadre d’une coopération Sud-Sud et Nord-Sud en vue de contribuer à l’amélioration de la couverture des besoins des  secteurs médical et pharmaceutique.

En outre, a-t-elle poursuivi, il est également question de créer un cadre propice aux professionnels de santé pour la prospection, la formation et la recherche de partenaires sans oublier la  présentation aux prescripteurs de nouvelles tendances et innovations technologiques dans le domaine de la santé ainsi que l’atteinte de l’autosuffisance de la production pharmaceutique locale, dans le cadre de la Déclaration d’Abidjan relative au développement de l’industrie  pharmaceutique locale et régionale.

Rappelons que le concept « Africa santé expo » a organisé les trois premières éditions à Abidjan, en Côte d’Ivoire. La deuxième, la plus marquante, s’était tenue du 7 au 9 février 2019. Elle était placée sur le thème « La démarche qualité au service du développement des systèmes de santé et du bien-être ».  

Elle avait réuni 7 500 participants provenant de trente-trois pays et des cinq continents. Il y avait eu 85 conférences et ateliers animés par 200 experts nationaux ainsi qu’ internationaux et plus de 1000 personnes dépistées gratuitement.

La troisième s’était déroulée, du 1er au 3 décembre 2022, sous la présidence d’honneur de la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, sur le thème « Santé, beauté, bien-être : des solutions nouvelles adaptées à l’Afrique ». Cette édition avait rassemblé plus de 200 exposants, 3500 visiteurs de trente pays et 65 conférences et ateliers animés par plus de 100 experts nationaux et internationaux.

Le Dr Linda Kaboré Bouboutou a émis le vœu de voir la réunion de Brazzaville mobiliser plus d’experts de la santé, de visiteurs et d’exposants. Les activités, a-t-elle renchéri, vont commencer par une marche « bleue » au cours de laquelle des personnes seront dépistées gratuitement.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Congo-Disparition : Mermans Mpassi Ngongo repose au cimetière du Centre-ville

février 20, 2023

Après avoir rangé sa guitare, le 28 décembre 2022 aux premières de la matinée, au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville à l’âge de 82 ans (1940-2022), Alphonse Mpassi Ngongo dit Mpassi Mermans a été conduit le 18 février à sa dernière demeure au cimetière du Centre-ville, à l’issue d’une cérémonie qui a eu lieu au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, dans le deuxième arrondissement Bacongo.

1- Pascal Tsaty Mabiala s’inclinant devant la dépouille de Mpassi Ngongo Mermans / Adiac

Guitariste, auteur-compositeur et arrangeur, Mpassi Ngongo Mermans a rejoint ses pairs des Bantous de la capitale, après une cérémonie funèbre qui a connu les présences de l’administrateur maire de l’arrondissement 2, Bacongo, le Dr Simone Loubienga; du député de Loudima, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, Pascal Tsaty Mabiala; ainsi que des conseillers au ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Guy Wilfrid Ewolo et Emeraude Kouka.  

Prononçant l’oraison funèbre, Médard Milandou, du bureau exécutif de l’orchestre les Bantous de la capitale, a rappelé qu’ Alphonse Mpassi Ngongo, né le 25 novembre 1940 à Hamon-Madzia, station du Chemin de fer Congo océan, dans le département du Pool, à 70 km environ de Brazzaville, était l’un des derniers vétérans de l’orchestre Bantous de la capitale, connu et reconnu comme un guitariste remarquable, un auteur-compositeur brillant tout au long d’un parcours inédit. Très tôt, il a manifesté son penchant pour la musique…

Au moment où l’orchestre Bantous voyait le jour, Mermans séjournait à Brazzaville, figurant parmi les nombreux « nguembos », juchés sur les murs du bar « Chez Faignond », à Poto-Poto, le 15 août 1959. Il était présent pour admirer ses illustres aînés : Jean Serges Essous, Edo Ganga, Nkouka Célio, Saturnin Pandi Ben, Daniel Loubélo Delalune. L’année suivante, Mpassi Mermans réunissait ses anciens compagnons de « Syncope jazz » à Brazzaville, pour fonder l’orchestre Mando Négro (dénommé quelques années après Mando Négro kwala kwa) sans lui, devenu sociétaire des Bantous de la capitale. A la faveur d’une tournée à Pointe-Noire, Dolisie, Kinshasa, Mando Négro, sous la houlette de Mpassi Mermans, devenait une formation musicale importante sur la scène brazzavilloise, au début de la décennie 1960.

2- Les membres du bureau exécutif de l’orchestre Bantous déposant la gerbe de fleurs sur la dépouille de Mpassin Ngongo Mermans / Adiac

A la guitare, Mermans prenait comme modèle le célèbre soliste des Bantous entre 1960 et 1963, Papa Noël. Quand ce dernier abandonne son poste, Mermans est justement appelé à le remplacer, le 3 juillet 1963. L’orchestre Bantous de la capitale recrute également, à quelques jours d’intervalle, de nouveaux musiciens : Joseph Samba dit Sammy Mascott, Alphonso Taloulou, Michel Boyibanda, Samba Miguel, Pablito Bemba (plus tard Pamelo Mounk’a). Après Dicky Barosa, Papa Noël, Mpassi Mermans est le premier guitariste de la République du Congo recruté à Brazzaville dans l’orchestre Bantous. Soliste d’abord, il est aussi le premier à partir de l’année 1964 à jouer de la guitare en tant que mi-soliste, dans la rumba congolaise, entre Gerry Gérard à la guitare solo et Sammy Mascott à la guitare d’accompagnement. Ainsi, en référence à ces deux faits majeurs, il s’attribue, semble-t-il, par la suite le statut honorable de « Son excellence Mermans Mpassi Ngongo 1er ».

Un artiste complet

Dans les Bantous de la capitale, Mpassi Mermans se distingue, par ailleurs, en qualité d’auteur-compositeur, arrangeur de plusieurs chefs-d’œuvre tels que “Buboté mona pél锓C’est sérieux tantine”“A mon avis”“Libala ékéseni”“Badetty”“Bani-Bani”. Cette dernière composition, jouée un certain temps en concert par les Bantous, est enregistrée sur disque, de même qu’une nouvelle, “Owelaki nini”, avec les Nzoï. L’orchestre les Nzoï naît de la dissidence qui secoue les Bantous en 1972. Au nombre des sortants : Mpassi Mermans, Ganga Edo, Théo Bitsikou montent cette formation, rejoints par Ange Linaud de l’ex-Super Boboto.

3- Une vue des officiels lors des obsèques de Mpassi Ngongo Mermans / Adiac

Lorsque les Nzoï disparaissent en 1973, Mpassi Mermans crée son propre groupe, le troisième à son actif : « Lisolo ». Courant 1976, il participe à la mise sur pied de l’orchestre national, programmé pour représenter le Congo au Festival des arts et de la culture (janvier-février 1977) à Lagos, au Nigeria. Dans ce grand collectif, il compose le tube « Lemba ». De retour de Lagos, Mermans réintègre les Bantous qui en fait ont constitué l’ossature de l’orchestre national. Il réalise en solo l’album « Monia », en France, en 1981. Avec plusieurs musiciens de l’orchestre, il déserte une fois encore les Bantous en 1990 pour faire partie de l’ensemble Bantous monument. Il sort un deuxième album solo en 1992 avec son éditeur français ; un des titres rend hommage à Sammy Mascott : “Ton ami n’est pas ton ami”. Il regagne définitivement les Bantous de la capitale en 1997 jusqu’au jour fatidique du 28 décembre 2022.

Fan du club Bantous de la capitale depuis les premières années, le député Pascal Tsaty Mabiala a connu Mpassi Ngongo Merlans. Présent à ses obsèques, il a fait un témoignage. « Mermans a apporté quelque chose à l’orchestre Bantous. Nous étions à l’époque des jeunes fans de cet orchestre et avions vu passer tous les musiciens. Nous avions des problèmes de guitaristes à Brazzaville, la plupart venaient de Kinshasa. Mpassi Mermans arrive quand l’orchestre Bantous perd un grand guitariste, en l’occurrence Papa Noël, qui était, d’ailleurs, à la fondation des Bantous en 1959. Quand Papa Noël part, on dit qu’il y a un guitariste à Bacongo qui jouait déjà dans un petit orchestre. Et quand il arrive, donc Mpassi Mermans, il connaissait déjà le répertoire des Bantous et imitait exactement la guitare de Papa Noël. Nous étions comblés. Aujourd’hui, de sa génération il ne reste plus que Cosmos Mountouari. Je suis venu donc rendre hommage à ce grand guitariste et grand compositeur que nous avons connu », a-t-il témoigné.

Avec Adiac-Congo par Bruno Okokana

Congo-Brazzaville/Université Marien-Ngouabi : l’intersyndicale déclenche une grève générale illimitée

février 18, 2023
 Université Marien-Ngouabi : l’intersyndicale déclenche une grève générale illimitée

Le collège intersyndical de l’Université Maren-Ngouabi (UMNG) a lancé, à travers une déclaration rendue publique le 17 février dans la capitale congolaise, une grève générale illimitée à compter du 18 février à 7 heures 00.

Selon le collège intersyndical, le travail ne reprendra que lorsque les revendications des travailleurs de l’UMNG trouveront satisfaction. La coordination reproche au pouvoir la non-prise en charge de leurs doléances contenues dans le cahier des charges après le préavis lancé le 10 février dernier. Face à la non satisfaction de ces doléances et au regard de l’épuisement des procédures syndicales conformément aux lois et textes en vigueur, le collège intersyndical a décidé de l’entrée en grève illimitée à compter du 18 février.

Il réitère ses félicitations à l’ensemble des travailleurs de l’UMNG pour le calme et la discipline observés et lui demande de redoubler de vigilance pour les batailles futures. Le collège intersyndical met en garde toute personne physique ou morale qui tenterait de récupérer ce mouvement pour des raisons inavouées.

En rappel, dans le cahier des charges déposé sur la table du gouvernement, les travailleurs de l’UMNG revendiquaient, entre autres, l’allocation d’un budget conséquent; l’application intégrale du statut particulier de cette université ; l’apurement du reliquat du premier protocole d’accord ; le paiement des heures diverses dues des années 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022 ; le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’UMNG avec ceux de la Fonction publique ; la nomination aux postes vacants à la présidence de l’UMNG et dans certains de ses établissements.

A noter que les trois composantes de l’intersyndicale sont le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur, le Syndical national de l’université et le Syndicat des enseignants du supérieur privé.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Brazzaville: il annule son mariage, l’ex de sa fiancée lui a envoyé des nudes d’elle et un sextape d’eux

janvier 25, 2023
 B/Ville: il annule son mariage, l’ex de sa fiancée lui a envoyé des nudes d’elle et un sextape d’eux

Un homme a annulé les cérémonies de son mariage, à Brazzaville, après avoir reçu de l’ex de sa fiancée des vidéos intimes d’elle réalisées juste deux jours avant le mariage. Une trahison impardonnable pour ce brave homme qui ne s’est pas laissé convaincu par ses proches qu’il soupçonne de n’être intéressé qu’à manger et boire. Sa fiancée n’avait pas du tout encore coupé ses liens avec son ex et ce dernier, emporté par la jalousie a tout chamboulé.

La fidélité est devenue une vertu très rare au Congo et les deux sexes sont impliqués. A Moungali, dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, capitale du Congo, un homme a pris la ferme décision de renoncer à son mariage la veille de la cérémonie. L’ex de sa fiancée lui a fait parvenir des nudes d’elle et un sextape d’eux réalisé juste deux jours plus tôt.

Acculée par la réalité et les preuves contre elle, la fiancée a regretté son acte et solliciter l’indulgence de son fiancé, promettant devant Dieu ne plus le refaire. Elle a prétendu avoir été emportée par le diable.

Mais le fiancé est resté catégorique sur son refus de se marier. Les interventions des deux familles et proches n’ont en rien changé la décision de l’homme qui s’est senti trahi et humilié. Toutes les dépenses faites coûtant des millions seraient remboursées par sa vente , la belle-famille est priée aussi de restituer la somme de la dot.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Art pictural : Dossou Makawu expose à Brazzaville

janvier 25, 2023

Le vernissage de l’exposition d’art contemporain de l’artiste Dossou Makawu a lieu ce 26 janvier à Pefaco hôtel Maya-Maya, sous le parrainage de Laurent Petit et du directeur général dudit hôtel, Alexandre Becher.

Dossou Makawu en plein travail / DR

Plusieurs tableaux mixtes seront exposés dans le hall de Pefaco hôtel Maya-Maya, à l’instar de « Me voici »; « Négociation sur l’environnement d’aujourd’hui » ; « Transmission du savoir » ; « Equilibre » ; … La démarche de Dossou Makawu n’est pas pessimiste. C’est grâce à la science autant qu’à la culture et au dialogue que les hommes seront capables de se dépasser. Il convoque l’histoire et le présent en poussant les amoureux des œuvres d’art à une réflexion joyeuse et grave sur les enjeux brûlants, dans tous les sens du terme, des questions environnementales. Son style unique, sa maîtrise du geste pictural, son talent de composition sont ses armes pacifiques pour secouer les modes de vie et valeurs des amoureux de l’art pictural.

En effet, Dossou Makawu met, dans ses dernières toiles, son talent au service de la protection de l’environnement. Ses compositions sont faites de fourches et de roues de vélo, de guidons, de selles, de pédales, mais aussi de moteurs, de calendres automobiles, de cartes électroniques ou d’autres composants d’appareils électroménagers, ou encore d’objets issus d’un quotidien moderne. Tous ces objets deviennent partie intégrante d’une sorte de paysage réaliste dans lequel la nature qui peine à être présente mais n’est jamais absente. La thématique à laquelle Dossou invite les amoureux de l’art pictural ne saurait être plus pertinente à l’époque actuelle et questionne la responsabilité de l’homme face à son environnement. A la fois réaliste et imaginaire, son art pose des questions très actuelles sur le rapport de l’humain à l’écologie. Son coup de pinceau implacable pousse à prendre position, et ses couleurs réveillent les amoureux des œuvres d’art de leur rêve de toute puissance.

Né en 1980 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, où il vit et travaille, Dossou Makawu est détenteur du diplôme de graduat en art plastique, option peinture, obtenu à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Il est également diplômé d’Etat en art plastique, option peinture.

Avec Adiac-Congo par Bruno Okokana