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L’inventeur du code-barres est mort

décembre 14, 2012

L’inventeur de l’omniprésent code-barres qui a révolutionné la distribution, Norman Joseph Woodland, est mort à 91 ans, selon la presse américaine.
L’idée lui est venue d’utiliser le motif à rayures zébrées pour stocker des informations alors que Joseph Woodland dessinait des lignes dans le sable à Miami Beach, il y a 64 ans, a déclaré au journal du New Jersey The Record, sa fille Susan Woodland.

Lui et son associé Bernard Silver, décédé dans les années 1960, ont déposé le brevet du code-barres en 1952 et l’ont vendu à l’entreprise d’électronique Philco pour 15.000 dollars, a-t-elle ajouté.

Joseph Woodland était ingénieur en mécanique et a travaillé pour IBM durant 35 ans avant de prendre sa retraite en 1987. Il a également fait partie de l’équipe qui a développé le laser capable de lire les codes-barres dans les années 1970, transformant la manière de faire les courses des Américains.

Woodland et Silver, qui ont enseigné à l’université Drexel de Philadelphie, ont travaillé au développement du code-barres après que la direction d’une chaîne de supermarchés leur eut demandé de développer une meilleure façon de tracer et d’inventorier les produits.

N. Joseph Woodland est décédé dimanche des suites de la maladie d’Alzheimer dans une maison de retraite dans le New Jersey, où il était né. Il était marié et père de deux filles.

Lefigaro.fr avec AFP

Congo: Flazy Dorphiron Bandoux, un enfant surdoué, bachelier à 14 ans

août 25, 2012
 

Flazy Dorphiron Bandoux L.

«Aux âmes biens nées la valeur n’attend point le nombre des années». Cette phrase du dramaturge français du 17ème siècle, Pierre Corneille, dans sa pièce de théâtre «Le Cid», traduit bien le destin d’un adolescent congolais, Flazy Dorphiron Bandoux Larose. A 14 ans, élève à l’école «La Paillote», à Brazzaville, en classe de Terminale C, il a décroché son baccalauréat, en série scientifique, session de juin 2012, avec la mention «Passable». C’est bien un cas particulier dans le pays. Déjà, lors du bac blanc, cet élève a glané les meilleures notes, dans toutes les disciplines. Ce qui présageait sa réussite.Né le 8 décembre 1997, à Nkayi (département de la Bouenza), de Zéphirin Bandou et Mme El-Fla Bertille Malanda Makaya, Flazy Dorphiron Bandoux Larose a toujours été un élève brillant dans les établissements scolaires où il a fait ses études. Son talent exceptionnel a fait qu’il puisse être dispensé des classes de 4ème, au collège, et de Première, au lycée. En classe de Troisième, tout comme en Terminale, il s’est distingué de ses camarades de classe par son travail et sa réussite au baccalauréat, cette année. Il n’a fait que confirmer son brillant parcours.
D’ailleurs, ses professeurs, dont Léon Mbouithys, directeur de l’école «La Paillote», mais aussi son professeur de physique, ne cessent de tarir d’éloges à l’égard de cet élève aux qualités intellectuelles exceptionnelles.
Au cours de l’année scolaire 2009-2010, il est en classe de Troisième, au C.e.g Commune de Bacongo, où il obtient son B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle), avec une moyenne de 14,44 sur 20. En Sixième et en Cinquième, il sort premier de sa classe.
L’élève Bandoux Larose a une grande passion pour les sciences physiques et les mathématiques. Aujourd’hui, muni de son bac, il caresse le rêve de poursuivre ses études en pétrochimie, dans un pays à l’étranger, de préférence au Canada ou aux Etats-Unis d’Amérique. C’est aussi le souhait de son père. Mais, pour que son rêve devienne réalité, Zéphirin Bandou, son père, lance un appel au gouvernement de la République, afin qu’il puisse lui octroyer une bourse d’études.  L’appel s’adresse, aussi, aux pays amis du Congo, pour permettre à l’adolescent d’avoir la chance d’étudier dans des conditions qui lui permettront de mieux développer ses qualités intellectuelles.
Signalons que Bandoux Larose s’est présenté au baccalauréat comme candidat libre. Il ne pouvait pas, en effet, se présenter comme candidat officiel, car la loi scolaire du pays exige, pour être candidat officiel, un brevet vieux d’au moins trois ans. Or, Bandoux Larose a sauté certaines classes. Ce qui lui a permis de décrocher son bac à 14 ans,  mais en tant que candidat libre. Ce qui ne lui donne pas la chance d’accéder à une bourse d’études de l’Etat. Espérons qu’il y aura des oreilles attentives pour lui permettre de réaliser son projet d’études supérieures à l’étranger. Bon vent à Flazy Dorphiron Bandoux Larose!

Lasemaineafricaine.com par Alain Patrick MASSAMBA