Posts Tagged ‘Bruxelles’

Mondial : des violences éclatent à Bruxelles après le match Maroc-Belgique

novembre 27, 2022

Après la rencontre comptant pour la Coupe du monde 2022, une centaine de policiers belges ont essuyé des jets de projectiles ce dimanche.

Des dizaines de personnes s'en sont prises aux forces de l'ordre et au mobilier urbain.
Des dizaines de personnes s’en sont prises aux forces de l’ordre et au mobilier urbain.© Nicolas Maeterlinck/Belga/AFP

Des violences ont éclaté dimanche à Bruxelles après la victoire du Maroc contre la Belgique à la Coupe du monde de football, quelques « dizaines de personnes » s’en prenant à du mobilier urbain et aux forces de l’ordre, selon la police. Avant même la fin du match, en centre-ville, « des dizaines de personnes, dont une partie cagoulée, ont cherché la confrontation avec les forces de l’ordre, ce qui a compromis la sécurité publique », a annoncé la police dans un communiqué.

Elle a fait état de l’utilisation de matériel pyrotechnique, de lancers de projectiles, de manifestants armés de bâtons, d’un incendie sur la voie publique et de la destruction d’un feu de signalisation. « Un journaliste a été blessé au visage par des feux d’artifice », toujours selon la police, qui a alors décidé d’intervenir avec un canon à eau et des gaz lacrymogènes.

Arrestations administratives

Une centaine de policiers, qui ont essuyé des jets de projectiles, étaient mobilisés dans cette intervention. Les forces de l’ordre ont demandé aux habitants et supporteurs d’éviter certains quartiers du centre-ville. Des stations de métro ont été fermées et des rues bloquées pour limiter les attroupements. « Je condamne avec la plus grande fermeté les incidents de cet après-midi. La police est déjà intervenue fermement. Je déconseille donc aux supporteurs de venir dans le centre-ville. La police engage tous ses moyens pour maintenir l’ordre public », a réagi le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, sur Twitter. « J’ai donné ordre à la police de procéder à des arrestations administratives des fauteurs de troubles », a-t-il ajouté.

Par Le Point avec AFP

RDC-Diplomatie : huit ambassadeurs congolais en formation à Bruxelles

mars 15, 2022

Nommés récemment par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, huit ambassadeurs congolais suivent, du 14 au 19 mars, une formation à l’institut Edgmont à Bruxelles, consacrée à la prise de fonctions de la direction d’un poste diplomatique.

Les ambassadeurs congolais et les représentants de l’institut Edgmont

Les ambassadeurs en formation sont Christian Ndongala Nkuku, ambassadeur plénipotentiaire de la République démocratique du Congo (RDC) près le Royaume de Belgique, le Royaume des Pays-Bas, le Grand-Duché de Luxembourg et Mission auprès l’Union européenne ; Paul Empole Efambe, représentant de la RDC auprès des institutions internationales basées à Genève ;  Fidèle Mulaja Binene, amabssadeur de la RDC en Afrique du Sud ; Gilbert Naiya Nabina, ambassadeur de la RDC en Côte d’Ivoire ; John Nyakeru, ambassadeur de la RDC au Kenya ; Marie-Hélène Mathey Boo, ambassadrice de la RDC aux États-Unis ; Isabel Machik Tshombe, ambassadrice de la RDC en France et Ivan Vangu Ngimbi, ambassadeur de la RDC en Russie.

La semaine de formation est consacrée à un échange sur les questions diplomatiques et sur le rôle et le fonctionnement des postes bilatéraux et multilatéraux. La journée du 14 mars avait été consacrée à une discussion sur les relations bilatérales.

Selon Hugues Chantry, directeur général de l’institut Edgmont, les nouveaux ambassadeurs bénéficieront des « compétences techniques » comme la prise de parole en public. En outre, a—t-il fait savoir, cette formation s’adresse aux personnes ayant de l’expérience, mais qui exercent pour la première fois le rôle d’ambassadeur, après leur nomination par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a ajouté que cette initiative s’inscrit également dans la redynamisation des relations bilatérales belgo-congolaises décidée lors de la visite officielle que le chef de l’Etat congolais avait effectuée en Belgique, en septembre 2019, et qui avait mis fin à une longue crise diplomatique, entre Bruxelles et Kinshasa, à l’époque de son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange.

L’Institut royal des relations internationales est un groupe de réflexion indépendant basé à Bruxelles. Ses recherches interdisciplinaires sont menées dans un esprit de totale liberté académique et s’appuient sur l’expertise de ses propres chercheurs, ainsi que sur celle des spécialistes externes belges et étrangers, pour fournir des analyses et des options politiques qui se veulent aussi opérationnelles que possible.

Depuis 2014, a rappelé Hugues Chantry, grâce au soutien de l’agence belge de développement Enabel, l’institut Edgmont conseille également l’École nationale d’administration de Kinshasa, qui forme de hauts fonctionnaires congolais.

Avec Adiac-Congo par Patrick Ndungidi

Bruxelles: Laurent Gbagbo dans l’avion avec Nady Bamba pour Abidjan

juin 17, 2021

Par Ivoir netTV avec France24

Bond migratoire aux Canaries : Bruxelles veut plus de renvois vers les pays d’origine

novembre 6, 2020

Les migrants débarquant sur les îles espagnoles des Canaries et ne bénéficiant pas d’un statut de réfugié doivent être renvoyés dans leur pays d’origine, a plaidé vendredi 6 novembre la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, en déplacement sur l’archipel confronté à une explosion des arrivées clandestines.

«Nous avons beaucoup d’arrivées qui n’ont pas besoin de protection internationale, c’est pourquoi il est si important à présent d’augmenter les retours vers les pays d’origine et de transit», un sujet sur lequel «la Commission et l’Espagne travaillent», a déclaré Ylva Johansson lors d’une visite officielle sur l’île de Grande Canarie.

L’archipel espagnol situé au large des côtes nord-ouest de l’Afrique observe une explosion des arrivées de migrants clandestins, plus de 11.000 depuis le début de l’année d’après le ministère de l’Intérieur, soit sept fois plus que sur la même période en 2019.

«Fournir une protection internationale à ceux qui en ont besoin est une obligation morale, un droit fondamental, mais ceux qui n’ont pas besoin de cette protection internationale doivent retourner dans leur pays d’origine», a déclaré la Commissaire européenne.

Ylva Johansson a effectué sa visite au côté du ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, qui a annoncé la fermeture du camp d’Arguineguin sur l’île de Grande Canarie, débordé d’après la Croix Rouge, au profit des «terrains militaires de Polvorín de Barranco Sec» dans la ville de Las Palmas.

Depuis plusieurs mois, les migrants africains ont repris la route des Canaries de préférence à la Méditerranée en raison d’accords de contrôles frontaliers conclus avec la Libye, la Turquie et le Maroc.

Par Le Figaro avec AFP

Plan de relance européen : vers un échec des négociations ?

juillet 19, 2020

Les Vingt-Sept sont réunis depuis vendredi en sommet à Bruxelles pour tenter de s’entendre sur un plan de relance post-coronavirus.

L’ombre d’un échec plane sur le sommet européen qui se tient à Bruxelles depuis trois jours. Les dirigeants des vingt-sept États membres apparaissent profondément divisés sur le plan de relance économique post-coronavirus.

D’abord prévue à midi dimanche, la reprise du sommet a été reportée à un horaire inconnu pour laisser place à de multiples rencontres entre groupes de dirigeants, sous différents formats. «Pas avant 17h30», selon un porte-parole du Conseil européen. «À ce stade, il s’agit (…) de clarifier s’il est réellement possible de parvenir à un accord», s’est lamentée une source diplomatique espagnole. Les chances de trouver un accord n’étaient «pas fameuses», résumait une autre source diplomatique européenne.

«J’ai rarement vu en 7 ans des positions aussi diamétralement opposées, sur beaucoup de points», a observé le Luxembourgeois Xavier Bettel. Selon lui, trois points principaux sont «à clarifier» : le volume du fonds de relance, la façon d’administrer les fonds, et la corrélation avec le respect de l’État de droit. Et l’unanimité nécessaire des Vingt-Sept rend un compromis particulièrement difficile.

Dimanche matin, la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union, n’écartait pas le risque d’un échec des négociations. «Il y a beaucoup de bonne volonté (…) mais il est aussi possible qu’aucun résultat ne soit obtenu aujourd’hui», a-t-elle déclaré. De son côté, le président français Emmanuel Macron avait prévenu que les «compromis» ne pouvaient pas se faire «au prix de l’ambition européenne».

Les deux dirigeants ont retrouvé dès le début de matinée le président du Conseil européen, Charles Michel, chef d’orchestre du sommet, pour décider de la marche à suivre, après 48 heures de discussions qui n’ont pas permis de faire plier les Pays-Bas et leurs alliés «frugaux» (Danemark, Suède et Autriche, ainsi que la Finlande), très réservés sur ce projet. Ces cinq pays se sont également retrouvés de leur côté, avant de rencontrer les pays du sud, l’Italien Giuseppe Conte, l’Espagnol Pedro Sanchez et le grec Kyriakos Mitsotakis.

Réunion «très dure» samedi

Le deuxième jour de discussion, sous haute tension, s’était achevé dans la nuit de samedi à dimanche sur une réunion «très dure», selon plusieurs sources, entre le président français, la chancelière allemande et les dirigeants des quatre «frugaux» et de la Finlande.

Sur la table des négociations, un fonds constitué par une capacité d’emprunt de 750 milliards d’euros pour relancer l’économie européenne, qui affronte une récession historique, adossé au budget à long terme de l’UE (2021-2027) de 1.074 milliards d’euros.

Charles Michel tentait de «tester» une nouvelle proposition chiffrée dimanche avant de rouvrir la séance plénière. Une option est de modifier la répartition entre prêts et subventions en augmentant la part des premiers à 300 milliards (contre 250 dans la proposition initiale) sans réduire la part des subventions directement destinées aux États pour soutenir leurs plans de relance.

France et Allemagne ont indiqué ne pas vouloir descendre sous la barre de 400 milliards pour la partie subventions. Les «frugaux» préfèrent nettement les prêts, que chaque État doit personnellement rembourser, aux subventions.

Par Le Figaro avec AFP

Données personnelles: Bruxelles dit enquêter sur les pratiques de Google

novembre 30, 2019

 

Les autorités de régulation des deux côtés de l’Atlantique s’intéressent à la façon dont les géants de la tech récoltent des données et les monétisent.

Les autorités européennes de concurrence enquêtent sur les pratiques de Google en matière de collecte de données, a déclaré la Commission européenne à Reuters samedi, laissant entendre que le moteur de recherche le plus populaire au monde reste en ligne de mire en dépit d’amendes records ces dernières années.

Les autorités de régulation des deux côtés de l’Atlantique s’intéressent à la façon dont les géants de la tech récoltent des données et les monétisent. L’exécutif européen a expliqué qu’il cherchait à savoir comment et pourquoi Google, filiale d’Alphabet, collectait des données, confirmant une information rapportée par Reuters vendredi. «La Commission a envoyé des questionnaires dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les pratiques de Google en termes de collecte et d’utilisation des données. L’enquête préliminaire est en cours», a fait savoir le régulateur européen dans un email adressé à Reuters.

Selon un document que Reuters a pu consulter, le régulateur s’intéresse aux données liées aux services locaux de recherche, à la publicité en ligne, aux services de publicité ciblée, aux services d’authentification et aux navigateurs internet, entre autres choses.

Google explique utiliser les données pour améliorer ses services et fait valoir que les usagers peuvent gérer, effacer et transférer leurs données à n’importe quel moment.

La Commissaire européenne Margrethe Vestager a infligé plus de 8 milliards d’euros d’amendes à Google au cours des deux dernières et exigé des modifications de ses pratiques commerciales.

Par Le Figaro avec Reuters

Devoir de mémoire: Joutes oratoires entre Étienne Tshisekedi et Jean Nguza Karl I Bond à Bruxelles

juin 9, 2019

Revivez pour mémoire ce débat d’une rare succulence, sur un plateau télévisé, à Bruxelles,  entre deux anciens Premiers ministres décédés de Mobutu Sesse Seko !

Belgique/Bruxelles : Dernières images d’Étienne Tshisekedi dans son cercueil

mai 31, 2019

 

Publiée le 6 février 2017 par Les Léopards de la Presse. RDC

Bruxelles: Réunion Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Katumbi, Kamerhe et Muzito

septembre 13, 2018

 

De Bangkok à San Francisco en passant par Paris, des marches pour le climat

septembre 8, 2018

Des manifestants pour la lutte contre le dérèglement climatique, le 8 septembre 2018 à Parisn / © AFP / Philippe LOPEZ

De Bangkok à San Francisco en passant par Bruxelles, des dizaines de milliers de personnes ont pris part à des marches ce samedi dans de nombreuses villes à travers le monde, pour exiger des gouvernements qu’ils agissent enfin sérieusement contre le dérèglement climatique, en pleine préparation de la COP 24.

Près d’un millier d’événements étaient organisés dans une centaine de pays, dans le cadre de l’appel baptisé « Rise for climate » (« Debout pour le climat »).

Après des manifestations qui ont donné lieu à une faible participation en Asie, des rassemblements ont lieu en Europe, notamment à Paris et Bruxelles, puis devaient se tenir aux Etats-Unis avec San Francisco en point d’orgue.

« Les événements climatiques extrêmes menacent nos enfants. La seule façon de protéger notre avenir c’est une action pour le climat ambitieuse, et maintenant », a plaidé sur Twitter le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

En France, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, une mobilisation jamais vue pour l’environnement, l’ONG 350.org revendiquant 115.000 participants, dont 50.000 à Paris, où la préfecture de police a comptabilisé 18.500 personnes.

Actions pour le climat / © AFP / Laurence SAUBADU

Ces marches répondaient aussi à un appel lancé sur les réseaux sociaux par un jeune homme de 27 ans, après la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui s’était plaint d’un manque de soutien populaire pour l’environnement.

– « plus grande journée » –

« C’est la plus grande journée d’action pour le climat en France, la preuve que les citoyens sont prêts à demander des comptes », a commenté à l’AFP Clémence Dubois, responsable des campagnes de 350.org en France.

« Je vais être papa en décembre, je veux qu’il ait une planète vivable », a expliqué l’initiateur de cette marche, Maxime Lelong.

Un bateau portant la bannière « Rise for climate » (Debout pour le climat) entre dans le port de Sydney, en Australie, le 8 septembre 2018, au début de la journée d’action mondiale pour le climat / © AFP / Saeed KHAN

700 scientifiques français ont lancé ce samedi un appel aux dirigeants, publié par le journal Libération, pour qu’ils passent « de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone ».

A Bruxelles, un rassemblement devant le Parlement européen a réuni 1.300 personnes selon la police, à l’appel de Greenpeace et de la Coalition Climat, collectif d’associations et d’ONG de la société civile.

« L’idée était d’interpeller les élus et les gouvernements à partir de la capitale européenne. Il y a beaucoup de lobbies ici », a déclaré à l’AFP Kim Le Quang, un professeur participant au rassemblement.

Entre 10.000 (selon la police) et 15.000 personnes (d’après les organisateurs) ont manifesté à Copenhague. « Nous voulons que le Danemark atteigne la neutralité carbone en CO2 en 2040 », a indiqué à l’agence Ritzau Sarah Hellebek, porte-parole de la manifestation.

Banderoles de manifestants appelant à lutter contre le réchauffement climatique, lors de la marche pour le climat, à Marseille le 8 septembre 20180 / © AFP / Christophe SIMON

En Suède plus d’une centaine de personnes, dont la vice premier-ministre, la Verte Isabella Lövin, ont marché à Stockholm.

En Asie, c’est à Manille que la mobilisation a été la plus forte, avec 800 manifestants. L’un d’eux, habillé en dinosaure, tenait une pancarte « Go Fossil-free » (finissons-en avec les énergies fossiles »).

Cette journée d’action doit culminer avec une grande manifestation à San Francisco, où se tiendra à partir du 12 septembre le Sommet mondial des villes et entreprises pour le climat, organisé par le gouverneur de Californie en réponse à la politique anti-écologique de Trump.

A Bangkok, près de 200 manifestants se sont réunis devant le siège régional de l’ONU où est organisée jusqu’à dimanche une réunion de préparation du prochain sommet sur le climat, dit COP24, prévu en Pologne dans trois mois.

Le réchauffement climatique / © AFP /

Certains ont dénoncé l’arrêt de la contribution des Etats-Unis décidée par Donald Trump, un manifestant portant un masque du président américain.

« Nous condamnons le président Trump qui s’est retiré des accords de Paris », a déclaré Lidy Nacpil, représentante de l’Asian People’s movement in Debt and Developpement, mouvement asiatique réclamant plus d’implication des pays riches.

– Rôle de sape de Washington –

Des participants à cette réunion préparatoire de Bangkok ont également dénoncé samedi le rôle de sape joué selon eux par les Etats-Unis.

« Les Etats-Unis ne sont plus dans le jeu, mais c’est toujours eux qui imposent les règles », a dénoncé un négociateur.

En Australie, les organisateurs ont fait entrer dans le port de Sydney, face à son emblématique opéra, un bateau portant la bannière « Rise for climate ».

Et des centaines de manifestants se sont réunis devant les bureaux du Premier ministre Scott Morrison en l’appelant à « sortir le charbon de la politique ».

Romandie.com avec(©AFP / (08 septembre 2018 19h58)