Tandis que les unes du monde entier se repaissaient de son blanc fessier musclé, de sa difficulté à protéger le peu de dignité qu’il lui restait avec ses mains, et de ses poses peau contre peau avec les jeunes femmes pas farouches ramenées du bar de l’hôtel pour jouer au billard selon des règles plus coquines, le prince Harry, 27 ans, embarquait à bord du vol retour, après sa
semaine de débauche dans la Cité du Péché, pour Clarence House, où une bonne soufflante devait l’attendre.
Sur le sol britannique, il aura peut-être souri en voyant que certains, comme le tabloïd The Sun, particulièrement friand des scandales sexuels et errements de stars, ont utilisé un body double faute de pouvoir se payer ou simplement diffuser les photos de TMZ.com ! The Sun a ainsi contourné, plus qu’il l’a bravée, l’interdiction formelle faite par Buckingham Palace aux médias britanniques, déjà dans l’oeil du cyclone après les écoutes téléphoniques de News of the World, de publier les photos compromettantes de Dirty Harry, faisant pasticher par l’un de ses journalistes l’une des poses du prince. La reproduction fidèle pousse la malice jusqu’à faire poser un homme prénommé… Harry (Miller). « Cela ressemble parfaitement à l’une des photos du Prince Harry qui ont choqué le monde hier mais ce n’est pas l’une d’elles« , lit-on en légende.
Tout comme Clarence House, qui a, fait exceptionnel, confirmé l’authenticité des photos, le prince Harry s’est refusé à tout commentaire dans les heures qui ont suivi la publication des images sur TMZ.com mardi après-midi (heure américaine), juste avant de prendre l’avion à Los Angeles pour la Grande-Bretagne. Un vol au cours duquel il a fait profil bas, assure-t-on.
Aperçu, après un déjeuner au restaurant Gjelina qu’il a passé en majeure partie… en voiture, en train de parler tranquillement avec des amis dans un parking du quartier de Venice à Los Angeles, Harry, approché par un journaliste et interrogé sur les photos qui venaient de paraître, n’a pas réagi, s’engouffrant plutôt dans l’une des Cadillac Escalade d’un convoi qui s’est rapidement mis en branle en direction de l’aéroport sous l’impulsion d’un service d’ordre de six personnes. Vêtu d’une chemise bleue et coiffé d’un panama, on a en outre pu le voir sur les lieux étreindre une mystérieuse blonde. Une copine de fiesta rencontrée durant cette semaine de vacances que le petit-fils de Sa Majesté a savouré entre amis, avec notamment son complice de tous les excès Skippy (Tom Inskip) ? Car, après avoir assumé avec sérieux sa fonction de « senior royal » lors de la cérémonie de clôture des JO au côté de Kate Middleton, Harry, troisième dans l’ordre de succession au trône, a réveillé le Mister Hyde toujours bien présent en lui. Comme lors de ses vacances en Croatie en août 2011, où il avait fait sensation en ambiançant la discothèque Veneranda et en plongeant dans la piscine de l’établissement tout habillé, il n’a pas hésité à mettre le feu partout où il est passé : les caméras d’Extra l’ont observé samedi (soit le lendemain du strip-billard) en grande conversation, torse nu sous un fedora, avec des bikinis sur pattes au MGM Grand, où il devait plus tard plonger et s’ébattre allègrement lors de l’événement Wet Republic Pool Party auquel participait (au sec, elle) Jennifer Lopez.
Dimanche dans la nuit, c’est sa course impromptue avec le champion olympique de natation Ryan Lochte dans la piscine du nightclub XS du Wynn, dans laquelle il a plongé tout habillé (photos du Daily Mail pour preuves), qui a retenu l’attention. Gentleman adulé par les filles (il a pris le numéro de chambre de toutes, mais n’en a visité aucune), royal très « terrien » dont la décontraction séduit partout où il passe, Harry va mettre un moment à ne plus sentir les remous de sa nouvelle escapade à Las Vegas, où il s’était déjà fait remarquer en novembre 2011, en marge de son stage d’entraînement au combat sur hélicoptère Apache dans l’Arizona. D’ailleurs, outre les réprimandes familiales, le Captain Wales peut craindre des représailles de la part de l’Armée, peu friande de ce genre de publicité, dont il est un officier en service actif et prêt pour un redéploiement en Afghanistan en fin d’année. C’est là toute la dualité du prince Harry / Mister Dirty : un jeune homme charmant, plein d’assurance, de générosité et d’application dans ce qu’il fait (sa carrière militaire comme les associations qu’il accompagne), mais aussi amoureux de la fête, plein de testostérone, d’excès et parfois hors de contrôle lorsqu’il relâche la pression, comme le résumait hier un ancien responsable de la sécurité de la famille royale. Et comme dans le cas du prince Carl Philip de Suède, qui est à la famille royale suédoise l’enfant terrible qu’Harry est à la couronne d’Angleterre, qui s’est battu lors de ses vacances sur la Côte d’Azur, va se poser la question de sa maturité, la trentaine (et des responsabilités croissantes) approchant.
Le prince Harry ne devait pas être le seul à avoir des ennuis à son retour : les trois agents de la Metropolitan Police (qui assure la sécurité des royaux pour 120 millions de livres par an !) qui l’escortaient lors de son séjour ont certainement été sommés d’expliquer comment une telle situation a pu se produire à leur nez et à leur barbe… A moins qu’ils n’aient été tout nus eux aussi ?
Purepeople.com
Bouesso
World Vision 