Posts Tagged ‘Bureau’

Montréal accueillera un nouveau bureau de l’ONU

décembre 12, 2022
Le drapeau de l'ONU flotte devant le palais des Nations à Genève.

Ce bureau de Montréal sera responsable du « programme mondial pour des villes vertes, résilientes et durables ». Photo : AFP via Getty Images/Fabrice Coffrini

La ville de Montréal a été choisie pour accueillir un nouveau bureau des Nations unies qui sera responsable du « programme mondial pour des villes vertes, résilientes et durables ».

L’agence onusienne ONU-Habitat, qui a son siège au Kenya, a choisi la métropole québécoise pour implanter son nouveau bureau, qui appuiera le développement durable des villes à l’aide des plus récentes avancées scientifiques et technologiques.

Stéphane Paquet, président-directeur général de l’organisation Montréal international, qui accompagnera ONU-Habitat dans la création de ce nouveau bureau, a souligné que la métropole a été sélectionnée en raison de ses écosystèmes de pointe en développement durable et en intelligence artificielle, de même que ses institutions [universitaires] et son bassin d’organisations internationales.

Des chercheurs de l’Université McGill, de l’Université Concordia et de l’Institut québécois d’intelligence artificielle, le MILA, auraient déjà entrepris de créer des pistes de collaboration avec l’agence onusienne.

Neil Khor, chef de cabinet du bureau d’ONU-Habitat, a ajouté que le bilinguisme de Montréal a également été un facteur décisif.

Nous avons beaucoup de projets non seulement dans des pays anglophones mais également dans des pays francophones, notamment en Afrique de l’Ouest, a souligné M. Khor lors d’une entrevue avec La Presse canadienne. Le bureau de Montréal emploiera 28 personnes.

D’ici 2030, 60 % de la population mondiale résidera dans des milieux urbains, selon ONU-Habitat, dont la mission consiste notamment à trouver des solutions aux problèmes liés au manque de logements, à l’essor des bidonvilles, aux transports publics, à l’approvisionnement en eau et en électricité, à la pauvreté, à la criminalité et aux catastrophes dues aux changements climatiques.

L’équipe de Montréal sera chargée de répondre aux besoins les plus urgents en misant notamment sur l’intelligence artificielle tout en développant une plateforme multidisciplinaire qui permettra de mieux prendre en compte les particularités des villes et des communautés les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques.

L’annonce a été faite à la COP15 lundi après-midi en présence de plusieurs élus.

Ce bureau aidera Montréal et le Canada à développer des solutions concrètes pour rendre les villes plus vertes, résilientes, durables et prêtes à saisir les occasions liées à l’économie de demain, a souligné la ministre fédérale Pascale St-Onge.

La ministre des Relations internationales du Québec, Martine Biron, a indiqué que cette décision vient réaffirmer l’importance accordée par le Québec à la lutte contre les changements climatiques et à l’accueil des organisations internationales qui choisissent de s’établir chez nous.

À Montréal et partout dans le monde, on doit densifier les milieux urbains de façon intelligente en faisant une plus grande place à la nature, a pour sa part mentionné la mairesse Valérie Plante.

Le bureau du programme mondial pour des villes vertes, résilientes et durables sera le sixième bureau onusien à Montréal, qui accueille déjà l’Organisation de l’aviation civile internationale, le Secrétariat de la convention sur la diversité biologique, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, l’Institut de statistique de l’UNESCO et le Fonds multilatéral pour l’application du protocole de Montréal.

Par Radio-Canada avec La Presse canadienne

Radio-Canada ferme son bureau de Pékin

novembre 2, 2022
Un soldat chinois devant un bâtiment.

Les autorités chinoises refusent d’accréditer l’équipe journalistique du diffuseur public canadien. Photo : Getty Images/Noel Celis

Après 40 ans de présence en Chine, CBC/Radio-Canada annonce la fermeture de son bureau de Pékin en raison du refus des autorités chinoises d’accréditer le personnel de ses équipes journalistiques.

Dans un texte publié mercredi matin, la directrice générale de l’Information, Luce Julien, et la première directrice Programmation nouvelles, actualités et déploiement, Ginette Viens, expliquent que CBC/Radio-Canada ne peut faire autrement dans la mesure où toutes les tentatives d’obtenir un visa et une accréditation pour le nouveau correspondant en Asie, Philippe Leblanc, se sont soldées par un refus.

« Ça fait plus de deux ans que nous tentons d’obtenir un visa pour notre correspondant Philippe Leblanc en Asie. »— Une citation de  Luce Julien, directrice générale de l’information, Radio-Canada

La société d’État avait cependant été autorisée par Pékin à envoyer des équipes aux Jeux olympiques l’hiver dernier, mais sous de strictes conditions. Aucun correspondant Radio-Canada n’a été autorisé depuis à y séjourner.

En dépit de rencontres avec le consul de Chine à Montréal, toutes les demandes d’accréditation et de visa pour le journaliste Philippe Leblanc se sont soldées par des fins de non-recevoir.

Une lettre cosignée du directeur général de l’information de CBC, Brodie Fenlon, et de Luce Julien à l’ambassadeur de Chine au Canada, Cong Peiwu, n’a eu pour réponse qu’un accusé de réception.

C’est donc à contrecœur que la direction de l’information a dû se résoudre à fermer son bureau de Pékin après quatre décennies de présence en Chine.

Radio-Canada n’est hélas pas seul à vivre d’importantes difficultés dans sa mission journalistique en Chine, soulignent Luce Julien et Ginette Viens.

« Les relations entre les médias étrangers et le gouvernement chinois ont été de tout temps complexes. Elles sont devenues particulièrement tendues ces dernières années. »— Une citation de  Extrait du Mot de l’info publié par la direction de l’information de Radio-Canada

Afin de continuer d’offrir aux Canadiens une couverture de l’actualité internationale dans cette partie de l’Asie, le journaliste Philippe Leblanc sera basé à Taïwan au moins pour les deux prochaines années.

D’une importance géostratégique primordiale, cette île de 24 millions d’habitants située au cœur de cette région du monde, sera aussi l’un des points de tension des prochaines années avec la Chine, précisent Luce Julien et Ginette Viens.

La pratique du journalisme international n’a jamais été de tout repos, mais elle a été particulièrement difficile pour Radio-Canada cette année en raison des tensions importantes entre l’Occident et la Chine, mais aussi avec la Russie. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement de Vladimir Poutine a révoqué les accréditations des équipes de CBC/Radio-Canada, qui n’a eu d’autre choix que de fermer son bureau de Moscou.

À notre connaissance, c’est la première fois qu’un de nos bureaux se voit ainsi expulsé d’un pays. Et le seul à ce jour à avoir subi une telle fermeture de tous les médias étrangers qui ont une présence à Moscou, déplorent Luce Julien et Ginette Viens.

En attendant de pouvoir un jour retourner en Russie, la correspondante de Radio-Canada Tamara Alteresco est contrainte de couvrir l’actualité en Russie à partir des pays limitrophes. Le diffuseur public canadien était présent en Russie depuis 44 ans.

Depuis janvier dernier, Radio-Canada a déployé des journalistes dans 36 pays, dont une quinzaine d’équipes qui se sont succédé afin d’assurer la couverture de la guerre en Ukraine.

Avec Radio-Canada par Stéphane Bordeleau

Développement du football : la Fifa inaugure le bureau Afrique centrale à Brazzaville

février 20, 2021

Gianni Infantino a procédé le 20 février au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot)  à l’ouverture du bureau régional de développement de la FIFA pour l’Afrique centrale

Gianni Infantino au bureau regional de developpement de la FIfa /Adiac

L’ouverture dudit  bureau régional est l’aboutissement de l’accord de siège signé  le 29 novembre 2019 entre  le gouvernement congolais et la FIFA. Quinze mois après son premier passage à Brazzaville, Gianni Infantino a tenu ses promesses  en dotant Brazzaville d’un bureau stratégique qui sert, en effet, d’examiner les différents programmes de développement  soumis par les associations membres de la Fifa.

«  C’est important que nous soyons présents. La FIFA est une organisation qui se veut être à l’écoute des fédérations. Nous devons travailler ensemble …On a déjà commencé avec notre programme Forward, un programme qui aide  les fédérations et qui nous a permis de multiplier par cinq les investissements qu’on fait dans le football », a expliqué le président de la Fifa.

Gianni Infantino, qui veut faire plus pour l’Afrique, a  estimé que ce bureau régional  va aider toutes les fédérations de l’Afrique centrale et contribuer en même temps au   rayonnement  du  football africain.

Le président de la Fifa a aussi confirmé l’augmentation du nombre des sélections  africaines  lors de la phase finale de la  Coupe du monde 2026. Il passera de cinq à  dix  dont neuf seront directement qualifiés et le 10e  passera par les barrages.

Le président de la Fifa et le ministre des Sports et de l’Education physique procédant à l’inauguration/ Adiac

Jean  Guy Blaise Mayolas a exprimé toute sa gratitude au président de la FIFA et à ses collaborateurs qui ont œuvré pour l’installation du bureau régional pour l’Afrique centrale à Brazzaville. « Nous pouvons désormais dire que nous sommes plus proches de la FIFA et nos différents projets seront mieux examinés et connaitront un aboutissement heureux, pour un meilleur développement du football en Afrique centrale », a-t-il déclaré.

De son côté, Hugues Ngouélondélé  a remercié, au nom du  gouvernement,  la FIFA pour ses multiples  réalisations au Congo, citant notamment la  rénovation du Centre technique d’Ignié et l’installation des deux poules synthétiques.  

Le Congo aspire grâce à la réalisation et à devenir l’épicentre du football de la sous région Afrique centrale, a-t-il souhaité. Le ministre compte par ailleurs sur l’appui de la FIFA pour la réalisation d’un certain nombre de projets.   « Notre pays  prépare, en concertation avec l’ensemble du mouvement sportif, une série de textes visant à créer les conditions  idoines pour un  développement harmonieux du sport et sa valorisation.  Nous serons heureux de compter la Fifa parmi nos partenaires stratégiques; le football étant le sport roi », a  rappelé  le ministre. 

Avec Adiac-Congo par James Golden Eloué

Congo: Les nouveaux membres du Bureau de l’Assemblée nationale

août 20, 2017

 

 

Assemblée nationale : Justin KOUMBA viré par Denis Sassou Nguesso.

Isidore MVOUMBA devient le nouveau président de l’Assemblée nationale.

Bouity VIAUDO ne sera plus maire de la ville de POINTE-NOIRE, Léon Alfred OPIMBA et Leonidas MOTTOM ne seront plus ministres.

Voici la composition du bureau de l’Assemblée Nationale de la 14ème législature:

1- président de l’Assemblée Nationale : Isidore Mvouba ( PCT)

2- 1er vice-président : León Alfred Opimbat (PCT)

3- 2ème vice-président : Roland Bouity Viaudo (MAR: parti de la majorité présidentielle)

4- 1er secrétaire : Paul Obambi ( PCT)

5- 2ème secrétaire : Kignoumbi Kia Mboungou (fausse opposition fabriquée par Denis Sassou Nguesso )

6- 1er questeur : Virginie Dolama ( PCT)

7- 2ème questeur : Léonidas Mottom. ( PCT)

Avec Brazzanews.fr

L’ONU ferme officiellement son bureau au Burundi

décembre 12, 2014

Le Bureau des nations unies à Bujumbura Creative commons

Le Bureau des nations unies à Bujumbura Creative commons

Burundi Burundi

L’ONU a officiellement fermé vendredi 12 décembre sa mission politique, le Bureau des Nations unies au Burundi (Bnub) au cours d’une cérémonie de descente de drapeau à Bujumbura. Cette fermeture s’effectue après une vingtaine d’années de présence dans ce pays en proie à une longue guerre civile qui a duré de 1993 à 2006. Mais ce départ a lieu malgré des tensions politiques croissantes à quelques mois d’élections générales. La communauté internationale ne cache pas son inquiétude.

Les relations entre le gouvernement du Burundi et le Bnub, étaient devenues très conflictuelles. Des rapports dénoncent chaque année des violations massives des droits de l’homme dont des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires ou encore des restrictions de l’espace politique et médiatique.

En avril, un câble diplomatique onusien révélait une distribution d’armes aux jeunes du parti au pouvoir au Burundi. L’information a été démentie depuis par le gouvernement mais avait fuité dans la presse. Bujumbura a alors tout mis en œuvre pour obtenir la fermeture de cette mission. Aujourd’hui, c’est chose faite. Le ministre burundais des Relations extérieures, Laurent Kavakure, le confirme.

« C’est un moment historique, mémorable. Je ne dirais pas comme l’accession à l’indépendance, mais je dirais que c’est la fin d’une période où le Burundi était considéré comme un pays post-conflit. Nous allons vers l’étape prochaine vraiment de développement, sans cliché, sans image de pays post-conflit. »

« Pas dans le bon sens »

La société civile et l’opposition regrettent aujourd’hui ce départ alors que la tension ne cesse de monter, à cinq mois des élections générales de 2015. Agathon Rwasa, le chef historique des ex-rebelles des FNL et principal opposant burundais, estime le fait « important mais pas dans le bon sens. Ce départ est prématuré parce que, souvenez-vous, la tension politique qu’il y avait, il y a quelques années, n’a pu être désamorcée que grâce à l’intervention du Bnub. Malheureusement, ils partent maintenant. »

Agathon Rwasa pense que la situation pourrait dégénérer à tout moment, mais le ministre burundais des Relations extérieures se veut rassurant : « Nous aurons des élections justes et équitables », assure-t-il.

Rfi.fr