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Un troisième soldat français tué au Mali, violents combats

mars 3, 2013
 
Militaires français à Gao, au Mali. Un troisième soldat français engagé dans l'opération militaire au Mali a été tué samedi dans le nord du pays. /Photo prise le 21 février 2013/REUTERS/Joe Penney
  • Reuters/Reuters – Militaires français à Gao, au Mali. Un troisième soldat français engagé dans l’opération militaire au Mali a été tué samedi dans le nord du pays. /Photo prise le 21 février 2013/REUTERS/Joe …plus  Penney  moins 

PARIS (Reuters) – Un soldat français de 26 ans a été tué samedi dans le nord du Mali, « dans l’un des combats les plus violents » depuis le début de l’opération Serval, ce qui porte à trois le nombre de militaires français tués depuis le 11 janvier.

Le caporal Cédric Charenton, qui appartenait au 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège), a été « mortellement touché par un tir ennemi » lors d’un assaut contre une position djihadiste dans l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux du Nord-Est, a précisé dimanche le ministère de la Défense.

La mort du militaire avait été annoncée auparavant par la présidence de la République et Matignon qui ont fait part de leur tristesse.

Cédric Charenton était engagé depuis le 25 janvier sur le territoire malien.

Il a été tué par un tireur samedi « vers 18h00 alors que sa section montait à l’assaut d’une position ennemie au cœur du sanctuaire des terroristes », a indiqué le ministère de la Défense.

Sur son compte Twitter, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, parle d' »un des combats les plus violents que nous ayons menés sur le territoire malien ».

Au cours de l’opération de samedi, qui visait selon l’état-major français « à fouiller des cavités et des galeries », l’armée française, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, a mené plusieurs assauts contre « des éléments terroristes ».

« Une quinzaine de terroristes » ont été tués lors de l’opération, a dit dimanche le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major, lors d’un point de presse.

L’opération s’est déroulée dans la vallée d’Ametetai, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, là où les forces tchadiennes, engagées aux côtés des Français, affirment avoir tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, ce que les autorités françaises ne confirmaient toujours pas dimanche, tout comme la mort d’Abdelhamid Abou Zeïd, un autre chef islamiste.

« UN ADVERSAIRE FANATISÉ »

Trois pick-ups ont été détruits, d’importants stocks de munitions et plusieurs armes lourdes ont été saisis à cette occasion, a précisé Thierry Burkhard.

« Tout indique » que les djihadistes présents dans cette zone appartiennent à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a-t-il dit.

« On a face à nous un adversaire qui est fanatisé, qui défend fermement les positions sur lesquelles nous sommes obligés de successivement donner l’assaut », a-t-il expliqué. « Il combat sans esprit de recul ».

« Dans cette zone, les djihadistes sont équipés d’armements légers d’infanterie – Kalachnikov, fusils mitrailleurs, lance-roquettes, lance-grenades – mais ils disposent également d’armements lourds – mortiers, mitrailleuses, explosifs » et mines artisanales, a-t-il expliqué.

Environ 1.200 soldats français sont engagés dans l’Adrar des Ifoghas ainsi que 800 soldats tchadiens.

La totalité ou une partie des otages enlevés au Sahel seraient détenus dans cette zone.

Le ministère français des Affaires étrangères a catégoriquement démenti que les autorités françaises aient l’intention de demander des éléments d’ADN aux proches des otages français, comme l’affirme Le Point.fr

« Nous n’avons jamais fait une telle demande, c’est absolument faux », a dit dimanche un porte-parole à Reuters.

Deux autres militaires français ont été tués depuis le début de l’intervention au Mali : un pilote d’hélicoptère le premier jour de l’intervention et un sous-officier le 19 février.

« Dans ces circonstances particulièrement tragiques, le Premier ministre tient à affirmer que la France est déterminée à tenir ses engagements et à poursuivre ses actions aux côtés du peuple malien et des contingents africains », souligne Matignon dans un communiqué.

Le soutien des Français à l’intervention militaire au Mali s’érode, cédant 13 points en trois semaines, selon un sondage Ifop pour Atlantico publié samedi.

Quatre mille soldats français sont engagés au Mali.

Reuters

Mali: des journalistes évacués du centre de Gao par l’armée française

février 10, 2013

PARIS – Une cinquantaine de journalistes ont été évacués par l’armée française du centre de Gao, dans le Nord du Mali, après l’attaque lancée dimanche par un groupe islamiste, a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’état-major, Thierry Burkhard.

L’officier n’a pas fait état de blessés parmi ce groupe de journalistes, qui ont été conduits vers l’aéroport.

Selon Thierry Burkhard, l’attaque s’est déroulée en début d’après-midi lorsqu’un groupe d’islamistes s’est réfugié dans l’ancien commissariat central de Gao, dans l’ouest de la ville, après avoir été repéré par la population.

Un échange de tirs s’est alors engagé avec l’armée et la police maliennes, qui les a encerclés en deux endroits. Les journalistes se trouvaient dans un restaurant et dans un hôtel à proximité immédiate des tirs, selon le récit du porte-parole de l’état-major.

Des soldats et des véhicules de l’armée française sont alors arrivés depuis l’aéroport pour extraire les journalistes, dont certains avaient déjà été mis sous la protection des Maliens, a-il poursuivi. Ils ont alors été conduits vers l’aéroport.

Un groupe islamiste, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a revendiqué auprès de l’AFP l’attaque dans cette ville déjà frappée par deux attentats-suicide en deux jours.

Beaucoup d’islamistes auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l’armée malienne, mais des journalistes de l’AFP sur place n’étaient pas encore en mesure de vérifier cette affirmation.

Romandie.com par (©AFP / 10 février 2013 20h43)

Les soldats français et maliens en passe de contrôler Tombouctou

janvier 28, 2013
Des soldats maliens à Diabali, le 26 janvier. Des soldats maliens à Diabali, le 26 janvier. © AFP/Eric Feferberg

Lundi 28 janvier au matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès à Tombouctou et l’aéroport à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier.

Les troupes françaises et maliennes poursuivent leur offensive éclair. Lundi 28 janvier au matin, elles contrôlaient les accès et l’aéroport de Tombouctou à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a-t-on annoncé de sources française et malienne.

« Nous contrôlons l’aéroport de Tombouctou. Nous n’avons rencontré aucune résistance. Il n’y a aucun problème de sécurité en ville », a un officier supérieur de l’armée malienne. C’est le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l’axe Diabali, Néré, Goundam, qui a saisi l’aéroport.

Les forces françaises et africaines contrôlent désormais la « Boucle du Niger » entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne), a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’état-major des armées (EMA) à Paris, le colonel Thierry Burkhard. Ce contrôle a été réalisé en 48 heures, a souligné le porte-parole de l’État-major.

Manœuvre conjointe

La manœuvre conjointe des forces françaises de l’opération Serval et des forces maliennes s’est déroulée avec un appui de patrouilles d’avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les « exfiltrations ennemies » tandis qu’un groupement aéromobile (hélicoptères) était engagé en appui de ces deux forces.

À Gao, les troupes maliennes et françaises arrivées samedi sur place ont été déployées au centre de la ville, où elles ont été acclamées par la population. La ville était tombée au cours d’une opération de l’armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d’un appui aérien s’emparant d’abord de l’aéroport et d’un pont stratégique. Le ministère français de la Défense a confirmé, dimanche 27 janvier, avoir effectué « une vingtaine » de frappes aériennes dans les régions de Gao et de Tombouctou.

La situation à Kidal est, en revanche, floue.  Plusieurs informations contradictoires ayant été communiquées dimanche. Une source militaire malienne a d’abord affirmé que l’aviation française avait effectué des frappes ciblées contre des sites militaires du groupe Ansar Eddine, dont la maison d’Iyad Ag Ghali. L’ancien camp militaire numéro 2 (le quartier général des jihadistes) et de stocks de carburant auraient également été visés.

Mais ces informations ont été démenties dimanche soir par l’armée française. « La maison de Iyad Ag Ghaly est toujours debout. Il n’y a pas eu de frappes dans la région de Kidal », a affirmé à l’AFP une source militaire française. De sources concordantes, il n’y a pas eu de frappe aérienne sur la ville elle-même. En revanche, la localité est survolée depuis plusieurs jours par des avions de chasse français.

Jeuneafrique.com avec AFP

Alerte/Centrafrique : 180 militaires français supplémentaires arrivés à Bangui

décembre 30, 2012

Le ministère de la Défense a indiqué aujourd’hui que 180 militaires français supplémentaires étaient arrivés à Bangui en Centrafrique. Ces hommes sont dépêchés depuis le Gabon.

Il s’agit « d’avoir sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et le cas échéant d’assurer la sécurité des nos ressortissants », a déclaré à l’AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des Armées.

Hier déjà, il avait été annoncé que 150 militaires étaient venus renforcer la présence française sur place. Désormais, 580 soldats français sont présents à Bangui.

Sur le terrain, la ville a été placée hier soir sous couvre-feu. Les rebelles du Séléka pourraient entrer dans la capitale dès « ce soir ou demain matin », et n’ont pas encore convenu de participer aux négociations que les pays voisins tentent d’organiser entre les insurgés et le président Bozizé.

Lefigaro.fr avec Agences