Cultive ta beauté à l’aube de ta jeunesse
Car au crépuscule de ta triste vieillesse
Plus aucun regard ne posera ses valises à ta porte
Parce que tu auras perdu ton charme à la côte
Dans le bonheur au drapeau flottant de l’âge
Entre les saisons douces, il faut savoir être sage
Si tu brûles au plaisir le temps du mariage
Tu risques de devenir une femme de passage
Bien plus tu prends trop des ailes de liberté
Pour t’inscrire dans les réseaux sociaux à volonté
Ô toi, la belle du campus et de l’université
Si tu fais vite et mal de faux calculs démesurés
Tu ne mangeras plus au restaurant la bonne purée
Avec des bonnes dents jusqu’ici bien saines
Quand on a encore du sang chaud dans les veines
Bernard NKOUNKOU