Posts Tagged ‘Calgary’

Le Canada rétablit les tests de dépistage aléatoires pour les voyageurs aériens

juillet 14, 2022
Une main gantée tient un tube et un emballage de plastique dans lequel se trouve un écouvillon servant au dépistage de la COVID-19.

Les tests ne seront plus effectués à l’aéroport, mais auprès d’un fournisseur externe dans les jours suivant l’arrivée du voyageur. Photo : Radio-Canada/Evan Mitsui

Les tests aléatoires de dépistage de la COVID-19 reprendront à compter de mardi pour les voyageurs considérés comme entièrement vaccinés qui arriveront au Canada par avion dans les quatre principaux aéroports canadiens.

Les aéroports touchés sont ceux de Montréal, Toronto, Vancouver et Calgary.

Pour être considérés comme entièrement vaccinés, les voyageurs doivent avoir reçu une série primaire d’un vaccin anti-COVID accepté pour les voyages par le gouvernement du Canada, au moins 14 jours avant l’entrée au Canada.

Les voyageurs qui ne sont pas considérés comme entièrement vaccinés, à moins qu’ils n’en soient exemptés, doivent continuer à effectuer un test de dépistage au jour 1 et au jour 8 de leur quarantaine obligatoire de 14 jours.

Tous les tests de dépistage de la COVID-19 pour les voyageurs par voie aérienne seront effectués à l’extérieur des aéroports, soit en personne dans certains emplacements comme des magasins ou pharmacies, soit lors d’un rendez-vous virtuel pour un test d’autodépistage.

Les voyageurs par voie aérienne sélectionnés pour un test aléatoire obligatoire recevront un avis par courriel dans les 15 minutes suivant la présentation de leur déclaration relative aux douanes, qui comprend des renseignements qui les aideront à prendre des dispositions pour effectuer leur test auprès d’un fournisseur dans leur région.

Si le résultat du test est positif, le voyageur devra s’isoler pendant 10 jours à partir de la date de réception du résultat, conformément aux exigences fédérales.

Les voyageurs doivent continuer d’utiliser l’application ou le site Internet ArriveCAN pour fournir des renseignements obligatoires concernant leur voyage dans les 72 heures précédant leur arrivée au Canada ou avant de monter à bord d’un navire de croisière à destination du Canada.

Nous devons maintenir les mesures liées au dépistage aux frontières, puisque c’est ainsi que nous suivons l’importation du virus responsable de la COVID-19 et des variants préoccupants, a expliqué le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, par communiqué.

Avec La Presse canadienne

Canada: Une enquête est lancée sur la mort d’un homme noir tué par la police de Calgary

février 21, 2022
Des fleurs sont placées à l'endroit où la police a tiré sur un homme noir à Calgary pendat que des passants se font la conversation.

Des fleurs ont été déposées à l’endroit où la police a tiré sur un homme noir à Calgary. Photo : Radio-Canada/Helen Pike

La communauté soudanaise de Calgary est en deuil et une enquête a été lancée après que la police a tué par balle un homme noir à Calgary samedi.

Venus déposer des fleurs sur le lieu de l’incident au coin de la 45e Rue et la 17e Avenue S.E., des membres de la communauté soudanaise ont affirmé que l’homme se nommait Latjor Tuel et que la police aurait dû agir autrement.

« Nos coeurs sont brisés, a déclaré Khor Top, le président de la Communauté du Soudan du Sud à Calgary. Nous venons pleurer et montrer notre appui à Latjor et sa famille.  »

D’après la communauté, Latjor Tuel était un ancien enfant-soldat doux et gentil qui souffrait de stress post-traumatique et d’autres troubles de santé mentale.

La police s’est sentie menacée

La police de Calgary dit avoir reçu un appel à 15 h 40 samedi concernant un homme soupçonné d’être armé. D’après des témoins, affirme la police, le suspect aurait attaqué un passant et menaçé d’autres personnes.

Les policiers disent avoir tenté de négocier avec le suspect.

« Malgré nos efforts pour désamorcer la situation, l’homme a poussé nos policiers à utiliser leurs armes », affirme la police dans un communiqué. « Il a reçu des efforts pour être ranimé, mais il a été déclaré mort sur place. »

Par ailleurs, dit le communiqué, le suspect a grièvement blessé un chien policier, mais l’animal se trouve dans un état stable, dimanche.

Des policiers sous la loupe

L’Équipe d’intervention de l’Alberta en cas d’incident grave (ASIRT) a ouvert une enquête, mais aucun détail supplémentaire ne sera partagé avec le public au cours des investigations, affirme l’Équipe d’intervention de l’Alberta en cas d’incident graveASIRT

L’Équipe d’intervention de l’Alberta en cas d’incident grave ASIRT est composée d’agents de police, anciens et actuels, qui enquêtent sur des cas où des agents de police municipaux et de la Gendarmerie royale du Canada peuvent avoir causé des blessures graves ou la mort.

Avec Radio-Canada

Canada: Une travailleuse sociale poignardée à mort dans un milieu de vie supervisé

octobre 26, 2019
© Evgen Prozhyrko
 

CALGARY — La police de Calgary affirme avoir arrêté un jeune homme de 18 ans après que sa travailleuse sociale eut été poignardée à mort dans le milieu de vie supervisé où il réside.

Un appel aux services d’urgence a été fait vers 2 h 45 vendredi pour un drame survenu dans la résidence du sud-ouest de Calgary.

Les équipes d’urgence ont prodigué les premiers soins à la victime de 47 ans, Deborah Onwu, mais celle-ci est décédée des suites de ses blessures.

D’après le sergent Martin Schiavetta, un suspect a été arrêté environ deux heures plus tard au centre-ville de Calgary.

Selon ce que croient les enquêteurs, une altercation verbale et physique entre l’homme et sa travailleuse sociale aurait escaladé jusqu’à ce que le suspect poignarde la victime.

L’identité du suspect ne sera pas dévoilée avant qu’il ne soit formellement accusé.

Dans une déclaration de l’organisme Wood’s Homes, qui gère des établissements offrant des services en santé mentale et des programmes d’aide aux familles et aux enfants à travers la province de l’Alberta, on souligne que le personnel et la clientèle essaient toujours de réaliser ce qui s’est produit.

«Debbie était une collègue appréciée et respectée. Elle travaillait fort et était dévouée à sa carrière d’aider les autres. Il n’y a pas de mots pour décrire la tristesse et la perte que notre famille de collègues ressent aujourd’hui», a écrit l’organisme.

Des ressources d’aide et de soutien ont été offertes à toute personne affectée, a confirmé la direction de Wood’s Homes qui collabore avec la police et l’autorité en santé et sécurité au travail pour comprendre ce qui s’est produit.

En 2017, la première ministre albertaine de l’époque, Rachel Notley, avait annoncé des mesures pour renforcer la sécurité dans les maisons de soins en réaction au meurtre d’une intervenante en santé mentale à Camrose.

La Presse canadienne

Canada: Un chien tue sa maîtresse en Alberta

septembre 16, 2018
© Getty/Holly Hildreth/Catalyst Images ROCKYVIEW, Alb. –
 

Une femme a été tuée par son propre chien samedi soir, à Rocky View, près de Calgary, en Alberta.

Le chien, un mélange de pitbull et boxer, a d’abord attaqué une petite fille de trois ans. Il lui a infligé des blessures sérieuses, mais qui ne menaçent pas sa vie.

Puis, il s’est dirigé vers sa maitresse, une femme de 49 ans, qu’il a mordue à plusieurs reprises. La dame a succombé à ses blessures.

Le drame s’est déroulé dans la résidence de la victime.

Selon des proches, le chien n’avait jamais démontré de comportements agressifs auparavant.

Lapressecanadienne.ca

Deux frères canadiens se sont joints à l’État islamique

août 29, 2014

Les frères Gregory et Collin Gordon se sont récemment convertis à l'islam et se sont fait connaître auprès des membres de la communauté musulmane de Calgary en tant que Abdul Malik et Khalid.

Les frères Gregory et Collin Gordon de Calgary convertis récemment à l’islam ont pris les noms d’Abdul Malik et Khalid.

Deux autres jeunes de Calgary se seraient ralliés aux étrangers qui se battent aux côtés de l’État islamique en Irak et en Syrie.

Le cas de ces deux autres Calgariens, révélé par nos collègues de CBC, vient s’ajouter à la liste grandissante de jeunes qui ont quitté la métropole albertaine pour l’Irak et la Syrie.

Les frères Gregory et Collin Gordon se sont récemment convertis à l’islam et se sont fait connaître auprès des membres de la communauté musulmane de Calgary en tant que Abdul Malik et Khalid.

Entre 2011 et 2012, ils partagent un appartement dans l’immeuble où ont habité Damian Clairmont et Salman Ashrafi.

Ce dernier s’est fait exploser en Irak en novembre dernier lors d’un attentat-suicide de l’État islamique en Irak, qui a fait 46 morts. Damian Clairmont a été tué en combattant en Syrie plus tôt cette année.

Un autre Calgarien, Farah Shirdon, qui avait pris part à un « groupe d’étude » avec Salman Ashrafi, Damian Clairmont et les frères Gordon, s’est rallié à l’État islamique et aurait été tué dans un combat il y a quelques semaines.

Sur les réseaux sociaux, Collin Gordon se fait appeler Ibrahim Canadi et il publie entre autre des photos du chef de l’État islamique Abou Bakr Al-Baghdadi. L’une de ses publications fait l’apologie de la mort du journaliste américain James Foley, disant qu’il s’agit de la perfection dans le domaine du terrorisme.

Selon des sources au sein de la communauté musulmane de Calgary, les frères Gordon auraient disparu fin 2012. C’est aussi à cette époque que M. Ashrafi et M. Clairmont se sont rendus en Syrie.

Dans un communiqué, les parents des deux frères Collin ont assuré qu’ils aimaient leurs enfants et qu’ils s’inquiétaient pour leur sécurité.

La communauté musulmane réagit

Cette situation pousse des membres de la communauté musulmane à agir.

Le jeune musulman et psychologue de Calgary, Mahdi Qasqas, estime que sa communauté doit se mobiliser pour combattre la radicalisation.

« Il y a des signes qui nous indiquent que certains individus suivent ce chemin. C’est pourquoi nous voulons former les travailleurs sociaux. Pour qu’ils puissent faire cesser ce processus. Nous voulons qu’ils soient efficaces », affirme-t-il.

M. Qasqas croit qu’il faut mieux former les membres de la communauté et les intervenants sociaux pour reconnaître les signes de la radicalisation. D’ailleurs, une conférence réunissant des représentants de la communauté musulmane, des policiers municipaux et la mère d’un jeune mort en Syrie sera organisée dans deux semaines dans la métropole albertaine.

Radio-canada.ca