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CAN-2012: Maroc et Soudan, les deux derniers qualifiés

octobre 9, 2011

Le Maroc, vainqueur du groupe D, et le Soudan, second meilleur deuxième (derrière la Libye), sont les deux derniers pays qualifiés pour la CAN-2012 en Guinée équatoriale et Gabon (21 janvier-12 février) au terme de la dernière journée de qualification dimanche.

Les 16 pays participants sont donc connus. La Guinée équatoriale et le Gabon sont qualifiés en tant qu’organisateurs. Ont gagné leur ticket sur le terrain: Angola, Botswana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Libye, Mali, Niger, Sénégal, Tunisie, Zambie, Soudan et le Maroc d’Eric Gerets.

Prochaine étape: Le tirage au sort prévu le 29 octobre pour connaître le programme de la phase finale.

L’hécatombe est lourde parmi les favoris, désormais éliminés: Le Cameroun de Samuel Eto’o, les « Pharaons » d’Egypte, triple tenants du titre, et les « Super Eagles » du Nigeria. A noter que l’Algérie de Vahid Halilhodzic n’ira pas non plus.

Pour certains, l’élimination ne passe pas. Les « Bafana Bafana » d’Afrique du Sud ne connaissaient pas les règlements, croyant qu’un nul suffisait. Mais leur partage des points final contre la Sierra Leone (0-0) –à l’issue duquel ils ont fait la fête– fut fatal. La Fédération sud-africaine ne se démonte pas et veut faire appel de son élimination, avançant sa lecture tronquée des règlements.

Une ombre plane sur la qualification du Burkina Faso. La Namibie, un de leurs adversaires dans la poule F, a déposé une réserve sur « l?éligibilté du joueur du Burkina Faso Hervé Zengué », défenseur d’origine camerounaise, a indiqué la Confédération africaine de football (CAF), qui a « ouvert une enquête ».

Pour rappel, les premiers de chaque groupe se qualifiaient directement, ainsi que le 2e du groupe K et les deux meilleurs deuxièmes des autres groupes.

Jeuneafrique.com

CAN-2012: du cauchemar du Cameroun au rêve de la Libye

octobre 9, 2011

Les éliminatoires de la CAN-2012 (les deux derniers billets doivent être attribués dans la nuit de dimanche à lundi) ont réservé bien des surprises, entre le cauchemar des « grands » d’Afrique déchus comme le Cameroun et le conte de fées de la Libye.

. Les qualifiés

La Guinée équatoriale et le Gabon sont qualifiés en tant qu’organisateurs (21 janvier-12 février). Ont gagné leur ticket sur le terrain: Angola, Botswana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Libye, Mali, Niger, Sénégal, Tunisie et Zambie. Il reste encore deux billets. Le groupe D (Maroc, République Centrafricaine, Algérie, Tanzanie) doit encore livrer son verdict (coup d’envoi à 21h30 heure française, 19h30 GMT). Le vainqueur du groupe sera qualifié et le second pourra peut-être prétendre à la dernière place de meilleur deuxième (sur laquelle le Soudan a pris une option). Le tirage au sort est ensuite prévu le 29 octobre.

. Les surprises

Alors que le bruit du canon retentit encore au pays (notamment à Syrte, principal bastion des derniers fidèles de Mouammar Kadhafi), la Libye a obtenu son sésame avec une place de meilleur 2e. L’histoire est belle pour la nouvelle Libye, obligée de jouer ses matches « maison » à l’extérieur et qui a étrenné nouveaux drapeau et hymne en cours de compétition. La Libye va ainsi participer à sa troisième CAN (après 1982 et 2006). Le Niger, lui, se qualifie pour sa première CAN. C’est aussi le cas du Botswana et de la Guinée équatoriale, qui elle, en tant qu’hôte, a échappé aux éliminatoires.

. Les gros tombent de haut

La liste des grands absents recueille du beau monde cette année. Les Lions du Cameroun ne sont plus indomptables: Samuel Eto’o et les siens ne verront pas la CAN. Pour la petite histoire, ils étaient mathématiquement éliminés avant leur dernier match, mais personne dans les instances du foot du pays n’osait le dire, faisant croire à un possible miracle, tout cela sur fond d’élection présidentielle. Les « Bafana Bafana » d’Afrique du Sud ne connaissaient pas les règlements, croyant qu’un nul suffisait pour se qualifier. Mais leur partage des points final contre la Sierra Leone (0-0) –à l’issue duquel ils ont fait la fête– fut fatal. Les « Pharaons » d’Egypte, triple tenants du titre, ne pourront défendre leur sceptre. Ils ont profité des derniers matches pour rajeunir l’équipe et préparer le tournoi qualificatif pour les JO de Londres. Et les « Super Eagles » du Nigeria, doubles vainqueurs de la CAN, ont les ailes brisées, eux qui n’avaient plus manqué une phase finale depuis 1998 et leur suspension.

. Du beau monde quand même

En dépit des défections, il y aura quand même des stars. Les « Black Stars » du Ghana, par exemple, quatre fois fois vainqueurs de la CAN, seront présents, avec dans leurs rangs les Sulley Muntari, Asamoah Gyan et André Ayew. Tout comme les « Eléphants » de Côte d’Ivoire et ses idoles au label « Premier League », Didier Drogba (Chelsea) ou Gervinho (Arsenal). Sans oublier les « Lions de la Téranga » du Sénégal, quart de finalistes du Mondial-2002, qui possède une attaque animée par des gâchettes comme Moussa Sow ou Papiss Cissé.

. La polémique

Une ombre plane sur la qualification du Burkina Faso. La Namibie, un de leurs adversaires dans la poule F, a déposé une réserve sur « l?éligibilté du joueur de l’équipe nationale du Burkina Faso Hervé Zengué », a indiqué la Confédération africaine de football (CAF), qui a « ouvert une enquête ». Cela aura-t-il une influence sur la qualification du Burkina ?

Jeuneafrique.com

Foot: la Libye gagne avec un nouveau drapeau et un nouvel hymne

septembre 4, 2011

La nouvelle Libye est entrée de plain pied dans le concert des nations du football africain en battant le Mozambique 1 à 0 en qualifications à la CAN-2012, samedi au Caire, avec un nouvel hymne et un nouveau drapeau, ont constaté les journalistes sur place.

Grâce à un but de Rabi Al-Lafi à la 31e minute, la Libye s’est provisoirement emparée de la tête du groupe C avec 11 points, soit deux de plus que l’ancien leader, la Zambie, qui se déplace aux Comores dimanche.

Cette victoire a été saluée par une explosion de joie à Tripoli.

Lorsque Al-Lafi a marqué l’unique but de la rencontre à la 31e minute, des centaines de Libyens regardant la match sur un écran géant, Place des martyrs, ont laissé libre court à leur joie.

Les combattants armés ont tiré des rafales d’armes automatiques en l’air.

« Regarde Saadi, ça c’est du jeu », ont scandé les téléspectateurs, en référence à l’un des fils du dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi, qui était passionné de ballon rond.

A Maputo, la nouvelle Libye s’est aussi fait remarquer aux 10e Jeux africains. Les représentants du pays nouvellement débarrassé de l’emprise de la famille Kadhafi ont quitté le défilé de la cérémonie d’ouverture pour aller saluer les spectateurs avec son nouveau drapeau rouge-bleu-vert avec une étoile et un croissant.

La délégation de Tunisie, le premier pays d’Afrique à avoir renversé un dictateur, a aussi reçu un accueil triomphal.

Jeuneafrique.com

Mohammed Iya : « Samuel Eto’o doit jouer un rôle fédérateur » au Cameroun

juin 27, 2011

Après une Coupe du monde 2010 ratée, le Cameroun est au seuil d’une élimination prématurée en qualifications pour la CAN 2012. Chez les Lions Indomptables, les tensions restent vives. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Mohammed Iya est contesté, et Samuel Eto’o n’est pas non plus épargné.

Mohammed Iya s’accroche au mince espoir d’une qualification sans vraiment y croire, mais son statut de président de la Fecafoot l’empêche d’admettre que tout est presque fini. « Mathématiquement, le Cameroun n’est pas éliminé, même si nos chances sont très minces. » Même si la sentence n’est pas encore définitive, une CAN sans le Cameroun serait un évènement qui n’est pas arrivé depuis 1980 et l’édition nigériane. « J’ai du mal à y croire, et pourtant, j’ai peur que cela se produise. Au pays, on a tendance à croire que le seul fait de s’appeler Cameroun est suffisant pour aller en phase finale. La réalité est toute autre », affirme Patrick Mboma, l’ancien attaquant des Lions Indomptables.

Un réservoir de joueurs sous-exploité

Le quadruple vainqueur de l’épreuve, dont le dernier succès remonte à 2002 au Mali, n’inspire plus la même crainte sur le continent. Ses échecs sur la scène mondiale et ses performances erratiques en Afrique, à peine rehaussées par une finale perdue en 2008 (0-1 contre l’Égypte), ont coïncidé avec une vraie valse des sélectionneurs (huit depuis 2004). « Il faut une vraie politique, plus professionnelle. Au Cameroun, il y a un réservoir de joueurs énorme, mais il n’est pas assez exploité », regrette Mboma.

Mohammed Iya, que ses opposants décrivent comme « trop influençable, mal entouré et trop hésitant », refuse que son bilan se résume seulement à une probable élimination de la CAN 2012. « Quand nous sanctionnons, nos opposants nous le reprochent également. Le football déchaîne tellement de passion que sa gestion et son administration nécessitent parfois une démarche consensuelle pour avancer », se défend-il. Tout reconnaissant entretenir des relations « cordiales avec Michel Zoah, le ministre des Sports, meilleures qu’avec ses prédécesseurs. Il a l’intelligence de comprendre qu’une relation sereine entre le ministère et la Fédération est nécessaire pour travailler, mais cela ne nous empêche pas de nous dire les choses quand il le faut ».

« Eto’o reste un joueur et l’équipe est au-dessus de tout »

Mais Mohammed Iya et Javier Clemente ne sont pas les seuls à subir les critiques des supporteurs qui ont du mal à admettre que ses Lions ne soient plus les « rois » d’Afrique. Même Samuel Eto’o, qui a connu des heures difficiles après son penalty manqué dans les dernières minutes face au Sénégal le 4 juin dernier (0-0) à Yaoundé, est critiqué pour ses excès d’individualisme et sa tendance à vouloir s’occuper de tout. Mohammed Iya ne se prive d’ailleurs pas de le remettre à sa place. « De par son immense talent, sa dimension et son aura, Samuel Eto’o est un joueur très important dans le groupe. Mais il reste un joueur et l’équipe est au-dessus de tout. Samuel, en tant que capitaine, doit jouer un rôle fédérateur. »

L’importance d’Eto’o ne l’a en tout cas pas empêché de passer devant la commission de discipline de la Fédération, en compagnie d’Alexandre Song – qui avait refusé de serrer la main de son capitaine lors du rassemblement organisé avant la rencontre face au Sénégal, et de Benoît Assou-Ekotto (Eto’o a été relaxé par la commission le 25 juin, NDLR)

« L’atmosphère est toujours tendue », admet Iya. « Il faut encore du temps pour cicatriser les plaies, les rivalités, les rancœurs et les rancunes entre les joueurs, sans parler des influences négatives des gens extérieurs à la famille du football actuel », poursuit le dirigeant. Le Cameroun, qui va devoir se choisir un sélectionneur pour préparer les qualifications pour la CAN 2013 et la Coupe du monde 2014, est aujourd’hui face à son destin…

Jeuneafrique.com par Alexis Billebault