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Plus de 100 navires ont déjà traversé le canal de Suez, 140 autres attendus mardi

mars 30, 2021

PLUS DE 100 NAVIRES ONT DÉJÀ TRAVERSÉ LE CANAL DE SUEZ, 140 AUTRES ATTENDUS MARDI© Reuters/AHMED FAHMY PLUS DE 100 NAVIRES ONT DÉJÀ TRAVERSÉ LE CANAL DE SUEZ, 140 AUTRES ATTENDUS MARDI

LE CAIRE (Reuters) – Plus de 100 navires ont traversé le canal de Suez dans les deux sens depuis que le porte-conteneurs géant qui entravait la navigation depuis près d’une semaine a été remis à flot, a rapporté mardi la télévision publique égyptienne.

Près de 113 navires avaient transité par le canal à 6 heures GMT mardi matin, conformément aux plans annoncés précédemment par l’Autorité du canal de Suez (ACS).

Osama Rabie, le président de l’ASC, a expliqué que 140 autres navires devraient également traverser le canal ce mardi : 95 navires avant 19 heures, heure locale, et 45 autres avant minuit.

Il a également réaffirmé qu’il faudrait trois à quatre jours pour rattraper les retards provoqués par l’incident.

Le trafic a repris lundi en fin de journée sur le canal de Suez, après que l’Ever Given, un navire de 400 mètres de long qui s’était échoué mardi dernier au milieu d’une section du canal, a été remis à flot plus tôt dans la journée.

Cet échouement avait provoqué un gigantesque embouteillage maritime de plus de 400 navires qui attendaient de pouvoir traverser le canal de Suez.

Avec Reuters par (Mahmoud Mourad, version française Laura Marchioro, édité par Blandine Hénault)

Egypte: attentat déjoué, l’armée dit avoir tué 10 islamistes dans le Sinaï

septembre 7, 2013

LE CAIRE (Qahirah) – Une bombe a été désamorcée samedi sur une voie ferrée et les militaires disent avoir tué 10 islamistes dans le Sinaï, dans une Egypte en proie à la violence depuis que l’armée réprime dans le sang les partisans du président destitué Mohamed Morsi.

Une bombe artisanale, deux obus de mortier et une grenade reliés à un système de détonation, a été neutralisée par les démineurs de l’armée sur la voie ferrée qui relie la ville de Suez à celle d’Ismaïlia, le long du canal de Suez, ont indiqué à l’AFP des responsables des forces de sécurité.

L’engin visait, selon eux, un train qui devait passer là à 6h00 du matin, mais des habitants du village d’Abou Aref l’ont aperçu et immédiatement appelé l’armée.

Samedi également, des inconnus ont lancé une grenade, sans faire de blessés, sur un commissariat de police dans un quartier populaire du Caire, selon des responsables de la sécurité.

Jeudi, le ministre de l’Intérieur Mohammed Ibrahim avait échappé à un attentat à la voiture piégée au Caire et aussitôt mis en garde contre une vague de terrorisme.

Le ministre est l’un des principaux maîtres d’oeuvre de la sanglante campagne de répression des manifestations pro-Morsi depuis que l’armée et la police ont ouvert massivement le feu le 14 août sur deux rassemblements de partisans du président déchu au Caire, tuant des centaines de manifestants.

Un millier de personnes ont été tuées dans la semaine qui a suivi, des manifestants pro-Morsi pour l’immense majorité, et l’armée et la police ont arrêté plus de 2.000 membres des Frères musulmans, la confrérie islamiste de M. Morsi qui avait largement remporté les dernières législatives de 2012.

Les Frères continuent d’appeler à des manifestations pacifiques mais ne mobilisent plus guère, décimés ou désorganisés par l’emprisonnement de quasiment tous leurs leaders. La confrérie est accusée, depuis la destitution et l’arrestation de M. Morsi par l’armée le 3 juillet, d’actes de terrorisme par le nouveau gouvernement mis en place par les militaires.

Des experts ont prévenu que des mouvements islamistes estimant que l’élection démocratique des Frères musulmans et de M. Morsi en 2012 ont été volées, pourraient se radicaliser rapidement et lancer une campagne d’attentats. M. Morsi doit être prochainement jugé notamment pour incitation au meurtre de manifestants.

Par ailleurs, samedi, l’armée a mené plusieurs frappes aériennes visant des combattants islamistes dans leurs bastions de la péninsule du Sinaï et déployé des blindés autour de leurs repaires présumés à Sheikh Zuwayid et près de la frontière avec le territoire palestinien de Gaza, ont assuré des officiers à l’AFP sans fournir de bilan.

Selon des responsables des services de sécurité, l’armée et la police ont tué 10 combattants islamistes, en ont blessé 20 et capturé 15 à Sheikh Zuwayid. Des hélicoptères d’attaque Apache ont été utilisés dans l’attaque.

Les opérations militaires ont redoublé d’intensité ces dernières semaines depuis que les attaques visant les forces de l’ordre ont connu une recrudescence dans le Sinaï après la répression sanglante des manifestations pro-Morsi.

Les autorités affirment régulièrement tuer de nombreux terroristes dans des frappes dans le Sinaï, mais il est impossible de vérifier la véracité de ces informations, les zones visées étant interdites d’accès par les militaires.

Mardi déjà, l’armée avait assuré avoir mené sa plus grande offensive aérienne dans le Sinaï et affirmé avoir tué au moins huit combattants islamistes.

Le 19 août, 25 policiers avaient été tués dans l’attaque la plus meurtrière depuis des années dans la péninsule.

Des groupes radicaux ont établi leurs bases arrières dans cette région majoritairement peuplée de bédouins aux relations difficiles avec le pouvoir central et théâtre en outre de multiples trafics le long de la frontière israélienne. L’armée égyptienne a également récemment bombardé des islamistes qui s’apprêtaient à tirer des roquettes sur Israël.

Depuis deux mois, quand les attaques contre les forces de sécurité ont redoublé, les militaires ont assuré avoir tué une centaine d’islamistes dans le Sinaï et affirmé que ces derniers ont tué 58 policiers, 21 soldats et 17 civils. Ces bilans sont impossible à vérifier de sources indépendantes.

Romandie.com avec (©AFP / 07 septembre 2013 17h29)

Egypte: 2 morts, 30 blessés dans des heurts entre pro et anti-Morsi dans le nord

juillet 28, 2013

LE CAIRE (Qahirah) – Deux partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi ont été tués par balles et une trentaine d’autres personnes blessés dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord de l’Égypte, a-t-on appris de sources de sécurité.

Un précédent bilan faisait état de 15 blessés à Port-Saïd, à l’entrée nord du canal de Suez.

Mohamed Atteya, 18 ans a été tué par balle, et 28 autres personnes ont été blessées, dont deux très grièvement, a-t-on précisé.

Les accrochages ont éclaté après les obsèques d’un jeune partisan du président renversé par l’armée le 3 juillet. Des batailles rangées ont eu lieu dans une grande artère proche de la gare ferroviaire.

Selon des témoins, des coups de feu ont été tirés en direction d’une église copte orthodoxe, et des vitrines de magasins affichant des portraits du chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, ont été brisées.

Des témoins et l’agence officielle Mena ont affirmé que des partisans de M. Morsi avaient ouvert le feu pendant les funérailles, mais un porte-parole des Frères musulmans, formation du président destitué, a démenti ces accusations.

Des jeunes ont attaqué les participants aux funérailles, a déclaré à l’AFP ce porte-parole, Orfa Abou Selmiya.

Par ailleurs, dans la ville de Kafr el-Zayat, Mohamed Gad, 30 ans, un partisan de M. Morsi, a été tué par balle à la poitrine lors des funérailles d’un de ses camarades tué samedi au Caire, selon des sources de la sécurité.

Les heurts ont éclaté après que les participants ont scandé des slogans hostiles au général Sissi, nouvel homme fort du pays, a-t-on précisé.

Les violences politiques se sont intensifiées en Egypte depuis le renversement de M. Morsi.

Samedi, 72 personnes ont été tuées dans des affrontements entre partisans du président déchu et forces de l’ordre au Caire. Au total plus de 300 personnes ont perdu la vie dans des troubles liés à la situation politique depuis un mois à travers le pays.

Port-Saïd est l’une des villes les plus instables d’Égypte depuis un match de football début 2012 qui avait dégénéré en affrontements entre supporters. La mort de 70 personnes avait provoqué de graves troubles sur fond de tensions avec le pouvoir militaire de transition de l’époque dans les jours suivants.

La condamnation à mort un an plus tard de 21 personnes, principalement des supporters du club local, avait entraîné une nouvelle flambée de violence qui avait fait plusieurs dizaines de morts et provoqué des tensions, cette fois avec le pouvoir du président Morsi et les Frères musulmans.

Romandie.com avec (©AFP / 28 juillet 2013 15h35)

Égypte : peines de prison et condamnations à mort dans le procès des violences de Port-Saïd

mars 9, 2013

Des supporteurs d'al-Ahly manifestent pour réclamer justice, au Caire le 23 janvier 2013 Des supporteurs d’al-Ahly manifestent pour réclamer justice, au Caire le 23 janvier 2013 © AFP

Un tribunal du Caire a prononcé, le 9 mars, des peines allant de un an de prison à la réclusion à perpétuité contre des personnes jugées pour une tragédie du football en 2012 à Port-Saïd (nord-est), et confirmé les peines capitales prononcées en janvier contre d’autres accusés.

Ces verdicts risquent de provoquer de nouvelles violences, le premier jugement en janvier, qui concernait principalement des supporteurs du club de football de Port-Saïd, ayant déjà provoqué des heurts meurtriers entre la population et la police dans cette ville située sur le canal de Suez.

Le juge du tribunal a en effet confirmé les peines capitales prononcées en janvier dernier contre 21 autres personnes jugées dans cette affaire, qui concerne au total 73 inculpés.

Parmi les 52 autres personnes jugées en première instance samedi, cinq ont été condamnées à la perpétuité et dix à 15 ans de prison. Neuf ont été écopé de peines allant de un à 10 ans de prison et 28 ont été acquittées.

Le drame de Port-Saïd

En février 2012, des violences avaient fait 74 morts à l’issue d’un match à Port-Saïd entre l’équipe de football locale al-Masry et une équipe du Caire, al-Ahly. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s’était produit après la victoire d’Al-Masry dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d’Al-Ahly.

Sur les neuf policiers qui faisaient partie des accusés, deux ont été condamnés à 15 ans de prison: l’ancien chef de la sécurité à Port-Saïd, le général Mohammed Samak, et le général de brigade Mohamed Saad qui avait à l’époque des faits les clés des portes du stade, qui étaient fermées. Les sept autres policiers jugés ont été acquittés.

Après le verdict de janvier, les manifestants avaient attaqué les bâtiments des forces de sécurité à Port-Saïd et des heurts avec la police avaient fait plus de 40 morts, poussant M. Morsi à déployer l’armée pour soutenir la police. La police s’est ensuite largement retirée, et l’armée a repris en main une bonne partie de ses tâches dans la ville.

Les manifestations violentes ont repris le 3 mars à Port-Saïd après l’annonce du transfert hors de la ville de 39 accusés, dont neuf policiers et trois cadres du club d’Al-Masry.

L’Egypte connaît une transition politique chaotique émaillée de violences, deux ans après la chute de Hosni Moubarak et près de neuf mois après l’élection de l’islamiste Mohamed Morsi, fortement contesté par une partie de la population. Le chef de la police anti-émeute en Egypte a été limogé vendredi après une grève sans précédent dans les rangs des policiers, nombreux dénonçant leur manque d’équipement et estimant faire les frais de conflits politiques.

Jeuneafrique.com avec AFP

Égypte : violentes manifestations contre les Frères musulmans

janvier 25, 2013
Un manifestant égyptien près de la place Tahrir, au Caire, le 25 janvier 2013. Un manifestant égyptien près de la place Tahrir, au Caire, le 25 janvier 2013. © AFP

À Ismaïliya, le siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ, parti des Frères musulmans, au pouvoir) a été incendié en marge de manifestations organisées, vendredi 25 janvier, pour le deuxième anniversaire de la révolte contre Hosni Moubarak.

En Égypte, les manifestations organisées, vendredi 25 janvier, à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolte contre Hosni Moubarak ont dégénéré dans plusieurs villes du pays. À Ismaïliya, sur le canal de Suez, le siège local de la formation politique des Frères musulmans, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), a été incendié, rapporte l’AFP. Des manifestants ont également jeté des pierres sur le siège du gouvernorat local. La police a répondu par des tirs de gaz lacrymogènes.

La capitale égyptienne, où des milliers de manifestants protestent contre le président islamiste Mohamed Morsi, a également été le théâtre de heurts. Les Frères musulmans ont indiqué que des manifestants avaient tenté d’envahir un de leurs locaux, dans le quartier de Tawfikiya, proche du centre du Caire. Une correspondante de l’AFP sur place a constaté que des manifestants lançaient des pierres contre un immeuble, et se faisaient pourchasser par des résidents.

Détonations

Des bruits de tirs étaient également entendus, sans qu’il soit possible de déterminer leur origine et leur nature exacte. Les accès au bâtiment étaient protégés par un dispositif de policiers anti-émeutes et de militaires, et le trafic sur une grande avenue bordant l’immeuble a été momentanément bloqué.

Des accrochages sporadiques ont eu lieu entre forces de l’ordre et groupes de jeunes manifestants dans des rues adjacentes à la place Tahir, épicentre des événements de janvier-février 2011 qui poussèrent Moubarak à la démission.

Les manifestations organisées à Alexandrie, deuxième ville du pays, ont également donné lieu à des violences. Des manifestants ont  notamment  fait brûler des pneus.  « Il y a beaucoup de fumée à cause de ça. Et il y a des gens étendus par terre qui n’arrivent pas à respirer à cause du gaz lacrymogène », a dit à l’AFP Racha, une habitante d’Alexandrie.

Jeuneafrique.com avec AFP

Manifestations en Egypte contre l’armée, à l’approche de la présidentielle

mai 4, 2012

Des milliers d’Egyptiens sont descendus dans les rues du Caire et d’Alexandrie vendredi pour protester contre l’armée au pouvoir, après que des heurts meurtriers près du ministère de la Défense mercredi eurent fait monter la tension à l’approche de la présidentielle.

Au Caire, les manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir dans le centre-ville, ainsi qu’un peu plus loin, dans le quartier d’Abbassiya, à proximité du ministère.

L’armée, qui a émis jeudi de fermes avertissements de ne pas menacer les bâtiments militaires, a déployé des troupes et installé des barrages de barbelés pour protéger le bâtiment.

Ces manifestations sont soutenues par plusieurs mouvements pro-démocratie ainsi que par des organisations islamistes comme les Frères musulmans, première force politique du pays.

Une manifestation a également eu lieu à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays et fief islamiste, a constaté un photographe de l’AFP.

L’Egypte a déjà connu de nombreuses manifestations, parfois meurtrières, contre le pouvoir militaire depuis la chute de M. Moubarak en février 2011 et la prise de contrôle du pays par le Conseil suprême des forces armées (CSFA).

Mercredi, des affrontements entre des manifestants réunis à proximité du ministère de la Défense et des assaillants en civil ont fait 9 morts selon les autorités, vingt selon des sources médicales.

De nombreux manifestants venus défiler vendredi exprimaient la crainte de voir l’armée manipuler l’élection présidentielle historique dont le premier tour est prévu les 23 et 24 mai.

« Nous ne voulons plus du CSFA, nous ne lui faisons pas confiance, il suit l’exemple de Moubarak », affirmait Mohammed Badawi, membre de la « Coalition des jeunes de la révolution », venu de la ville d’Ismaïliya, sur le canal de Suez, pour manifester dans la capitale.

Un manifestant originaire de Mansourah, dans le delta du Nil, Ahmed Gamal, redoute de voir les élections « truquées ».

« Après la révolution, nous aurions dû avoir une commission électorale intègre. A la place, nous en avons une corrompue », affirme-t-il.

Treize candidats sont en compétition, après que dix autres aient vu leur candidature invalidée.

Le Conseil suprême des forces armées, qui dirige le pays, a promis jeudi que cette élection serait « 100% honnête et transparente » et rappelé son engagement de revenir à un pouvoir civil avant la fin juin, dès que le nouveau chef de l’Etat aura été élu.

« Nous sommes engagés à assurer des élections 100% honnêtes », a déclaré le général Mohammed al-Assar, membre du Conseil militaire, lors d’une conférence de presse. « La transparence de l’élection ne fait pas de doute », a-t-il ajouté.

« Nous ne soutenons aucun candidat », a-t-il aussi déclaré, en assurant « qu’il n’y aura pas de falsification de la volonté du peuple de nouveau », en allusion aux pratiques du temps de M. Moubarak.

Le CSFA a dans le même temps fermement prévenu qu’il ne tolèrerait aucune atteinte aux bâtiments de l’armée, « qui sont un symbole de l’honneur militaire et du prestige de la nation ».

Deux des principaux candidats sont des anciens du régime de Hosni Moubarak: l’ex-ministre des Affaires étrangères et ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa, et le dernier Premier ministre du régime déchu Ahmad Chafiq.

Le camp islamiste est principalement représenté par un candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, et un dissident de la confrérie, Abdel Moneim Aboul Foutouh, soutenu par un large éventail politique allant des salafistes à des jeunes militants pro-démocratie.

Jeuneafrique.com avec AFP