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Burundi: le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat à la présidentielle

mai 9, 2015

Burundi: le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat à la présidentielle
Burundi: le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat à la présidentielle © AFP

Agathon Rwasa, principal opposant politique au président Pierre Nkurunziza, a déposé samedi, au siège de la Commission électorale à Bujumbura, son dossier de candidature à la présidentielle du 26 juin au Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP.

M. Rwasa, chef historique des Forces nationales de Libération (FNL), plus ancienne rébellion hutue devenu parti politique, a perdu la direction de son mouvement en 2010, écarté par Jacques Bigirimana, associé à un de ses anciens lieutenants.

M. Rwasa dénonce depuis une manoeuvre du pouvoir pour le priver de parti, ce qui le contraint à se présenter en tant que candidat indépendant et l’empêche de tenir des réunions politiques hors des 15 jours de campagne électorale.

« Je dépose le dossier (. . . ) pour respecter les délais », ce samedi étant la date-limite du dépôt des candidatures, a-t-il déclaré à la presse, « ce n’est pas pour valider le processus électoral car la candidature de Nkurunziza viole la Constitution ».

L’annonce de la candidature de M. Nkurunziza a un troisième mandat, inconstitutionnel selon ses adversaires, a déclenché le 26 avril un mouvement de contestation, émaillé de violences qui ont déjà fait 18 morts.

« La situation sécuritaire n’est pas au beau fixe, les Imbonerakure sont armés et portent des uniformes de la police », a-t-il souligné en référence aux jeunes militants du parti au pouvoir, qualifiés de « milice » par l’ONU et accusés d’intimidations et d’exactions contre tous ceux qui s’opposent à M. Nkurunziza, élu en 2005 et réélu en 2010.

« Comment peut-on faire campagne dans les circonstances actuelles? Comment peut-on espérer que le processus sera apaisé? », s’est interrogé M. Rwasa, suggérant de « glisser un peu le calendrier, sans aller au-delà du mois d’août, car il faut qu’on ait un président à ce moment-là ». L’actuel mandat du président Nkurunziza s’achève le 26 août 2015, cinq ans après sa prestation de serment.

Quatre candidats avaient été enregistrés avant M. Rwasa, par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Le président Pierre Nkurunziza a été le premier, vendredi, à déposer son dossier, suivi immédiatement par Gérard Nduwayo, candidat de l’Uprona, le plus grand parti tutsi, partenaire gouvernemental du Cndd-FDD jusqu’en 2014. Leur alliance avait explosé après l’éviction du président de l’Uprona, Charles Nditije par une dissidence, téléguidée selon lui par le pouvoir.

Samedi, Jean de Dieu Mutabazi, candidat de la Coalition pour une opposition participative (mouvance présidentielle) et l’ancien président Domitien Ndayizeye (2003-2005), au nom du Rassemblement national pour le changement (Ranac), avaient déposé leur dossier avant M. Rwasa.

Un sixième candidat, Jacques Bigirimana devait déposer le sien après M. Rwasa. M. Bigirimana a soigneusement évité celui qu’il a évincé à la tête des FNL, attendant que son convoi quitte la Céni pour entrer procéder aux formalités.

Jeuneafrique.com

Côte d’Ivoire : Charles Konan Banny candidat à l’investiture du PDCI pour la présidentielle

décembre 10, 2014

Charles Konan Banny souhaite être candidat à la présidentielle.
Charles Konan Banny souhaite être candidat à la présidentielle. © AFP

Ils sont désormais trois aspirants à l’investiture du PDCI pour la présidentielle ivoirienne 2015. Après Amara Essy et Bertin Konan Kouadio, l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a déposé sa candidature mercredi.

On le disait hésitant depuis plusieurs mois. Charles Konan Banny a finalement pris sa décision : il sera bien candidat à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Mercredi 10 décembre au secrétariat du parti à Abidjan, l’ancien Premier ministre a fait déposer son dossier par Célestin Atsé Boua, président de la Commission recherche scientifique du PDCI, qu’accompagnaient le député de Sinfra, Bernard N’guessan, ainsi qu’une dizaine de membres du bureau politique, selon des informations de l’agence APA.

« C’est une candidature du devoir pour un PDCI vivant et digne », a déclaré Célestin Atsé Boua. « C’est une candidature d’engagement qui porte l’espérance des valeurs chères à Félix Houphouët-Boigny pour la victoire du PDCI », a-t-il poursuivi. Une déclaration de Charles Konan Banny, par ailleurs président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, est attendue les prochains jours, selon son porte-parole Franck Kouassi Sran.

Fronde contre Konan Bédié

Charles Konan Banny devient le troisième cadre du parti à proposer sa candidature pour la présidentielle de 2015 après l’ex-ministre des affaires étrangères Essy Amara et le député Bertin Konan Kouadio.

Autant de défis lancés au président du PDCI, Henri Konan Bédié, qui a invité  les militants et sympathisants, ainsi que toutes les formations membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à soutenir une « candidature unique » d’Alassane Ouattara pour 2015.

Une réunion du bureau politique du PDCI est prévue jeudi 18 décembre.

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Jeuneafrique.com par Mathieu OLIVIER

Tunisie: premier couac au Parlement, le président Marzouki pas invité à sa séance inaugurale

décembre 2, 2014

Tunisie: premier couac au Parlement, le président Marzouki pas invité à sa séance inaugurale
Tunisie: premier couac au Parlement, le président Marzouki pas invité à sa séance inaugurale © AFP

Le président tunisien Moncef Marzouki et candidat à la présidentielle n’a pas été invité en bonne et due forme à la séance inaugurale du premier parlement post-révolutionnaire mardi et était dès lors absent, a indiqué son directeur de campagne.

« Le président de la république n’a pas été invité à la séance inaugurale du Parlement élu et selon la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, qui est encore en vigueur, le président de la république ne peut pas aller à l’Assemblée sans invitation », a écrit Adnène Mancer sur sa page officielle sur Facebook.

« Nombreux sont ceux qui savent cela et font comme s’ils ne le savaient pas », poursuit-il, laissant entendre que le chef de l’Etat n’a pas été invité sciemment.

Le gratin politique tunisien était présent à l’ouverture de cette séance inaugurale mardi matin, y compris le Premier ministre Mehdi Jomaa et Béji Caïd Essebsi, le chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounès et favori du second tour de la présidentielle face à M. Marzouki.

Conformément à la législation tunisienne, le président de la Constituante sortante, Mustapha Ben Jaafar a convoqué la séance inaugurale de l’Assemblée des représentants du peuple, élue en octobre.

Jeuneafrique.com avec AFP

Zambie: l’ancien président Banda annonce sa candidature à la présidentielle, démenti de son parti

novembre 17, 2014

Lusaka – L’ancien président zambien Rupiah Banda a annoncé lundi qu’il serait à nouveau candidat à la présidentielle qui doit désigner un successeur à Michael Sata, une perspective immédiatement contestée par le leader de son propre parti, Nevers Mumba.

Rupiah Banda, qui avait été battu à la présidentielle de 2011, a affirmé à des partisans avoir été investi dimanche par la direction et les députés du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD), qui auraient approuvé sa candidature avec 19 voix sur 23.

Nous avons très peu de temps pour faire campagne et tous les membres sincères du MMD doivent soutenir cette décision, a-t-il souligné.

Mais le président du MMD Nevers Mumba a immédiatement contesté ces propos.

Je ne suis pas au courant d’une telle décision. J’ai présidé la réunion hier (dimanche), et à aucun moment nous n’avons convenu que le président Banda devrait être candidat, a-t-il expliqué à l’AFP par téléphone.

Je suis le président du MMD et je serai le candidat à la présidentielle, a-t-il ajouté.

Le site internet du parti indique d’ailleurs que M. Mumba a été désigné candidat à l’unanimité dimanche et qu’il devra voir quel rôle conviendra le mieux à M. Banda dans la campagne.

Rupiah Banda, 77 ans, avait été élu président de la République de Zambie en 2008, à la mort de Levy Mwanawasa dont il était le vice-président. Il a été battu en 2011 par l’éternel opposant Michael Sata, qui est décédé le 28 octobre.

M. Banda fait actuellement l’objet de poursuites pour corruption, qu’il considère comme faisant partie d’une politique délibérée du pouvoir pour affaiblir l’opposition.

Dans le camp du pouvoir, le Front patriotique (FP) de feu Michael Sata est très divisé, ses dirigeants en venant à s’expliquer devant les tribunaux.

Selon la Constitution zambienne, de nouvelles élections doivent être organisées dans un délai de 90 jours après la mort du président, c’est-à-dire avant le 26 janvier 2015. Aucune date n’a encore été annoncée.

Romandie.com avec(©AFP / 17 novembre 2014 12h51)

Togo : le chef de l’opposition candidat à la présidentielle de 2015

octobre 12, 2014

Jean-Pierre Fabre, le chef de l'opposition togolaise.
Jean-Pierre Fabre, le chef de l’opposition togolaise. © AFP

Le chef de l’opposition togolaise, Jean Pierre Fabre, a été investi samedi soir par les militants de son parti pour la présidentielle de 2015, à l’issue d’un congrès à Lomé, a constaté un journaliste de l’AFP.

« J’ai compris votre message et votre appel au renouveau du Togo. Oui, j’accepte la mission que vous me confiez pour la victoire en 2015 », a déclaré M. Fabre devant plusieurs centaines de militants et sympathisants de son parti.

M. Fabre, 62 ans, devient le deuxième candidat de l’opposition à ce scrutin, dont la date précise n’est pas encore connue. Il avait déjà été candidat malheureux à la présidentielle de 2010.

Début août, l’homme d’affaires Alberto Olympio, neveu de l’ex-opposant farouche Gilchrist Olympio, avait été investi par sa formation politique, le Parti des Togolais.

Les multiples tractations entamées depuis mi-août par le Collectif Sauvons le Togo et la Coalition Arc-en-ciel – les deux grands regroupements de l’opposition – pour désigner un seul candidat à la présidentielle n’ont rien donné pour le moment.

« Mettre fin à ce régime implacable »

« L’heure a sonné pour mettre fin à ce régime implacable, qui s’est employé des décennies durant à saper les fondements de notre Nation. Nous devons continuer de nous battre sans répit pour obtenir les réformes politiques en vue d’une élection transparente et crédible », a déclaré M. Fabre.

Le président Faure Gnassingbé n’a pas encore annoncé s’il allait se présenter à à l’élection présidentielle, mais il est probable qu’il cherche à briguer un troisième mandat, d’autant que l’actuelle Constitution l’y autorise.

Porté au pouvoir par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a gouverné le pays d’une main de fer pendant 38 ans, Faure Gnassingbé a remporté en 2005 et 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l’opposition.

Réformes constitutionnelles

Un projet de loi prévoyant des réformes constitutionnelles réclamées de longue date par l’opposition, dont l’élection du Président au suffrage universel à deux tours (contre un tour actuellement), pour deux mandats de 5 ans au maximum, a été rejeté le 30 juin par les députés de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir), majoritaires à l’Assemblée Nationale avec 62 sièges sur 91.

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours, dont celles des Églises et de l’Union européenne, pour demander la mise en place de réformes politiques avant le scrutin présidentiel.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire: Présidentielle 2015: le Secrétariat exécutif du PDCI « endosse » l’appel de Daoukro

septembre 24, 2014

Le Secrétariat exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique) a « endossé », mardi à Abidjan, « l’appel de Daoukro » dans lequel, l’ex-Président Henri Konan Bédié a appelé à soutenir la candidature unique du Chef de l’Etat Alassane Ouattara pour le compte du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la présidentielle de 2015.

« Nous avons entièrement endossé l’appel de Daoukro. La preuve personne n’a démissionné du Secrétariat exécutif après cet appel du Président Bédié. Nous venons aussi d’adopter un chronogramme pour parler de l’appel du Président Bédié », a déclaré le porte-parole du PDCI, Kobénan Kouassi Adjoumani au terme d’une réunion du Secrétariat exécutif présidée par le Secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué ».

« Nous irons sur le terrain pour expliquer le contenu de cet appel et sensibiliser nos militants », a-t-il ajouté, en soulignant que M. Guikahué rencontre ce mercredi, les élus (Députés, Maires et Présidents de Conseil régionaux). Le jeudi, a-t-il poursuivi, « M. Guikahué échangera avec les délégués du parti ».

L’appel de Daoukro semble diviser fortement l’ex-parti unique. Certains de ses cadres et militants réclament l’application des résolutions du 12è Congrès qui ont recommandé que le parti ait son candidat à la présidentielle de 2015.

« Nous réclamons l’application pure et simple des résolutions du 12è Congrès et non la vente du PDCI », a déclaré à APA Williams Koffi, meneur d’une manifestation dispersée, mardi, devant le siège du PDCI et qui dénonçait la candidature unique au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Henri Konan Bédié, en appelant à soutenir la candidature unique du Président Ouattara à la prochaine présidentielle pour, dit-il, assurer le succès du RHDP et aboutir à un ‘’ grand parti unifié PDCI-RDR’’, avait rassuré de ne pas « trahir l’esprit » de ces résolutions du 12è Congrès.

Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, grand bénéficiaire, pour l’heure, du futur parti « unifié » proposé par M. Bédié, après une ‘’convention jumelée’’ du PDCI et RDR et en attendant ‘’l’alternance’’ en 2020, pouvait s’en réjouir.

« Je me félicite aussi de la perspective d’un grand parti unifié pour gouverner la Côte d’Ivoire . Ce parti constituera le socle de la stabilité et du renouveau de la Côte d’Ivoire », avait répondu M. Ouattara à son ‘’ aîné’’, soulignant la ‘’même philosophie’’ entre le PDCI et le RDR ».

« Selon le Chef de l’Etat qui bouclait une visite d’Etat de quatre jours dans la région de Iffou (Daoukro), cette alliance intègre les partis ‘’frères’’ de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), du Mouvement des Forces d’avenir (MFA) et de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), ‘’membres du RHDP’’, les appelant à y être ‘’non pas pour les élections seulement mais pour toujours’’

Apanews.net

Ouganda : à deux ans de la présidentielle, Yoweri Museveni limoge le chef de son parti

mars 5, 2014
Yoweri Museveni devrait être candidat à la présidentielle 2016. Yoweri Museveni devrait être candidat à la présidentielle 2016. © AFP

Yoweri Museveni devrait être candidat à la présidentielle 2016. © AFP

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé mercredi le secrétaire général de son parti, Amama Mbabazi, qui reste cependant son Premier ministre. Une décision qui traduirait de potentiels règlements de comptes dans la perspective de la présidentielle 2016.

Amama Mbabazi, 65 ans, a été évincé mercredi 5 mars de la tête du Mouvement national de résistance (NRM, au pouvoir) par le chef de l’État, Yoweri Museveni. Il conserve cependant son poste de Premier ministre, comme l’a affirmé le nouveau patron de la formation politique, Richard Todwong. « On m’a chargé de coordonner les activités en tant que secrétaire général jusqu’aux prochaines élections » en 2016, a simplement indiqué ce dernier, sans expliquer les raisons du limogeage de son prédécesseur.

Selon le quotidien gouvernemental New Vision, Amama Mbabazi, pourtant allié de longue date du président, paie une trahison récente. Il aurait en effet fait campagne contre l’investiture du chef de l’État pour le prochain scrutin présidentiel. Or, Yoweri Museveni a récemment été officiellement désigné candidat du NRM pour cette élection. Le porte-parole de la présidence ougandaise, Tamale Mirundi, s’est refusé à tout commentaire.

Jeuneafrique.com avec AFP