Posts Tagged ‘Cap-Vert’

Cap-Vert : José Maria Neves élu dès le premier tour

octobre 18, 2021
Jose Maria Pereira Neves, ici en 2015 à la tribune de l’ONU, a été élu président du Cap Vert ce dimanche 17 octobre 2021. © REUTERS/Mike Segar

Le candidat du parti de la gauche historique au Cap-Vert, l’ex-Premier ministre José Maria Neves, a remporté la présidentielle dès le premier tour dimanche 17 octobre, selon des résultats provisoires.

José Maria Neves, 61 ans, membre du Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert (PAICV) et chef du gouvernement de 2001 à 2016, a recueilli 51,5% des suffrages, soit une majorité absolue nécessaire pour être élu dès le premier tour, selon ces résultats portant sur 97% des bureaux de vote. Il devance largement Carlos Veiga, du Mouvement pour la démocratie (MpD, centre droit, majoritaire au Parlement).

Carlos Veiga, 71 ans, autre ancien Premier ministre de 1991 à 2000, a obtenu 42,6% des suffrages, selon les mêmes résultats. Il a reconnu sa défaite devant les télévisions et félicité son adversaire. L’abstention a atteint 51,7% des inscrits lors de ce scrutin.

Ces résultats doivent encore être validés par la commission électorale. S’ils le sont, c’est une cohabitation qui s’annonce à la tête du Cap-Vert, qui a reconduit le 18 avril la majorité absolue du MpD du Premier ministre Ulisses Correia e Silva (38 sièges), devant le PAICV (30 sièges sur 72). Le champ d’action du président est restreint. Le Cap-Vert est doté d’un régime semi-parlementaire faisant la part belle au Premier ministre, au gouvernement et au Parlement.

Nombre record de candidats

Le long exercice de José Maria Neves comme Premier ministre a été marqué par l’établissement de relations avec la Chine, la signature d’un traité avec l’Union européenne et la présentation en 2008 d’un gouvernement majoritairement féminin.

Au total, 398 864 Cap-Verdiens, dont plus de 56 000 à l’étranger, étaient appelés à choisir un candidat parmi un record de sept concurrents, tous des hommes. Il s’agissait de désigner le cinquième chef de l’État du Cap-Vert indépendant à la suite de Jorge Carlos Fonseca, du MpD. Élu en 2011 et réélu en 2016, il était dans l’impossibilité de briguer un troisième mandat consécutif.

José Maria Neves prend la tête d’un pays de 550 000 habitants affichant un des PIB par individu les plus élevés d’Afrique de l’Ouest et a connu des années de croissance soutenue. Mais l’économie, dépendante à 25% du tourisme essentiellement européen, également tributaire des versements de la nombreuse diaspora et de l’aide au développement, a durement accusé le coup du Covid-19. La pandémie a accentué les effets d’une sécheresse aggravée ces dernières années. Carlos Veiga avait déjà perdu en 2001 et 2006 contre le candidat soutenu par le PAICV, Pedro Pires.

Par Jeune Afrique avec AFP

Le Cap-Vert élit son président

octobre 17, 2021

Le président Jorge Carlos Fonseca et sa femme à Washington le 5 août 2016, élu en 2011 et réélu en 2016, quittera le pouvoir en 2021. © Susan Walsh/AP/SIPA

Les Cap-Verdiens ont commencé à voter dimanche 17 octobre pour désigner leur futur président. Sept candidats tentent de succéder à Jorge Carlos Fonseca.

Les Cap-Verdiens se sont rendus en petit nombre dans les bureaux de vote de Praia à l’ouverture, à 7h locales. Dans la capitale et sur la dizaine d’îles qui composent l’archipel volcanique, les Cap-Verdiens sont appelés à choisir au premier tour entre sept candidats – un record -, tous des hommes.

Il faut 50% des votes validés pour l’emporter dès le premier tour. Un deuxième tour est jugé probable. Il est prévu le 31 octobre. La compétition devrait se jouer à nouveau entre les candidats du Mouvement pour la démocratie (MpD, centre droit, majoritaire au Parlement) et du Parti Africain pour l’Indépendance du Cap-Vert (PAICV), respectivement Carlos Veiga et José Maria Neves, tous deux anciens Premiers ministres.

Carlos Veiga avait perdu en 2001 et 2006 contre le candidat soutenu par le PAICV, Pedro Pires. Depuis l’instauration du multipartisme en 1990, 15 ans après l’indépendance du Portugal, les deux formations ont pratiqué une alternance sans heurts et largement vantée à l’étranger.

Régime semi-parlementaire

L’un de ces sept prétendants deviendra le cinquième chef de l’État du Cap-Vert indépendant à la suite de Jorge Carlos Fonseca, du MpD. Élu en 2011 et réélu en 2016, il est dans l’impossibilité de briguer un troisième mandat consécutif.

Le futur président prendra la tête d’un pays dont les 550 000 habitants affichent un des PIB par individu les plus élevés d’Afrique de l’Ouest et ont connu des années de croissance soutenue. Mais l’économie, dépendante à 25% du tourisme essentiellement européen, également tributaire des versements de la nombreuse diaspora et de l’aide au développement, a durement accusé le coup du Covid-19. La pandémie a accentué les effets d’une sécheresse aggravée ces dernières années. Le Cap-Vert a enregistré en 2020 une récession historique de 14,8%.

Mais le champ d’action du président est restreint. Le Cap-Vert est doté d’un régime semi-parlementaire faisant la part belle au Premier ministre, au gouvernement et au Parlement. Le Cap-Vert a reconduit le 18 avril la majorité absolue du MpD du Premier ministre Ulisses Correia e Silva (38 sièges), devant le PAICV (30 sièges sur 72). Les premiers résultats sont attendus dans la soirée, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote à 18h.

Par Jeune Afrique avec AFP

Qui est Élisabeth Moreno, la nouvelle ministre française originaire du Cap-Vert

juillet 7, 2020

Élisabeth Moreno, nouvelle ministre française pour l'Égalité femmes-hommes.

Élisabeth Moreno, nouvelle ministre française pour l’Égalité femmes-hommes. © Anne-Christine POUJOULAT / AFP

 

Issue du milieu de la tech, Élisabeth Moreno est peu connue du grand public. Originaire du Cap-Vert, elle a été nommée ce 6 juillet à la tête du ministère français de l’Égalité femmes-hommes.

Élisabeth Moreno se rêvait avocate, mais c’est dans la tech qu’elle a finalement fait carrière. Dans une autre vie, elle aurait aussi pu être médecin. Elle a été nommée ce lundi à la tête du ministère français de l’Égalité femmes-hommes, où elle remplace Marlène Schiappa.

Dell, Lenovo, et enfin HP, où elle occupe le poste de directrice-générale Afrique depuis janvier 2019 : bientôt quinquagénaire, Élisabeth Moreno évolue dans le milieu de la tech depuis des années. Son entrée dans le monde des affaires a débuté avec la création d’une entreprise familiale dans le BTP, alors qu’elle n’avait qu’une vingtaine d’années.

Deux univers « très masculins », dit souvent la nouvelle ministre, qui endosse volontiers son image de « role model » et milite pour la mixité et l’égalité professionnelle dans les domaines de la science et de la technologie. « Dans la première grande entreprise à laquelle j’ai été présentée, les gens m’accueillaient en me disant : « tiens, vous êtes la nouvelle secrétaire de notre président ? » « Non, je suis votre nouvelle patronne », aime-t-elle à raconter.

Fille du Cap-Vert

Née au Cap-Vert en 1970, arrivée en France six ans plus tard, Élisabeth Moreno est élevée par ses parents – illettrés – dans un quartier populaire de Belleville, au nord de Paris. « Si on m’avait dit un jour, de mon petit Cap-Vert natal, que j’aurais la situation professionnelle que j’ai aujourd’hui et que j’aurais la chance d’inspirer les autres… je n’y aurais pas cru », déclarait-elle en 2018 à La Tribune. Une expérience de « fille d’immigrés » qui l’aura amenée à « développer un grand sens d’adaptation et une résistance aux défis ».

Élisabeth Moreno a conservé des liens avec le Cap-Vert. Elle fonde en 2005 le Cabo verde Business Club, visant à établir des ponts entre des entreprises françaises et cap-verdiennes, puis la Casa Cabo verde, dont l’objectif est de « développer et renforcer les relations et les échanges de toute nature entre la France et le Cap Vert. » « La sodade est là en permanence. Et chacun tente d’apporter à sa manière, sa contribution pour entretenir ses meilleurs souvenirs », commente-t-elle.

Une image soignée

Si elle a construit sa carrière loin de son pays d’origine, ses expériences professionnelles l’ont menée par deux fois sur le continent : au Maroc d’abord, pour Dell, puis en Afrique du Sud pour HP, où elle emménage en septembre 2019. Habituée des réseaux interprofessionnels et des tables rondes, elle aime à citer Nelson Mandela et se définit elle-même comme « déterminée, résiliente et tenace ».

Outre la mixité professionnelle, Élisabeth Moreno s’est engagée en faveur de l’éducation des enfants, de l’auto-entrepreneuriat, du développement du continent africain au travers des technologies ou du développement durable. Elle a également été nommée juge consulaire au tribunal de commerce de Bobigny. Une image et une communication soigneusement entretenues, mais écornées par une interview exhumée sur les réseaux sociaux peu après l’annonce de sa nomination.

« Les blagues à la machine à café sont très importantes, car il ne faut pas qu’on se sente verrouillé et qu’on ne puisse plus s’exprimer. Je ne veux pas d’un climat de défiance où le sexisme met tout le monde mal à l’aise et où chacun mesure constamment chaque mot qu’il utilise », affirme-t-elle dans un entretien accordé à Ionis Mag en juin 2018. Un discours qui contentait sans doute dans le milieu de l’entreprise, mais qui fait aujourd’hui grincer des dents dans les réseaux féministes français.

Avec Jeune Afrique par Marième Soumaré

 

CAN: Cap-Vert et RD Congo, nul c’est nul

janvier 22, 2015

CAN: Cap-Vert et RD Congo, nul c'est nul
CAN: Cap-Vert et RD Congo, nul c’est nul © AFP

Le Cap-Vert et la RD Congo se sont séparés sur un très triste 0-0 qui laisse le suspense entier dans le groupe B de la CAN-2015, jeudi à Ebebiyin.

La Tunisie (4 points), vainqueur sur le fil de la Zambie plus tôt (2-1), a pris une option sur les quarts mais tout reste à jouer.

La CAN était plutôt partie sur de bonnes bases; elle a plongé avec cet affrontement entre Requins bleus et Léopards, avare en sensations.

La chenille ininterrompue de dizaines de personnes dans le public, dansant dans les travées du stade, l’ambiance musicale établie par les supporters congolais et le ballet des moustiques dans la nuit d’Ebebiyin ont tout juste sauvé les spectateurs de l’ennui total. . .

Car sur le terrain, il n’y eut aucune occasion nette à se mettre sous la dent. . . du moins jusqu’aux dernières minutes: un corner cap-verdien à la 85e minute et un double arrêt de Kidiaba repoussant la tête de Varela et la reprise de Barros, les deux à bout portant (85e), puis un duel gagné par le même gardien congolais face à Heldon Ramos (87e).

C’est peu !

Les deux équipes, appliquées, s’efforçaient pourtant de construire, mais c’était le type de match où les défenses ont pris le pas sur les attaques, avec mention spéciale pour les deux portiers, sérieux dans leurs interventions, quoique peu difficiles hormis les deux de Kidiaba précitées.

Un match peut-être contaminé par un excès de prudence, aussi, entre les deux outsiders du groupe qui apparaît comme le moins relevé du tournoi.

Les îliens se montraient un peu plus entreprenants offensivement, mais très brouillons à la finition, entre frappes non cadrées et sur le gardien. Mendes et Julio Tavares n’ont guère brillé devant, pas plus que Fortes entré en jeu, tous muselés par la charnière Mongongu-Mpela.

Les Congolais, eux, ont déploré tôt dans la partie la perte sur blessure de l’ancien Parisien Mulumbu, leur capitaine et organisateur (22e). Assurément un coup dur au moral.

Mbokani est resté isolé sur le front de l’attaque et les solutions adjacentes, les Bolasie et Kage, ont échoué à prendre la relève.

Rendez-vous lundi pour les derniers matches du groupe (Cap-Vert-Zambie et RD Congo-Tunisie).

Jeuneafrique.com avec AFP

CAN: la Tunisie rate ses débuts

janvier 18, 2015

CAN: la Tunisie rate ses débuts
CAN: la Tunisie rate ses débuts © AFP

La Tunisie, l’équipe la plus attendue du groupe B, n’a pas brillé lors de son entrée en lice dans la CAN-2015 en concédant le nul contre le Cap Vert (1-1), dimanche à Ebebiyin.

Les Aigles de Carthage abordaient cette Coupe d’Afrique avec de réelles ambitions après avoir bouclé la phase qualificative sans aucune défaite. Mais ils n’ont pas de quoi pavoiser après une prestation très décevante face aux Cap-Verdiens.

Moncer avait cru libérer les siens à la 70e minute mais un penalty litigieux transformé par Heldon a brisé les espoirs tunisiens, sept minutes plus tard (77e).

Le chemin vers le renouveau s’annonce donc très compliqué pour un pays qui n’a plus remporté le trophée continental depuis 2004, même si le tirage au sort lui a été extrêmement favorable. La deuxième nation africaine au classement Fifa derrière l’Algérie (22e) a peut-être payé les forfaits pour la CAN de ses deux attaquants Saber Khalifa et Fakhreddine Ben Youssef contre une équipe du Cap-Vert qui l’avait déjà surprise 2 buts à 0 à domicile en qualifications du Mondial-2014, avant d’être disqualifiée sur tapis vert pour avoir aligné un joueur suspendu.

Heureusement pour la Tunisie, les deux autres formations de la poule n’ont pas pu se départager dans la première rencontre de la journée. Tout reste ainsi possible pour la suite. La Zambie s’est en effet montrée incapable de dominer la RD Congo (1-1).

Vainqueurs en 2012 sous la direction de Hervé Renard, les Chipolopolos ont depuis longtemps perdu la recette magique qui avait fait leur bonheur il y a trois ans. Singuluma avait pourtant ouvert le score dès la 2e minute mais la RDC a su réagir grâce à Bolasie (66e).

Pour ne pas revivre la même désillusion qu’en 2013 en Afrique du Sud (élimination au 1er tour), les Zambiens devront montrer un tout autre visage dès jeudi contre la Tunisie, dans un match qui vaudra très cher.

Jeuneafrique.com avec AFP

Eliminatoires 2014: Sept places à prendre

septembre 6, 2013

La 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, prévue cette fin de semaine, débouchera sur la délivrance des sept derniers tickets pour les barrages de la compétition.

Les trois premiers tickets sont revenus à l’Algérie, à la Côte d’Ivoire et à l’Egypte. Sur les vingt matches au programme, neuf présenteront un enjeu, dont cinq «finales» : Tunisie/Cap-Vert (Groupe A), Ghana/Zambie (Groupe D), Nigeria/Malawi (Groupe F), Cameroun/Libye (Groupe I) et Sénégal : Ouganda ((Groupe J).

Les dix qualifiés accéderont au troisième et dernier tour qui se jouera, après tirage au sort, sous forme de barrage (aller 11-15 octobre 2013, retour 15-19 novembre 2013). Les cinq vainqueurs de ces barrages seront qualifiés pour «Brésil 2014».

Groupe A : Sanctionnée par la FIFA par la perte du gain de sa victoire et une défaite sur le score de 3 à 0 pour avoir utilisé un joueur inéligible contre le Botswana alors qu’elle avait sa qualification en poche, l’Ethiopie (1ère, 10 pts) a toujours son destin en main.

Une victoire ou même un nul en déplacement contre la Centrafrique à… Brazzaville lui assurerait le ticket du groupe. L’Afrique du Sud (2e, 8 pts) et le Botswana (3e, 7 pts), qui s’affrontent, misent chacun sur une victoire combinée à un revers de l’Ethiopie.

Groupe B : La sanction infligée à la Guinée Equatoriale pour avoir aligné un joueur non qualifié a relancé le Cap Vert (2e, 9 pts) dans ce groupe où la qualification était déjà pour la Tunisie.

Cette dernière, avec 11 points, a juste besoin d’un point sur son terrain face à son dauphin cap verdien pour valider son ticket. La Sierra Leone (3e, 5 pts) et la Guinée Equatoriale (4e, 2 pts), éliminés, jouent pour l’honneur.

Groupe C : La Côte d’Ivoire (1e, 13 pts) ayant déjà empoché l’unique ticket en jeu, la dernière journée sera sans enjeu. Les «Eléphants», avec leur star Didier Drogba de retour en sélection, qui reçoivent le Maroc (2e, 8 pts), visent à boucler en beauté. Gambie (4e, 1 pt) / Tanzanie (3e, 6 pts) compte pour du beurre.

Groupe D : Le Ghana (1er, 12 pts) et son dauphin, la Zambie (2e, 11 pts), jouent la «finale» du groupe ce vendredi à Kumasi. Un point suffirait au bonheur des «Black Stars» qui retrouvent Michael Essien, de retour en sélection après des années d’absence. Privés de leurs attaquants Collins Mbesuma et Jacob Mulenga, les «Chipolopolo» vont jouer leur va-tout pour doubler les Ghanéens.

Eliminés, le Soudan (3e, 4 pts) et le Lesotho (4e, 2 pts) s’affrontent.

Groupe E : Dans ce groupe très équilibré, trois équipes peuvent prétendre à la qualification : Congo (10 pts), Burkina Faso (9 pts) et Gabon (7 pts). Les «Diables rouges» du Congo ont besoin d’une victoire au Niger (4e, 3 pts), déjà éliminé.

Dans l’espoir d’un faux-pas congolais, «Etalons» et «Panthères» joueront leur match à fond, avec une mission plus ardue pour les Gabonais : seul un succès très large, couplé à une défaite congolaise, peut leur permettre de passer.

Groupe F : Dans le match au sommet du groupe, Nigeria (1er, 9 pts) / Malawi (2e, 7 pts) à Calabar, un petit point suffirait au bonheur du champion d’Afrique. Kenya (4e, 3 pts) / Namibie (3e, 5 pts) complète le tableau.

Groupe G : L’Egypte, auteur jusque-là d’un sans-faute (15 pts) et déjà qualifiée, reçoit la Guinée (2e, 10 pts) dans un match sans enjeu. Tout comme l’est Zimbabwe (4e, 1 pt) / Mozambique (3e, 2 pts).

Groupe H : La qualification de l’Algérie (12 pts) hôte tout intérêt à sa confrontation avec le Mali (2e, 7 pts). Bénin (3e, 4 pts) / Rwanda (4e, 2 pts) compte également pour du beurre.

Groupe I : Victorieux du Togo sur tapis vert, le Cameroun s’est emparé du fauteuil du leader avec 10 points. Une position qui lui permet d’accueillir en bonne posture son dauphin, la Libye (2e, 9 pts), dans la «finale» du groupe. Avec le retour de Samuel Eto’o en sélection, les «Lions indomptables» ont des atouts pour chiper le ticket aux «Chevaliers de la Méditerranée», invaincus jusque-là.

L’autre match opposera le Togo (4e, 1 pt)) à la RD Congo ((3e, 6 pts).

Groupe J : Dans la «finale» du groupe, le Sénégal (1er, 9 pts) n’a besoin que d’un point face à l’Ouganda (2e, 8 pts), samedi soir face à… Marrakech, au Maroc, antre des «Lions de la Teranga» en raison de la suspension du stade Senghor. N’ayant rien à perdre, les Ougandais joueront sans pression. L’autre match opposera l’Angola (3e, 4 pts) au Liberia (4e, 4 pts).

Voici le programme de la 6e journée :

Vendredi : Ghana / Zambie

Samedi
-Afrique du Sud / Botswana
-Centrafrique / Ethiopie
-Sierra Leone / Guinée Equatoriale
-Tunisie / Cap-Vert
-Gambie / Tanzanie
-Côte d’Ivoire / Maroc
-Burkina /Gabon
-Niger / Congo
-Nigeria /Malawi
-Angola /Liberia
-Sénégal / Ouganda

Dimanche
-Soudan / Lesotho
-Kenya / Namibie
-Zimbabwe /Mozambique
-Bénin / Rwanda
-Cameroun / Libye
-Togo / RD Congo

Mardi
-Egypte / Guinée
-Algérie / Mali

APA-Dakar (Sénégal)

Eliminatoires Mondial 2014 : La Tunisie quasi au 3e tour, la Côte d’Ivoire en embuscade

juin 16, 2013

La Tunisie, qui se déplace en Guinée Equatoriale ce dimanche, à l’occasion de la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, est presque assurée de décrocher son ticket pour le 3e et dernier tour de la compétition, tout comme la Côte d’Ivoire, qui rend visite à la Tanzanie.

La défaite (1-0) de son dauphin, la Sierra Leone (5 pts), au Cap-Vert (6 pts) place la Tunisie (10 pts) dans une position idéale. Elle a juste besoin d’un nul à Malabo pour valider son ticket pour le 3e tour. Cependant, en cas de victoire de la Guinée Equatoriale (4 pts), le suspense subsisterait dans le groupe B.

Dans le groupe C, la Côte d’Ivoire (10 pts) peut également assurer sa qualification en cas de victoire en Tanzanie (6 pts). Un succès de cette dernière la mettrait, en revanche, sur les talons des «Eléphant». En attendant, le Maroc, victorieux de la Gambie (2-0), s’est replacé avec 8 points au compteur.

Le Congo (10 pts), qui aurait obtenu sa qualification en cas de victoire face au Burkina, s’est fait piégé par ce dernier, victorieux 1-0 à Pointe noire. Un succès qui permet au vice-championnat d’Afrique (9 pts) de revenir à une longueur du Congo dans le groupe E. Le Gabon, qui a pulvérisé le Niger (4-1) à Franceville, compte 7 points.
La Zambie (11 pts), tenu en échec par le Soudan (1-1), est sous la menace du Ghana (9 pts) en déplacement au Lesotho (2 pts) dans le groupe D.

Dans le groupe I, la RD Congo (5 pts) et le Cameroun (6 pts) qui s’affrontent ce dimanche à Kinshasa, n’ont pas droit à l’erreur au risque d’être distancés par la Libye (9 pts), victorieuse vendredi du Togo (2-0), éliminé.
Voici le programme et les résultats de la 5e journée des éliminatoires

Groupe A
-Botswana / Centrafrique 3-2
-Dimanche à Addis Abeba (16h) : Ethiopie / Afrique du Sud
Groupe B
-Cap-Vert / Sierra Leone 1-0
-Dimanche à Malabo (17h) : Guinée Equatoriale / Tunisie
Groupe C
-Maroc / Gambie 2-0
-Dimanche à Dar Es Salaam (15h) : Tanzanie / Côte d’Ivoire
Groupe D
-Zambie / Soudan 1-1
-Dimanche à Maseru (15h) : Lesotho / Ghana
Groupe E
-Congo / Burkina 0-1
-Gabon / Niger 4-1
Groupe F
-Malawi / Kenya 2-2
-Namibie / Nigeria 1-1
Groupe G : dimanche
-Maputo (15h) : Mozambique / Egypte
-Conakry (17h) : Guinée / Zimbabwe
Groupe H : dimanche
-Kigali (15h30) : Rwanda / Algérie
-Bamako (18h) : Mali / Bénin
Groupe I
-Libye / Togo 2-0
-Dimanche à Kinshasa (15h30) : RD Congo / Cameroun
Groupe J
-Ouganda / Angola 2-1
-Dimanche à Monrovia (16h) : Liberia / Sénégal

APA-Dakar (Sénégal)

Décès au Portugal d’Aristides Pereira, premier président du Cap-Vert

septembre 22, 2011

Aristides Maria Pereira, premier président de la République du Cap-Vert de 1975 à 1991, est décédé à l’âge de 87 ans jeudi à Coimbra (centre du Portugal), a-t-on appris auprès de l’ambassade de cette ancienne colonie portugaise à Lisbonne.

L’ancien chef d’Etat de l’archipel africain se trouvait depuis début août au Portugal, où il a été opéré à la suite d’une fracture du col du fémur, a précisé l’agence Lusa. Il était diabétique et souffrait de problèmes cardiaques.

En visite au Portugal, le nouveau président du Cap-Vert Jorge Carlos Fonseca, investi le 9 septembre dernier, a exprimé sa « profonde consternation » et annoncé qu’un deuil national de cinq jours avait été décrété « après la disparition d’une personnalité marquante de notre histoire récente ».

Le président portugais Anibal Cavaco Silva a également salué « une personnalité majeure de l’histoire du Cap-Vert », dans un message de condoléances publié par le palais présidentiel.

Né en 1923 sur l’île de Boavista, Artistides Pereira, technicien-télégraphiste, a fondé en 1956 le PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et des îles du Cap-Vert), avec Amilcar Cabral et son frère Luis.

Pendant la guerre d’indépendance, Amilcar Cabral est tué le 20 janvier 1973 à Conakry par un commando du PAIGC, sans doute manipulé par la police politique portugaise, tandis qu’Aristides Pereira, considéré comme son bras droit, échappe de justesse à cette attaque.

Le 5 juillet 1975, lors de la déclaration d’indépendance de la République du Cap-Vert, il est élu président de la République par l’Assemblée nationale.

Candidat du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert (PAICV – parti unique), il est réélu à l’unanimité par l’Assemblée nationale en janvier 1986.

En 1991, alors qu’il est candidat à sa propre succession et que le scrutin se déroule pour la première fois au suffrage universel, il est remplacé par Antonio Mascarenhas Monteiro et met fin à son activité politique.

Jeuneafrique.com

Présidentielle au Cap-Vert: vers un second tour entre Fonséca et Sousa

août 8, 2011

Le Cap-Vert s’acheminait lundi vers un second tour de l’élection présidentielle opposant le candidat du principal parti d’opposition, Jorge Carlos Fonseca, et celui du parti au pouvoir, Manuel Inocencio Sousa, selon des résultats partiels de Commission électorale.

Jorge Carlos Fonseca, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral), le principal parti d’opposition, et Manuel Inocencio Sousa, candidat du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert (PAICI, socialiste, au pouvoir) ont respectivement obtenu 37% et 33,9% des suffrages, selon des résultats partiels provisoires publiés dans la nuit de dimanche à lundi par la Commission nationale des élections (CNE).

Ces résultats qui portent sur 1. 120 bureaux de vote sur un total de 1. 200 dans l’archipel et à l’étranger ont été affichés sur écran géant au siège de la CNE et retransmis en direct à la radio et la télévision nationale, à l’issue du premier tour de la présidentielle organisée dimanche.

Les deux autres candidats, l’ex-président de l’Assemblée nationale Aristides Lima, un dissident du PAICV qui s’est présenté en indépendant et Joaquim Monteiro, un enseignant, ex-combattant de la guerre d’indépendance, ont de leur côté obtenu respectivement 25,6% et 2,1% des suffrages.

Selon les observateurs, ces résultats ne devraient pas changer. Le second tour est fixé au 21 août .

Le scrutin de dimanche était destiné à trouver un successeur au président Pedro Pires.

Un peu plus de 305. 000 électeurs – vivant dans le pays et à l’étranger – étaient appelés à choisir entre quatre candidats, dans cet archipel situé au large du Sénégal qui est présenté comme un modèle de démocratie en Afrique.

Le président Pires, élu en 2001 et réélu en 2006, n’était pas autorisé par la Constitution à briguer un troisième mandat.

Jeuneafrique.com avec AFP