Posts Tagged ‘carcasses’

Mon pauvre petit chat

août 4, 2021

Au milieu de la ferraille calcinée

Le chat avec ses pattes feutrées

Découvre stupéfait le désastre

De la maison à la fumée ocre

Premier courageux à y faire le retour

Dans cette habitation aux folles odeurs

Grande est sa désolation de ces ruines

Qui témoignent l’ampleur des fumigènes

Mon pauvre petit chat pleure en miaulant

Incapable de décrire l’état de la maison

Et de toutes ces carcasses noircies

Par la violence des flammes sans répit

Ô mon petit chat abandonné à Varympompi

Durant l’ordre d’évacuation de cet incendie

Qui brûle la forêt à Dekelia près d’Athènes

Fonde ton espoir aux pompiers et aux mânes

Bernard NKOUNKOU BOUESSO

Nouvelle-Zélande/Baleines échouées: risque d’explosion

février 14, 2017

Les carcasses des baleines qui se sont massivement échouées sur une plage pourraient exploser.

storybildLes baleines se sont échouées sur Farewell Spit, un cordon littoral de plus de 26 km débordant à l’extrême nord de l’île du Sud de Nouvelle-Zélande. (10 février 2017) (Photo: AFP)

Une faute?

Les autorités s’employaient mardi à débarrasser une plage de Nouvelle-Zélande de centaines de carcasses de baleines-pilotes après des échouages massifs tandis que le site était fermé au public en raison du risque d’explosion des cadavres.

Près de 700 cétacés ont péri en s’échouant sur Farewell Spit, un cordon littoral de plus de 26 km débordant à l’extrême nord de l’île du Sud. Cette longue langue de sable, qui ferme le côté nord de Golden Bay, piège régulièrement pour des raisons inconnues ces cétacés en perturbant leurs capacités de navigation.

La plage a été fermée au public en raison du risque sanitaire posé par les corps en décomposition.

Défi logistique

Les carcasses de plus de 300 baleines devaient être transportés par camion jusqu’à une partie inaccessible au public d’un parc national, où la nature reprendrait ses droits, a expliqué le service néo-zélandais de protection de l’environnement.

Les baleines-pilotes ou globicéphales peuvent peser jusqu’à deux tonnes et mesurer jusqu’à six mètres de long. L’opération représente un défi logistique, a dit Herb Christophers, porte-parole du service de l’environnement.

«Elles sont en train d’être déplacées mais la plage est loin d’avoir été nettoyée», a-t-il dit à l’AFP. «Le simple fait de les enlever de la plage va prendre plusieurs jours».

«Ce n’est pas joli à voir»

Des employés de son service en combinaison de protection perçaient les cadavres avant enlèvement pour prévenir les risques d’explosion due aux gaz de décomposition. «J’ai vu des baleines exploser, ce n’est pas joli à voir», a ajouté Herb Christophers.

Un nombre total estimé à 666 cétacés s’est échoué en deux fois vendredi et samedi à Farewell Spit. Environ 75% des baleines du premier groupe de 415 individus sont mortes tandis que les secours ont réussi à renflouer environ 250 cétacés du second troupeau.

Farewell Spit, à 150 kilomètres au nord-ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d’échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.

20minutes.ch avec(nxp/afp)

Etats-Unis: un train transportant des matières chimiques explose

mai 28, 2013

Un train transportant des matières chimiques a percuté mardi un camion en banlieue de Baltimore, sur la côte Est américaine. Le conducteur du véhicule a été grièvement blessé et l’accident a provoqué une gigantesque explosion chimique ressentie à des kilomètres.

Une immense colonne de fumées noires et blanches s’est s’échappée des carcasses des wagons, mais selon le chef des pompiers du comté de Baltimore, John Hohman, les produits chimiques qui brûlaient ne sont pas toxiques. Les autorités ont néanmoins demandé aux habitants de la zone d’évacuer.

Sur 45 wagons, au moins une douzaine a déraillé. L’un d’eux « contenait un produit classé par le département des Transports comme une matière dangereuse », a affirmé la compagnie ferroviaire CSX. Mais selon un pompier, ce wagon n’était pas en feu.

« Il s’agit de chlorate de sodium, un oxydant utilisé dans une variété de processus industriels », a précisé CSX. Le reste des voitures transportaient d’autres produits, dont du bois et du papier.

Circonstances confuses

Vers 14h00 heure locale (20h00 en Suisse), un camion poubelle est entré en collision avec le train sur une voie ferrée située dans une zone industrielle. Le chauffeur du camion a été hospitalisé dans un état grave, ont indiqué les services de secours du comté de Baltimore. Les deux employés du train n’ont pas été grièvement blessés, selon CSX.

Les circonstances de cette collision, du déraillement et des explosions restaient confuses, mais le chef des pompiers a expliqué que le lieu de l’explosion était éloigné de plusieurs centaines de mètres de celui du déraillement. Quatre bâtiments adjacents ont été endommagés par le souffle des explosions.

Romandie.com

Congo: la double peine des sinistrés de Brazzaville, privés de législatives

juillet 14, 2012
Congo: la double peine des sinistrés de Brazzaville, privés de législatives Congo: la double peine des sinistrés de Brazzaville, privés de législatives © AFP

Sur les décombres d’une maison du quartier Mpila à Brazzaville, Bienvenu Ossou vit sous une tente. Dimanche, il ne votera pas aux législatives, dans cette zone détruite par les explosions du 4 mars où des électeurs n’ont pu s’inscrire, une situation vécue comme un nouvel abandon.

Presque tous les voisins de Bienvenu, un chômeur de 30 ans, ont fui la zone depuis l’explosion d’un dépôt de munitions dans le camp de blindés tout proche, qui a détruit des centaines d’habitations, fait près de 300 morts, 2. 300 blessés et 17. 000 sans abris dont près de la moitié vit encore dans des camps de fortune.

Sur le site, l’herbe a tellement poussé que les carcasses des blindés et autres engins militaires sont à peine visibles, de même que les fils barbelés dressés pour délimiter la zone toujours en cours de déminage.

« Depuis le 4 mars, mes parents et moi-même avons cessé d’exister. Nous allons être abandonnés davantage car nous n’allons pas voter dimanche », pour le premier tour des élections législatives, constate amèrement le jeune chômeur.

Sa tente est à quelques encablures de l’épicentre du sinistre. En contrebas, un petit ruisseau dominé par des ordures. Des hérons viennent y manger et s’abreuver.

« On se disait que malgré ce qui s’est passé ici, on devait nous permettre de choisir nos députés pour qu’ils aillent plaider notre cause au Parlement », lâche Bienvenu, au bord des larmes.

Mais la Commission nationale d’organisation des élections (Conel) a décidé que le vote n’aurait pas lieu dans trois des 37 circonscriptions de Brazzaville, les plus touchées par les explosions, où les listes électorales n’ont pas pu être révisées en mars.

« La décision de nous écarter du vote est normale pour certains, mais elle est anormale parce que nous tombons de plus en plus dans les oubliettes », relève Jérôme Ndengabeka, 50 ans, un autre habitant du quartier.

« Les autorités auraient pu repousser les élections. Le budget alloué pour les organiser aurait pu permettre au moins de reconstruire nos maisons », estime son voisin Gustave Ampilo, 40 ans.

« Les autorités restent insensibles »

« On est mieux chez soi. Il y a des gens qui sont allés dans les sites (accueillant ceux qui avaient tout perdu), mais ils préfèrent aujourd’hui revenir à Mpila pour vivre sous des tentes dans leurs propres parcelles (terrain). Les autorités restent insensibles », dénonce-t-il.

« Nous aurions dû, au regard de ce qui s’est passé le 4 mars, laisser tomber l’organisation des élections. Ca a été une véritable catastrophe et nous continuons à en souffrir », soutient l’opposant Clément Miérassa.

Le jour du drame Irène Itoua, 43 ans, a pu s’échapper saine et sauve avec son bébé de quatre mois. De sa maison, il ne reste plus qu’un pan de mur. pourtant, dans sa circonscription, le vote se tiendra bien dimanche.

« J’ai battu campagne pour ma candidate en faisant semblant d’oublier le drame. On n’attend pas la réparation, même d’un simple préjudice, les bras croisés », explique-t-elle.

« J’irai voter sans état d’âme », assure-t-elle, son bébé sur son dos.

Le gouvernement a dit avoir payé plus de 50 milliards de Fcfa (76 millions d’euros) de prime d’urgence à plus de 17. 000 sinistrés et plus de 7. 000 autres sont en attente de paiement.

Les autorités évaluent à 1 milliard de dollars le coût de la reconstruction du quartier Mpila.

« Nos candidats ne doivent pas perdre de vue que notre peuple, qui a su admirablement faire face à l’adversité, attend des messages d’espoir, des comportements exemplaires et des débats dédramatisés », avait déclaré fin juin le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), Pierre Ngolo, lors d’un meeting à l’ouverture de la campagne.

Avec ses alliés, le PCT, le parti du chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso, détient la majorité absolue dans l’Assemblée sortante.

Jeuneafrique.com avec AFP