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En Colombie, un étonnant carnaval du « blackface » pour célébrer la fraternité

janvier 6, 2023
En Colombie, un etonnant carnaval du "blackface" pour celebrer la fraternite
En Colombie, un étonnant carnaval du « blackface » pour célébrer la fraternité© AFP/DANIEL MUNOZ

Aux Etats-Unis ou en Europe, c’est une pratique infamante héritée de l’esclavagisme et jugée raciste. En Colombie, le « blackface », qui consiste à se grimer le visage de noir, a son carnaval annuel, particulièrement populaire et qui célèbre « la fraternité humaine ».

« Bienvenue à la seule fête où la peinture sur le visage est un patrimoine de l’Humanité ! » clament sur leur site internet les organisateurs du festival de Pasto, capitale du département de Narino, dans le sud-ouest du pays.

Le « carnaval des Noirs et des Blancs » rassemble chaque année, du 28 décembre au 6 janvier, des milliers de personnes en liesse, dans cette région de la côte Pacifique, frontalière de l’Equateur sur les contreforts de la cordillère des Andes.

Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’Unesco, reconnu également comme un « patrimoine culturel de la Nation », le carnaval est l’un des plus importants festivals de Colombie.

Il se déroule depuis plus d’un siècle dans une région fortement marquée par les inégalités raciales et économiques, où vivent de nombreux Afro-Colombiens et diverses communautés indigènes.

« magnifique ! »

Les célébrations commencent par des batailles d’eau géantes, avant des bûchers le 31 décembre, la crémation de pantins en bois ou paille et un défilé des « colonies », célébration costumée de toutes les communautés de la région.

L’événement culmine par deux jours d’apothéose, les 5 et 6 janvier, où « tout le monde, quelle que soit son origine ethnique, s’enduit le visage de maquillage noir le premier jour, puis de talc blanc le jour suivant », résume l’Unesco.

« Le jour des Noirs » est une « pratique ludique (…) qui consiste à se peindre le visage à la peinture noire comme un rituel de liberté » dans le but de « raviver la fraternité humaine ».

Lors du « jour des Blancs », qui correspond à l’épiphanie, habitants et touristes se lancent des nuages de talc ou des jets de mousse blanche lors d’un défilé sur sept kilomètres avec chars, carrosses, figurines et marionnettes multicolores.

Ici, contrairement aux Etats-Unis et en Europe, pas de controverse et d’accusation de racisme autour du « blackface ». Tout au contraire.

« Le carnaval des Noirs et des Blancs célèbre la fraternité humaine. Nous sommes un seul peuple », sourit Milton Portilla, directeur de la culture pour le département de Narino.

« Ce carnaval nous donne une grande leçon: il ne faut pas parler de races, il ne faut pas parler de différence, il n’y a que des êtres humains qui recherchent tous la joie, la fraternité et la solidarité », se félicite-t-il.

« Tout le monde participe, c’est un miracle, c’est magnifique ! » s’étonne James Eisel, un touriste américain, chapeau de paille sur la tête et maquillage noir sur les pommettes.

« Aux Pays-Bas, cette pratique est très controversée. J’ai demandé ici si c’est la même chose. On m’a dit que non, cela fait partie de la culture locale », s’enthousiasme Toby Boecker, venu d’Allemagne, lui aussi le visage grimé de noir.

« Intense communion »

Le carnaval serait une réminiscence des fêtes d’esclaves au 17e et 18e siècles, tolérées par la couronne espagnole pour tenter de contenir les révoltes.

Pour Leonardo Sanson Guerrero, qui fut pendant plusieurs années l’un des responsables de l’événement, ce dernier est « l’expression d’une identité culturelle ».

« Le jour des Noirs a pris de l’ampleur dans la dernière décennie du 19e siècle », tandis que le jour des Blancs a été institutionnalisé en 1912.

« Le maquillage et la peinture sur le visage sont des pratiques culturelles universelles », rappelle-t-il, expliquant que les conjectures sont nombreuses sur l’origine des jours des Noirs et des Blancs.

« Rien de bien vraiment certain », assure-t-il à ce propos, évoquant « les cultures agraires pré-colombiennes », certaines « traditions chez les populations noires », ainsi que « le syncrétisme religieux du colonisateur espagnol ».

Le maquillage du visage, joliment baptisé « jeu de la caresse » est « la marque la plus sympathique et la plus humaine de ce carnaval », souligne-t-il.

Par Le Point avec AFP

Afrique du Sud: une foule immense célèbre le nouveau roi zoulou

août 20, 2022
Afrique du Sud: une foule immense celebre le nouveau roi zoulou
Afrique du Sud: une foule immense célèbre le nouveau roi zoulou© AFP/Rajesh JANTILAL

Une foule immense s’est rendue samedi sur les terres royales en pays zoulou, pour célébrer le couronnement de Misuzulu Zulu, le nouveau roi du « peuple du ciel », souverain traditionnel le plus puissant d’Afrique du Sud mais contesté dans une longue querelle de palais autour du trône.

Dans le pays d’Afrique australe, les souverains et chefs traditionnels sont reconnus par la Constitution. Rois sans pouvoir exécutif, ils exercent une profonde autorité morale et sont respectés de leur peuple.

Misuzulu Zulu, 47 ans, aussi appelé Misuzulu kaZwelithini et dont le prénom signifie « renforcer le peuple zoulou », succède à son père Goodwill Zwelithini, mort l’année dernière après 50 ans de règne. Il a deux épouses et au moins quatre enfants.

Depuis le matin, des guerriers « amaButho », rangés en impressionnantes colonnes hérissées de sagaies et boucliers, ont afflué vers le coquet palais en marbre de KwaKhangelamankengane, à Nongoma, petite ville de la province du KwaZulu-Natal (KZN, sud-est) et berceau de la Nation zouloue.

« C’est un grand jour, nous faisons l’histoire », a dit à l’AFP Bongani Khumalo, 80 ans, qui fait partie des régiments de guerriers chargés de la protection du roi.

Sous un soleil cuisant, ils ont dansé et mimé la guerre durant des heures, arborant des peaux de bêtes, dans l’attente de voir apparaître le roi. L’Afrique du Sud compte 11 millions de Zoulous, soit quasiment un Sud-Africain sur cinq, la plus grande ethnie du pays.

Les femmes sont venues en tenues traditionnelles, des jupes plissées et des ceintures en perles pour certaines. D’autres se sont drapées de tissus à l’effigie du souverain avec l’inscription « Bayede », « Saluez le roi » en langue zouloue.

Peuple légendaire

Des jeunes filles dansent les seins nus. Chacune à leur tour, elles entrent dans le cercle au rythme de chants de célébration, lèvent la jambe haut avant de faire résonner leurs semelles dans la poussière.

Des poètes du roi déambulent dans la foule, contant la légende du peuple guerrier et les qualités du nouveau souverain.

Le couronnement traditionnel a eu lieu la nuit dernière, dans le plus grand secret. Juste après minuit, le souverain est entré dans « l’enclos à bétail » du palais, sorte de temple de la Nation zouloue où les hommes, en cercle restreint, communiquent avec les ancêtres. Seule une poignée de personne sait ce qu’il s’y est alors passé.

« Aujourd’hui le roi sera reconnu par toute la Nation zouloue », a martelé à l’AFP sa soeur, la princesse Ntandoyesizwe Zulu, 46 ans, feignant d’ignorer la dispute qui empoisonne le palais depuis plus d’un an.

La première épouse du défunt roi et son clan contestent la légitimité de Misuzulu Zulu, né de la favorite du roi et troisième femme. Un recours de dernière minute samedi, pour tenter d’empêcher le couronnement, a échoué.

Soudain, dans un bruissement, le souverain apparaît enfin: vêtu d’un spectaculaire costume de plumes noires serré à la taille par une ceinture, une lance et un bouclier à la main, Misuzulu Zulu rejoint les guerriers. Dans des chants lancinants entonnés à voix basse, ceux-ci lui promettent protection et loyauté.

« Nous avons notre roi ! », a lancé Sinenhlanhla Msweli, 29 ans, dans la foule.

Plus tard, le souverain a déclaré devant son peuple réuni: « La Nation zouloue entame aujourd’hui un nouveau chapitre. Je promets de travailler à l’unir ».

Le roi, qui doit être formellement reconnu par le président Cyril Ramaphosa lors d’une cérémonie dans les prochains mois, hérite du trône mais aussi de terres. Il jouit de près de 30.000 km2, environ la superficie de la Belgique, gérées par un trust dont il est le seul administrateur.

Connu pour mener un train de vie fastueux, son père recevait également environ 75.000 euros annuels de l’Etat pour son usage personnel et un budget de 4,2 millions d’euros par an pour le fonctionnement du royaume, selon un barème du gouvernement.

Congo-Madibou : un pasteur refuse d’officier une messe après le vol de sa veste et chaussures en Croco

juillet 26, 2022
 Madibou : un pasteur refuse d’officier une messe après le vol de sa veste et chaussures en Croco

Ce pasteur donne plus de la valeur à la sapologie qu’à la parole de Dieu et ignore totalement la phrase :«vanité des vanités ». Le pasteur Anatole d’une église de réveil située à Madibou après le pont du Djoué a refusé de célébrer une messe après le vol de son costard et ses chaussures en Croco. Une tenue qu’il a prévu porter ce dimanche.

Le paraître est devenu l’obsession principale de certains serviteurs de l’éternel qui lance des piques à d’autres pasteurs qui ne s’habillent pas bien. C’est le cas du pasteur Anatole d’une église de réveil de Madibou qui n’a pas supporté que son costard et ses chaussures en Croco soient volés.

Le plus su prenant est de constater que le vol a eu lieu dans les loges de sa propre église quelques heures avant le début du culte d’où les soupçons qui pèsent sur les fidèles. Comme représailles, le pasteur a tout simplement décidé de ne pas se présenter devant ses fidèles comme signe de protestation à cet acte.

Ce costard et ses chaussures en Croco étaient le don d’un fidèle de retour d’un voyage en Europe et le pasteur devrait les mettre en valeur pour la première fois. Une inauguration vestimentaire que le voleur a mis en échec.

Le pasteur Anatole a demandé à Dieu de confondre ce voleur afin qu’il vienne de lui-même remettre son butin et se faire pardonner.

Avec Le Congolais.fr

Célébration : la rumba congolaise et la Journée mondiale de la culture africaine

janvier 18, 2022

La culture africaine et afro-descendante, qui se célèbre le 24 janvier, sera aussi une occasion pour les deux Congo de manifester l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Quelques pas de la rumba congolaise / Archives

À Kinshasa comme à Brazzaville et dans d’autres parties du continent se célèbrera la Journée mondiale de la culture africaine, un fait  musical, culturel et social très marquant.

En effet, il y a à peine quelques semaines, précisément le 14 décembre 2021,  que la rumba congolaise venait d’être inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.  

Des sources proches des ministères de la Culture des deux Congo, cette célébration de la culture africaine et afro-descendante mettra plus l’accent sur ce fait d’une importance capitale qui venait de se passer à l’Unesco. Déjà, sur des réseaux sociaux et dans les médias locaux, les Congolais se sont réjouis de la reconnaissance par l’organe onusien de la rumba, véritable phénomène musical, culturel et social. « La rumba, c’est notre identité ! Sa reconnaissance internationale est une fierté et une richesse », déclarait Catherine Furaha, ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la République démocratique du Congo.

Pour sa part, Zacharie Bababaswe, chroniqueur musical, déclarait à l’AFP : « Rien de plus normal que le combat des Congolais aboutisse à cette reconnaissance universelle. Sentiments de réhabilitation et de reconnaissance pour cette belle musique dont le tempo est puisé dans les tripes des Congolais ». Quant à Jacques Iloki, vice-président de l’Association des peintres du Congo à Brazzaville, cette inscription est « une reconnaissance parce que la rumba est le trait d’union entre les deux rives du fleuve Congo ».

Pour les spécialistes, les origines de la rumba se situent dans l’ancien royaume Kongo. Avec la traite négrière, les Africains ont emmené leur culture et leur musique vers les Amériques. La rumba a ensuite été ramenée sur le continent africain par les commerçants, avec disques et guitares. Dans sa version moderne, la rumba a une centaine d’années. L’identité culturelle est ce par quoi se reconnaît une communauté humaine à travers ses pratiques, locales ou nationales, qui sont sociales, politiques, ethniques, religieuses et artistiques.

Cette identité culturelle renvoie à des valeurs et à des codes, à des modes de vie et de pensée, à des langues, des croyances et des traditions, à un vécu en commun et une mémoire historique, à un territoire. Malheureusement, l’Afrique a trop longtemps été privée de son identité culturelle. Ainsi, au-delà des similitudes, des formes convergentes de penser et de l’héritage commun, l’Africanité constitue également une destinée partagée, une fraternité dans la lutte de libération et un avenir commun qui doit être assumé en vue d’être maîtrisé.  

« L’histoire générale de l’Afrique », une oeuvre pionnière

Il n’est pas vain, dans ce sens, de rappeler le rôle majeur que joue l’Unesco dans l’adoption des textes normatifs et cadres juridiques pour promouvoir et protéger la culture africaine. Il est important aussi de faire allusion au travail colossal et titanesque « Coffret histoire générale de l’Afrique ». Ainsi, l’Unesco avait lancé en 1964 l’élaboration de « L’histoire générale de l’Afrique » pour remédier à l’ignorance généralisée sur le passé de ce continent. Pour relever le défi qui consistait à reconstruire une histoire de l’Afrique libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation et favoriser une perspective africaine, l’Unesco a fait appel aux plus grands spécialistes africains et internationaux de l’époque. L’élaboration des huit volumes de « L’histoire générale de l’Afrique » a mobilisé plus de 230 historiens et autres spécialistes pendant plus de 35 années.

« L’histoire générale de l’Afrique » est une œuvre pionnière, à ce jour inégalée dans son ambition de couvrir l’histoire de la totalité de ce continent, depuis l’apparition de l’homme jusqu’aux enjeux contemporains auxquels font face les Africains et leurs diasporas dans le monde. C’est une histoire qui ne laisse plus dans l’ombre la période précoloniale et qui insère profondément le destin de l’Afrique dans celui de l’humanité, en mettant en évidence les relations avec les autres continents et la contribution des cultures africaines au progrès général de l’humanité.

Notons que c’est à l’occasion de sa 40e session en 2019 que l’Unesco a proclamé le 24 janvier comme Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2006. La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante célèbre les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier, et les promeut comme levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix.

Avec Adiac-Congo par Faustin Akono

Le monde fête un deuxième nouvel An sous l’ombre du Covid

décembre 31, 2021
Le monde fete un deuxieme nouvel An sous l'ombre du Covid
Le monde fête un deuxième nouvel An sous l’ombre du Covid© AFP/STR

Festivités annulées ou sévèrement encadrées, musique interdite, réveillons limités à la « bulle » familiale: le monde s’apprête à entamer en 2022 une troisième année de pandémie, alors que les contaminations explosent mais que de timides signes d’espoir apparaissent.

Ces douze derniers mois ont vu l’arrivée d’un nouveau président américain, des rêves de démocratie s’évanouir de l’Afghanistan à la Birmanie en passant par Hong Kong ou la Russie, et les premiers Jeux olympiques sans spectateurs.

Mais c’est la pandémie qui a de nouveau régi le quotidien de la majeure partie de l’humanité. Plus de 5,4 millions de personnes sont mortes depuis que le virus a été identifié pour la première fois en Chine en décembre 2019.

D’innombrables autres personnes ont été contaminées, soumises à des confinements, des couvre-feu et une panoplie de tests.

L’émergence du variant Omicron, particulièrement contagieux, à la fin de l’année 2021, a fait dépasser le million de cas quotidiens de coronavirus pour la première fois, selon un décompte de l’AFP.

La France a annoncé à son tour jeudi soir qu’Omicron était désormais majoritaire sur son territoire, après une progression fulgurante ces derniers jours.

« Se concentrer sur le positif »

La Grande-Bretagne, les États-Unis et même l’Australie, qui était longtemps restée à l’abri de la pandémie, battent des records de nouveaux cas.

La distribution de vaccins à environ 60 % de la population mondiale laisse pourtant entrevoir une lueur d’espoir, bien que certains pays pauvres n’y aient toujours qu’un accès limité et qu’une frange de la population y reste réticente.

Les îles Kiribati, dans le Pacifique, ont été les premières à célébrer la nouvelle année à partir de 10h00 GMT.

Mais de Séoul à Paris ou San Francisco, les célébrations du Nouvel An ont de nouveau été annulées ou réduites.

A Sydney, ville qui se vante habituellement d’être la « capitale mondiale du Nouvel an », la foule était inhabituellement peu abondante sur le port pour assister au traditionnel feu d’artifice.

Seuls des dizaines de milliers de spectateurs étaient là, alors que l’événement rassemble habituellement plus d’un million de personnes.

« J’essaie juste de me concentrer sur les choses positives survenues cette année plutôt que sur les négatives », disait Melinda Howard, étudiante en médecine de 22 ans qui attendait devant l’Opéra le début du spectacle.

Les célébrations à Rio de Janeiro, qui rassemblent habituellement trois millions de personnes sur la plage de Copacabana, sont également maintenues.

« Célébrer la vie »

Comme à Times Square à New York, les événements officiels seront réduits, mais de grandes foules sont tout de même attendues.

« Les gens n’ont qu’une envie, sortir de chez eux, célébrer la vie après une pandémie qui a obligé tout le monde à s’enfermer », a déclaré Francisco Rodrigues, 45 ans, serveur à Copacabana.

Certains Brésiliens sont plus dubitatifs, dans un pays où la pandémie a tué près de 619.000 personnes, le pire bilan au monde après celui des Etats-Unis.

Le gouvernement tunisien a de son côté annoncé au dernier moment l’annulation des festivités à Tunis « au vu du développement de la situation épidémique ».

Aux Emirats arabes unis, Dubaï prévoit malgré tout un spectacle pyrotechnique à Burj Khalifa, la plus haute tour du monde avec ses 828 mètres, et l’émirat de Ras Al-Khaimah va de nouveau tenter de battre le record mondial du plus grand feu d’artifice.

En Afrique du Sud, premier pays à avoir signalé le nouveau variant fin novembre, le couvre-feu nocturne en vigueur depuis 21 mois et qui s’était réduit aux heures comprises entre minuit et 4 heures du matin a été levé à la veille des célébrations pour le Nouvel an. Le port du masque reste toutefois obligatoire dans l’espace public et les rassemblements restent limités (1.000 personnes à l’extérieur, 2.000 à l’intérieur).

« Tsunami de cas »

Durant l’année écoulée, nombre de pays, en particulier occidentaux, ont hésité à rétablir les mesures drastiques de 2020, afin d’éviter une nouvelle récession économique. Mais 2021 a tout de même vu, en Europe et au-delà, une augmentation des manifestations contre les restrictions, tandis qu’une minorité hésitait encore à se faire vacciner, soulevant des craintes quant à savoir comment la pandémie pourra prendre fin sans progression des taux de vaccination.

Les experts espèrent que l’année 2022 marquera une nouvelle phase, moins meurtrière, de la pandémie. Mais l’Organisation mondiale de la santé prévoit de prochains mois éprouvants.

Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a dit redouter « qu’Omicron, plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami de cas » et « une pression immense sur des soignants épuisés et des systèmes de santé au bord de l’effondrement ».

L’année 2021 s’achève aussi par une montée des tensions géopolitiques, y compris en Europe avec la menace d’une intervention russe en Ukraine.

« Nous avons défendu fermement et constamment nos intérêts nationaux, la sécurité de notre pays et de nos citoyens », a souligné le président Vladimir Poutine dans ses voeux télévisés, déjà diffusés dans l’extrême-orient du pays, plus de 20 ans après s’être livré pour la première fois à l’exercice.

Il a évoqué l’épidémie de Covid, sans citer le chiffre de plus de 600.000 morts établi la veille par l’agence nationale des statistiques – deux fois plus que le chiffre communiqué par le gouvernement -, qui place le pays parmi les plus meurtris au monde.

Enfin, l’annonce au Royaume-Uni, avec plus de 15 degrés Celsius enregistrés dans le nord-est, de la Saint-Sylvestre la plus chaude jamais enregistrée dans le pays, a rappelé une autre préoccupation de 2021, qui persistera dans la nouvelle année: le changement climatique.

Par Le Point avec AFP

Congo/Célébration : la francophonie fête ses 50 ans le 20 mars prochain

mars 11, 2020

 

A dix jours de la célébration du cinquantenaire de la francophonie, la directrice de l’Institut français du Congo à Brazzaville, le directeur de la francophonie, la comédienne malienne et l’attaché de coopération à l’ambassade de France au Congo ont parlé, au cours d’une conférence de presse, tenue le 10 mars, du programme des activités ainsi que de l’historique de l’OIF.

 

 

Durant tout le mois de mars, le public brazzavillois aura droit aux douze évènements, notamment des spectacles, des concerts, du théâtre, de la comédie, des rencontres littéraires, projections, conférences et ateliers ; des journées portes ouvertes du département cours et certifications, le jeu concours « La chasse au trésor francophone de Brazzaville ».

La conférence sur « Histoire, enjeux et perspectives » sera animée par le vice-doyen de la Faculté des lettres, Arts et Sciences Humaines, Omer Massoumou, avec la participation des ambassadeurs de plusieurs pays francophones et du directeur général de la francophonie, le 24 mars à 10 heures.

A l’ouverture un focus culture sur l’action de l’OIF au Congo, avec les témoignages des lauréats congolais des derniers jeux de la francophonie, la clôture de ces 50 ans se fera avec le festival international des littératures et  arts francophones (Filaf).

La comédienne et bloggeuse malienne, Alima Togola, est en tournée qui lui a été accordée par l’Institut français de Paris, elle animera, le mercredi 11 mars, l’atelier blog, l’artiste livrera aussi un spectacle le jeudi 12 mars à 18 heures sur « Djon Be Sini Don ? » qui signifie en bambara : « qui connait l’avenir ? » Alima Togola parle de la condition féminine, tout en dénonçant les oppressions que subissent les femmes.

A partir de son expérience sur les réseaux sociaux, la bloggeuse anime un atelier sur le thème : « Au-delà des simples selfies, comment faire vivre une page personnelle et créer des vidéos originales avec son smartphone ».

Pour le directeur de la francophonie, correspondant national auprès de l’OIF, Jean Michel a fait l’historique de l’OIF, il a fait savoir que le concept de la francophonie remonte à 1880. C’est un géographe français, Onésime Reclus, qui fut le premier à faire usage de ce concept.

En 1998, l’ACCT a été remplacé par l’Agence inter gouvernementale de la francophonie (AIF). En 2002, on parle de l’OIF. La francophonie est l’ensemble des pays qui font usage de la langue française, elle regroupe 88 Etats parmi lesquels il y a également des pays non colonisés par la France.

 

Avec Adiac-congo.com par Rosalie Bindika

Le Kosovo fête les dix ans de sa déclaration d’indépendance

février 17, 2018

Un jeune Kosovar, déguisé en policier, brandit le drapeau de son pays, le 16 février à Pristina, à la veille des célébrations de l’indépendance. / © AFP / Armend NIMANI

Le Kosovo a fêté samedi les dix ans de sa déclaration d’indépendance, une souveraineté que la Serbie refuse toujours de reconnaître.

Le clou de la journée sera le concert en soirée d’une enfant du pays, la pop star britannique Rita Ora, revenue dans sa ville natale pour l’occasion.

« J’ai toujours, dans toutes mes interviews, mentionné le Kosovo, le lieu de ma naissance (…) qui est toujours dans mon coeur », a déclaré la star à la presse. « En arriver là (10 ans d’indépendance, ndlr) était un long voyage, mais uniquement le début je crois d’un périple incroyable pour notre pays », a-t-elle déclaré, avant de joindre les mains dans un signe symbolisant l’aigle bicéphale albanais.

Alors qu’elle était bébé, sa famille avait quitté en 1991 le Kosovo, soumis à la répression imposée par la Serbie sur sa province albanaise dont le président Slobodan Milosevic avait supprimé le statut d’autonomie.

En 1998, un conflit éclate entre les forces serbes et l’UCK, la rébellion indépendantiste kosovare albanaise, qui devait faire plus de 13.000 morts. Il prend fin en 1999 après onze semaines de frappes aériennes de l’Otan, pour contraindre Belgrade à retirer ses forces armées du Kosovo.

Une mission de l’ONU et une force de l’Otan sont alors déployées.

Le 17 février 2008, dans une séquence préparée avec Washington et plusieurs capitales européennes, les députés kosovars proclament l’indépendance au grand dam de Belgrade.

« Le Kosovo incarne le souhait des citoyens de vivre libres », a déclaré samedi le Premier ministre Ramush Haradinaj, reconnaissant que les autorités n’ont pas répondu à toutes les attentes.

Celles-ci « n’ont pas, ou ont très peu été réalisées », dit Pashk Desku, 66 ans, un enseignant à la retraite. « Ce qui nous gêne le plus c’est le chômage, particulièrement chez les jeunes », a estimé Largesa Lenjani, une infirmière de 25 ans.

Un tiers de la population active et la moitié des jeunes sont au chômage. Beaucoup rêvent d’imiter les quelque 700.000 membres de la diaspora kosovare, surtout installés en Allemagne et en Suisse.

– ‘Dix ans d’occupation’ –

Au Kosovo, les communautés albanaise et serbe, qui pèse pour environ 120.000 du 1,8 million d’habitants, ne se mélangent quasiment pas. La séparation est frappante dans la ville divisée de Mitrovica, où chacun vit de part et d’autre de la rivière Ibar. Samedi, côté serbe, sont apparues des affiches en noir et blanc, montrant des mains menotées, avec l’inscription « Dix ans d’occupation ».

Avec le soutien de Moscou, la Serbie s’oppose avec succès à l’admission du Kosovo à l’ONU. Son indépendance a été reconnue par 115 pays. Mais elle n’est toujours pas reconnue par près de 80 Etats dont, outre la Russie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie ou le Brésil.

« Sans un accord avec Belgrade cette question ne peut pas être résolue », a averti samedi le chef de la diplomatie serbe Ivica Dacic.

L’Union européenne, dont cinq pays ne reconnaissent pas non plus l’indépendance du Kosovo, a fait de la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina une condition de la poursuite de leur chemin vers une intégration. Mais ce dialogue, entamé en 2011, est au point mort depuis deux ans.

– Boîte de Pandore –

A Belgrade, des responsables évoquent mezzo voce la possibilité de redessiner les frontières.

Les chancelleries occidentales sont hostiles à ce scénario, inquiètes de voir s’ouvrir une boîte de Pandore dans une région où les tensions interethniques restent vives, près de vingt ans après la fin des guerres sanglantes qui ont conduit à l’explosion de la Yougoslavie.

Le président américain, Donald Trump, a envoyé un message d’encouragement: « Il reste du travail à accomplir, mais nous applaudissons vos progrès ».

Depuis un an, les relations ont toutefois semblé se tendre entre Pristina et les Occidentaux.

Ils ont notamment mis en garde Pristina contre la volonté de députés kosovars de supprimer un tribunal de magistrats internationaux chargés de juger des crimes de guerre susceptibles d’avoir été commis par d’ex-commandants de l’UCK. Des commandants qui sont toujours aux commandes du Kosovo.

Dimanche, se tiendra le défilé des forces de sécurité, le Kosovo ne disposant pas d’armée.

Romandie.com avec (©AFP / 17 février 2018 18h58)

Le pape célèbre le premier mariage à bord de l’avion papal

janvier 18, 2018

Le pape François (d) célèbre le mariage d’une hôtesse et d’un steward à bord de l’avion qui le transporte entre deux villes au Chili, le 18 janvier 2018 / © OSSERVATORE ROMANO/AFP / HO

Le pape François a marié jeudi religieusement à bord de l’avion qui le transportait entre deux villes au Chili une hôtesse et un steward, une première, a constaté l’AFP.

La cérémonie a eu lieu à 11.000 mètres d’altitude, selon le Vatican, entre Santiago et Iquique, ville située au pied des Andes à 1.850 km au nord de la capitale.

Au terme de la cérémonie célébrée à l’écart et en présence d’un témoin, les deux employés de la compagnie Latam ont signé un certificat signé de la main du pape « François ».

Carlos Ciuffardi, 41 ans, et Paula Podest, 39 ans, étaient déjà mariés civilement depuis 2010 et ont deux enfants. Il n’avaient pas pu se marier religieusement à l’époque car l’église où la cérémonie devait avoir lieu avait été détruite dans un tremblement de terre.

Le pape achève jeudi sa visite au Chili par une grande messe à Iquique, dans l’extrême nord, où affluent des migrants latino-américains attirés par le dynamisme économique du pays, avant de poursuivre son voyage au Pérou.

Romandie.com avec(©AFP / 18 janvier 2018 15h53)                

La Russie célèbre la victoire sur l’Allemagne nazie

mai 9, 2016

La Russie a célébré lundi en grande pompe le 71e anniversaire de la victoire de l’URSS sur l’Allemagne d’Hitler avec une parade militaire dans Moscou. Cette commémoration réunit les Russes au-delà des clivages politiques.

Près de 10’000 soldats, des chars et des systèmes nucléaires anti-missiles ont défilé sur les pavés de la place Rouge sous les yeux du président Vladimir Poutine, de hauts responsables et d’une poignée d’anciens combattants. Dans le ciel ont vrombi des avions militaires, dont des chasseurs Su-35, utilisés en Syrie.

L’homme fort du Kremlin a profité de l’occasion pour appeler la communauté internationale à s’unir dans la lutte contre le terrorisme. « Nous devons battre cet ennemi, et la Russie est ouverte pour unir ses forces avec d’autres Etats, prête à oeuvrer pour la création d’un système international de sécurité moderne et non-aligné », a-t-il déclaré devant les troupes.

Parade miniature en Syrie
Une parade miniature a été organisée le jour même sur la base de Hmeïmim, dans le nord-ouest de la Syrie, utilisée par la Russie pour mener une campagne de frappes aériennes en soutien au régime de Bachar al-Assad.

D’autres anciennes républiques de l’URSS ont commémoré la capitulation de l’Allemagne nazie le 9 mai, dont le président du Kazakhstan Nursultan Nazarbaïev, présent au côté de M. Poutine.

Les chefs d’Etat occidentaux avaient snobé la cérémonie l’an dernier, laissant M. Poutine, auquel ils reprochaient son soutien aux séparatistes prorusses en Ukraine, célébrer avec des dirigeants chinois, indien et cubain notamment.

L’URSS, dont la Russie est l’héritière, a perdu près de 27 millions de personnes durant la Seconde Guerre mondiale. La victoire de 1945 a été élevée au rang de mythe fondateur du patriotisme et de la grandeur russe.

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