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Canada: La Ville d’Ottawa annonce un accord pour que des camionneurs quittent les quartiers

février 13, 2022

La Ville d’Ottawa annonce un accord partiel avec les manifestants afin que les camions quittent les zones résidentielles du centre-ville au cours des 24 prochaines heures. Photo : La Presse Canadienne/Justin Tang

La Ville d’Ottawa a indiqué dimanche être parvenue à s’entendre avec une leader du mouvement de protestation contre les mesures sanitaires liées à la COVID-19 afin de retirer les camions lourds des manifestants des zones résidentielles et d’une partie du centre-ville d’ici les 24 prochaines heures.

Des centaines de camions occupent le centre-ville de la capitale depuis 17 jours.

Pour moi, la priorité, c’est de protéger les résidents qui habitent dans les quartiers résidentiels de la ville d’Ottawa […]. Entre 10 000 et 15 000 personnes habitent dans le centre-ville et dans la basse-ville d’Ottawa. À titre de maire d’Ottawa, c’est important pour moi de continuer à aider les résidents dans ces secteurs, a commenté le maire à propos de cet accord lors d’une entrevue accordée à Radio-Canada dimanche en fin de journée.

« Nous avons un problème très sérieux et un grand défi, et c’est nécessaire que les camions quittent les secteurs résidentiels tout de suite pour restaurer un peu la paix dans la communauté d’Ottawa. »— Une citation de  Jim Watson, maire d’Ottawa

Le maire Watson a déclaré que les négociations sont entamées depuis trois ou quatre jours avec des représentants de manifestants. Le dialogue se poursuit grâce à un intermédiaire, a-t-il dit.

Début de dialogue

Dans une lettre adressée à Tamara Lich, une des leaders du mouvement, le maire d’Ottawa a exigé le départ des camions qui se trouvent dans les quartiers résidentiels.

Je veux voir des preuves claires que le convoi de camions quittera les zones résidentielles avant midi le lundi 14 février. Je vous demande de collaborer avec les autorités pour protéger les communautés adjacentes à la sortie du convoi, a écrit le maire Watson dans une missive datée du 12 février.

Mme Lich a répondu avec ouverture, indiquant au maire Watson que des efforts seront déployés afin de répondre à sa demande. Les camionneurs restent toutefois à convaincre.Tamara Lich devant un micro.

Tamara Lich, une des leaders du mouvement de protestation contre les mesures sanitaires à Ottawa. Photo : Radio-Canada/Frédéric Pepin

Le « Convoi de la liberté » est d’accord avec votre demande de réduire la pression sur les résidents et sur les entreprises de la ville d’Ottawa. Nous avons élaboré un plan pour consolider nos efforts de protestation autour de la colline du Parlement. Nous travaillerons fort au cours des 24 prochaines heures pour obtenir l’adhésion des camionneurs. Nous espérons commencer à déplacer nos camions lundi, s’est-elle engagée.

Dans sa lettre, le maire Watson fait valoir que les résidents sont épuisés et à bout de nerfs et que les petites entreprises touchées par les manifestations sont sur le point de devoir fermer de façon définitive.

Le maire d’Ottawa a précisément demandé que les camions quittent les quartiers résidentiels au sud de la rue Wellington ainsi que dans toutes les zones résidentielles, y compris le Marché By et le stade de baseball d’Ottawa, sur l’avenue Coventry, où un campement de manifestants s’est organisé.Des bidons de carburant sont alignés devant un camion en face du parlement d'Ottawa.

Des centaines de camions sont stationnés à Ottawa depuis plus de deux semaine. Photo : Radio-Canada/Alexis Tremblay

Du même souffle, le maire Watson a demandé aux leaders et aux organisateurs de cesser d’inciter davantage de gens à se mobiliser au centre-ville d’Ottawa afin de faciliter le déplacement des quelque 400 camions dans la capitale fédérale.

L’opération pourrait prendre entre 24 à 72 heures, a dit estimer le maire dans ses échanges avec Tamara Lich, qui se décrit comme la présidente du Convoi de la liberté.

Certains véhicules ne quitteront pas la ville mais pourraient donc être déplacés vers la promenade Sir-John-A.-Macdonald, où de nombreux camions sont déjà garés depuis le premier jour des manifestations, le 28 janvier.

M. Watson espère voir les camions bouger à compter de lundi. Les services policiers pourraient prendre part à l’opération.

Le maire s’est également engagé à rencontrer en personne Mme Lich en temps opportun si ces engagements sont respectés.

Des camionneurs à convaincre

Certains manifestants restent toutefois à convaincre. Par exemple, Tyler Armstrong, venu à Ottawa à bord de son camion, n’a pas l’intention de bouger.Une personne accorde une entrevue à bord d'un camion.

Tyler Armstrong, un manifestant contre les mesures sanitaires, n’a pas l’intention de déplacer son camion avant d’avoir été entendu. Photo : Radio-Canada

Les gens savent que nous resterons ici. Ils savent que nous n’allons pas partir. Je ne partirai pas tant que nous n’aurons pas ce que nous voulons, a-t-il lancé.

D’autres manifestants, comme Michel Houde, se disent prêts à mettre de l’eau dans leur vin.

Quand je suis parti de chez moi, ce n’était pas ça, mon but, de paralyser la ville. Je pense que c’est une bonne idée que tout le monde soit concentré [sur la colline du Parlement]. Si tout le monde avait été concentré [devant le parlement] dès le départ, des injonctions pour le bruit, il n’y en aurait probablement pas eu, a déclaré M. Houle.

« L’idée, ce n’était pas d’écœurer les citoyens. C’était de venir devant le parlement pour que [Justin] Trudeau voie que nous sommes là et qu’on veut que ça change. »— Une citation de  Michel Houde, manifestant

Par ailleurs, plusieurs contre-manifestants se sont réunis dimanche matin et se sont installés à des intersections du centre-ville afin de bloquer un convoi de manifestants. Dimanche après-midi, des camions du convoi, escortés par des policiers, quittaient les lieux en petit nombre.

Par Radio-Canada avec les informations de Fred Pépin et d’Héloïse Rodriguez-Qizilbash

Canada: Déplacer les camions du centre-ville est « presque impossible », disent des experts

février 7, 2022
Des camions bloquent la rue.

Manifestation des camionneurs à Ottawa Photo : Radio-Canada/Michael Charles Cole

Déplacer la centaine de camions garés illégalement au centre-ville d’Ottawa est « presque mission impossible » sans la coopération des camionneurs, selon différents experts en remorquage.

La police d’Ottawa évalue que 500 véhicules lourds paralysent présentement les environs de la colline du Parlement, désignée comme étant la zone rouge par les autorités.

Le maire Jim Watson a répété à plusieurs reprises, au cours de la fin de semaine, qu’il souhaitait leur départ.

Le remorquage de véhicules lourds est toutefois un processus beaucoup plus compliqué que le remorquage d’une simple voiture, a déclaré Randy Whan, le propriétaire d’une compagnie de remorquage de Kingston qui s’est entretenu avec Canadian Broadcasting CorporationCBC. 

Ce n’est ni facile ni simple, a-t-il expliqué. Cela peut prendre jusqu’à 30 minutes et, de plus, c’est presque impossible sans la coopération du conducteur du camion.Des camions stationnés derrière des blocs de béton, avec des slogans anti-Trudeau et des drapeaux du Canada et du Québec.

Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa le 6 février 2022 Photo : Radio-Canada

Les camions comportent de nombreuses pièces d’équipement — telles que des chaînes pesant plus de 15 kilos — destinées à empêcher le remorquage sans le consentement du conducteur. 

Si le camionneur a enclenché les freins à air et verrouillé les roues de son véhicule, le remorquage devient encore plus difficile. Dans ces conditions, le camion ne bouge plus.

« C’est le camionneur qui décide en fin de compte si vous pouvez emporter son camion ou non. »— Une citation de  Randy Whan, propriétaire d’une compagnie de remorquage

Si on le lui demandait, M. Whan dit qu’il hésiterait à déplacer un camion sans la coopération du conducteur parce cela placerait ses employés dans une position vulnérable, car ces derniers doivent passer sous le camion pour faire leur travail.

Honnêtement, je ne vois pas comment on pourrait procéder, a-t-il déclaré. Chaque compagnie qui envoie une [dépanneuse] là-bas met son chauffeur en danger d’être blessé.Des manifestants sur un camion brandissent des drapeaux devant le parlement d'Ottawa.

Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa, le 6 février 2022 Photo : Radio-Canada/Brigitte Bureau

Une tâche difficile, mais possible 

David Allen, le propriétaire d’une compagnie de remorquage à London, a lui aussi soutenu que remorquer le camion d’un conducteur récalcitrant est une tâche très difficile, mais elle n’est pas impossible.

Même si les freins à air sont enclenchés, a-t-il dit, certaines dépanneuses ont la capacité de les desserrer ou de les mettre en cage, en transférant de l’air de leur système vers les camions.

Nous avons toutes les capacités sur nos dépanneuses pour le faire, mais le problème est que je ne vois pas qui voudrait le faire, a-t-il nuancé.Début du widget . Passer le widget?

Aperçu de la rue Wellington à Ottawa ce matin en route vers le travail. #polcan pic.twitter.com/DAlU2rD47w— Louis Blouin (@ICILouisBlouin) February 7, 2022

En effet, Canadian Broadcasting CorporationCBC rapporte que de nombreuses entreprises qui fournissent des services de remorquage pour véhicules lourds ne veulent pas risquer leurs relations avec les camionneurs.

Différentes sources ont déclaré au réseau anglais que plusieurs entreprises engagées par la Ville ont refusé de déplacer les camions stationnés illégalement.

Jusqu’ici, la Ville soutient que 28 véhicules associés à la manifestation ont été remorqués, parce qu’ils entravent la circulation et bloquent des allées. La Ville a toutefois refusé de dire s’il s’agissait de camions commerciaux. 

Radio-Canada avec les informations de Michelle Allan

Congo-Disparition : dernier hommage de la République à l’ancien ministre Gabriel Entcha-Ebia

janvier 5, 2022

Décédé le 11 décembre au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, à l’âge de 65 ans, l’ancien Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains, Gabriel Entcha-Ebia, a été inhumé le 5 janvier au cimetière du Centre-ville.  La République reconnaissante lui a rendu un dernier hommage au Palais des congrès, en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Né le 24 août 1956 à Souanké, dans le département de la Sangha, Gabriel Entcha-Ebia a été ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat de 2002 à 2005 ; Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains de 2005 à 2007, puis ministre des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles technologies de l’information et de la communication en 2007.

Magistrat hors classe, il est diplômé de l’Université Marien-Ngouabi et de l’Ecole nationale de la magistrature de Paris, section internationale, et ancien procureur général près la Cour suprême du Congo. Ambassadeur du Congo au Nigeria de 2009 à 2012, Gabriel Entcha-Ebia fut également l’ambassadeur de la République du Congo en République centrafricaine de 2012 à 2017.

Président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) et ami intime de l’illustre disparu, Philippe Mvouo a eu des mots justes pour rendre un hommage à celui qu’il qualifie comme l’un des plus grands serviteurs de la République. « Gabriel Entcha-Ebia, pour me fixer sur la cruelle réalité du moment, n’est plus. Votre fidèle et honnête serviteur s’en est allé. 65 ans de vie sur terre, l’enfant de Souanké s’est forgé un parcours assez commun à celui de tout enfant de campagne qui embrasse les chemins de l’école avec comme ressources essentielles, l’effort, l’endurance, la persévérance, mais aussi la témérité à affronter la brutalité des autres et le cœur large à digérer l’inaptitude et les échecs scolaires… », a témoigné Philippe Mvouo dans son oraison funèbre.

Sur le plan scolaire, Gabriel Entcha-Ebia a débuté ses études primaires à Souanké. Il a fréquenté aux collèges de Ouesso et Mafoua Virgile à Brazzaville avant de poursuivre ses études au lycée de la Libération, actuel Pierre-Savorgnan-de-Brazza. En effet, après le BEMG et le baccalauréat littéraire, le défunt est admis à l’Université Marien-Ngouabi où il en est sorti avec une licence en droit privé. Ce qui l’emmène à l’Ecole nationale de magistrature de Paris, section internationale où il termine diplômé en 1982.

« Un magistrat est né. Un intellectuel a germé en puissance de la maturité sociale, de la responsabilité professionnelle, de l’humaine sagesse et de l’autorité intellectuelle… Gabriel Entcha-Ebia, le magistrat, vient de tirer sa révérence après une brillante carrière professionnelle qu’il commence au tribunal de grande instance de Pointe-Noire », a poursuivi Philippe Mvouo.  

Gabriel Entcha-Ebia était aussi un écrivain. Auteur de « Djiha », son unique œuvre fictionnelle, il a publié cinq essais dont, « 800 jours au ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat », en 2009, « Les institutions de la République du Congo », en 2010, « Congo : 50 ans d’indépendance pour quel avenir ? « , en 2010, « Le moment de choisir la parole au peuple souverain », en 2015, et « Adieu Madiba », préfacé par Denis Sassou N’Guesso, en 2016.

« L’œuvre littéraire de Gabriel Entcha-Ebia est déjà immense dans sa dimension historique, politique et juridique pour constituer un précieux héritage à la postérité. Par la plume et avec sa plume, il a gravé son nom sur le marbre des immortels, des artistes immortels dont la mort se transfigure en vie sans mort pour rire de nos larmes tandis que, eux sont devenus des dieux. Car on ne pleure pas les dieux, on les célèbre. Entcha-Ebia est à célébrer désormais », a déclaré le président du CSLC.

La disparition de Gabriel Entcha-Ebia est une perte pour la République, a estimé le directeur général de l’autorité de régulation des marchés publics, David Martin Obami. « Je suis resté son directeur de cabinet jusqu’à son affectation à l’étranger comme ambassadeur. C’est pour moi à la fois un aîné, un mentor et quelqu’un qui m’a permis de mettre le pied à l’étrier de hautes charges de l’Etat », se souvient-il encore.  

Notons que l’illustre disparu a laissé six orphelins.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Canada-Retour du télétravail: quel impact pour le centre-ville de Montréal?

décembre 16, 2021

Sitôt revenus, sitôt repartis. Avec la montée du variant Omicron, la santé publique recommande le télétravail aux entreprises de la province, y compris le centre-ville de Montréal. Bien que compréhensif, le milieu des affaires de la métropole s’avoue déçu de ce retour à la case départ.Le centre-ville de Montréal

© Fournis par Journal Métro Le centre-ville de Montréal

Le gouvernement a levé de la recommandation de prioriser le télétravail il y a à peine plus d’un mois. Un plan d’action avait même été monté afin que les employés de la fonction publique effectuent graduellement un retour au bureau, au moyen de quelques jours par semaine.

Mais voilà, les infections et les hospitalisations sont en hausse dans la province. Pour l’instant, rien n’indique que le variant Omicron se cache derrière ces augmentations, mais le gouvernement préfère faire preuve de prudence. Deux à trois fois plus transmissible que Delta, Omicron pourrait causer une forte augmentation des cas au Québec.

Un retour à peine entamé

La déception est particulièrement grande pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Depuis des mois, l’organisme tente de favoriser le retour du travail en présentiel. Ils ont notamment lancé la campagne publicitaire «S’entrevivre» et déployé une grande murale à l’effigie du Canadien.

Plus les semaines avancent, plus le président de la CCMM constatait un retour à la normalité au centre-ville. La recommandation de la santé publique viendra freiner cet élan. «C’est certain que c’est très décevant, avoue-t-il. Les entreprises constatent une perte de productivité avec le télétravail, notamment pour intégrer les nouveaux employés.»

Le directeur général de Montréal Centre-Ville, Glenn Castanheira, partage sa déception. Mais les ravages économiques prévus d’une telle annonce demeurent limités puisqu’une grande partie des entreprises, dont certaines du centre-ville allaient opter pour le télétravail d’ici l’arrivée des Fêtes. «Ma réaction serait différente si nous étions en octobre ou en novembre, admet-il. Disons qu’on serait beaucoup plus déçus si on nous avait annoncé d’autres mesures, comme le retour du couvre-feu.»

La question demeure: à force de voir les recommandations relatives au télétravail changer, les entreprises écouteront-elles la santé publique? «Rarement le milieu des affaires n’aura été aussi partagé» devant un enjeu commun, admet le président de la CCMM.

«Certaines entreprises ont établi un plan de retour au travail clair dès septembre dernier, alors que d’autres sont plus frileuses, et ne veulent pas d’un retour au bureau avant mars. Certaines sont très fermes sur leur engagement de poursuivre le télétravail, même si cela amène des difficultés pour la productivité», analyse M. Leblanc.

Il est attendu que le Conseil du trésor annonce le retour en télétravail des fonctionnaires prochainement.

Actions demandées

Désormais, la «pression se retrouve sur le gouvernement», considère M. Leblanc. Il faut accélérer la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, de même que celle de la dose de rappel pour permettre de limiter la propagation du virus, et du même coup, permettre le retour au bureau. «Le gouvernement nous demande des sacrifices, et c’est correct. Mais en retour, c’est leur travail d’augmenter la cadence», demande-t-il.

Mardi, le gouvernement provincial a annoncé que des tests de dépistage rapides seraient disponibles gratuitement dans les pharmacies.

Malgré la persistance du télétravail, l’achalandage du centre-ville se maintient comparativement à d’autre grandes métropole. Selon les données de la CCMM, la zone se situe à 55% de sa circulation piétonnière pré-pandémique. Ce qui la situe au deuxième rang en Amérique du Nord, derrière New York.

Même si les chiffres de ventes des détaillants ne seront connus qu’après les Fêtes, l’optimisme règne au centre-ville, assure M. Castanheira. «Les grands détaillants nous parlent d’une année record, s’emballe-t-il. Un fort pourcentage de gens qui entrent dans les magasins achètent. Le marché de Noël est populaire, on voit qu’il y a du tourisme à Montréal.»

La situation pourrait toutefois se gâter une fois l’effervescence passée. Certains détaillants n’attendent que la fin du temps des Fêtes pour fermer leurs portes, prévient M. Leblanc. «Ils se trouvent avec deux années consécutives difficiles, rappelle-t-il. Il va falloir être très attentifs à leur situation.»

Pour soutenir les centre-villes, Ottawa devra fournir une «grande réponse», soutient la CCMM. Une stratégie de financement est demandée pour permettre aux centre urbains d’être plus attractifs à long terme.

Avec Le Journal Métro par Éric Martel 

Canada-Québec: Des graffiti pour encourager à dénoncer les agresseurs à Trois-Rivières

novembre 12, 2021

Au moins cinq graffiti dont l’inscription « Confronte ton pote violeur » incite à dénoncer un agresseur tapissent le pavé d’aires publiques trifluviennes depuis quelques semaines. Ils sont notamment apparus dans le parc linéaire et au centre-ville.

Cette phrase a été inscrite à quelques endroits sur la piste cyclable du parc linéaire ainsi que sur différents trottoirs du centre-ville de Trois-Rivières.

© Daniel Ricard/Radio-Canada Cette phrase a été inscrite à quelques endroits sur la piste cyclable du parc linéaire ainsi que sur différents trottoirs du centre-ville de Trois-Rivières.

En 2020, ce mouvement de dénonciations des crimes sexuels avait pris une importante proportion en France avec des manifestations qui s’étaient disséminées dans ce pays.

Avec les derniers mouvements qu’on a connus, il y a une conscience sociale, plus claire, plus éveillée par rapport à la problématique. On est en train de mettre des mots et des visages sur les statistiques qui parlent d’une femme sur trois qui au cours de sa vie sera victime d’une forme d’agression à caractère sexue. La population réalise de plus en plus que ces statistiques-là, c’est ma voisine, ma mère, ma sœur», affirme Marie-Soleil Desrosiers, intervenante au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Trois-Rivières, un organisme qui accompagne les victimes et leur offre de l’aide psychosociale.

Celles qui veulent ouvrir la porte du processus judiciaire, si elles veulent qu’on les accompagne, on va le faire avec une expertise et une bienveillance. Si une femme ne désire pas porter plainte, c’est correct aussi. On va respecter son choix. Il y a d’autres façons de traiter les conséquences des agressions», assure-t-elle.

La direction de la police de la Ville de Trois-Rivières estime toutefois que la tribune est mal choisie malgré l’importance et la pertinence du message véhiculé. Son porte-parole rappelle que le graffiti s’agit d’un acte criminel.

Quiconque se fait prendre à faire un graffiti sur un bien de la ville va se voir imposer une accusation de méfaits. Sinon, il y a aussi l’émission d’un constat d’infraction si le méfait a lieu dans une aire écologique. L’amende est de 100 $ plus les frais», prévient Luc Mongrain.

Des employés municipaux vont effacer ces graffiti, indique la Ville de Trois-Rivières.

Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Jonathan Roberge

Canada-Québec: Incendie majeur au centre-ville de Trois-Rivières

juin 29, 2021

Un incendie est en cours sur la rue Saint-Georges, au centre-ville de Trois-Rivières.

La fumée pouvait être vue à plusieurs kilomètres du lieu de l'incendie qui s'est déclaré au centre-ville de Trois-Rivières, mardi.

© Hélène Fouquet/Radio-Canada La fumée pouvait être vue à plusieurs kilomètres du lieu de l’incendie qui s’est déclaré au centre-ville de Trois-Rivières, mardi.

Les pompiers ont reçu l’appel vers 12 h 30. L’alarme générale a été déclenchée.

Moins d’une heure après le début de l’incendie, le toit du bâtiment s’est effondré.

Le feu a rapidement pris de l'ampleur.

© Sophie Bernier/Radio-Canada Le feu a rapidement pris de l’ampleur.

Des flammes pouvaient être aperçues sur le toit d’un immeuble et selon les pompiers, le feu s’est propagé à un deuxième bâtiment. Des personnes ont été évacuées.

Des ambulanciers ont été dépêchés sur les lieux.

© Hélène Fouquet/Radio-Canada Des ambulanciers ont été dépêchés sur les lieux.

Une colonne de fumée est visible à plusieurs kilomètres de l’endroit.

Un salon de coiffure se trouve dans le bâtiment qui est la proie des flammes.

© Nancy Sabourin/Radio-Canada Un salon de coiffure se trouve dans le bâtiment qui est la proie des flammes.

Environ 1200 clients d’Hydro-Québec sont privés de courant dans le secteur.

La police de Trois-Rivières est sur les lieux de l'incendie au centre-ville pour maintenir un périmètre de sécurité.

© Marc-Antoine Bélanger/Radio-Canada La police de Trois-Rivières est sur les lieux de l’incendie au centre-ville pour maintenir un périmètre de sécurité.

La cause de l’incendie n’est pas encore connue.

De nombreux pompiers de la Ville de Trois-Rivières ont été appelés à intervenir sur les lieux de l'incendie, en plein coeur du centre-ville.

© Nancy Sabourin/Radio-Canada De nombreux pompiers de la Ville de Trois-Rivières ont été appelés à intervenir sur les lieux de l’incendie, en plein cœur du centre-ville.

L'incendie s'est déclaré vers 12 h 30, mardi.

© Nancy Sabourin/Radio-Canada L’incendie s’est déclaré vers 12 h 30, mardi.

Avec Radio-Canada par  Marilyn Marceau