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Congo/Espace culturel : le Centre Jean-Baptiste-Tati-Loutard se meurt

janvier 24, 2022

Depuis 2017, le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Mpita traverse des moments difficiles qui affectent considérablement son fonctionnement. Face à cette situation préoccupante, le collectif des animateurs dudit centre a initié des démarches visant à sensibiliser les autorités  pour le sauver car il ne remplit plus les objectifs assignés à sa création.

Une vue du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard / DR

Inauguré  en 2012, le Centre Jean-Baptiste-Tati-Loutard a été longtemps le fleuron de la culture et de l’art à Pointe-Noire en offrant, par le biais de ses installations, toutes les commodités nécessaires pour la pratique de l’art dans cette ville. Ses salles polyvalentes, sa bibliothèque, son cybercafé et ses installations sportives ont fait de cet espace un lieu privilégié des rencontres et d’échanges culturels mais aussi un espace dédié aux concerts, aires de jeu et d’exposition de toutes natures.

En effet, plusieurs grands événements culturels ont été organisés sur ce site, fruit du partenariat entre la société Total E & P Congo et la mairie de Pointe-Noire. L’association Pointe-Noire dynamique culturelle étant la gestionnaire.  Créée en 2013, cette structure a pour objet d’assurer l’autonomie financière des centres culturels basés à Pointe-Noire sous la tutelle de la mairie de la ville.

Ainsi, en application de la délibération votée par le Conseil départemental et municipal demandant à la mairie de Pointe-Noire de prendre en charge à 100% ce centre, la société Total E & P Congo se retire de la gestion après la signature de l’attestation de transfert de gestion du centre en 2016.  Un an après, les problèmes commencent: les budgets votés par le Conseil municipal n’arrivent pas en totalité à la structure. Cela affecte ostensiblement son fonctionnement. Les impayés à la Caisse nationale de sécurité sociale et les taxes sociales du personnel depuis 2017 s’accumulent tout comme les salaires des animateurs culturels qui aujourd’hui accusent un passif de onze mois d’impayés. Les termes du contrat des animateurs du centre ne sont pas respectés bien qu’étant assimilés aux agents municipaux, les prestataires également ne sont guère lotis, les factures des fournisseurs tardent à être soldées… « Il est indéniable que cette situation nous cause un lourd préjudice au centre, c’est pourquoi nous demandons aux autorités compétentes de prendre à bras- le -corps ce problème pour sauver le centre.  Ainsi, nous sollicitons qu’une commission tripartite (animateurs, Association Pointe-Noire dynamique culturelle et cabinet du maire ) soit mise en place pour examiner minutieusement la situation et envisager le cas échéant les solutions salvatrices qui vont sauver le centre » ont dit les membres du colectif des animateurs du Centre culturel  Jean-Baptiste-Tati-Loutard. Signalons que ce centre a été inauguré en mai 2012.

Avec Adiac-Congo par Hervé Brice Mampouya

France: Des centres de vaccination contre le Covid-19 vandalisés en Isère et dans les Pyrénées-Atlantiques

juillet 19, 2021

Le centre de vaccination de Lans-en-Vercors a été mis « hors d’usage » dans la nuit de vendredi à samedi, tandis que celui de la commune d’Urrugne a été la cible d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche

Deux centres de vaccination contre le Covid-19 ont été saccagés en moins de quarante-huit heures en France, au cours du week-end du 16 au 18 juillet. Dans le département de l’Isère, un centre de vaccination a été vandalisé à Lans-en-Vercors au cours de la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris auprès du maire de cette commune, confirmant une information du quotidien régional Le Dauphiné libéré.

« Le bâtiment communal dans lequel était installé le centre de vaccination est complètement hors d’usage, tous les systèmes de lutte contre l’incendie ont été ouverts », explique le maire de la ville, Michaël Kraemer. Du mobilier, des seringues et des compresses ont également été saccagés.

« 1940 », « ARN = danger », « Vaccin = génocide » : des inscriptions antivaccins ainsi que des croix de Lorraine ont aussi été taguées sur l’édifice et l’office de tourisme. « On fait des raccourcis douteux et ignobles, c’est un manque de culture et de respect total par rapport à l’histoire du Vercors », haut lieu de maquis durant la seconde guerre mondiale, dénonce M. Kraemer.

« Instrumentalisation de certains grands politiques nationaux »

Du matériel municipal stocké dans des garages sous le bâtiment a lui aussi été endommagé tandis que la structure et le parquet du bâtiment sont gorgés d’eau. « On paye aussi le prix de l’instrumentalisation de certains grands politiques nationaux qui pour exister aujourd’hui se servent de la méfiance vis-à-vis de la vaccination », accuse le maire, en établissant un lien avec différents comités anti-passe sanitaire locaux.

La salle communale de cette petite ville de quelque 2 600 habitants devait accueillir ce week-end à nouveau un centre de vaccination, à la suite du regain d’intérêt pour le sérum lié à l’élargissement du passe sanitaire. Le centre de vaccination a été déplacé à la maison de santé de Lans-en-Vercors, explique Le Dauphiné libéré. Une enquête a été confiée à la gendarmerie de Villard-de-Lans qui s’est rendue sur place.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le chapiteau accueillant le centre de vaccination contre le Covid-19 de la commune d’Urrugne a été l’objet d’un incendie volontaire dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé dimanche le procureur de Bayonne, qui a ouvert une enquête. Sur son compte Twitter, le procureur de la République Jérôme Bourrier a expliqué avoir « saisi le service de police judiciaire de Bayonne d’une enquête de flagrance pour destruction volontaire par incendie ».

Pour le maire d’Urrugne, Philippe Aramendi, le caractère volontaire de l’incendie ne fait aucun doute. « J’ai été appelé à 3 heures du matin et on a constaté que du produit inflammable avait été répandu autour du chapiteau. Heureusement, les pompiers ont rapidement circonscrit les flammes et le chapiteau n’est que partiellement détruit », a-t-il expliqué.

Du « dépit et surtout de la colère »

Le maire de la commune basque s’est dit « habité par un sentiment de dépit et surtout de colère »« Il est peut-être trop tôt pour savoir si nous avons affaire à des antivaccins mais si c’est le cas, c’est attristant, a-t-il ajouté. La vaccination ne fait pas l’unanimité mais de là à en arriver à ce genre de faits, c’est inacceptable ! »

Selon l’élue municipale Danièle Bideondo-Baron, interrogée par Sud Ouest, la commune espère reprendre le cours normal de la campagne vaccinale dès mercredi. « Chacun a le droit d’avoir son opinion sur la vaccination mais cet acte regrettable nuit à l’ensemble des Urrugnards », a expliqué l’adjointe à l’action sociale.

Samedi, le premier ministre, Jean Castex, s’était rendu au Pays basque, à Bayonne et à Anglet, pour visiter notamment un centre de vaccination et discuter avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques de la mise en œuvre du passe sanitaire dans ce département où le taux d’incidence est supérieur au seuil d’alerte, mais où 51 % de la population dispose d’une couverture vaccinale complète.

Ces deux actes de vandalisme surviennent alors que près de 114 000 personnes ont manifesté en France samedi, selon le ministère de l’intérieur, contre la vaccination et le passe sanitaire, lequel va être requis dans de nombreux lieux à partir du mois d’août. Ils ont lieu également dans un contexte de rebond brutal de l’épidémie, alimenté par le très contagieux variant Delta : le taux d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants) a « augmenté de 80 % sur une semaine, du jamais vu depuis le début de la crise », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien publié par Le Parisien.

Par Le Monde avec AFP

Un centre de sport d’action unique au Canada à Trois-Rivières

juillet 14, 2021

L’équipe d’Adrénaline Urbaine dévoilait dernièrement les plans de sa phase 2 de construction d’un centre des sports d’action. L’établissement, unique au Canada, sera situé au cœur du district 55 à Trois-Rivières.

L’établissement de 25 000 m2 est unique au Canada. Il permettra à tous de pratiquer des sports d’action.

© Adrénaline Urbaine L’établissement de 25 000 m2 est unique au Canada. Il permettra à tous de pratiquer des sports d’action.

L’établissement aura une superficie de plus de 25 000 m2 et son ouverture est prévue pour l’hiver 2022. Les amateurs comme les professionnels pourront s’y rendre pour profiter d’une multitude d’installations, notamment un parc à planche à neige intérieur, dont l’existence est possible grâce à une toiture 4 saisons. Afin de célébrer l’arrivée de la planche à roulettes comme discipline olympique, deux skateparks feront aussi partit du centre sportif, dont un extérieur et un intérieur. Des entraîneurs spécialisés seront aussi sur place pour assurer à la fois le parcours des professionnels et l’apprentissage familial.

En plus des trois parcs de planches, les sportifs auront accès à une variété d’activités, afin de promouvoir la diversité. «La surspécialisation d’un sport n’est pas la recette gagnante pour un athlète, c’est pour cette raison que plusieurs zones complémentaires seront offertes», explique Francis-Olivier Jutras, propriétaire et fondateur d’Adrénaline Urbaine. Il y aura un accès à des trampolines olympiques, à de l’escalade et à des parcours à obstacles.

Les administrateurs ont déjà une liste importante d’évènements à leur actif. De fait, dans les quatre dernières années, Adrénaline Urbaine a initié plus de 5000 jeunes aux sports d’action. Elle a aussi été à l’origine de compétitions de sports de planche comme le Défi hors piste. En attendant l’ouverture de leur centre sportif, les entraîneurs et administrateurs de l’entreprise s’occupent toujours du Backyard, leur parc extérieur, où les gens peuvent se rendre pour suivre des cours de planche à roulettes. Toutes ces initiatives vont de pair avec la mission de l’entreprise, qui souhaite démocratiser les sports d’action au même titre que les sports plus classiques comme le soccer, le basketball ou le hockey. Ils souhaitent aussi «éduquer la population sur les bienfaits de la pratique de ces sports comme la persévérance, la confiance en soi, la créativité et les saines habitudes de vie».

Avec  Alexis Lambert – Le Nouvelliste 

Ouganda: deux morts lors de la découverte par la police d’un « centre de radicalisation »

avril 28, 2018

Kampala – La police ougandaise a abattu deux hommes, en a arrêté plusieurs dizaines et a libéré une centaine de femmes et d’enfants semblant venir de plusieurs pays africains lors de la découverte d’un « centre de radicalisation » dans une mosquée de Kampala, ont annoncé samedi des responsables de la sécurité.

Les policiers sont tombés par hasard sur ce centre vendredi en poursuivant un individu soupçonné d’être impliqué dans un enlèvement et un meurtre commis cette année, jusque dans la mosquée Usafi, située dans un quartier pauvre de Kampala.

Une fusillade a éclaté au cours de laquelle deux hommes ont été tués, 36 arrêtés, accusés d’avoir stocké des armes, et un policier a été blessé, a indiqué la police. Dix-huit femmes et 94 enfants étaient retenus à l’intérieur de la mosquée, selon la police.

« Un certain nombre d’enfants et de femmes, sans doute enlevés ou retenus en otages, ont été sauvés », a déclaré un porte-parole de la police, Emilian Kayima, au cours d’une conférence de presse.

« Deux des preneurs d’otages ont été abattus après avoir violemment attaqué et grièvement blessé l’un des agents de sécurité », a-t-il précisé.

L’homme que la police a pourchassé dans la mosquée a été arrêté et placé en détention.

Les liens éventuels entre ce suspect et ceux qui se trouvaient dans la mosquée continuent à faire l’objet d’investigations.

Selon un membre du conseil municipal, Hassan Kiberu, le dirigeant de la mosquée a été arrêté il y a un mois, après des plaintes de voisins qui le soupçonnaient de diffuser des messages extrémistes. « Je pense qu’ils formaient les enfants à quelque chose », a-t-il dit sans autre précision.

Selon la police, qui a bouclé les lieux, les hommes arrêtés vendredi en possession de 23 machettes, 60 balles, d’un arc et d’une flèche, sont soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement et la détention illégale de femmes et d’enfants originaires de divers pays d’Afrique de l’Est.

En février, le corps d’une femme appartenant à une influente famille ougandaise, Susan Magara, avait été trouvé trois semaines après son enlèvement et une série de demandes de rançon.

Le crime avait choqué le pays et le président Yoweri Museveni avait confié la direction de l’enquête aux agences de renseignement.

Les forces de sécurité pensent qu’un des principaux suspects, qu’il surveillaient vendredi, s’est rendu compte qu’il était suivi et s’est réfugié dans la mosquée.

Les policiers ont poursuivi le suspect dans la mosquée et la découverte des armes, des femmes et des enfants n’était « ni planifiée ni intentionnelle », a assuré le ministre de l’Intérieur, Jeje Odong. « Si le suspect n’avait pas pénétré dans la mosquée, nous n’aurions eu aucune raison d’y entrer ».

Selon le ministre, les enfants « paraissaient effrayés et traumatisés » et semblaient provenir du Burundi, du Rwanda, du Kenya et d’Ouganda.

Romandie.com avec(©AFP / 28 avril 2018 18h07)                                            

Pologne: un centre de la culture musulmane vandalisée à Varsovie

novembre 27, 2017

Le bâtiment du Centre de la Culture musulmane de Varsovie, dont les vitres ont été cassées, le 27 novembre 2017 / © AFP / JANEK SKARZYNSKI

Le Centre de la Culture musulmane à Varsovie, un bâtiment moderne qui abrite l’une des deux mosquées de la ville ainsi qu’un restaurant, a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé la police.

Alertée vers 6 heures du matin, la police « a immédiatement envoyé une patrouille sur place. Une douzaine de vitres ont été cassées et l’armature d’une grande tente dressée dans le jardin endommagée. On n’a pas trouvé d’inscriptions sur le bâtiment et l’affaire est traitée pour le moment à titre de dommages aux biens », a indiqué à l’AFP la porte-parole du commissariat du quartier d’Ochota, Edyta Wisowska.

Le Centre de la Culture musulmane est un important bâtiment dont la construction a été achevée en 2015.

« On attend toujours que des mesures soient prises pour lutter contre l’incitation à la haine à l’égard des musulmans en Pologne. On estime que cette dernière a augmenté de manière drastique au cours des dernières années », surtout depuis le déclenchement de la crise migratoire, a déclaré à l’AFP le coordinateur du Centre, Ahmad Alattal.

« On reçoit tout le temps des menaces par mail, sur les réseaux sociaux et également par téléphone. Il y a un mois et demi nous avons eu un incident similaire mais de moindre ampleur. Une bouteille en verre a été fracassée sur la vitre de la porte d’entrée », a-t-il dit.

« La seule réponse qu’on ait reçue des autorités polonaises, c’est celle de la chancellerie du Sénat qui nous a dit qu’elle comprenait notre peur mais que nos craintes étaient infondées. Donc rien n’a été entrepris pour nous protéger », a regretté M. Alattal.

Des slogans xénophobes ont été lancés par plusieurs groupes nationalistes lors de la Marche de l’Indépendance, qui avait réuni à Varsovie quelque 60.000 personnes le 11 novembre à l’occasion de la fête nationale polonaise.

Certains manifestants avaient alors déclaré vouloir défendre leur pays contre « l’islamisme radical », ont constaté des journalistes de l’AFP.

Romandie.com avec (©AFP / 27 novembre 2017 17h24)                

La Canada s’attaque à la radicalisation des jeunes

août 15, 2016

Montréal – Le Canada va s’attaquer à la radicalisation des jeunes aux idées jihadistes, après la mort d’un d’entre eux qui avait prêté allégeance au groupe Etat islamique et les deux attaques contre des militaires en 2014, a annoncé lundi le gouvernement.

Un centre pour la sensibilisation et la lutte contre la radicalisation va être créé au niveau fédéral, a indiqué Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique.

A la suite de l’attaque terroriste avortée la semaine dernière à Strathroy, une petite localité du sud de l’Ontario (centre), le Canada est préoccupé par les loups solitaires attirés par des idéologies perverses et extrêmes qui font la promotion de la violence.

Mercredi dernier, un Canadien de 24 ans a été tué à Strathroy après avoir déclenché un engin explosif à l’arrière d’un taxi cerné par les forces de sécurité.

C’est une vidéo du jeune homme prêtant allégeance au groupe EI et avertissant d’une attaque meurtrière, qui a permis aux policiers d’intervenir avant son passage à l’acte.

A l’automne 2014, deux jeunes radicalisés ont perpétré des attaques au Québec et dans la capitale fédérale Ottawa au cours desquelles deux militaires ont été tués.

Plus d’une centaine de Canadiens ont rejoint les rangs des combattants de l’EI en Syrie et en Irak ces dernières années et beaucoup d’autres ont été bloqués avant de s’envoler pour la Turquie.

M. Goodale a visité lundi à Montréal le centre de prévention de la radicalisation ouvert par la municipalité après le départ pour la Turquie de sept adolescents en janvier 2015, et l’arrestation à l’aéroport de dix autres âgés de 15 à 18 ans quelques semaines plus tard. Un centre similaire existe également à Calgary, en Alberta (ouest).

Le centre de Montréal effectue un travail qui entre dans la catégorie des pratiques exemplaires, a dit M. Goodale lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement compte s’en inspirer pour l’élaboration d’une véritable stratégie nationale pour contrer la radicalisation.

Quel est l’antidote à ce poison’ Nous nous targuons de former une société généreuse et diversifiée. Si nous voulons qu’il en soit toujours ainsi, nous devons être parmi les meilleurs au monde dans le traitement de la radicalisation et dans les tentatives de désamorcer les tragédies avant qu’elles ne se produisent.

Avec ces précédents et les attaques en France, en Belgique ou en Allemagne, aucun endroit n’est à l’abri de la menace terroriste, a estimé le ministre.

Romandie.com avec(©AFP / 15 août 2016 21h01)

Ebola: les malades ayant fui un centre attaqué au Liberia toujours recherchés

août 18, 2014

Ebola: les malades ayant fui un centre attaqué au Liberia toujours recherchés  © AFP

Ebola: les malades ayant fui un centre attaqué au Liberia toujours recherchés © AFP


Dix-sept malades d’Ebola échappés pendant le week-end d’un centre d’isolement attaqué et pillé par des hommes armés de gourdins et de couteaux à Monrovia, la capitale du Liberia, étaient toujours recherchés lundi, a appris l’AFP de sources concordantes.

« Jusqu’à ce matin on recherchait toujours ces 17 malades qui ont fui le camp mais on ne les a pas encore retrouvés », a déclaré à l’AFP le ministre de l’Information Lewis Brown.

« Le pire est que ceux qui ont pillé le centre ont pris des matelas et des draps souillés des fluides venant du corps des malades. On risque de se retrouver face à une situation difficile à contrôler », a-t-il souligné.

M. Brown, porte-parole officiel désigné par la présidente Ellen Johnson Sirleaf pour toutes les questions concernant Ebola, a évoqué une possible mise en quarantaine du quartier de West Point, qui compte près de 75. 000 habitants, où ce centre avait récemment été installé dans un lycée.

« Ces voyous qui ont pillé le centre sont tous maintenant probablement porteurs du virus Ebola. La mise en quarantaine du quartier pourrait être une solution », a-t-il prévenu.

Contacté par téléphone, Fallah Boima, dont le fils Michel Boima était au centre d’isolement de West point, a dit à l’AFP n’avoir aucune nouvelle de lui depuis l’attaque, survenue dans la nuit de samedi à dimanche.

« J’ai peur qu’il meure quelque part sans que je le sache », a-t-il dit.

Wilmont Johnson, président des jeunes de West Point, a indiqué lundi à des journalistes avoir mis sur pied une équipe de recherche dans le quartier, qui n’a pas retrouvé trace des 17 disparus.

« On a fouillé partout dans le quartier, mais en vain. Ceux qui les ont vus passer disent qu’ils sont partis vers d’autres quartiers », a affirmé Wilmont Johnson.

Selon des témoins, les assaillants criaient des slogans hostiles à la présidente Sirleaf et assuraient qu' »il n’y a pas d’Ebola » dans le pays.

En cinq mois, cette fièvre hémorragique très contagieuse a fait 1. 145 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): 413 au Liberia, 380 en Guinée, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

Jeuneafrique.com avec AFP

50e Anniversaire de Multi-Plus !

septembre 29, 2010

Multi-Plus, Centre de Loisir des enfants aux aînés
Aujourd’hui, lieu de rencontre de la maisonnée
Dans cette ville de Trois-Rivières
Qui a le mérite d’en être fière
Pour tes cinquante ans d’existence
Où le mariage n’est pas sentence
Mais sagesse de l’esprit
Dans l’amour uni
Aux confins d’une joie partagée
Dans la communauté des intérêts jugés
Tu viens de donner naissance
A une avenue historique de ton essence
Ô toi, Multi-Plus, qui côtoie le Saint-Michel
De nos âmes en repos pour le chemin du ciel
Tu es notre Centre de Loisir
Soulageant depuis toujours nos désirs
Nous avons cheminé avec toi
Dans l’intimité de notre moi.

Bernard NKOUNKOU