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Congo-USA/Décès de César GANAO : Pourquoi ses ayants droit doivent porter plainte contre l’hôpital militaire et le CHU de Brazzaville pour responsabilité pour faute

avril 20, 2020

 

 

Photo de BrazzaNews.

César GANAO

César GANAO, possédant la double nationalité – congolaise et américaine (USA) – est décédé le jeudi 9 avril 2020, à 15 heures, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B).

Tout d’abord, César GANAO a souffert d’un cancer de l’estomac diagnostiqué en 2019 aux États-Unis, et rapidement pris en charge par le service d’oncologie de l’Hôpital Henri Mondor de Créteil, en France. Il était en voie de guérison depuis plus de six mois et était soumis à un contrôle médical tous les trois mois. Ensuite, le patient souffrait d’un diabète de type 2 qui était contrôlé et suivi par son médecin traitant et par une prise régulière des médicaments.

Chef mécanicien durant plusieurs années au sein des compagnies aériennes américaines United Airlines et NetJets, César GANAO est en séjour à Brazzaville lorsque, dans l’après-midi du lundi 06 avril 2020, il est conduit en urgence à l’Hôpital Militaire de Brazzaville à la suite d’une crise de diabète. Mais là, il n’a malheureusement bénéficié d’aucun soin. Le personnel soignant a été subitement pris de peur et de panique, sur la base d’une simple suspicion au Covid-19 quand le patient a présenté son passeport américain revêtu d’un visa délivré par l’autorité consulaire de l’ambassade du Congo à Paris.

César GANAO n’a donc pas été soigné pendant cette journée du 06 avril alors qu’il était en urgence hypoglycémique, nécessitant une intervention médicale d’urgence dont le défaut pouvait provoquer des conséquences d’une extrême gravité pouvant entrainer un état comatique ou la mort.

Ce lundi 06 avril 2020, à 11 heures, un agent du Laboratoire National de Santé Publique de Brazzaville se rend au chevet du malade pour faire un prélèvement en vue d’un test au Covid-19, dont les résultats étaient attendus le jeudi 09 avril. Ne bénéficiant toujours pas de soins, César GANAO est transféré le mardi 07 mars, vers 14 heures, au Pavillon Covid-19 du CHU de Brazzaville. Un transfert qui sème le trouble, et qui est contestable pour deux raisons.

-D’abord, sans l’administration des soins appropriés depuis plus de 24 heures, abandonné dans un état d’extrême fatigue, César GANAO est transféré dans une ambulance vers le CHU-B avant les résultats de deux tests permettant de savoir s’il a été touché par le coronavirus. Cette impasse est d’autant plus incompréhensible que la famille avait remis le dossier médical du patient au service hospitalier attestant que ce dernier souffrait d’un diabète de type 2.
Il était donc victime d’une crise d’hypoglycémie qui nécessitait l’administration des médicaments hypoglycémiants injectables pour stabiliser le taux de glycémie.

-Ensuite, le patient, en situation de détresse vitale, prélude à un état comateux, est transféré vers le pavillon Covid-19 du CHU sans que l’Hôpital Militaire n’obtienne le consentement obligatoire du patient ni celui de sa famille, dont deux membres étaient présents sur les lieux. L’Hôpital Militaire a par conséquent failli à son devoir d’information qu’exige la déontologie médicale pour n’avoir pris aucune mesure utile pour informer du transfert la famille du patient hospitalisé.

Le mercredi soir, n’ayant toujours reçu aucun soin depuis plus de 48 heures, César GANAO s’est retrouvé dans un état comateux à la suite d’une complication aigue de diabète qui est visiblement l’hypoglycémie. Le jeudi 09 avril 2020, dans la matinée, le Laboratoire National transmet à l’hôpital Militaire et au CHU les résultats d’un deuxième test au Covid-19 qui se révèle également négatif. Mais, il est trop tard. Resté depuis trois jours sans soin particulier, César GANAO décède le même jour, vers 15 heures, au CHU de Brazzaville.

Et, comme si cette souffrance ne suffisait point, les services compétents du CHU refusent de transférer le corps de César GANAO à la morgue, et tentent avec une farouche volonté de l’enterrer le même jour, au motif non fondé de suspicion du Covid-19. Rappelons que ces services avaient pourtant en leur possession les résultats des deux tests sérologiques négatifs. De 15 heures à 1 heure du matin, le corps sans vie de César GANAO s’est vu infliger un cruel traitement tant il a été abandonnné dans le pavillon du Covid-19 du CHU. Il s’agit là d’un acte illicite attentatoire à l’intégrité d’un mort et à celle de sa famille.

De 15 heures à 1heure du matin, les parents du défunt ont sollicité du CHU de prendre toutes mesures utiles pour ne pas procéder à l’inhumation précipitée du corps. Depuis les Etats-Unis, Madame Yvette GANAO, l’épouse du défunt, a été contrainte de saisir en urgence l’ambassade des Etats-Unis à Brazzaville. C’est dire que la défaillance, suscitée par les dysfonctionnements des services du CHU, a porté une grave atteinte à l’intégrité du corps de César GANAO, et entrainé pour son épouse et ses enfants un grave choc traumatique.

A la lumière de ce qui précède, Mme Yvette GANAO doit constituer Avocat aux fins de déposer deux plaintes devant le tribunal compétent à Brazzaville, respectivement contre le l’Hôpital Militaire et le CHU-B.

-Premièrement, elle est fondée à invoquer la responsabilité pour faute de l’Hôpital Militaire de Brazzaville pour obtenir réparation au titre du préjudice subi. Elle doit invoquer en ce sens le principe de la responsabilité pour faute pour défaut de diligences pour les actes de diagnostics et de soins pour traiter le patient. Elle doit aussi soulever la faute dans l’organisation et le fonctionnement de l’Hôpital Militaire, notamment le défaut de coordination dans les services et le manque d’information et de surveillance du malade. D’autant que l’Hôpital Militaire n’avait visiblement pas pris toutes les dispositions sanitaires et médicales utiles et nécessaires pour équiper son personnel soignant contre toute contamination au coronavirus.

-Deuxièmement, la Veuve GANAO doit déposer une deuxième plainte contre le CHU de Brazzaville pour atteinte à l’intégrité d’un mort ainsi qu’à celle de sa famille pour abandon du corps du défunt le jeudi 09 avril 2020, entre 15 heures et 1 heure du matin, avant qu’il ne soit déposé à la morgue après d’âpres négociations. En effet, en droit médical, le corps doit être protégé aussitôt après la mort.

Cela dit, les plaintes de Madame GANAO doivent inciter plusieurs autres familles à multiplier les procédures judiciaires contre les établissements hospitaliers publics et privés congolais afin de modeler une nouvelle culture marquée du sceau de la judiciarisation des actes médicaux. Ce qui aura l’avantage de susciter une prise de conscience des hôpitaux et des cliniques, mais aussi des autorités publiques, quant au caractère sacré de la protection de l’être humain et des droits des malades fortement en péril au Congo-Brazzaville.

Les procédures engagées par la Veuve Yvette GANAO viendront rappeler que dans un contexte de déprime nationale, marqué par la pandémie du Covid-19, l’accès aux soins médicaux au Congo-Brazzaville est un droit fondamental pour tous. En ce sens, la bataille des droits fondamentaux est l’un des axes d’exercice de la citoyenneté. Droits de la personne, droits de la communauté. Les deux étant indissociables dans les conditions d’extrême instabilité juridique faisant prévaloir la Loi du plus fort suscitée par l’arbitraire. Cette impasse doit être corrigée dans l’intérêt des malades.

Avec Brazzanews par Roger MVOULA MAYAMBA
Juriste

Congo: NÉCROLOGIE

avril 9, 2020

Décès de Cyriaque BASSOKA, promoteur de la musique Congolaise. Décès survenu ce jeudi 09 Avril à 14h à l’hôpital de Corbeille Essonne ( Région Parisienne). Il serait mort du covid19.

 

Photo de BrazzaNews.
Cyriaque BASSOKA: Repose en paix

Décès du Colonel Obou Pierre à l’hôpital de Talangai. Directeur de protocole de Sassou-Nguesso 1. Il avait une boutique des articles militaires après la guerre du 05 juin 1997 en face de l’ambassade de la Russie. Cette boutique a ensuite été transférée sur l’avenue des beaux-parents non loin du contre rail de la rivière Mfoa. Proche de Marien NGOUABI et YHOMBI.

 

Photo de BrazzaNews.
Colonel Obou Pierre
César GANAO vient de nous quitter à la suite d’une crise de diabète qui vient de l’emporter.

C’est avec une profonde tristesse que la famille GANAO vous annonce le décès de César GANAO , survenu ce 9 avril 2020 des suites d’une crise de diabète . César GANAO était mécanicien navigant chez United Airlines. Fils du feu David Charles Ganao

La veillée se déroule au 360 de la rue Lampakou au plateau de 15 ans à Brazzaville. Le déroulement des obsèques sera communiqué ultérieurement: La famille.

Photo de BrazzaNews.
César GANAO
Avec Brazzanews

Congo: César Ganao conteste la dissolution de l’UFD, le parti fondé par son père

novembre 8, 2019

César Ganao

Fils aîné de l’ancien Premier ministre Charles David Ganao, décédé en juillet 2012, César Ganao conteste la dissolution de l’Union des forces démocratiques (UFD), dont il est membre, et sa fusion au sein du Parti congolais du travail (PCT). L’UFD, qui a été fondée au lendemain de la Conférence nationale souveraine de 1991 par l’ex-Premier ministre de Pascal Lissouba, était jusqu’au 24 octobre dirigée par Josué Rodrigue Ngouonimba. Voici l’intégralité de sa réaction.

 

Nous avions été nombreux à suivre, le 24 octobre 2019, le compte rendu de la réunion du Bureau politique de l’Union des forces démocratiques (UFD), qui a prononcé la dissolution de ce parti et sa fusion au sein du Parti congolais du travail (PCT), la formation au pouvoir présidée par Denis Sassou-Nguesso. Lu d’un ton revêche par un responsable de l’UFD, ce compte rendu avait l’allure d’une décision prise sur un coin de table, autoritaire et sans réel consensus. Les raisons invoquées pour dissoudre l’UFD nous semblent légères, mesquines et d’un opportunisme sans pareil.
Petit rappel : créée à l’issue de la Conférence nationale souveraine de 1991 par notre Patriarche Charles David Ganao, ancien ministre des Affaires étrangères, ex-Premier ministre, décédé en juillet 2012, l’UFD fait depuis 2002 partie intégrante de la Majorité présidentielle – ce groupement de partis et associations politiques qui soutient l’action du Chef de l’Etat. Initié par le Fondateur de notre parti, cet engagement auprès du Président Sassou N’Guesso n’a jamais été remis en cause par qui que ce soit à l’UFD. Nous souhaitons simplement continuer à appuyer le Chef de la Majorité présidentielle, tout en gardant notre identité et nos propres valeurs, qui sont la justice, la fidélité et le courage. Halte donc au zèle et à la fourberie !

Pour justifier la «mort» de l’UFD, le Bureau politique, piloté par Rodrigue Ngouonimba, se réfère à la loi organique 20-2017 du 12 mai 2017, relative aux conditions de création, de fonctionnement et modalités de financement des partis politiques, auxquels ne satisfait certes pas encore notre parti. Mais ce Bureau politique oublie de signaler que rares sont les partis, de la Mouvance présidentielle comme de l’opposition, qui répondent aux exigences et critères de la dite loi. Ces responsables de partis n’ont pourtant jamais dissous leurs formations et fuient leurs responsabilités. Ils les assument et continuent de lutter. En outre, les statuts de l’UFD (article 96) stipulent que « l’Union des forces démocratiques ne peut être dissoute que par décision d’un congrès convoqué à cet effet». Un congrès a-t-il été organisé ? Que nenni.

Alors, au lieu de se hasarder à des manipulations et autres expérimentations douteuses, le responsable de l’UFD aurait mieux fait de quitter le parti et laisser les militants de notre «Maison commune» se réorganiser et poursuivre à leur façon le combat, même s’ils sont dépourvus de moyens financiers. On ne fait pas de l’argent «l’horizon indépassable de toute éthique et de toute politique», écrit le philosophe français Michel Onfray. La principale vertu d’un homme politique doit être le courage. Le courage de dire la vérité, de respecter et assumer les orientations de ses prédécesseurs. Une attitude que n’a jamais adoptée l’ancienne direction de l’UFD, engoncée qu’elle était dans l’amateurisme et le je-m’en-foutisme. Dans La Semaine Africaine du 25/10/2019, Rodrigue Ngouonimba déclare: «Nous intégrons le PCT parce que nous voulons participer aux débats d’idées et non pour ménager un bien matériel». Pourquoi diable n’a-t-il jamais lancé de véritables «débats d’idées» au niveau du parti que lui a laissé son grand-oncle Charles David Ganao ? Et il n’envisage pas de «ménager un bien matériel». Ah bon? Cela reste à vérifier…

Un parti politique, selon le dictionnaire Larousse, est une «association structurée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie commune, qui inspire son action, avec comme objectif la conquête et l’exercice du pouvoir». C’est donc une organisation au service d’une idée. Et le vrai leader est celui qui est chargé de l’animer, d’éclairer la route aux militants et sympathisants qui n’ont souvent pour conviction que leur espérance. A l’image de son fondateur, l’UFD devait être une école de travail et de tolérance sur la scène politique congolaise. Mais la veste était sans doute trop ample pour les successeurs, dont la plupart sont sans épaisseur politique véritable.

En conclusion, à tous les membres de l’Union des forces démocratiques, le 6 juillet 2012 fut pour nous tous une date sombre. Une date qui a fait de nous des orphelins, suite à la disparition du Président-fondateur de notre parti. Aujourd’hui, il n’est pas question que nous le soyons à nouveau après ce «meurtre politique». Les lois du pays vont probablement nous empêcher d’utiliser les symboles de notre UFD. Mais continuons à conserver au plus profond de nous-mêmes nos idéaux et apportons notre contribution au développement de notre cher Congo. Le Patriarche disait lui-même que «le développement d’un pays est l’affaire de son peuple. Et un peuple ne peut assurer son développement que dans la liberté, dans cette liberté elle-même libératrice d’énergies et génératrices d’initiatives, dans l’unité, la confiance et la foi en soi et dans les autres, en un mot dans la démocratie».

César GANAO
Fils aîné de Charles David Ganao et membre de l’UFD

Dans Lasemaineafricaine.net

Congo-Diaspora: deuxième lettre ouverte de César Ganao à Moudileno Massengo

avril 10, 2018

 

Deuxième lettre ouverte de Cesar GANAO à Maitre MOUDILENO Massengo Aloise, S/C de M. MASSENGO Tiassé son porte parole.

 

M. Aloïse MOUDILENO Massengo comme vous le savez désormais, je suis César GANAO fils aîné de David Charles GANAO et je suis aussi dépositaire de son œuvre. Ce que je sais et que j’avance, je ne peux que le savoir.

Pour répondre à vos arguments tirés d’une conversation autour d’une louche de caviar accompagné certainement de cet élixir aux bulles pétillantes, à Lausanne, Suisse, avec le Maréchal Président ne fait pas de vos allégations une certitude et certainement pas de vous un détenteur de vérité.

La conscience est un juge inflexible ; autant que la bouche ne doit s’ouvrir pour prononcer des paroles assassines qui se répandent comme un gros projectile, créant et suscitant la désolation et mieux, provoquant des déchirures béantes dans de nombreuses familles, pourquoi pas de l’émoi dans le pays tout entier.

Monsieur MOUDILENO, si j’ose croire votre porte parole le sieur MASSENGO Tiassé, tout ce bruit serait dû au fait que vous êtes à la quête du buzz internet. Vous n’en êtes pas arrivé à ce point quand même. Bref ! Je sais que votre séjour au sein du vaillant marxisme léninisme vous a formé en ces qualités. Vous avez hélas, manqué de faire le vrai buzz, lors de la ​Conférence Nationale Souveraine​, cet endroit tant indiqué pour faire ce déballage devant tous, favorisant et créant les conditions véritables et équitables d’un débat contradictoire devant la nation toute entière, surtout pendant cette période euphorique où les Congolais avaient cru bon de se parler autrement. Non, vous ne l’avez pas fait à ce moment précis mais par contre, vous avez choisi de le faire 45 ans, jour pour jour, après la mort du camarade Ange et de ses amis et 6 ans après la mort de celui que vous appeliez grand frère.

Il sied de vous rappeler qu’à cette époque, vous reveniez au pays, vêtu de la toge de grand opposant, après plusieurs années d’éloignement inhérent à votre escapade sans fioriture, en abandonnant, les hautes fonctions que vous assumiez en qualité de « Vice Président du Conseil d’État ». Cette situation inédite est demeurée à ce jour non élucidée. Elle constitue un contentieux qui lie et liera à jamais votre conscience avec le pays. Nous aurions souhaité en être édifiés. Bref ! La est un problème entre votre conscience et vous même.
Je suis confiant, d’être à bord du bon vaisseau qui va rétablir la mémoire de mon père dans l’ordre du temps car je me rends bien compte que votre conte de fée n’est plus sur pilotage automatique vu la légère modification qu’il vient de connaître. Malheureusement, cette version modifiée ne tient toujours pas, vu que le témoin n’est autre qu’un mort. Encore ces morts! Décidément Maître, avez vous quelque chose contre les morts ou alors c’est la mort que vous craignez? Je comprend votre soif de polir votre image après tant d’échecs mais n’oubliez jamais que c’est le​ Parti qui dirigeait l’État ​a cette époque​.

Maître Aloïse MOUDILENO Massengo, ne pas ouvrir votre bouche à la Conférence Nationale Souveraine, là où le maître mot était le sensationnel, l’évènementiel, est la plus grande erreur de votre parcours politique si parcours il y a. Vous auriez dû avoir les couilles de le faire à ce moment-là, en présence de tous et de la nation entière, dire votre part de vérité, mais hélas, comme à l’accoutumée, vous avez soigneusement choisi le

camp de la couardise, au travers du chuchotement dangereux que vous pratiquez de nos jours.
Quel héritage allez vous laisser aux générations nouvelles qui sont fatiguées de ces discours de haine et de discorde.

Et ces coups d’États, certains mal préparés selon vous et d’autres qui ont poussé certains de nombreux compatriotes à l’exil permanent, avec une petite parenthèse ratée. Vous ne vous êtes jamais remis de cet échec, alors que le vote était démocratique.
Monsieur MOUDILENO Massengo, voici mes questions pour vous:
● Pourquoi avoir attendu si longtemps pour parler ?
● Pouvez-vous nous dire dans quel domicile de GANAO ces assassinats ont eu lieu?
● Quelle était la doctrine du PCT à cette époque ?
● Citez moi un témoin ​vivant​ ​de votre récit ?
Maître MOUDILENO Massengo, l’absence de réponses a mes questions signifierait tout simplement que votre propos était léger et ne méritait pas que l’on s’y attarde.
Dans l’espoir d’avoir des réponses à mes questions, recevez mes salutations déférentes.

César GANAO , Fils aîné du patriarche D.C GANAO.

Notes:
● Directeur du département de la tutelle et des territoires non autonomes des Nations Unies à New York de septembre 1971 à janvier 1972 puis, Directeur du programme des Nations Unies pour le développement en sigle PNUD à Ouagadougou, Haute-Volta (actuel Burkina Faso).

Photo de BrazzaNews.
César GANAO
Avec Brazzanews.fr

Congo-Diaspora: affaire C.D.Ganao/Me Aloïse Moudileno Massengo

avril 8, 2018

Affaire C.D GANAO/ Me Aloise M.MASSENGO par Dieudonné NANI .

Monsieur César GANAO a adressé une lettre ouverte à Me MOUDILENO-MASSENGO, ancien vice-président du CONGO-Brazzaville, cofondateur du Mouvement Patriotique Congolais (M.P.C).

A voir les nombreuses réactions des congolais sur internet, il faut donc s’en féliciter puisque cela prouve qu’il existe une volonté de débat, de recherche de la VÉRITÉ sur une période sombre de notre histoire : exemple l’assassinat d’Ange DIAWARA, IKOKO et leurs compagnons.

Au delà du signataire de la lettre ouverte, Monsieur César GANAO, je souhaite que d’autres congolais s’impliquent dans cette quête de vérité sur les assassinats dans notre pays. Et que cette quête aille au delà, pour s’élargir à des strates plus larges.

Pour revenir à la lettre de Monsieur César GANAO, j’ai suivi attentivement l’interview de Me MOUDILENO-MASSENGO et je suis accablé par l’inanité des critiques adressées à celui-ci.

Crier haro sur lui alors qu’il répond aux interrogations, de nombreux congolais, relatives aux assassinats des années soixante dix ( mois de Mars ) me pousse à me poser des questions sur les motivations de Monsieur César GANAO.

Beaucoup de congolais ont réagi à la publication de cette lettre, je m’associe à eux pour répondre point par point à la stupéfaction, à l’indignation et « aux deux ou trois choses » exprimées dans la lettre ouverte de notre compatriote, parue sur les sites « Brazza-News » et « Congopage ».

Concernant les propos « méchants, fabriquées de toute pièces », « mensongers et haineux », je conseille à notre compatriote de revoir sur « Brazza-News » la vidéo de Me MASSENGO-TIASSE.

Ancien Vice-président, Me MOUDILENO-MASSENGO répond aux questions sur les assassinats et il parle des hommes politiques, chacun dans son rôle politique précis. Il évoque les actes de la Conférence Nationale Souveraine, surtout ceux de la commission « assassinats ». Il apporte un éclairage sur la suite donnée aux actes de cette commission « assassinats ».

Les observateurs avertis de la vie politique congolaise savent que les versions « officielles » des assassinats ont été mises à mal par les conférenciers de 1991 et les faits évoqués lors de cet entretien se trouvaient déjà dans le rapport de cette commission et d’autres témoignages d’anciens hommes politiques (après la Conférence Nationale Souveraine).

Ces propos ne sont pas « fabriqués de toutes pièces » et ne visent pas exclusivement la personne de Monsieur Charles-David GANAO.
Contrairement aux affirmations de notre compatriote César GANAO, Monsieur Charles-David GANAO était bien ministre des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Monsieur POUNGUI. C’est en tant que ministre des Affaires Étrangères que le nom de Monsieur GANAO est cité dans cette vidéo.

Les autorités du Zaïre ( actuel RDC ), par leur ministre des affaires étrangères, ont remis les prisonniers aux autorités congolaises (au ministre des Affaires Étrangères ) comme cela se passe dans d’autres pays : exemple récent entre la RDC et la RCA, le 24 Février 2018, « C’est un échange de bons procédés entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République centrafricaine (RCA). Kinshasa a accepté d’extrader, jeudi 22 Février, un chef anti-balaka du sud-est centrafricain, Romaric, ainsi qu’un de ses lieutenants qui avaient fui au Congo, en décembre. En échange, Bangui a remis, au Congo, deux hommes accusés, par Kinshasa, d’être des rebelles proches de John TSHIBANGU, ancien colonel arrêté fin janvier en Tanzanie et extradé vers Kinshasa. »(RFI).

« Avril 1973… Mon père se trouvait à Ouagadougou… ».
J’invite donc Monsieur César GANAO à se rapprocher du chef du gouvernement de l’époque, ANGE EDOUARD POUNGUI et du ministre VICTOR TAMBA-TAMBA. Ces deux personnalités, membres du gouvernement du 7 janvier 1973, peuvent lui donner des précisions sur sa participation dans le gouvernement du 07 janvier 1973. Si Monsieur POUNGUI se montre disert, il pourra aussi raconter les conditions de la remise des prisonniers au gouvernement congolais.

Les internautes ont mis sur la toile les informations du magazine « MARCHES TROPICAUX » datant de 1973, avec la composition de l’équipe gouvernementale (Conseil d’Etat du 7/01/1973), où figure nommément Monsieur Charles-David GANAO au Ministère des Affaires Étrangères.

Il est également important de noter que Me MOUDILENO-MASSENGO NE DIT PAS QUE C’EST GANAO QUI A TUE LES PRISONNIERS.

Son fils nous apprend que le ministre GANAO ne se trouvait pas à BRAZZAVILLE.
Mais qui a pris sa place au Ministère des Affaires Étrangères ?
Qui donc a pu négocier avec les autorités zaïroises l’extradition d’Ange DIAWARA, Jean-Baptiste IKOKO et leurs compagnons ?

Les congolais doivent demander aux hommes politiques, membres du gouvernement de l’époque, des explications sur la mort de ces prisonniers livrés par les autorités du Zaïre. Ces hommes politiques ne doivent pas garder un silence de carpe devant les interrogations des congolais.

En écoutant et en regardant à maintes reprises la vidéo réalisée par Me MASSENGO-TIASSE, je n’entends pas les propos haineux et méchants mais une invitation lancée aux patriotes congolais de se saisir des sujets des assassinats politiques, de ne pas les esquiver.

Sans Vérité sur ce qui nous divise (exemple l’assassinat du président Marien NGOUABI, le 18 Mars 1977), le fossé ne fera que se creuser davantage entre nous.

Quant à vos saillies sur Me MOUDILENO-MASSENGO, Monsieur César GANAO, je vous conseille de relire ses publications et ses articles parus dans le journal « Afrique Education » avant d’aller deviser avec lui (« avec respect et honnêteté »).

Cela vous permettra de comprendre que Me MOUDILENO-MASSENGO a placé la vérité sur les grands assassinats au CONGO-Brazzaville au point de départ de l’unité et de la cohésion dans notre pays. C’est à un effort de salut public qu’il nous invite: Vérité-Réconciliation.

Les patriotes veulent que la vérité soit mise à la portée de tous afin que la réconciliation intervienne vite et repose sur une base qui exclut la duperie de l’autre.

Refuser la vérité et la lumière sur cette période de notre histoire, c’est vouloir pour le CONGO, un régime de division nationale. Les congolais peuvent donc porter un jugement politique sur les acteurs politiques de cette période sans tomber dans l’injure, l’invective.
La jeune démocratie congolaise a tout à gagner à l’établissement de toute la vérité sur cette période douloureuse de notre histoire.

Enfin, Monsieur César GANAO, vous passez sous silence la lettre du colonel à la retraite Marcel ONANGA, paru le 08 Février 2017 sur le site « ZENGA-MAMBU ».
Les internautes recherchent en vain une réaction du « Fils aîné » lors de la parution de la lettre du colonel ONANGA.

Pourquoi Monsieur César GANAO, vous avez gardé le silence, en Février 2017, lors de la parution de cette lettre ?

Pourquoi Monsieur César GANAO, vous réagissez aujourd’hui et restez muet sur l’article de Monsieur ONANGA ?

Ce qui amène mon ami facétieux à dire que « Le fiston a bénéficié de l’appui des « tontons », ceux-là même qui ont pris la place de son père en Avril 1973 lors de la remise des prisonniers par les représentants de MOBUTU, président du Zaïre ».

Pour rejeter les dires de mon ami facétieux, Monsieur César GANAO, « Fils aîné » du patriarche doit se rapprocher des ministres : ANGE EDOUARD POUNGUI, VICTOR TAMBA-TAMBA, MOUKOUEKE, HENRI LOPES, LOUIS SYLVAIN NGOMA.

Il est de votre responsabilité d’agir dans ce sens.

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr par Dieudonne Nanit

Congo-Diaspora: de la réponse à Moudileno Massengo à la confusion du fils aîné de Ganao

avril 2, 2018

César GANAO le Fils aîné de David Charles GANAO adresse une lettre ouverte à Maitre MOUDILÉNO MASSENGO sur des propos tenus à l’égard de son défunt père David Charles GANAO . Cesar GANAO réside aux Etats Unis d’Amérique depuis 40 ans où il exerce en tant ingénieur en maintenance aéronautique au sein de la compagnie aérienne United Airlines, il est marié et père de trois enfants.

« Monsieur Moudiléno Masséngo,
Je suis stupéfait des propos que vous avez tenus à l’égard de Monsieur David Charles Ganao, mon défunt père. Vos propos sont méchants, fabriqués de toutes pièces. Des propos mensongers et haineux. Mon père est mort en juillet 2012, à l’âge de 85 ans, votre âge actuel puisque vous avez célébré votre anniversaire le 11 mars dernier. Mon père Ganao est mort serein, sage. Depuis, il repose en paix en terre tékée, cette terre sacrée et si chère de ses ancêtres. Malheureusement son repos vient d’être perturbé, et je suis indigné.
Monsieur Moudiléno Masséngo, vous ne pouvez pas vous imaginer le mal que vous venez d’infliger à notre famille et à bien d’autres, avec ces mensonges que vous avez étalés sur la Toile. Mais comme nous y sommes, je souhaiterais vous dire deux ou trois choses.

● Vous dites que les prisonniers Ange Diawara, Jean-Baptiste Ikoko et leurs camarades ont été assassinés en avril 1973 au Ministère des Affaires Étrangères, dirigé, selon vous, par David Charles Ganao. Faux, mon père se trouvait à cette date, à Ouagadougou, en Haute-Volta (actuel Burkina Faso), comme fonctionnaire international au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Vous auriez, Monsieur Moudiléno, pu tout d’abord vous renseigner au lieu de balancer des contre-vérités. Décidément vous êtes fâché avec l’histoire et les dates.

● Par ailleurs, vous affirmez sans vergogne que la livraison des prisonniers au gouvernement congolais s’est passée en présence des Ministres des Affaires Étrangères des deux pays, à savoir le Zaïre et le Congo. Ma question: qui sont ces Ministres? Je suis surpris que Monsieur Masséngo Tiassé, un communiquant avéré et pétri d’expérience, ne vous ait pas recadré afin de vous faire éviter de tels dérapages. C’est triste et révoltant.

Monsieur Moudiléno, nous sommes dans un pays fragilisé par des divisions ethniques et politiques. On pourrait comprendre votre acharnement sur le Président Sassou Nguesso puisque vous dites être un ennemi politique, mais ce que je ne saisis pas c’est votre tendance à vous auto-glorifier. Vous proclamez être le seul détenteur de la vérité sur les divers assassinats politiques qui ont émaillé notre pays à différentes époques de son histoire. A la conférence nationale de 1991 que vous évoquez, vous n’aviez pas été convaincant, et vous êtes même apparu décalé et déconnecté. Pourquoi l’avocat brillant que vous êtes (ou que vous fûtes) déclare sans preuves que le corps du Président Alphonse Massamba-Débat avait été jeté aux animaux du Parc zoologique de Brazzaville ? Si cela est vrai, je souhaite que vous en informiez la famille du défunt Président qui reste sans information sur le décès de leur patriarche. La famille Massamba-Débat ? Une famille digne, fière, responsable, noble selon nos traditions bantoues, (elle) ne mérite pas ça.

Pour ce qui concerne Ganao, vous qui le fréquentiez, à Paris et ailleurs, pourquoi n’avoir pas fait état, avant 2012, de cette situation à celui que vous considériez comme un « grand-frère » ? Ce n’est pas moi qui vais vous apprendre que le respect pour les morts est une « loi » fondamentale dans nos traditions bantoues. Vous avez choisi la formule la plus lâche pour le faire : la délation, la haine.

Vous avez poignardé un mort et toute une famille. Intolérable. Au fond, vous agissez pareil avec tous les morts : l’ex-Premier Ministre André Milongo à qui vous imputez votre cuisant échec pour la candidature au poste de premier ministre de la transition. Vous le traitez d’amateur en politique. Le président Pascal Lissouba (aujourd’hui très fatigué par la maladie) que vous dénigrez systématiquement. S’il vous plaît Maître Moudiléno Masséngo, un peu d’humilité !
Je reviens sur Ange Diawara et ses compagnons. J’espère discuter un jour avec vous sur ces révolutionnaires qui ont marqué leur court temps sur terre et néanmoins séduit de nombreux jeunes Congolais. J’espère que nous deviserons avec respect et honnêteté. En attendant, je me permets de vous faire savoir que mon père a occupé cette fonction de Ministre des Affaires Étrangères au sein du gouvernement de M. Henri Lopes, nommé premier Ministre en juillet 1973, soit quatre mois après ces évènements douloureux ; y aurait-il une erreur sur la personne ?
Voyez-vous, Monsieur Moudiléno, le Congo a besoin de tous ses enfants pour son développement. Mon père David Charles Ganao nous disait souvent :  » Il n’y a pas une seule tribu, une seule ethnie, une seule religion, qui soit mieux lotie que l’autre. Pour que le Congo aille de l’avant, il nous faut arrêter de penser en téké, en tsangui, vili, kongo, mbochi… Nous devons penser Nation, Congo « .

Monsieur Moudiléno Masséngo, vos propos divisent. Prêchez l’union et la réconciliation nationales, et on vous écoutera. Je n’ai aucune haine contre vous. Je vous ai toujours respecté. Vous avez sali la mémoire de mon père David Charles Ganao. Ce qui est difficile à accepter. Mais, simplement, je vous prie de laisser mon père reprendre son repos que vous avez osé déranger. La mémoire de mon père n’a pas besoin de cette comédie.

Monsieur Moudiléno, ne volez pas l’histoire de notre pays. Et surtout ne la réécrivez pas en vous basant sur des mensonges et sur vos fantasmes. »

Très respectueusement,
César GANAO
Fils aîné de David Charles GANAO

Photo de BrazzaNews.
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Avec Brazzanews.fr