Posts Tagged ‘chagrin’

Peau de chagrin

janvier 26, 2016

 

 

Sur la route du destin

Je suis une peau de chagrin

Qui peu à peu s’étiole

Devant le temps qui file

 

Ma silhouette de corps légendaire

Devient un maigre fossile primaire

Dégarni de chair squelettique

Pouvant tomber au vent du cirque

 

Mon sourire qui éclairait le monde

Vacille de sa lumière à la ronde

Triste souvenir d’instants fastidieux

Où mon charme était un bijou radieux

 

Debout je faisais succomber

Comme la Joconde incrustée

Dans le tableau du peintre

Tous ces regards sans titre

 

Au gré du temps

Je file du mauvais coton

Dans la grisaille d’un ciel

Qui a perdu la lumière du soleil

 

Bernard NKOUNKOU

Au-delà de la vie

août 26, 2015

 

 

Au-delà sombre de la vie

Les yeux fermés sans toi

Dans le bois de mon costume

Tu m’arroses de tes larmes

 

Dans ta tenue noire sans éclat

Marchant et pleurant aux pas

Le cœur déchiré par le chagrin

Aveuglé par le regard du destin

 

Car dans la solitude sans amour

La vie est un court parcours

Que chacun réalise sans bruit

Pour terminer au fond du puits.

 

Bernard NKOUNKOU

 

 

Dans le feu de l’aurore…

août 11, 2013

Le feu des explosions s’est éteint

Au cœur fumant de Lac-Mégantic

Dans les nôtres brûle encore la faim

De ceux qui n’ont pas de sépulture

Au milieu des cendres cadavériques

Qui ravivent nos terribles brûlures

Nous entendons joyeux le rire d’un restaurant

S’étranglant au son du grand bruit

Qui fracasse les heures profondes de la nuit

Faisant chavirer la respiration sereine d’un enfant

Qui appelle au secours les bras confiants

D’une maman qu’il ne verra plus jamais

Happée par la mort du train du Lac-MMA

Le feu du roussi à nos portes sent déjà mauvais

Il respire la froideur mortelle qui désormais

S’installera dans les souvenirs atroces d’une bourgade

Jadis paisible aujourd’hui marquée hantée hagarde

Par l’énigme insoluble d’un destin insoutenable

Qui bascule et sombre dans les flammes effroyables

De l’horreur des corps calcinés figés pillés

Par le feu lames hurlant dans le ciel enfumé

O cruel destin irréversible mort inattendue

Comme une voleuse dans nos vies s’est engouffrée

Semant tristesse désolation telles des ravageuses crues

D’une mousson indomptable qui rage et s’en va

Portant sur ses ailes de l’enfer la vie à peine éclose

D’un cocon qui prend son inéluctable pose

D’un futur papillon qui ne verra jamais éclore la rose
Les larmes perlent encore sur les sentiers ravinés

Des joues creuses de chagrin ravagées de peine de misère

Le cœur bourdonne du long blues de la vie déchirée

Il sursaute surpris dans l’espoir de trouver encore

Une pépite de vie dans le cœur principal d’une artère

Qui égrène et fourrage dans les noms chéris de nos trésors

Le cœur bourdonne du long blues de la vie déchirée

Comme une vapeur évanescente dans le feu de l’aurore…

Marie-Léontine Tsibinda

Mon cœur est fou de chagrin

août 9, 2013

À Connor et Noah

Mon cœur est fou de chagrin

Déjà sont passés des soirs et des matins

Ployés sous mon immense douleur

Chargés de leur immense douceur

Elle me coupe comme une lame me scie

Une lame d’une mer houleuse, en furie.

Elle me ballote, m’emporte comme une vague

Et me laisse échouée sur la plage, algue

Sans amarre, éperdue, déchiquetée

Perdue dans les flots violents et denses

D’un écho qui va et revient, va et revient

Écho ravageur de ma terrible souffrance :

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi?

O ciel! O ciel! O ciel mes deux trésors

Étouffés. Par un python, mis à mort?

Qui me rendra mes deux garçons?

Qui me rendra mes deux garçons?

Je tourne et retourne bouleversée

Les pourquoi qui résonnent lancinants

Dans le tsunami de mon cœur déboussolé.

Dieu toi qui règnes dans les cieux immenses

Pardonne, pardonne le tort qui est le mien

Pardonne à une mère affolée, aux abois,

Pardonne. O Dieu à tes pieds je me jette

Brisée, vaincue. Déboussolée je reste et guette

Leurs pas connus figés dans mon cœur. Leurs voix

Encore à mes oreilles résonnent, m’appellent

Leurs doux rires résonnent, m’interpellent

Et je réponds échevelée, courbée: je viens, tendres enfants…

Désormais une loque sur la terre des vivants

Je demeure. Mes os gémissent, craquent, rompus

À l’idée de votre longue, longue absence que trace, irrésolu

Le mystère inénarrable des vos dernières minutes.

Dieu, à tes pieds je me jette, mon cœur en miettes chute

De cette chute vertigineuse que plus rien n’arrêtera

À tes pieds, éperdue, je me brise tendant vers toi mes bras

Avides et remplis de leurs souvenirs, de la chaleur de leurs pas.

Dans ton palais céleste, Dieu de grâce infinie ne les oublie pas.

Marie-Léontine Tsibinda

Mandela: l’archevêque du Cap vient prier à l’hôpital

juin 25, 2013

PRETORIA – L’archevêque du Cap, chef de l’église anglicane en Afrique australe, Thabo Makgoba est venu prier mardi dans l’hôpital de Pretoria où l’ancien président sud-africain Nelson Mandela est hospitalisé dans un état critique à l’âge de 94 ans.

Il a prié avec Graça Machel, l’épouse de Mandela depuis quinze ans ainsi qu’avec plusieurs autres membres de la famille de l’ancien chef d’Etat, héros de la lutte anti-apartheid, a précisé à l’AFP l’entourage de l’archevêque.

Dimanche, Thabo Makgoba avait appelé les Sud-Africains à se préparer à faire le deuil de Nelson Mandela. Et ce sont les mêmes mots qu’il a utilisés mardi pour apporter son soutien spirituel à la famille dans l’épreuve.

Que ta bénédiction repose sur Madiba maintenant et à jamais. Donne lui, nous te prions, une nuit calme et une bonne, une parfaite fin, a-t-il dit, selon le texte de sa prière transmise à l’AFP.

Il a aussi demandé à Dieu de les (la famille et ceux qui s’occupent de Mandela, ndlr) emplir de son saint courage et du trésor de sa foi, et de leur ôter toute crainte afin qu’ils puissent oser affronter leur chagrin (…). Puissent-ils connaître la vérité de ta promesse qui veut que +Soient bénis ceux qui portent le deuil afin qu’ils soient consolés+.

Il a prié pour que l’équipe médicale sache comment utiliser ses compétences avec sagesse et bonté dans ses soins à Madiba afin qu’il reste confortable et plus largement pour que chacun (en Afrique du Sud) ressente avec reconnaissance tout le bien qu’il a fait pour nous et notre nation, et puisse honorer sa mémoire dans sa propre vie.

Que tes bras d’amour s’étendent largement sur nous et embrassent désormais Madiba, Graça avec compassion, consolation et la conviction que tu ne les abandonneras jamais, mais que tu donneras à Madiba la guérison éternelle et le soulagement de la peine et des souffrances, a ajouté l’archevêque du Cap qui occupe à 53 ans la chaire d’un autre héros de la lutte anti-apartheid et prix de Nobel de la paix Desmond Tutu.

Elevé dans le christianisme comme environ 80% de ses compatriotes d’aujourd’hui, Nelson Mandela fut baptisé dans une paroisse méthodiste appartenant à Wesleyan Methodist Church et a été à l’école chez les missionnaires.

Il a toujours professé sa foi dans la force que les êtres humains peuvent puiser dans leur religion et croyait au rôle des Eglises pour la réconciliation nationale, mais disait de lui-même ne pas être particulièrement religieux ou porté sur la spiritualité et très attaché à ne pas faire de la religion autre chose qu’une affaire privée et personnelle.

Romandie.com avec (©AFP / 25 juin 2013 21h38)

Magnifique poussière

mars 30, 2013

 

Tant que durera l’immense été de douleur

Cet été impur de sang rouge d’Afrique

Le soleil sera implacablement beau

Le soleil brillera implacablement chaud

 

Un amour infini déchiqueté

Comme une aurore boréale à l’autel

De la déchéance humaine

Des unes remplira l’espace

 

Et voici le jour où la campagne

Doucement se réveille

De sa longue et froide nuit

Remplie de cris de murmures

De projets et de froufrous de toutes sortes

Quand le suc du sommeil

Devient un miel de douceur

Un miel de langueur immense

Courant sur le corps en feu

L’angoisse glaciale de la mort fracasse les os

Comme ces coups de feu 

Qui déchirent le corps magnifique

De cette poussière tissée de la glaise

 

Poussière de beauté enchanteresse

Irremplaçable poussière effacée à jamais

De la surface de la terre bouche bée

Par un geste désespéré

Qui a été pulvérisée avec fureur et

Fracas son destin infini irréparable

L’écho épouvanté affolé a transmis

À la campagne de l’univers vêtue des langueurs

Et des cris bruyants de la nuit lascive et chaude

La longue tendre profonde et trépidante nuit

Remplie de murmures de senteurs de bruits

De fureur et de fous froufrous de toutes sortes

Le chagrin la douleur le pourquoi oppressants

Sans réponses réelles sans véritables réponses

 

Vide cruel livide béant

L’homme à l’image de Dieu

Reeva  magnifique poussière

Se désagrège irréparable insaisissable

Au contact des balles rouges de feu

Rouges du sang de l’Homme

Qui hurlent d’effroi et d’épouvante avec elle

Et conduisent aux entrailles profondes et sulfureuses

Entrailles inexplicables inextricables insondables

De la haine-amour duo de l’absurde.

 

Marie-Léontine Tsibinda

Quand un homme s’en va

mars 28, 2013

 

Des partisans de Hugo Chavez en pleurs

Des partisans de Hugo Chavez en pleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans nos cœurs résonnent ses pas

L’écho douloureux de sa voix

Pleure en nous chaque fois

Que le cœur bouleversé dit

Affolé : il s’en est allé pardi

Au pays où chaque destin

Ne peut effacer le chagrin

Qui silencieusement lamine

Les âmes des vivants et chemine

Comme les eaux fraîches du printemps

Dans nos veines en trébuchant

Sous les ailes lumineuses du souvenir

À la recherche du retentissant rire

Venu de Sabaneta des années auparavant

Et à Caracas pour l’éternité s’endormant

Nous disons simplement:

Adios Comandante

Adios Comandante !

Marie-Léontine Tsibinda

Tunisie : sous le choc, les démocrates resserent les rangs aux obsèques de Chokri Belaïd

février 8, 2013
Le cercueil de Chokri Belaïd suivi par des milliers de Tunisiens à Djebel Jelloul, près de Tunis. Le cercueil de Chokri Belaïd suivi par des milliers de Tunisiens à Djebel Jelloul, près de Tunis. © Fethi Belaïd/AFP

Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.

La fatiha vient d’être récitée et la tombe de Chokri Belaïd scellée mais les voix des démocrates tunisiens sont plus audibles que jamais. Rien que dans la capitale, Tunis, ils étaient des dizaines de milliers à exprimer leur volonté de dignité, de liberté et d’égalité sociale en accompagnant vendredi le cortège funèbre du leader du Front populaire, assassiné de quatre balles à bout portant par deux inconnus, devant chez lui, le 6 février au matin.

La Tunisie est transfigurée. Il aura fallu que la violence politique fasse verser le sang pour qu’un peuple entier resserre les rangs et exige que les querelles partisanes n’empêchent pas le pays d’avancer. « Plus jamais ça », entendait-on de la part des femmes et des hommes de tous âges et de toutes origines sociales qui ont tenu, malgré le froid glacial, à rendre un dernier hommage à celui qui est devenu un symbole de la lutte pour les libertés.

« Ce n’est plus un militant, c’est un combattant », déclaraient ses compagnons du parti El Watad tandis que Hamma Hammami, porte-parole du Front Populaire (FP), faisait l’éloge de son ami disparu. Dans le cimetière résonnaient des slogans scandés avec une ferveur extraordinaire. Le chagrin se lisait sur tous les visages. Même les militaires ne se cachaient pas pour pleurer.

Colère contenue

Sans rage mais avec une colère contenue, les Tunisiens ont tenu à marquer, par leur mobilisation, les lignes rouges à ne pas franchir. Les dirigeants d’Ennahdha, portés au pouvoir par 1 200 000 voix en novembre 2011, ainsi que toutes les autres formations islamistes, ont sûrement été surpris. Car ceux qu’ils ont parfois tendance à considérer comme quantité négligeable se sont révélés non seulement nombreux mais aussi unis.

Les islamistes devront désormais prendre en compte cette donnée. Les moins tolérants l’ont déjà fait en choisissant l’affrontement physique. Les ligues de protection de la révolution ont bien saccagé des voitures et tenté de perturber les funérailles de Belaïd, mais leur faculté de nuisance était bien faible au regard du tsunami humain qui déferlait sur le cimetière, au son de l’hymne national.

Émouvante et éprouvante, cette journée si particulière n’était pas encore finie, à l’heure où s’écrivaient ces lignes. Les forces de l’ordre quadrillaient la ville, guettant les casseurs mais aussi les manifestations spontanées, alors que la grève générale était scrupuleusement observée dans tout le pays.

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 Jeuneafrique.com par Frida Dahmani, à Tunis

Rihanna noie son chagrin dans l’alcool

juillet 12, 2012

Mauvaise thérapie

 
Rihanna noie son chagrin dans l’alcool
 
  • Rihanna noie son chagrin dans l’alcool
  • Rihanna noie son chagrin dans l’alcool
 Rihanna semble au plus mal depuis la mort de sa grand-mère adorée, Dolly. Sa dernière photo, bière à la main et visage défait a de quoi inquiéter ses proches.

Cela fait longtemps que l’on sent la chanteuse Rihanna borderline. Fatiguée, faisant la fête jusqu’aux petites heures du matin, souvent alcoolisée, Rihanna semble vouloir brûler la vie par les deux bouts.

La mort de sa grand–mère Dolly il y a une dizaine de jours l’a plongée dans une profonde tristesse dont elle semble avoir du mal à sortir. On l’a vue la mine sombre, les traits tirés assister aux funérailles de Dolly où elle a fini par craquer et pleurer devant la tombe de sa grand-mère.

Les jours précédents elle n’avait cessé de tweeter des messages d’amour pour la défunte. : « Je pleure à l’intérieur… Des larmes. Mon cœur aussi pleure mais qui s’en soucie ? » « Les mots ne peuvent pas exprimer l’essence de ta beauté » « Je vais essayer d’être une grande fille sans toi maintenant. »

Deux de ses derniers messages sont un peu plus inquiétants. Dans un tweet posté le 9 juillet elle écrit « Encore bourrée…et alors ? » tandis que le lendemain, elle poste une photo d’elle, le visage décomposé, de grandes cernes sous les yeux et surtout une bière en évidence à la main avec cette légende « Je devais le faire, désolée Granny. »

La mort de Dolly semble avoir créé une faille profonde dans la carapace de Rihanna.

Voici.fr par P.S.B

Rwanda: Barack Obama marque le 18e anniversaire du génocide

avril 7, 2012

Le président des Etats-Unis Barack Obama a marqué vendredi le  18e anniversaire du génocide au Rwanda, affirmant que le monde entier avait la  responsabilité de faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais.

« Le spectre de ce massacre de mères, de pères, de fils et de filles nous  hante toujours, et rappelle aux pays du monde entier qu’il est de notre  responsabilité partagée de faire tout ce qui est possible pour protéger les  civils et faire en sorte qu’une horreur de cette magnitude ne se reproduise plus  jamais », a déclaré M.  Obama dans un communiqué.

Quelque 800. 000 personnes, dans leur immense majorité des membres de la  minorité tutsi, ont été tuées au cours du génocide au Rwanda en 1994.

« Les Etats-Unis partagent le chagrin des Rwandais, et nous nous souvenons de  ceux dont les vies ont été fauchées », a ajouté M.  Obama, tout en saluant « les  progrès effectués par le Rwanda pour dépasser cette tragédie horrible ».

Jeuneafrique.com avec AFP