Soir après soir
ton ombre arrive dans le noir
traverse le salon jusqu’au boudoir
et rentre dans la chambre noire
Entre un verre de vin de plaisir
inaugurant ta brève soif de désir
ta grande robe noire tombe à loisir
réveillant tous les soldats de l’élixir
Peu à peu les paupières deviennent lourdes
éteignant la conversation monocorde
au rythme affaibli des oreilles sourdes
qui ont laissé leur vocation à Lourdes.
Bernard NKOUNKOU