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France-8 Mai: Macron sur les Champs-Élysées et à Lyon pour un hommage à Jean Moulin sous haute sécurité

mai 7, 2023
8 Mai: Macron sur les Champs-Elysees et a Lyon pour un hommage a Jean Moulin sous haute securite
Macron, le 8 Mai aux Champs-Élysées et à Lyon pour un hommage à Jean Moulin sous haute sécurité© POOL/AFP/Archives/Thibaud MORITZ

Emmanuel Macron rend hommage à Jean Moulin et à la Résistance, lundi à Lyon, après la traditionnelle cérémonie de la Victoire à l’Arc de Triomphe, des commémorations sous haute sécurité face aux nouvelles manifestations attendues contre le chef de l’État.

Comme à chaque célébration de la victoire sur l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945, le chef de l’État va remonter les Champs-Élysées à Paris, accompagné par la grande escorte de la Garde républicaine, à cheval et motorisée.

Puis, il doit rejoindre à 11H00 l’Arc de Triomphe pour le dépôt de gerbe, le ravivage de la flamme et la minute de silence devant la tombe du soldat inconnu, en présence de la Première ministre Elisabeth Borne.

Devant les risques de « casserolades », récurrents depuis l’adoption de la réforme des retraites, tout rassemblement a été interdit aux abords des Champs-Elysées.

A Lyon, la situation pourrait être tendue avec des appels à manifester – qui pourraient rassembler plusieurs centaines de personnes selon une source policière – à proximité du Mémorial de la prison de Montluc, où Jean Moulin et d’autres figures de la Résistance furent détenus et où la cérémonie d’hommage aura lieu.

La préfecture du Rhône a interdit tout rassemblement dans cette zone et la CGT a annoncé déposer un recours en référé contre cette interdiction.

Nouveau cycle mémoriel

Emmanuel Macron est attendu vers 14H30 à l’ancienne prison pour un hommage à la « Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie », précise l’Elysée.

Il sera accompagné du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, du ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles.

La cérémonie de Lyon, à l’approche du 80e anniversaire de l’arrestation et de la mort de Jean Moulin, ouvre un nouveau cycle mémoriel qui se poursuivra le 6 juin 2024 avec la commémoration du Débarquement en Normandie et s’achèvera le 8 mai 2025 pour les 80 ans de la Victoire.

Préfet de 1937 à 1940, premier président du Conseil national de la Résistance (CNR), Jean Moulin fut arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, près de Lyon, par le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie.

Affreusement torturé, il garda le silence et décéda, des suites des blessures infligées, le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans le train qui le conduisait en Allemagne.

Emmanuel Macron se rendra dans sa cellule et dans celle du « boucher de Lyon », Klaus Barbie, qui passa une nuit à Montluc après son arrestation en 1983. Il fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité quatre ans plus tard.

« Esprit de résistance »

Le chef de l’Etat va rappeler « le rôle politique essentiel » joué par Jean Moulin dans l’unification de la Résistance et l’émergence d’une France libre et « exalter à travers lui cet esprit de résistance qui est propre au peuple français », indique l’Elysée.

« C’est ce qui a permis au général de Gaulle de devenir un acteur incontournable vis-à-vis des Anglo-Saxons » et à la France de rejoindre le camp des vainqueurs après les errements du régime collaborationniste de Vichy, souligne la présidence.

« Tout cela n’aurait pas été possible si Jean Moulin n’avait pas assemblé autour de lui toutes les forces du renouveau », venant de tous les horizons politiques, fait-elle observer.

Le chef de l’Etat, qui tente de tourner la page de la crise des retraites, en profitera-t-il pour lancer un nouvel appel à la « concorde » ?

La perspective hérisse d’avance ses adversaires.

« Le meilleur hommage qui puisse être rendu (aux Résistants), c’est de défendre leur héritage, celui (..) de la Sécurité sociale et la retraite par répartition », commente la CGT du Rhône.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, juge pour sa part « inacceptables » les appels à manifester un tel jour. « Il y a un temps pour tout. (Le 8 mai), c’est le temps de la mémoire, du recueillement et du rassemblement dans notre pays », a-t-il estimé dimanche.

Par Le Point avec AFP

Nouvel An : le dispositif de sécurité à Paris dévoilé

décembre 30, 2022

La préfecture de police prévoit des effectifs renforcés de policiers et de gendarmes et des restrictions de circulation sur le secteur des Champs-Élysées.

Des centaines de milliers de gens se rassemblent sur les Champs-Elysees pour assister au spectacle son et lumiere et au feu d'artifice sur l'Arc de Triomphe a l'occasion du reveillon de Nouvel An.
Des centaines de milliers de gens se rassemblent sur les Champs-Élysées pour assister au spectacle son et lumière et au feu d’artifice sur l’Arc de Triomphe à l’occasion du réveillon de Nouvel An.© Christophe Petit Tesson / MAXPPP

Nouvel événement, nouveau protocole. À Paris, les traditionnelles célébrations du Nouvel An attirent des foules dans les rues. En conséquence, la préfecture de police de la capitale a révélé dans un communiqué le dispositif de sécurité prévu pour le week-end du 31 décembre au 1er janvier. En plus de déployer 5 400 policiers et gendarmes dans toute la ville et sa petite couronne, des restrictions spécifiques s’appliqueront au secteur des Champs-Élysées, où sera tiré le feu d’artifice de la nouvelle année à minuit.

Les festivités officielles se concentreront en effet sur la plus belle avenue du monde, où une animation musicale commencera dès 22 heures. La préfecture de police annonce donc la définition d’un périmètre autour des Champs-Élysées, afin de filtrer les entrées et de procéder à des contrôles de sacs. Plusieurs voies seront interdites à la circulation en voiture et au stationnement. Dans son communiqué, la préfecture rappelle l’interdiction d’entrer dans le périmètre muni de tout objet pouvant servir d’arme ou de projectile, y compris les bouteilles en verre.

Le communiqué prévoit également une « présence visible et dissuasive » des forces de police sur le secteur des Champs-Élysées. Par ailleurs, la vente à emporter et la consommation d’alcool sur la voie publique seront interdites dans tout le périmètre, et ce, dès vendredi 30 décembre à 18 heures et jusqu’au lundi 2 janvier à 8 heures.

Des stations de métro fermées dès 17 heures

Enfin, plusieurs stations de métro du périmètre fermeront progressivement dans la soirée du samedi 31 décembre : les stations Charles-de-Gaulle-Étoile et Argentine à partir de 17 heures. George-V, Franklin-D.-Roosevelt et Champs-Élysées-Clemenceau à partir de 18 heures, et Concorde et Tuileries à 20 heures. La préfecture invite les usagers à « anticiper tout déplacement  » et de prévoir le trajet retour de cette nuit-là.

Au niveau national, 90 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour la nuit du Nouvel An, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Le « niveau élevé et persistant de menace terroriste » et les « récents événements survenus à Paris contre la communauté kurde » doivent « conduire à la plus grande vigilance », écrit le ministre dans une note adressée aux préfets. Il leur demande de prévoir un « dispositif dissuasif, visible et à pied », associant forces de l’ordre et militaires de l’opération Sentinelle.

Les transports en commun seront particulièrement surveillés, ajoute le ministre, et des points de filtrage pour accéder aux lieux de rassemblements avec fouille et palpations pourront être mis en place, comme à Paris. Sur le volet violences urbaines, habituellement plus fréquentes la nuit du 31 décembre, Gérald Darmanin demande « l’interpellation systématiquement des fauteurs de troubles ». Il appelle aussi à mener des opérations de lutte contre la conduite sous l’empire d’alcool ou de stupéfiants, dès la nuit du 30 décembre.

Par Le Point (avec AFP)

France: Les convois antipass à Paris, sur les Champs-Élysées

février 12, 2022
Les convois antipass a Paris, sur les Champs-Elysees
Les convois antipass à Paris, sur les Champs-Élysées© AFP/Sameer Al-DOUMY

Une partie des milliers d’opposants au pass vaccinal, dont les convois se dirigeaient vers Paris, a réussi samedi à atteindre les Champs-Élysées, déclenchant rapidement l’intervention des forces de l’ordre pour les disperser, tandis qu’une des figures des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, a été interpellé près de l’Elysée.

Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron, au pass vaccinal et de « gilets jaunes », ceux qui se font appeler « convois de la liberté » se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa.

Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice, LilleStrasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou encore Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), circulant pendant deux ou trois jours à vitesse réduite sur des routes secondaires pour rejoindre la capitale.

Parmi les consignes disparates qui circulaient dans le mouvement: un appel au rassemblement sur les Champs-Elysées.

Vers 14H00, plus d’une centaine de véhicules avaient rejoint l’avenue, des automobilistes, certains désormais à pied, agitant des drapeaux ou scandant « liberté ».

La situation s’est ensuite tendue: la place de l’Arc-de-Triomphe puis l’avenue de Champs-Élysées ont progressivement été évacuées par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogènes.

Figure des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues a été interpellé aux abords de l’Elysée en tant qu’organisateur d’une manifestation interdite par le préfet de police de Paris, selon une source policière.

La circulation était progressivement rétablie en fin de journée sur cette avenue.

« On était depuis hier 17H00 sur Paris, tel un cheval de Troie. On était invisibles, on voulait se fondre dans la masse. Moi je suis +gilet jaune+ mais y a beaucoup de primo-manifestants », a déclaré à l’AFP Laure, 57 ans, monitrice d’auto-école en Seine-et-Marne « contre le pass vaccinal », en fuyant les lacrymogènes. Comme beaucoup de manifestants, elle a refusé de donner son nom.

Pouvoir d’achat

D’autres personnes venues avec les convois anti-pass et affirmant défendre « la liberté » mais aussi le pouvoir d’achat, ont également rejoint les traditionnelles manifestations pour protester contre le pass vaccinal autorisées samedi à Paris.

A la mi-journée, quelques centaines de personnes étaient rassemblées place d’Italie pour une manifestation de « gilets jaunes » en direction de la place de la Nation. Dans le cortège, au milieu de quelques drapeaux français, Jean-Paul Lavigne, 65 ans, dont 40 ans d’usine, est venu d’Albi dans un des « convois de la liberté » jeudi.

Tenant un drapeau occitan, il a expliqué vouloir manifester contre la hausse des carburants, de l’électricité, de l’alimentation, mais aussi contre les vaccins, « un mensonge de notre gouvernement ».

« Tous avec les convois », entendait-on au mégaphone dans un autre rassemblement, celui organisé par le mouvement Les Patriotes de Florian Philippot, place du Palais Royal.

Aurélie M., 42 ans, assistante de direction en région parisienne, non vaccinée, se désole de « ne plus pouvoir prendre le TGV (…) mais de pouvoir emprunter la ligne 13 de métro, bondée ». « Il y a plein d’incohérences injustes », dénonce-t-elle.

« Collectivement fatigués »

Un convoi de 300 véhicules a été stoppé sur l’autoroute A4, venue de l’Est parisien, et les forces de l’ordre verbalisaient des véhicules selon la préfecture de police, comme elles l’avaient fait plus tôt dans la journée porte de Saint-Cloud.

A un point de rassemblement, dans la forêt de Fontainebleau, environ 400 véhicules étaient stationnés à la mi-journée, selon une source policière.

Dans la capitale, près de 7.200 policiers et gendarmes ont été déployés, selon la préfecture, qui indiquait avoir interpellé 44 personnes à 17H30.

Le Premier ministre Jean Castex a promis la fermeté vendredi sur France 2 « s’ils bloquent la circulation ou s’ils tentent de bloquer la capitale ».

« Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans », a déclaré le président Emmanuel Macron dans un entretien vendredi à Ouest-France.

« Cette fatigue s’exprime de plusieurs manières: par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d’autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la respecte ». « Mais », a-t-il ajouté, « j’en appelle au plus grand calme ».

L’interdiction de rassemblement des convois a été maintenue vendredi soir par le tribunal administratif de Paris qui a rejeté deux recours.

« Le droit de manifester et d’avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas », a estimé Jean Castex.

A deux mois de l’élection présidentielle, le gouvernement affirme envisager pour fin mars ou début avril la levée du pass vaccinal et compte supprimer dès le 28 février l’obligation de porter un masque dans les lieux où le pass est exigé.

Par Le Point avec  AFP