Avec The Globe and Mail
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Scènes chaotiques à l’aéroport de Kaboul alors que les gens tentent de fuir l’Afghanistan
août 16, 2021Une tempête de neige sème le chaos en Espagne et fait trois morts
janvier 9, 2021La tempête de neige qui frappe l’Espagne depuis 36 heures a fait trois morts samedi, et continue de paralyser une partie du pays, en particulier la capitale Madrid, avec peu d’espoir d’amélioration dans l’immédiat.
© OSCAR DEL POZO Des pompiers poussent une voiture bloquée par la tempête de neige à Madrid, le 9 janvier 2021
Le centre du pays, en alerte maximale, est en proie à de violentes bourrasques chargées de flocons de neige qui s’abattent sans discontinuer et sèment le désordre.
Les axes routiers, ferroviaires et aériens ont tous été coupés et les autorités demandent à la population de rester chez elle.
« Evitons les déplacements et suivons les indications des services d’urgence. Faisons preuve de la plus grande vigilance face à la tempête Filomena », a tweeté le Premier ministre Pedro Sanchez.
« Si, malgré les conditions météorologiques extrêmement difficiles, le nombre des incidents est relativement limité, nous déplorons tout de même la mort de trois personnes », a déclaré le ministre de l’Intérieur au cours d’une conférence de presse.
© Gabriel BOUYS La statue de Philippe III couverte de neige sur la Plaza Mayor à Madrid le 9 janvier 2021
L’une de ces victimes est un homme retrouvé enseveli sous la neige à Zarzalejo, au nord-ouest de Madrid, a précisé son ministère.
Fernando Grande-Marlaska a demandé à la population de « reporter tout déplacement par la route », tandis que les secours et les chasses-neiges de l’armée ont dégagé 1.500 automobilistes pris au piège.
Le ministre a insisté sur le fait que « les chutes de neige allaient devenir glacées » dans les prochains jours, des températures en dessous de -10 degrés étant en effet prévues la semaine prochaine.
Selon le dernier bulletin des services métrologiques, cette vague de froid va durer jusque jeudi.
Arbres au sol sous l’effet de la neige et du vent, voitures abandonnées et trottoirs impraticables : à Madrid, recouverte par un manteau neigeux inédit depuis un demi-siècle, des habitants ont sorti leurs skis comme sur la célèbre place de la Puerta del Sol ou même un traîneau tiré par cinq chiens, selon les images prises par l’AFP ou mises en ligne sur les réseaux sociaux.
© Gabriel BOUYS Boule de neige géante à Madrid le 9 janvier 2021
– Madrid paralysée –
Dans la capitale, « la situation est d’une extrême gravité », a mis en garde son maire José Luis Martinez-Almeida sur Twitter, en appelant les habitants à ne pas sortir de chez eux.
« Nous travaillons à dégager les accès aux hôpitaux le plus rapidement possible mais cela est franchement compliqué tant qu’il neige », a déclaré à la chaîne de télévision La Sexta l’édile.
Tous les établissements scolaires, des écoles maternelles aux universités, resteront fermés lundi et mardi, a annoncé la présidente de la région Isabel Diaz Ayuso « en attendant de voir l’évolution » de la situation.
© Gabriel BOUYS Un skieur à Madrid, le 9 janvier 2021
Les parcs y sont fermés, les bus publics suspendus tout comme la collecte des ordures.
L’aéroport international Madrid-Barajas, fermé depuis vendredi soir, va garder portes closes samedi pour des « raisons de sécurité ». Une trentaine de vols ont déjà été annulés vendredi et presque autant obligés d’atterrir ailleurs.
Arrivée à l’aéroport vendredi à 17H00, Covadonga Solares, 24 ans, a raconté à l’AFPTV être montée à bord de son avion et y être restée « 3h30 sans informations » en attendant que la piste soit déneigée. La jeune femme et tous les autres passagers du vol ont finalement été ramenés à l’intérieur de l’aéroport où ils ont dormi « sur les tapis roulants et les comptoirs » du terminal.
– Matches annulés –
Le match du championnat de football espagnol de l’Atletico Madrid face à Bilbao a été reporté sine die, l’avion qui transportait les joueurs de l’équipe basque n’ayant pas pu atterrir.
Le match de handball Espagne-Croatie prévu samedi à 18H00 à Madrid a également été annulé, a indiqué la fédération espagnole.
Tous les trains à destination ou en provenance de Madrid ont été annulés, a fait savoir la compagnie ferroviaire nationale Renfe, et deux lignes du métro ont vu une partie de leur trafic interrompu dans la capitale.
Outre Madrid, l’Aragon, la région de Valence, celle de Castille-La Manche et la Catalogne ont été les zones les plus touchées par cette tempête due à une interaction entre un flux d’air très humide et relativement doux arrivant du sud-est et une masse d’air très froid.
Dimanche, les chutes de neige devraient se déplacer vers le nord de l’Espagne.
Patricia Manzanares, une automobiliste, a raconté à la télévision nationale être bloquée depuis « 15 heures », sans nourriture, sur l’autoroute M-40 dans la région de Madrid.
« J’y suis depuis 19h hier soir, nous sommes beaucoup dans ce cas, il y a 60 cm de neige et nous allons bientôt ne plus avoir d’essence (pour faire fonctionner le chauffage dans la voiture) », a-t-elle dit.
Avec AFP par vid-mig/oaa
Oubliant le chaos, les riches Vénézuéliens sirotent leurs cocktails
juin 19, 2017Temple du luxe dans différents endroits du monde, le Buddha-Bar a fait un choix étonnant quand il a débarqué en Amérique du Sud: Caracas, où une élite oublie entre deux cocktails la violente crise politique et économique qui frappe le Venezuela.
« Vous profitez à Caracas de la même chose qu’à New York, Dubaï, Saint-Pétersbourg », vante Cristhian Estephan, un des propriétaires de l’établissement, franchise de celui initialement ouvert à Paris et reconnaissable à l’énorme statue d’un Bouddha assis en position du lotus.
Alors que défilent des plats alléchants comme le thon « Bouddha roi », des côtes de porc grillées aux douze épices ou des tacos de mérou aux trois piments, on a du mal à imaginer qu’au dehors, le Venezuela vit l’une de ses pires crises depuis des décennies.
Dans ce pays pétrolier ruiné par la chute des cours du brut, des aliments basiques comme la farine ou le sucre sont quasi-introuvables. La population, qui rend le président socialiste Nicolas Maduro responsable de ce naufrage, manifeste presque tous les jours depuis deux mois et demi. Le pays est pratiquement à l’arrêt et les violences autour des rassemblements ont déjà fait plus d’une soixantaine de morts.
Les Vénézuéliens les plus aisés souffrent eux aussi des pénuries et de l’inflation galopante mais reconnaissent que ce n’est « rien » comparé au calvaire quotidien des autres habitants. Car ils ont le privilège d’avoir accès aux dollars, qui leur permettent de vivre dans l’autre Venezuela, celui des restaurants et bars à la mode, toujours pleins malgré la crise.
« Nous, la journée, on lance des pierres. Et la nuit, on vient ici », commente Ahisquel, une cliente du Buddha-Bar qui avec son mari, directeur de production d’une compagnie pétrolière internationale, sort une soirée par semaine.
– ‘Petit moment de détente’ –
« Après avoir participé aux manifestations, c’est bien d’avoir un petit moment de détente, même si la vraie détente, on ne l’aura pas tant que ce gouvernement ne s’en ira pas », ajoute cette femme qui ne travaille pas et vit dans un quartier de l’est de Caracas, « là où sont les putschistes », rit-elle, en référence au surnom que leur donne le président Maduro.
« It’s very difficult », ajoute son mari, utilisant un anglais parfait pour illustrer un phénomène crucial au Venezuela: « dans ce pays, si tu n’es pas payé en monnaie étrangère, c’est impossible de vivre », le bolivar perdant constamment de sa valeur.
Beaucoup de riches Vénézuéliens ont déjà quitté le pays. Quand le défunt ex-président Hugo Chavez (1999-2013) a entamé sa révolution bolivarienne, ils ont pris la direction de Madrid, Los Angeles ou Miami.
Mais d’autres ont décidé de rester, dont l’homme d’affaires Lorenzo Mendoza, l’un des hommes les plus fortunés du pays.
La société de sondages Datanalisis calcule que les riches représentent 16% de la population au Venezuela. Selon les experts, il s’agit en majorité de « Bolibourgeois », des personnes qui ont beaucoup gagné sous le gouvernement chaviste.
« C’est un socialisme qui a produit des milliardaires très puissants, majoritairement des fonctionnaires du gouvernement ou des partisans de celui-ci, et ils constituent actuellement l’un des principaux soutiens de l’exécutif », explique la sociologue Colette Capriles, de l’université Simon Bolivar.
Leur bonne fortune tourne autour de l’industrie pétrolière, dans ce pays aux plus grandes réserves de brut de la planète.
« La structure de la richesse au Venezuela est celle d’un Etat rentier, dépendant du secteur pétrolier. L’Etat est celui qui distribue cette rente et le gouvernement chaviste l’utilise pour favoriser ceux qu’il faut favoriser », selon Mme Capriles.
– Sushis inaccessibles –
Mais tous les riches Vénézuéliens ne sont pas chavistes, bien au contraire.
« Nous fuyons quand nous voyons des Bolibourgeois, on les reconnaît de loin », affirme ainsi Carlos, avocat de 49 ans et membre du Caracas Country Club, au bord de la piscine entourée d’arbres et d’un terrain de golf.
Pour la très grande majorité des habitants, les prix des restaurants sont tout simplement prohibitifs. Au Buddha-Bar, huit sushis de saumon et langoustine coûtent 55.700 bolivars, soit plus du quart du salaire minimum mensuel — qui est de 200.000 bolivars, soit 91 dollars au taux officiel le plus élevé et 24 au marché noir.
Et à la tombée de la nuit, la simple perspective de sortir dans la rue fait peur: Caracas devient une ville quasi-déserte, dans ce pays au taux d’homicides parmi les plus élevés au monde (70,1 pour 100.000 habitants en 2016).
Mais « la classe aisée ne renonce pas à sortir », assure Cristhian Estephan.
S’il reconnaît un coup de frein à la vie nocturne depuis le début de la vague de manifestations le 1er avril, il est sûr que bientôt, cela reviendra à la normale: « C’est dans les pires moments que les gens se rencontrent ou se marient. Les gens mangent, le show doit continuer! »
Romandie.com avec(©AFP / 19 juin 2017 16h51)
Hongrie: la nouvelle loi sur les migrants pourrait conduire au chaos
septembre 8, 2015Budapest – La nouvelle loi antimigrants votée vendredi par la Hongrie et qui doit entrer en vigueur la semaine prochaine pourrait conduire au chaos a averti mardi le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), appelant à une meilleure coordination entre tous les acteurs.
Il est important que l’application de cette législation soit bien pensée (…) Sinon, cela pourrait conduire au chaos à la frontière après le 15 septembre (date prévue d’entrée en vigueur de la loi), a estimé le directeur du HCR pour l’Europe, Vincent Cochetel.
M. Cochetel a estimé qu’il fallait une meilleure coordination entre tous les acteurs : la police, les services de l’immigration, l’armée, les autorités locales et les agences humanitaires à la frontière.
Cette loi, votée vendredi par le parlement hongrois, sur proposition du Premier ministre populiste Viktor Orban, renforce notamment les possibilités de déploiement de l’armée aux frontières et rend l’immigration illégale passible d’une peine allant jusqu’à trois ans de prison.
La frontière entre la Hongrie et la Serbie est devenue ces derniers mois l’un des principaux points de passage empruntés par les dizaines de milliers de migrants, dont de nombreux Syriens fuyant la guerre, pour gagner l’Union européenne.
Plus de 160.000 migrants ont franchi illégalement la frontière hongroise depuis le début de l’année, dont 2.706 pendant la seule journée de lundi, selon Budapest.
Environ 42.000 personnes supplémentaires pourraient arriver en Hongrie depuis la Grèce, la Macédoine et la Serbie dans les dix prochains jours, a estimé M. Cochetel.
Pour faire face à cet afflux, la Hongrie a par ailleurs érigé une clôture provisoire de barbelés le long des 175 km de frontière avec la Serbie, doublée d’un mur haut de quatre mètres qui devrait être terminé avant fin octobre. M. Orban, a indiqué mardi que les travaux en cours pour ce mur doivent être accélérés.
Romandie.com avec(©AFP / 08 septembre 2015 19h19)
Un journaliste somalien tué par balle à Mogadiscio
avril 21, 2013MOGADISCIO – Un journaliste somalien a été tué par des hommes armés près de son domicile à Mogadiscio dimanche soir, portant à quatre le nombre de professionnel des médias somaliens tués par balle ou dans un attentat depuis le début de l’année, a dénoncé le syndicat national des journalistes somaliens.
Le syndicat national des journalistes somaliens condamne dans les termes les plus fermes le meurtre du journaliste somalien, tué par des agresseurs armés près de sa maison dans le district de Dharkenley de Mogadiscio dimanche soir, a-t-il affirmé dans un communiqué.
La victime, Mohamed Ibrahim Rageh, travaillait pour la télévision nationale somalienne et Radio Mogadiscio.
Il venait de revenir en Somalie, après s’être exilé en 2009 au Kenya puis en Ouganda pour des raisons de sécurité, a encore indiqué le syndicat.
Mohamed avait fini son travail et s’est fait ramener chez lui vers 17H00 (14H00 GMT) et puis on nous a appris la mauvaise nouvelle de sa mort, a déclaré le directeur de Radio Mogadiscio, Abdirahim Isse Addow, cité dans le communiqué. C’était un très bon journaliste.
Fin mars, une journaliste somalienne travaillant pour une radio locale avait déjà été assassinée à Mogadiscio par deux hommes qui avaient ouvert le feu sur elle.
Un autre journaliste d’une radio privée avait été tué par balle en janvier, lui aussi à Mogadiscio.
Un troisième journaliste était décédé en mars dans un attentat suicide.
En 2012, au moins 18 employés de médias avaient été tués en Somalie, soit deux fois plus qu’en 2009, considérée jusqu’alors comme l’année la plus meurtrière en la matière dans le pays.
Les assassinats de journalistes sont régulièrement attribués aux islamistes shebab mais sont aussi parfois liés à des règlements de compte entre les multiples factions claniques qui fragmentent la Somalie, privée de réelle autorité centrale depuis 1991 et plongée dans le chaos et la guerre civile.
Romandie.com avec (©AFP / 21 avril 2013 20h09)
Inondations à l’île Maurice : 8 morts et 82 blessés
mars 31, 2013Romandie.com
Sénégal : le gouvernement regrette les violences et accuse Idrissa Seck
février 20, 2012Le porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, a accusé le 20 février le candidat Idrissa Seck d’être à l’origine des violences qui secouent le pays depuis plusieurs jours. Il en a profité pour regretter les affrontements et s’excuser auprès de la communauté tidiane, dont une mosquée a été « profanée » par les forces de l’ordre vendredi 17 février.
Les autorités sénégalaises ont trouvé leur bouc émissaire. Le candidat à la présidentielle et ancien Premier ministre Idrissa Seck serait responsable des violences qui secouent le pays depuis plusieurs jours. C’est ce qu’a confié le ministre et porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye lors d’une conférence de presse lundi 20 février.
Une annonce qui intervient alors que les affrontements entre policiers et manifestants se sont poursuivis dimanche 19 février, suite à la « profanation » au gaz lacrymogène de l’enceinte d’une mosquée de la capitale par les forces de l’ordre. « Je réitère mes excuses à la tarikha (communauté) tidiane, à la ouma islamique », a déclaré Serigne Mbacké Ndiaye.
« Cette campagne électorale a connu des difficultés, des heurts, ce que nous regrettons. Ces incidents n’ont pas leur place dans une campagne », a-t-il poursuivi, jurant que « les enquêtes vont montrer qui a fait quoi. Tous les fautifs seront punis ».
Report de l’élection « pas négociable »
« Parmi les candidats, il y a en a qui ne veulent pas aller à l’élection. Ils ne sont pas prêts et veulent tout faire pour installer le chaos. L’un d’eux a recruté 200 anciens militaires à la retraite avec un colonel à la retraite à la tête de ce groupe. Des jeunes sont recrutés dans certains quartiers de Dakar et à l’intérieur du pays », a encore accusé le porte-parole de la présidence sénégalaise, nommant explicitement l’opposant sénégalais comme l’initiateur des violences.
« Nous connaissons celui qui s’occupe du recrutement, combien il paie par jour et à quel endroit il distribue l’argent. Beaucoup de jeunes sont entraînés dans ce mouvement sans savoir pourquoi. L’État a pris toutes les dispositions pour mettre un terme à ce désordre », a ajouté Serigne Mbacké Ndiaye.
Premier ministre de novembre 2002 à avril 2004, Idrissa Seck a longtemps été l’homme de confiance du président Wade avant de tomber en disgrâce et d’être poursuivi pour malversations financières dans le cadre de travaux publics dans la ville de Thiès à l’est de Dakar. Il a été emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006 avant de bénéficier en mai 2009 d’un non-lieu. Il est désormais l’un des 14 candidats à la présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche 26 février.
« Sur plus de 500 collectivités locales au Sénégal, c’est dans moins de dix que nous constatons quelques manifestations dramatiques. La candidature du président Wade et le report de l’élection présidentielle ne sont pas négociables », a conclu le porte-parole.
Jeuneafrique.com avec AFP
Le porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye, a accusé le 20 février le candidat Idrissa Seck d’être à l’origine des violences qui secouent le pays depuis plusieurs jours. Il en a profité pour regretter les affrontements et s’excuser auprès de la communauté tidiane, dont une mosquée a été « profanée » par les forces de l’ordre vendredi 17 février.
Les autorités sénégalaises ont trouvé leur bouc émissaire. Le candidat à la présidentielle et ancien Premier ministre Idrissa Seck serait responsable des violences qui secouent le pays depuis plusieurs jours. C’est ce qu’a confié le ministre et porte-parole de la présidence sénégalaise, Serigne Mbacké Ndiaye lors d’une conférence de presse lundi 20 février.
Une annonce qui intervient alors que les affrontements entre policiers et manifestants se sont poursuivis dimanche 19 février, suite à la « profanation » au gaz lacrymogène de l’enceinte d’une mosquée de la capitale par les forces de l’ordre. « Je réitère mes excuses à la tarikha (communauté) tidiane, à la ouma islamique », a déclaré Serigne Mbacké Ndiaye.
« Cette campagne électorale a connu des difficultés, des heurts, ce que nous regrettons. Ces incidents n’ont pas leur place dans une campagne », a-t-il poursuivi, jurant que « les enquêtes vont montrer qui a fait quoi. Tous les fautifs seront punis ».
Report de l’élection « pas négociable »
« Parmi les candidats, il y a en a qui ne veulent pas aller à l’élection. Ils ne sont pas prêts et veulent tout faire pour installer le chaos. L’un d’eux a recruté 200 anciens militaires à la retraite avec un colonel à la retraite à la tête de ce groupe. Des jeunes sont recrutés dans certains quartiers de Dakar et à l’intérieur du pays », a encore accusé le porte-parole de la présidence sénégalaise, nommant explicitement l’opposant sénégalais comme l’initiateur des violences.
« Nous connaissons celui qui s’occupe du recrutement, combien il paie par jour et à quel endroit il distribue l’argent. Beaucoup de jeunes sont entraînés dans ce mouvement sans savoir pourquoi. L’État a pris toutes les dispositions pour mettre un terme à ce désordre », a ajouté Serigne Mbacké Ndiaye.
Premier ministre de novembre 2002 à avril 2004, Idrissa Seck a longtemps été l’homme de confiance du président Wade avant de tomber en disgrâce et d’être poursuivi pour malversations financières dans le cadre de travaux publics dans la ville de Thiès à l’est de Dakar. Il a été emprisonné pendant près de sept mois entre 2005 et 2006 avant de bénéficier en mai 2009 d’un non-lieu. Il est désormais l’un des 14 candidats à la présidentielle dont le premier tour est prévu dimanche 26 février.
« Sur plus de 500 collectivités locales au Sénégal, c’est dans moins de dix que nous constatons quelques manifestations dramatiques. La candidature du président Wade et le report de l’élection présidentielle ne sont pas négociables », a conclu le porte-parole.
Jeuneafrique.com avec AFP