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Un an après l’attentat, Charlie Hebdo met un Dieu assassin à la Une

janvier 3, 2016

Pour le 1er anniversaire de l’attentat djihadiste qui avait décimé son équipe, le journal satirique français Charlie Hebdo sort mercredi un numéro spécial. Sa Une présente un Dieu barbu et armé d’une kalachnikov, sous ce titre: « 1 an après, l’assassin court toujours ».

Ce numéro doit être tiré à environ un million d’exemplaires, dont des dizaines de milliers expédiés à l’étranger. L’hebdomadaire a reçu une demande importante de certains pays comme l’Allemagne, où les diffuseurs souhaitent recevoir 50’000 unités.

Le numéro spécial comprend un cahier de dessins des caricaturistes disparus – Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré – et de contributeurs extérieurs. Parmi eux, la ministre française de la Culture Fleur Pellerin, des stars comme Isabelle Adjani, Charlotte Gainsbourg, Juliette Binoche, des intellectuels comme Elisabeth Badinter, l’Américain Russell Banks, ou le musicien Ibrahim Maalouf.

Le dessinateur Riss, patron du journal, grièvement blessé le 7 janvier dernier, y signe un éditorial rageur pour défendre la laïcité. Il dénonce les « fanatiques abrutis par le Coran » et les « culs-bénits venus d’autres religions » qui avaient souhaité la mort de ce journal pour « oser rire du religieux ».

Mais « les convictions des athées et des laïcs peuvent déplacer encore plus de montagnes que la foi des croyants », promet-il.

Explosion des ventes
Douze personnes avaient perdu la vie dans l’attaque par des djihadistes de l’hebdomadaire à l’irrévérence assumée envers les religions, qui avait publié des caricatures du prophète Mahomet. Une semaine après l’attentat, le journal avait publié un « numéro des survivants » qui s’était arraché à 7,5 millions d’exemplaires en France et dans le monde.

Avant l’attentat, Charlie Hebdo, qui traversait de grandes difficultés financières, ne se vendait qu’à environ 30’000 exemplaires par semaine. Actuellement, il se vend à quelque 100’000 exemplaires en kiosque, dont 10’000 à l’international, auxquels s’ajoutent 183’000 abonnements.

Dix mois après les attaques contre Charlie Hebdo et une supérette cacher, Paris a connu le 13 novembre de nouveaux attentats djihadistes de grande ampleur, qui ont fait 130 morts, en majorité dans la salle de spectacle du Bataclan.

Romandie.com

Jean­nette Bougrab : son immense chagrin sur la tombe de Charb avec les parents du dessi­na­teur

juillet 20, 2015
Jean­nette Bougrab ou l'espoir de la considération!

Jean­nette Bougrab ou l’espoir de la considération!

Réunis pour Charb

Vêtue d’un haut jaune clair, sa petite May dans les bras, Jean­nette Bougrab a du mal à conte­nir son émotion.

Ce vendredi, comme on peut le voir sur des photos publiées par Paris Match l’ex-secré­taire d’Etat s’est rendue au cime­tière de Pontoise sur la tombe de celui qu’elle appe­lait « mon amour », Stéphane Char­bon­nier, tué dans les atten­tats de Char­lie Hebdo.

Surprise, ce n’est pas seule mais accom­pa­gnée des parents de Charb que Jean­nette Bougrab est venue se recueillir. C’est unis dans la peine qu’ils se sont longue­ment tenus debout devant la sépul­ture du dessi­na­teur, puis, seule Jean­nette Bougrab est restée, chas­sant diffi­ci­le­ment ses larmes et son chagrin.

On pensait pour­tant que les parents de Charb ne voulaient plus entendre parler de celle qui se présente comme la dernière compagne de leur fils.

On se souvient qu’ils lui avaient expres­sé­ment demandé de ne plus s’ex­pri­mer le lende­main des atten­tats, niant dans un commu­niqué la rela­tion amou­reuse qui aurait pu exis­ter entre leur fils et elle. Jean­nette Bougrab, bles­sée, avait menacé de pour­suivre en justice quiconque démen­ti­rait la réalité de cet amour, esti­mant que les parents de Charb avaient tué leurs fils« une seconde fois. »

En mai dernier, cette dernière révé­lait toute­fois que la maman de Charb lui avait tendu la main en lui écri­vant puis en lui passant un coup de fil, auquel elle ne se sentait toute­fois par prête à répondre.

En juin, Denise Char­bon­nier faisait 700 km pour venir assis­ter à l’en­ter­re­ment de la maman de Jean­nette Bougrab, Zohra. Un geste qui l’avait boule­versé.

Aujourd’­hui, c’est une fois de plus unies dans une même peine que les deux femmes, accom­pa­gnées du père de Charb et de May, sont venues pleu­rer un être cher.

Voici.fr par Perrine Stenger

 
 
 

Jean­nette Bougrab attaquée sur sa rela­tion avec Charb par un membre de Char­lie Hebdo

janvier 21, 2015
Jean­nette Bougrab: triste et en colère

Jean­nette Bougrab: triste et en colère

« C’est un viol post­hume »

Une semaine et demie après les révé­la­tions de Jean­nette Bougrab sur sa liai­son avec Charb, les proches du dessi­na­teur sont montés au front. Après la famille, c’est la direc­trice adjointe de la direc­tion de Char­lie Hebdo qui s’en est prise à l’an­cienne secré­taire d’État.

Le 8 janvier dernier, au lende­main de l’at­ten­tat de Char­lie Hebdo qui a coûté la vie à douze personnes, Jean­nette Bougrab témoi­gnait sur TF1 et BFM TV. L’an­cienne secré­taire d’État de Nico­las Sarkozy s’était alors présen­tée comme la veuve de Charb, le direc­teur de la rédac­tion de l’heb­do­ma­daire sati­rique, et avait confié les trémo­los dans la voix : « Mon compa­gnon est mort parce qu’il dessi­nait dans un jour­nal. »

Une rela­tion que la famille du défunt s’était pour­tant empres­sée de nier. « Nous démen­tons formel­le­ment l’en­ga­ge­ment rela­tion­nel de Charb avec Jean­nette Bougrab, a déclaré Laurent Char­bon­nier, le frère du patron du jour­nal, dans un commu­niqué trans­mis à l’AFP. La famille ne veut plus que Jean­nette Bougrab s’ex­prime au sujet de Charb dans les médias, de quelque manière que ce soit. » Une requête que la prési­dente de la Halde n’a pas respec­tée, répon­dant d’abord à Paris Match, évoquant son histoire d’amour à la télé­vi­sion améri­caine et déplo­rant l’in­to­lé­rance des proches du dessi­na­teur avant d’être hospi­ta­li­sée le jour des obsèques de Charb.

Les amis du cari­ca­tu­riste ont alors décidé de monter au créneau. Parmi eux, Sylvie Coma, la direc­trice de la rédac­tion de Char­lie Hebdo qui s’en est violem­ment prise à la veuve éplo­rée. « Ah quand même ! Il va falloir qu’elle se calme la Jean­nette ! Et qu’elle se fasse sérieu­se­ment soigner. Ce qu’elle a osé faire est into­lé­rable. C’est un viol post­hume », a-t-elle écrit sur son compte Face­book, comme l’a relevé Gala.

Nos confrères ont d’ailleurs relevé que Stéphane Char­bon­nier n’au­rait jamais cher­ché à faire connaître cette rela­tion, débu­tée en juin dernier. Selon ses proches, « il ne prenait pas, pour sa part, cette histoire très au sérieux. Il n’avait pas jugé néces­saire de la présen­ter à ses équipes lors du pot de Noël auquel avaient assisté des compagnes d’autres jour­na­listes », a précisé l’heb­do­ma­daire. Tout le contraire de Jean­nette Bougrab qui nour­ris­sait beau­coup d’es­poirs sur cette love story nais­sante. Un ami de l’ancienne avocate raconte pour­tant dans Gala que « Charb, complè­te­ment sous le charme, lui avait fait une cour assi­due, la couvrant de messages, lui envoyant des fleurs… » Et ce 31 décembre, pour fêter la nouvelle année, ils étaient encore ensemble. Comme une promesse d’un avenir qu’ils voulaient commun ?

Voici.fr par Marie Astrid KUNERTH

Jean­nette Bougrab hospi­ta­li­sée le jour des obsèques de Charb

janvier 18, 2015
Jean­nette Bour­gab,  convalescente

Jean­nette Bour­gab, convalescente

A l’hôpi­tal, elle n’est sortie que samedi

Jean­nette Bour­gab, ancienne ministre UMP et compagne de Charb, n’a pas pu assis­ter aux funé­railles du dessi­na­teur. Selon Le Pari­sien elle était hospi­ta­li­sée ce jour-là.

Ils étaient nombreux à s’être réunis pour les obsèques de Stéphane Char­bon­nier – dit Charb, vendredi 16 janvier au Père-Lachaise. Pour­tant parmi la foule, Jean­nette Bougrab, compagne de l’artiste était la grande absente. En froid avec la famille du direc­teur de la publi­ca­tion de Char­lie Hebdo, l’ancienne ministre UMP avait annoncé son absence sur son compte Face­book : « Pour mettre un terme à toute polé­mique, je n’irai pas à l’en­ter­re­ment de Stéphane (Charb). Nous avons vécu une belle histoire. »

Selon Le Pari­sien, Jean­nette Bougrab n’aurait de toute façon pas pu être présente. Hospi­ta­li­sée à l’hôpi­tal du Val-de-Grâce à Paris depuis plusieurs jours, elle n’en est sortie que samedi 17 janvier. Dévas­tée par la mort de son « amour », l’ancienne secré­taire d’Etat à la Jeunesse de Nico­las Sarkozy avait évoqué sa romance sur une chaîne de télé­vi­sion améri­caine. Elle expliquait alors qu’elle préfé­re­rait « être morte et que Charb soit toujours en vie ».

Une histoire d’amour contes­tée par la famille de Charb. Le frère du dessi­na­teur avait publié un commu­niqué pour démen­tir la rela­tion. Jeanette Bougrab avait réagi, rétorquant que personne ne pour­rait lui enle­ver cette rela­tion. Elle allait même jusqu’à évoquer que ses convic­tions poli­tiques étaient un frein pour la famille du cari­ca­tu­riste : « Ses proches sont moins tolé­rants et appré­cient peu qu’un homme de gauche et une femme de droite puissent s’ai­­mer. C’était pour­­tant la réalité ».

Voici.fr parC D

Jean­nette Bougrab redit son amour pour Charb sur une chaîne améri­caine

janvier 13, 2015
Jean­nette Bougrab: triste et en colère

Jean­nette Bougrab: triste et en colère

« Je veux mourir »

Alors que la famille de Charb et Jean­nette Bougrab s’af­frontent, cette dernière a choisi de s’ex­pri­mer une fois de plus, réaf­fir­mant sa peine et son amour pour le dessi­na­teur assas­siné.

Les traits tirés, le regard fixe, Jean­nette Bougrab s’ex­prime calme­ment : « Je veux mourir. » L’an­cienne secré­taire d’Etat, qui se présente depuis le 7 janvier comme la compagne de Stéphane Char­bon­nier, dit Charb, à accordé hier une courte inter­view en anglais à la chaîne NBC. « Je veux mourir, explique-t-elle. C’est très diffi­cile à comprendre mais je préfé­re­rais être morte et que Charb soit toujours en vie, vous compre­nez ? »

Jean­nette Bougrab confie ensuite avoir réalisé il y a quelques années un docu­men­taire dange­reux en plein Pakis­tan. « Je suis restée deux semaines là-bas, se souvient-elle, je suis restée une semaine au Yémen, j’ai inter­viewé un chef tali­ban, un ami d’Ous­sama Ben Laden. Je n’ai jamais eu besoin de porter le voile. J’ai été au Kenya, avec des fonda­men­ta­listes, des terro­ristes et il ne m’est rien arrivé. Je suis en vie et lui est mort en plein centre de Paris. Je ne comprends pas. »

Une réaf­fir­ma­tion directe donc des senti­ments qu’elle portait à Charb et qui vont à l’en­contre des décla­ra­tions de la famille de ce dernier. Les parents et le frère du dessi­na­teur ont en effet affirmé dans un commu­niqué que le rédac­teur en chef de Char­lie Hebdon’était en aucun cas impliqué dans « un enga­ge­ment rela­tion­nel » avec l’an­cienne secré­taire d’Etat. « La famille ne veut plus que Jean­nette Bougrab s’exprime au sujet de Charb dans les médias de quelque manière que ce soit », avaient-ils demandé.

Une décla­ra­tion choc qui avait provoqué l’éton­ne­ment du public et indi­gné Jean­nette Bougrab. Cette dernière avait alors fait publier des photos de Charb et elle dans Paris Match. « Personne ne pourra m’enle­ver ma rela­tion avec Charb,avait-elle ajouté à l’hebdo. Nous n’avions pas fait de commu­niqué pour annon­cer notre rela­tion. Mais nous ne nous cachions pas. Stéphane avait prévenu ses parents. Il connais­sait ma mère et ma fille May l’ap­pe­lait « papa ». »

Aujourd’­hui, le jour­na­liste anglais qui a réalisé l’in­ter­view a précisé sur NBC que Jean­nette Bougrab lui avait montré des vidéos où l’on voit en effet sa petite fille appe­ler Charb « papa » et qu’elle lui avait confié vivre avec le dessi­na­teur « une histoire mouve­men­tée à la Roméo et Juliette », que leurs deux familles n’ap­prou­vaient pas.

Il y a quelques jours, Jean­nette Bougrab a précisé sur Face­book qu’elle ne se rendrait pas aux obsèques de celui qu’elle disait appe­ler « mon amour » : « Pour mettre un terme à toute polé­mique, je n’irai pas à l’enter­re­ment de Stéphane (Charb). Nous avons vécu une belle histoire. Mon combat pour la laïcité, par contre, personne ne pourra me le reti­rer. »

Voici.fr par Perrine Stenger