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Liberia : le TSSL refuse d’envoyer Charles Taylor purger sa peine au Rwanda

mars 25, 2015

Charles Taylor, l'ex-président libérien.
Charles Taylor, l’ex-président libérien. © AFP

L’ex-président libérien Charles Taylor purgera la fin de sa peine en Angleterre où il détenu depuis sa condamnation à cinquante ans de prison pour crimes contre l’humanité. Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a refusé mardi sa demande d’être transféré au Rwanda.

Charles Taylor ne purgera pas sa peine au Rwanda comme il le souhaite. Emprisonné dans un centre pénitentiaire de haute sécurité près de Durham (nord-est de l’Angleterre) depuis sa condamnation à cinquante ans de prison pour crimes contre l’humanité, l’ex-président libérien a vu sa requête rejetée mercredi 25 mars par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).

Le procureur Brenda J. Hollis a jugé que la présence de Taylor au Rwanda serait « un danger pour la paix, la sécurité, la stabilité de l’Afrique de l’Ouest et aurait des répercussions sur la sécurité des témoins, du personnel de la Cour ».

Charles Taylor avait envoyé une requête au TSSL en juin 2014. « Depuis huit mois qu’il se trouve au Royaume-Uni, il n’a reçu aucune visite de sa femme et de ses enfants », avait alors affirmé l’un de ses avocats, John Jones, sur la BBC. Les officiers de l’immigration britanniques bloquent « les visites de sa famille car ils craignent qu’elle ne rentre pas au Liberia », avait-il dénoncé.

En novembre 2013, la femme de Charles Taylor, Victoria Addison Taylor, s’était plainte sort de son mari affirmant qu’il était emprisonné avec « des terroristes et autres criminels britanniques de droit commun » et « humilié » quotidiennement.

Des doléances qui n’ont pas convaincu les juges du TSSL. Ces derniers ont ainsi estimé que « ses conditions d’emprisonnement étaient en accord avec les standards internationaux ».

Jeuneafrique.com

L’ex-président libérien Taylor maltraité en prison au Royaume-Uni

octobre 29, 2013

MONROVIA – L’ex-président libérien Charles Taylor, condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité pour son rôle pendant la guerre civile en Sierra Leone, est maltraité au Royaume-Uni où il purge sa peine, a affirmé mardi sa famille.

M. Taylor est maltraité en prison au Royaume-Uni où il a été transféré mi-octobre, les informations que nous avons révèlent qu’on ne lui donne pas à manger, et on ne lui donne même pas à boire, a déclaré le porte-parole de la famille Taylor, Sando Johnson, lors d’une conférence de presse à Monrovia.

Nous avons décidé d’en informer la presse parce que si cela continue dans les deux prochains jours, M. Taylor peut mourir en prison, a ajouté M. Johnson.

Interrogé à Londres sur ces accusations, un porte-parole du ministère britannique de la Justice a répondu qu’il ne commentait pas sur les cas individuels.

Aucune source au sein de la famille de Charles Taylor n’a été en mesure de préciser la prison britannique où a été transféré le 15 octobre l’ex-président libérien, qui était détenu aux Pays-Bas depuis l’ouverture de son procès en 2007.

Son lieu de détention est tenu secret par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL), qui était chargé de ce procès. M. Taylor avait souhaité purger sa peine dans une prison au Rwanda plutôt qu’en Grande-Bretagne, afin d’être plus près de sa famille.

Selon Sando Johnson, depuis son transfert vers le Royaume-Uni, Charles Taylor n’a pas pu parler à sa famille, et les informations sur ses conditions de détention ont été obtenues via des amis et des contacts.

Quelqu’un a appelé la famille et nous a dit que M. Taylor peut mourir si rien n’est fait, a ajouté Sando Johnson.

Président du Liberia de 1997 à 2003, Charles Taylor, 65 ans, a été condamné pour crimes contre l’humanité commis pendant la guerre civile en Sierra Leone (mars 1991-début janvier 2002), l’une des plus atroces de l’histoire récente en Afrique, avec 120.000 morts et des milliers de civils mutilés.

En avril 2012, M. Taylor a été reconnu coupable d’avoir aidé et encouragé une campagne de terreur visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone en fournissant armes, munitions et autres aides logistiques aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF), en échange de diamants.

Il avait ensuite été condamné à 50 ans de prison, sentence confirmée en appel fin septembre lors de l’ultime étape d’une affaire marathon qui durait depuis plus de sept ans.

Romandie.com avec(©AFP / 29 octobre 2013 16h24)

CPI: Charles Taylor va purger sa peine de 50 ans au Royaume-Uni

octobre 10, 2013
Charles Taylor, condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l'humanité. © AFP

Charles Taylor, condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité. © AFP

L’ex-président libérien Charles Taylor, condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité, purgera sa peine au Royaume Uni, a annoncé jeudi le ministère de la justice britannique.

« Suivant une requête du président du TSSL (Tribunal spécial pour la Sierra Leone) adressée au Royaume-Uni, l’ancien président Taylor va désormais être transféré dans une prison en Grande-Bretagne pour y purger sa peine », a expliqué jeudi 10 octobre le secrétaire d’État à la justice, Jeremy Wright, dans une déclaration écrite au Parlement britannique. Le Royaume-Uni, ainsi que la Suède et le Rwanda s’étaient proposés pour accueillir l’ancien président du Libéria Charles Taylor sur leur sol après la confirmation en appel le 26 septembre de sa condamnation à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité commis lors de la guerre civile en Sierra Leone (1991-2002).

Ce jugement, rendu par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL), a marqué la fin d’une affaire marathon qui durait depuis plus de sept ans contre l’ancien homme fort du Liberia. Charles Taylor, 65 ans, avait été reconnu coupable en avril 2012 d’avoir aidé et encouragé une campagne de terreur visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone en fournissant armes, munitions et autres aides logistiques au Front révolutionnaire uni (RUF) en échange de diamants. La guerre civile sierra-léonaise est l’une des plus horribles de l’histoire africaine récente, avec quelque 120 000 morts et des milliers de civils mutilés.

Tournant

« La condamnation de Charles Taylor est un tournant pour la justice internationale. Elle démontre clairement que ceux qui ont commis des atrocités devront en rendre compte et ne bénéficieront d’aucune impunité, quel que soit leur rang », a rappelé Jeremy Wright.

Cette annonce intervient à la veille d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Addis Abeba, qui pourrait mener au retrait de certains pays africains de la Cour Pénale Internationale, chargée de juger les crimes contre l’humanité.

Jeuneafrique.com

Québec: Nouvelle manifestation contre la charte des valeurs

septembre 29, 2013

Photo :  PC/Peter Mccabe

Photo : PC/Peter Mccabe

Plus de mille personnes ont manifesté à Montréal dimanche

La mobilisation contre le projet de Charte des valeurs québécoises ne s’estompe pas. Une nouvelle manifestation a eu lieu dans les rues de Montréal, incluant pour la première fois des membres de la communauté juive.

Plus de mille personnes ont répondu à l’appel lancé par le Rassemblement des citoyens engagés pour un Québec ouvert. Des représentants des communautés juives, musulmanes et sikhes ont exprimé à l’unisson leur opposition au projet d’interdire le port de signes religieux aux employés du secteur public.

Contrairement à la première manifestation contre la charte, le Centre consultatif des relations juives et israéliennes a décidé de participer à l’événement de dimanche. Le groupe avait refusé de s’associer au rassemblement du 14 septembre dernier, affirmant que les organisateurs comprenaient « des intégristes religieux radicaux ». C’est le Collectif québécois contre l’islamophobie, associé à des personnes controversées, qui était à la tête de l’initiative.

« Nous croyons qu’avant qu’un gouvernement puisse proposer des restrictions aussi sévères sur des droits et libertés fondamentaux, il doit faire la démonstration qu’il y a une nécessité profonde, un objectif supérieur, tel que la sécurité publique, nationale ou le bon fonctionnement de l’État. Or, le gouvernement a été incapable de faire cette démonstration », explique David Ouellette du Centre consultatif des relations juives et israéliennes.

« J’accepte les patients tels qu’ils sont, avec leur bagage, leur passé. […] Ça ne les dérange pas, ce que je porte. Au contraire, ils veulent en apprendre plus, me connaître et ils m’acceptent telle que je suis. »
— une infirmière musulmane en psychiatrie
Le philosophe Charles Taylor, connu pour avoir présidé la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, a également participé à l’événement. « Cette mesure qui exclut les signes religieux est profondément discriminatoire », a-t-il dit au micro.

La semaine dernière, c’était au tour des défenseurs de la charte de se mobiliser à Montréal. Ils étaient toutefois moins nombreux

Radio-Canada.ca

Justice internationale : Charles Taylor condamné à 50 ans de prison par le TSSL

mai 30, 2012

Reconnu coupable le 26 avril de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, l’ancien président du Liberia Charles Taylor a été condamné ce 30 mai à 50 ans de prison par le TSSL. Il peut encore faire appel.

C’est entendu : à moins d’un coup de théâtre à la suite d’un nouveau procès, ou de bénéficier d’une longévité exceptionnelle et d’une libération anticipée, Charles Taylor finira ses jours en prison. Le jugement rendu par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) mercredi 30 mai au matin laisse peu d’espoir à l’ancien président du Liberia, âgé de 64 ans, de recouvrer un jour la liberté. « La chambre vous condamne unanimement à une peine unique de 50 ans d’emprisonnement », a déclaré le juge samoan Richard Lussick en audience publique à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, où le procès avait été délocalisé en 2006.

–> Lire ici notre dossier « Charles Taylor, itinéraire d’un tueur »

La peine fixée est donc inférieure à celle de 80 ans d’emprisonnement réclamée par le procureur, le 3 mai dernier. Charles Taylor avait été précédemment reconnu coupable le 26 avril de onze chefs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, dont viol meurtre et pillage, commis entre 1996 et 2002 en Sierra Leone. Son procès s’était ouvert le 4 juin 2007 et achevé le 11 mars 2011.

Campagne de terreur

Selon ses juges, Taylor a « aidé et encouragé » une campagne de terreur en Sierra Leone pendant la guerre civile qui a fait 120 000 morts entre 1991 et 2001, avec pour objectif d’obtenir le contrôle de l’exploitation des diamants du pays.

S’il souhaite faire appel du jugement et/ou de la peine infligée, Charles Taylor pourra le faire au plus tard quatorze jours après avoir reçu le texte complet du jugement. Un processus qui pourrait prendre plusieurs semaines.

Jeuneafrique.com avec AFP 

L’accusation « recommande » une peine de 80 ans de prison contre Charles Taylor

mai 3, 2012

L’accusation « recommande » une peine de 80 ans de prison contre l’ancien président du Liberia Charles Taylor, reconnu coupable le 26 avril de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Sierra Leone, a annoncé jeudi le bureau du procureur.

« L’accusation recommande une peine globale de 80 ans de prison », a indiqué le bureau du procureur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) dans un document rendu public jeudi, rappelant que la peine à l’encontre de M. Taylor sera prononcée par les juges le 30 mai au cours d’une audience publique.

« La peine recommandée est appropriée pour refléter le rôle essentiel que M. Taylor a joué dans des crimes d’une portée et d’une gravité extrêmes », a ajouté la même source, énumérant les 11 chefs d’accusation, meurtre, viol, pillage, notamment, dont l’ex-président a été reconnu coupable.

Charles Taylor, 64 ans, qui plaidait non coupable, purgera sa peine en Grande-Bretagne en vertu d’un accord avec le TSSL. L’accusation et la défense doivent exprimer leur opinion sur la peine de M. Taylor au cours d’une audience publique le 16 mai devant le TSSL.

L’ancien président du Liberia était devenu le 26 avril le premier ex-chef d’Etat condamné par la justice internationale depuis qu’après la Seconde Guerre mondiale le tribunal militaire international de Nuremberg avait jugé 24 des principaux responsables nazis, en étant reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Sierra Leone entre 1996 et 2002.

Président du Liberia de 1997 à 2003, Charles Taylor a selon les juges « aidé et encouragé » une campagne de terreur ayant visé à obtenir le contrôle de la Sierra Leone, dans le but d’exploiter ses diamants, pendant une guerre civile qui a fait 120. 000 morts dans ce pays entre 1991 et 2001.

L’ex-président libérien a joué un rôle « crucial » dans les viols, meurtres et actes inhumains, notamment, commis en Sierra Leone par les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF), en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants.

Les juges ont toutefois estimé que s’il avait eu « une influence significative » sur le commandement du RUF, cette « influence significative ne signifie pas qu’il avait le commandement ou le contrôle effectif ».

« Sans la conduite criminelle de Charles Taylor, des milliers de gens n’auraient pas eu les membres amputés, n’auraient pas été violés, n’auraient pas été tués », a cependant soutenu le bureau du procureur.

Le TSSL ne prononce pas de peine de prison à vie, mais fixe un certain nombre d’années de prison. Le tribunal a déjà condamné à Freetown huit accusés pour des crimes commis en Sierra Leone à des peines allant de 15 à 52 ans de prison.

Le procès de M. Taylor, interpellé en 2006 au Nigeria, s’était ouvert le 4 juin 2007 et achevé le 11 mars 2011.

« La peine recommandée fournit une réponse juste et appropriée aux outrages subis par les victimes, leurs familles et proches, le peuple sierra-léonais et le monde, en raison de ces crimes », a conclu l’accusation.

Le procès de M. Taylor avait été délocalisé à Leidschendam, près de La Haye, par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui craignait que la présence de l’ex-président dans la capitale sierra-léonaise ne soit une menace pour la stabilité de la région.

Jeuneafrique.com avec AFP

Procès Taylor : le Sénégalais par qui le scandale arrive

mai 2, 2012

Un juge sénégalais suppléant du TSSL a essayé de prendre la parole après l’énoncé du verdict contre Charles Taylor pour défendre ce dernier. Mais les micros étaient déjà coupés…

Du grabuge à La Haye, aux Pays-Bas. Le 26 avril, à 13 h 15, le président du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) achève la lecture du jugement qui condamne Charles Taylor, l’ancien président libérien. « Je voudrais dire quelque chose », annonce alors le quatrième juge, le Sénégalais El Hadj Malick Sow. Mais officiellement, l’audience est terminée. Les micros sont coupés et un rideau recouvre la grande baie vitrée qui sépare le public de la salle d’audience. Le juge récalcitrant poursuit tout de même sa déclaration. À huis clos. « La culpabilité de Charles Taylor n’a pas été prouvée par l’accusation au-delà de tout doute raisonnable, estime-t-il. L’ensemble de notre système risque de perdre toute crédibilité et de courir à l’échec. » Problème, ce juge n’est que suppléant. Il a certes assisté aux trois années d’audiences du TSSL, mais, le jour du verdict, les trois titulaires – un Samoan, une Ougandaise et une Britannique (d’Irlande du Nord) – sont présents. Il n’a donc pas été autorisé à prendre part au vote, et Taylor a été condamné à l’unanimité. Si l’un des trois juges titulaires était tombé malade, le délibéré aurait été plus compliqué. Et si Taylor fait appel…

Jeuneafrique.com

Charles Taylor reconnu « pénalement responsable »

avril 26, 2012

L’ancien président du Liberia Charles Taylor a été reconnu jeudi « pénalement responsable » de crimes contre l’humanité durant la guerre en Sierra Leone (1991-2001), devenant ainsi le premier ex-chef d’Etat condamné par la justice internationale.

« La chambre conclut que l’accusé est pénalement responsable (. . . ) d’avoir aidé et encouragé la commission des crimes 1 à 11 compris dans l’acte de l’accusation », a déclaré le juge samoan Richard Lussick lors d’une audience publique à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).

Jeuneafrique.com