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La Cour de La Haye confirme la condamnation de Charles Taylor à 50 ans de prison

septembre 26, 2013

La cour spéciale pour le Sierra Leone a condamné en appel l’ancien chef de l’Etat et seigneur de guerre libérien, Charles Taylor à 50 ans de prison.

La sentence est tombée jeudi à la Cour de La Haye qui rejeté l’appel introduit par les défenseurs de l’ancien président précédemment condamné en instance pour crimes de guerre commis par les rebelles du Front populaire uni en Sierre Leone alors que le pays était en guerre civile.

Selon le juge George Gelaga King, la responsabilité de Charles Taylor dans les atrocités commises par les rebelles de la RUF sur les populations civiles en Sierra Leone ne peut faire l’objet d’aucun doute.

Les atrocités perpétrées par les rebelles soutenues alors par l’ex-chef de l’Etat vont de l’amputation à la torture.

Taylor qui était poursuivi pour avoir fourni des armes aux rebelles de la RUF en échange des diamants de sang (blood diamonds) a été déclaré coupable de 11 chefs d’accusation dont le meurtre, le viol, le terrorisme et l’enrôlement forcé d’enfant soldats.

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans le conflit sierra léonais (1991-2002) tandis que des centaines de milliers d’autres ont été amputées.

Charles Taylor qui est apparu à la salle d’audience vêtu d’un costume, s’est montré très peu expressif pendant son procès.

Quant à ses avocats, ils ont continué à clamer son innocence en insistant que leur client était en contact avec le RUF uniquement pour aider à trouver une issue pacifique au conflit sierra léonais.

Taylor est le premier ancien chef d’Etat à être condamné par un tribunal international pour crimes de guerre depuis le procès de Nuremberg qui a jugé les crimes commis durant la deuxième guerre mondiale.

APA-La Haye(Pays-Bas)-

Décès du colonel Saye Zerbo, ancien chef d’Etat burkinabè, ce jeudi à Ouagadougou

septembre 19, 2013
Décès du colonel Saye Zerbo, ancien chef d'Etat burkinabè, ce jeudi à Ouagadougou

Colonel Saye Zerbo, ancien chef d’Etat burkinabé

L’ancien chef d’Etat du Burkina Faso (alors Haute Volta), le colonel Saye Zerbo, est décédé ce jeudi à Ouagadougou des suites de maladie, a appris APA le même jour, de source sûre dans la capitale burkinabè.

Le colonel Saye Zerbo était âgé de 81 ans. Il a dirigé la Haute Volta (ancien nom du Burkina Faso) du 25 novembre 1980 au 7 novembre 1982.

Né le 27 août 1932 à Tougan, dans la province du Sourou, dans la Région de la Boucle du Mouhoun, à l’ouest du Burkina Faso, Saye Zerbo a fait ses études primaires et secondaires au Mali et à Saint-Louis du Sénégal.

Il a, ensuite, poursuivi des cours de sciences économiques et de sociologie à l’Institut africain de développement économique et social (Inades).

Après avoir combattu en Indochine et en Algérie, diplôme de l’École supérieure de guerre de Paris en poche, il rentre au pays et devient ministre des Affaires étrangères en 1974, poste qu’il quitte en 1976, avant d’occuper la magistrature suprême quatre ans plus tard.

Dès son accession au pouvoir, Saye Zerbo promet de mettre fin à la corruption qui mine le pays. Au sein du Conseil national des forces armées, il fait appel aux jeunes officiers Thomas Sankara, Blaise Compaoré et Henri Zongo pour le seconder.

Victime d’un coup d’Etat, le colonel Saye Zerbo a été succédé au poste de chef d’Etat par le médecin Jean-Baptiste Ouédraogo qui sera, lui aussi, remplacé, quelques mois plus tard, par le capitaine Thomas Sankara, lui-même emporté par un coup d’Etat en 1987.

Depuis le 15 octobre 1987, le Burkina Faso est dirigé par l’actuel président du Faso Blaise Compaoré.

Le décès de Saye Zerbo porte à quatre le nombre d’anciens chefs d’Etat burkinabè décédés.

Avant lui, le premier président du pays, Maurice Yaméogo est décédé en 1993. Quant à Sangoulé Lamizana, il est mort en 2005 alors que Thomas Sankara est décédé en 1987.

Le seul ancien chef d’Etat burkinabè (parmi les cinq qu’a connu le pays) toujours vivant, est le médecin Jean Baptiste Ouédraogo.

APA-Ouagadougou (Burkina Faso)

L’armée égyptienne confirme à l’AFP détenir le président déchu Mohamed Morsi

juillet 4, 2013

LE CAIRE – Un haut responsable militaire a confirmé tôt jeudi à l’AFP que l’armée égyptienne détenait le président déchu Mohamed Morsi, comme l’avait annoncé plus tôt un responsable des Frères musulmans dont est issu M. Morsi.

M. Morsi est retenu de façon préventive, a affirmé le responsable sous le couvert de l’anonymat, laissant suggérer que l’ex-chef d’Etat pourrait être poursuivi.

Mercredi soir, l’armée a renversé M. Morsi, premier président démocratiquement élu d’Egypte, suspendu la Constitution et nommé en remplacement du chef d’Etat le président du Conseil constitutionnel Adly Mansour, suscitant l’inquiétude à l’étranger.

Gehad al-Haddad, responsable au sein des Frères musulmans, avait indiqué plus tôt à l’AFP qu’après son éviction, M. Morsi et toute l’équipe présidentielle (avaient été placés) en résidence surveillée au club de la Garde républicaine de la présidence, avant que le président déchu ne soit séparé de son équipe et emmené au ministère de la Défense.

En outre, des sources de sécurité ont affirmé que le chef du Parti de la justice et de la liberté, vitrine politique des Frères musulmans, Saad al-Katatni, et l’adjoint du Guide suprême, Rached Bayoumi, avaient été arrêtés, tandis que le journal gouvernemental Al-Ahram faisait état de 300 mandats d’arrêt lancés contre des membres du mouvement islamiste.

M. Morsi et plusieurs dirigeants de la confrérie, dont le Guide suprême Mohammed Badie, et son numéro 2 Khairat al-Chater, avaient auparavant été interdits de quitter le pays dans le cadre d’une enquête sur l’évasion en 2011 de M. Morsi et de 33 autres Frères d’une prison en 2011.

La sécurité a également interrompu la diffusion de la chaîne de télévision des Frères musulmans et perquisitionné les locaux d’Al-Jazeera-Mobacher qui a diffusé un enregistrement vidéo de M. Morsi.

Romandie.com avec (©AFP / 04 juillet 2013 05h59)

France: voitures d’Obiang en vente à Drouot

juin 27, 2013
Voiture en vente du fils d'Obiang Guema, président de la Guinée équatoriale

Voiture en vente de Téodorin Nguema Obiang, fils du président de la Guinée-Equatoriale

C’est la plus importante confiscation judiciaire du genre. Des véhicules, Maserati, Bugatti, en vente jusqu’à 600.000 euros pièce. Au nom de la loi.

Pour l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqué (Agrasc), c’est la vente du siècle. La célèbre salle des ventes parisienne de Drouot vient de mettre en ligne le catalogue des voitures de luxe confisquées par la justice française à Téodorin Nguema Obiang, fils du président de la Guinée-Equatoriale.

Pour les amateurs fortunés, voici les lots de rêves (avec leurs kilométrages et leurs mises à prix): Bentley Arnage (12 841 km, 50.000 euros), Rolls Royce Phantom (10 598 km, 120.000 euros), Bentley Azure (750 km, 70.000 euros), Ferrari 599 GTO (597 km, 220.000 euros), Porsche Carrera 980 GT (950 km, 180.000 euros). Pour celle-ci, l’Etat a dû faire changer l’embrayage en Allemagne, avant la vente, pour la modique somme de 27.000 euros.

N’oublions d’autres pièces d’exception, comme la Bugatti Veryon (2 815 km, mise à prix 450.00 euros) ou, plus rare encore, la Veyron Grand Sport (1 209 km, 600.000 euros). Sans oublier une Maserati MC 12 (2 328 km, 400.000 euros). La petite dernière, une Mercedes Maybach 62, voiture de chef d’Etat (8 100 km, 40.000 euros), semble presque donnée. Une fissure dans son toit en verre oblige à la brader.

Téodorin Nguema Obiang est toujours en fuite
La vente est dirigée par Me Damien Libert, commissaire-priseur et doit avoir lieu à 10h30, le 8 juillet prochain. Un événement qui ne manquera pas de susciter la curiosité. Le catalogue a été traduit en chinois et en arabe. Des clients potentiels russes se montreraient aussi très intéressés.

A l’automne 2011, le juges d’instructions parisiens Roger Le Loire et René Grouman, en charge de l’affaire dite des «biens mal acquis», avaient fait saisir, au 42, avenue Foch à Paris et dans deux parkings situés dans le 16e arrondissement, la plupart de ces voitures de prestige. Téodorin Nguema Obiang est toujours en fuite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Il pourra suivre la vente en ligne.

Lefigaro.fr par Jean-Marc Leclerc

Présidentielle à Madagascar : « profonde inquiétude » de la Francophonie

mai 18, 2013
La candidate Lalao Ravalomanana (g) et le président de transition Andry Rajoelina. La candidate Lalao Ravalomanana (g) et le président de transition Andry Rajoelina. © Montage AFP

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a fait part samedi de sa « profonde inquiétude », après la validation des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Mme Lalao Ravalomanana pour la présidentielle à Madagascar.

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a fait part samedi de sa « profonde inquiétude », après la validation des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Mme Lalao Ravalomanana pour la présidentielle à Madagascar.

Abdou Diouf « regrette que cette décision remette en cause l’ensemble du processus de sortie de crise » et « appelle tous les acteurs de la crise malgache à revenir à l’application de la Feuille de route. Il leur demande de respecter la lettre et l’esprit de leurs engagements », dans un communiqué.

Le secrétaire général de la Francophonie appuie la demande de la troïka de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), exprimée le 10 mai, pour un retrait des candidatures de Andry Rajoelina, de l’ancien Président Didier Ratsiraka, et de Mme Lalao Ravalomanana.

La Cour électorale spéciale de Madagascar a validé le 3 mai les candidatures du président de la transition Andry Rajoelina, de l’ancien chef d’Etat Didier Ratsiraka (1975-1993 et 1997-2002) et Lalao Ravalomanana, épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana (2002-2009).

La candidature de M. Rajoelina a été déposée hors-délai et ni Mme Ravalomanana ni M. Ratsiraka n’ont résidé à Madagascar au cours des six derniers mois comme l’exige la loi électorale.

Le 10 mai, la « Troïka » (organe chargé de la sécurité) de la SADC avait demandé à ces trois principaux candidats (sur 49) de retirer leur candidature à la prochaine présidentielle dont le 1er tour est prévu le 24 juillet.

Andry Rajoelina s’était à l’origine engagé à ne pas se présenter à cette élection, dans le cadre d’un accord de sortie de crise. M. Rajoelina, 38 ans, a justifié son revirement par les candidatures de Mme Ravalomanana – rentrée en mars dans son pays – et de M. Ratsiraka, qui avait quitté le pouvoir en 2002 et s’était exilé en France, à l’issue d’une grave crise politique née des résultats de la présidentielle l’ayant opposé à M. Ravalomanana.

M. Ratsiraka n’est rentré définitivement à Madagascar qu’en avril dernier.

Jeuneafrique.com avec AFP

La première dame sera-t-elle obligée de se marier?

avril 28, 2013

Une nouvelle plainte contre elle pour recel de détournement de fonds

La première dame sera-t-elle obligée de se marier?

Valérie-TrierweilerValérie-TrierweilerFrançois-hollande-et-Valérie-Trierweiler-2François-Hollande-et-Valérie-Trierweiler 

Alors qu’elle est actuellement en visite officielle en Chine avec son compagnon, le président de la République François Hollande, Valérie Trierweiler est de nouveau visée par une plainte. Le plaignant n’est autre que Xavier Kemlin, héritier du groupe Casino, qui avait déjà fait parler de lui en mars dernier, avec une première action en justice.

La polémique fera t-elle flancher la première dame? Après déjà deux plaintes déposées contre elle devant un juge d’instruction à Paris pour recel de détournement de fonds, Valérie Trierweiler est encore la cible d’une plainte de l’héritier du groupe Casino. Impopulaire, la petite amie du président est toujours victime de son statut « pas clairement défini », parce qu’elle n’est ni mariée ni pacsée avec François Hollande. Et puisqu’elle n’est pas officiellement l’épouse du chef d’Etat, Xavier Kemlin, le plaignant, explique qu’il ne voit pas pourquoi ses impôts serviraient à « loger, nourrir, blanchir, vêtir, payer les voyages ainsi que le personnel d’une dame avec qui la nation n’a aucun lien juridique ».

Cet héritier du groupe Casino estime que le public a le droit d’obtenir « des informations précises sur la situation de madame Trierweiler ». Ce coup de gueule arrive quelques semaines après l’affaire Cahuzac qui a soufflé un vent de transparence sur le gouvernement. D’ailleurs, selon son avocat, Me André Buffard, qui s’exprimait sur RTL, Xavier Kemlin « considère qu’à une époque où l’on nous demande une transparence totale, celle-ci doit s’appliquer à tous les niveaux de l’État, y compris au sommet ». Pour faire taire les critiques, l’intéressé explique qu’il n’est pas l’homme d’un parti et que son interrogation n’a rien de politique.

Ainsi, il a engagé une nouvelle fois une action en justice contre Valérie Trierweiler, pour recel de détournement de fonds. Sa première plainte qui date du mois de mars n’a pas porté ses fruits puisqu’elle a été classée sans suite. Cependant, même si la deuxième action n’obtient pas de meilleurs résultats, elle contribuera à animer le débat sur le statut de « first girlfriend », encore inédit en France. Un débat qui pourrait coûter cher à celle que l’on surnomme la frondeuse.

 Gala.fr par Fanny Abouaf

Côte d’Ivoire : majorité fragilisée pour Ouattara, qui pense à sa réélection

avril 27, 2013
Le président ivoirien Alassane Ouattara répond aux journalistes, à Abidjan, le 21 avril 2013. Le président ivoirien Alassane Ouattara répond aux journalistes, à Abidjan, le 21 avril 2013. © AFP

Opposition en marge, majorité fragilisée: c’est le paradoxe auquel est confronté le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara après des élections locales entachées d’incidents, avertissement avant la présidentielle de 2015 à laquelle il compte se représenter.

Des blessés, de la casse et surtout beaucoup d’invectives et d’accusations de fraude: le spectacle offert lors des municipales et régionales du 21 avril n’a guère été brillant, deux ans après la fin de la crise née de la présidentielle de novembre 2010, qui avait fait environ 3.000 morts. Les incidents n’ont certes touché qu’une dizaine de communes et surtout la capitale économique Abidjan. Comportements de « mauvais perdants », a regretté le président de la commission électorale, Youssouf Bakayoko, en livrant les résultats globaux vendredi soir.

Mais le plus frappant tient à ce que les tensions ont concerné surtout les partis de l’alliance au pouvoir: le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié. Le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), boudait officiellement ces scrutins.

Dans le quotidien d’Etat Fraternité-Matin, le directeur du journal Venance Konan s’est inquiété de la « guerre qui s’annonce » entre le RDR – conforté comme premier parti du pays après ces élections – et le PDCI, son indispensable soutien de la dernière présidentielle. Au fil d’une longue décennie de crise, les Ivoiriens « ont été nourris à la sève de la violence », déclare à l’AFP un proche du président Ouattara pour expliquer ces incidents. Il se veut rassurant sur la santé de la coalition: « les états-majors vont se retrouver ».

Ouattara « vraisemblablement » candidat en 2015

Mais les tensions n’ont pas surpris. Ex-parti unique, le PDCI vit mal son statut de second et beaucoup en son sein s’estiment lésés dans le partage du pouvoir, et de ses avantages. Toutefois, si, malgré son âge (bientôt 79 ans), Henri Konan Bédié garde le contrôle du parti à l’issue du congrès du PDCI attendu cette année, l’alliance a en principe de beaux jours devant elle, et le parti pourrait même être amené à ne pas présenter de candidat face à Alassane Ouattara en 2015. Ce dernier a en effet indiqué, dans un entretien à Jeune Afrique, qu’il briguerait « vraisemblablement » un second mandat.

Le FPI cherche en tout cas à profiter des dissensions au sein de la majorité. Quelques jours avant les élections locales, il a carrément appelé le PDCI au « rassemblement ». Les responsables du FPI « n’ont pas fait ça au hasard, ils sentent qu’il y a des tensions de plus en plus fortes » entre RDR et PDCI, analyse Rinaldo Depagne, chercheur à International Crisis Group (ICG).

Si cet appel a jeté le trouble au sein de la coalition au pouvoir, il est resté sans suite. Et le parti de Laurent Gbagbo s’installe plus que jamais en marge du jeu politique, après avoir déjà boudé les législatives fin 2011. Sa stratégie semble suspendue au sort de son mentor, détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité.

Il reste que ces élections locales, boycottées par le principal parti d’opposition et à ce titre symbole d’une réconciliation en panne, auront eu valeur de test, et même d’avertissement. Le double scrutin « devait faire la démonstration que l’état de droit est installé », relève un familier de la scène politique ivoirienne. Or, souligne-t-il, « la violence est toujours latente, et rien n’est réglé avant la prochaine présidentielle ».

Si la sécurité a très nettement progressé, la croissance économique retrouvée dans le pays, première économie d’Afrique de l’Ouest francophone, ne fait pas encore reculer la pauvreté. Et des dossiers cruciaux, comme le foncier, n’ont toujours pas été ouverts. Dans l’entretien accordé à Jeune Afrique, Alassane Ouattara dit d’ailleurs qu’il ne croit pas possible de « redresser la Côte d’Ivoire » comme il l’entend d’ici 2015.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le président zimbabwéen Mugabe assistera à la messe d’inauguration du pape François

mars 17, 2013

HARARE (Zimbabwe) – Le président zimbabwéen Robert Mugabe, plus vieux chef d’Etat africain et figure controversée après 33 ans de pouvoir, assistera mardi à la messe d’inauguration du pape François au Vatican, a-indiqué à l’AFP dimanche une source à la présidence.

Oui, il y assistera, a dit cette source, en précisant que M. Mugabe, 89 ans, devait voyager ce dimanche soir pour gagner le Vatican, où il s’est rendu régulièrement ces dernières années, et où il n’est pas persona non grata, contrairement au sein de l’espace de l’Union européenne.

Catholique fervent, M. Mugabe se voit reprocher de nombreuses atteintes aux droits de l’homme dans son pays qu’il a conduit à l’indépendance par la lutte armée en 1980.

En 2005, la poignée de main de M. Mugabe avec le prince Charles, pris par surprise pendant les funérailles de Jean Paul II, était restée mémorable au Royaume-Uni, où elle avait fait scandale. M. Mugabe est l’un des critiques les plus féroces du pouvoir britannique.

Même si l’UE a commencé à normaliser ses relations avec le Zimbabwe cette année, M. Mugabe reste interdit sur le sol européen.

L’Italie ne peut toutefois pas lui refuser un visa de transit vers le Vatican.

M. Mugabe cohabite avec son principal rival le Premier ministre Morgan Tsvangirai dans un gouvernement d’union nationale imposé début 2009 sous la pression diplomatique pour éviter une guerre civile.

Le processus de réformes, également imposé depuis, est en passe de déboucher sur l’adoption d’une nouvelle Constitution plus démocratique, entérinée par un référendum organisé samedi dont le résultat fait peu de doute.

Le climat cependant demeure lourd de menaces pour l’avenir, notamment pour les prochaines élections générales qui pourraient avoir lieu en juillet. De nouvelles arrestations dimanche d’assistants de M. Tsvangirai et les nombreuses descentes de police de ces derniers mois dans les locaux d’ONG oeuvrant pour le respect des droits de l’homme ont en effet alourdi ce climat.

Romandie.com avec (©AFP / 17 mars 2013 16h09)

Le Malawi vend son jet présidentiel

janvier 28, 2013
A vendre: jet présidentiel, 15 ans. Parfait état de vol. 10 millions d’euros. Contacter le Malawi pour plus de détails. Afin de faire des économies et récupérer des devises, le Malawi a annoncé aujourd’hui la mise en vente par appel d’offres du jet présidentiel de la chef d’Etat Joyce Banda.  « Le gouvernement du Malawi a décidé de vendre le jet en l’état à toute personne ou société intéressée », a déclaré la présidence dans un avis d’appel d’offres.

Le Dassault Falcon 900EX, construit en 1998 et qui a une capacité de 14 passagers, est en « parfait état de vol », est-il précisé. L’appel d’offres sera lancé le 20 février. Le jet était devenu un symbole de l’autocratie et des dérives de l’ancien président Bingu wa Mutharika, décédé en avril. L’achat de l’avion il y a cinq ans avait fait scandale dans un pays où 40% des 13 millions d’habitants vivent avec moins d’un dollar par jour.

A l’époque, Mutharika avait assuré que l’appareil était « peu onéreux », alors même que son pays dépend de l’aide internationale pour la moitié de son budget. Après cet achat, la Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale et principal donateur du Malawi, avait réduit de 3 millions de livres son aide.

Lorsqu’elle a succédé à Mutharika, la présidente Joyce Banda avait promis de vendre le jet dans le cadre de baisses des dépenses gouvernementales.
 
Lefigaro.fr avec AFP

La CPI rejette la demande de mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo

juillet 19, 2012

La demande de mise en liberté provisoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbabgo, soupçonné de crimes contre l’humanité et écroué à La Haye, a été rejetée par la Cour pénale internationale (CPI), a-t-on appris jeudi auprès de celle-ci.

« Le juge unique rejette la requête de la défense demandant la mise en liberté provisoire », a indiqué la juge Sylvia Fernandez de Gurmendi dans une ordonnance publiée jeudi sur le site internet de la Cour.

La défense avait déposé le 1er mai une requête demandant la libération de Laurent Gbagbo, 67 ans, assurant notamment que cela lui permettrait de « récupérer physiquement et moralement, ce qui lui permettra d’être en forme pour participer à la procédure judiciaire ».

La défense affirmait également que M. Gbagbo, écroué à La Haye depuis novembre 2011, n’avait pas les moyens financiers de prendre la fuite, ses avoirs ayant été gelés.
Ces arguments ont été réfutés par la juge qui a estimé notamment que la gravité des charges de crimes contre l’humanité dont est soupçonné M. Gbagbo et la durée de la peine de prison encourue sont « une incitation à la fuite ».

Il existe en Côte d’Ivoire « un réseau important et bien organisé de supporteurs politiques de M. Gbagbo », qui a également des « contacts politiques » à l’étranger », souligne par ailleurs la juge.

Ce réseau de soutien a réussi à ce que plus de 140.000 appels téléphoniques soient adressés à la Cour sur une courte période en décembre 2011″, précise-t-elle.

« Le risque existe que M. Gbagbo utilise les moyens que son réseau de soutien pourrait lui fournir pour prendre la fuite », estime la juge. Premier ex-chef d’Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo est soupçonné par la CPI d’être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.

Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l’actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui avait fait 3.000 morts.

L’audience de confirmation des charges pesant contre l’ancien président ivoirien, préalable à la tenue d’un éventuel procès, débutera le 13 août.

AFP