Posts Tagged ‘chefs’

Centrafrique: la rébellion d’Abdoulaye Miskine a perdu « beaucoup d’hommes »

avril 12, 2013
Centrafrique: la rébellion d'Abdoulaye Miskine a perdu 'beaucoup d'hommes' Centrafrique: la rébellion d’Abdoulaye Miskine a perdu « beaucoup d’hommes » © AFP

La rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), active dans l’ouest de la Centrafrique, a confirmé vendredi avoir « perdu beaucoup d’hommes » dans des accrochages avec la coalition Séléka, l’ex-rébellion au pouvoir depuis le 24 mars.

Le dirigeant de ce groupe dissident du Séléka, Abdoulaye Miskine, joint au téléphone par l’AFP depuis Libreville, a précisé que son « bras droit » avait été tué et que lui-même avait été « blessé ».

« Nous avons été attaqués et nous sommes prêts à riposter s’il le faut », a affirmé Abdoulaye Miskine, un des chefs historiques des anciennes rébellions qui a longtemps séjourné en Libye. Il a affirmé se trouver dans la zone frontalière avec le Cameroun, dans le nord-ouest de la Centrafrique.

M. Miskine a précisé avoir été « blessé » lors d’accrochages avec le Séléka entre le 2 et le 4 avril. « J’ai reçu neuf balles qui heureusement n’ont pas pénétré assez pour me tuer, grâce à Dieu », a-t-il dit. « Je n’ai pas mal en raison de ma blessure » mais « parce que j’ai perdu beaucoup d’hommes », a-t-il ajouté, sans vouloir en préciser le nombre.

Le FDPC avait rejoint le Séléka lors de l’offensive lancée par la coalition rebelle en décembre dernier, avant de la quitter en raison « de différences de point de vue », a expliqué M. Miskine.

« L’objectif de renverser (le président centrafricain) François Bozizé était commun. Il est atteint. Je ne comprends pas pourquoi le Séléka nous attaque. On a quitté le Séléka avant l’offensive victorieuse? Je l’accepte, mais est-ce une raison pour nous attaquer? »

Abdoulaye Miskine a aussi confirmé avoir reçu le renfort du Comité National pour la Restauration de la Démocratie (CNRD) du commandant Armel Sayo, ancien directeur de la Sécurité de feu le président Ange Félix Patassé, renversé par Bozizé en 2003. Il n’a pas donné d’indication chiffrée concernant ce renfort.

Début avril, un haut responsable du Séléka avait affirmé à l’AFP: « Nous sommes en train de nous déployer dans l’ouest du pays pour sécuriser la zone ».

Toutefois, selon des sources concordantes civiles et militaires, des membres des Forces armées centrafricaines (FACA) fidèles au président déchu François Bozizé puis les troupes du Séléka ont pillé plusieurs villes du secteur.

« La sécurisation du territoire ne se négocie pas. Nous ne ferons pas de détails », a averti le ministre de la Communication Christophe Gazam Betty, issu du Séléka.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC – CPI : Bosco Ntaganda veut plaider « non coupable »

mars 26, 2013
Bosco Ntaganda à la CPI, le 26 mars. Bosco Ntaganda à la CPI, le 26 mars. © AFP

Le chef rebelle et ancien général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda, surnommé « Terminator », a été présenté, mardi 26 mars, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour une comparution préliminaire. L’audience de confirmation des charges a été fixée au 23 septembre.

On connaissait Bosco Ntaganda en treillis lorsqu’il était chef rebelle, avec son uniforme de l’armée congolaise lorsqu’il en était général. Mardi 26 mars, c’est dans un costume sombre, veste noire et cravate bleu foncé qu’il s’est présenté devant la Cour pénale internationale, visiblement moins à l’aise que dans les forêts de l’est de la RDC.

Au cours de cette courte apparition (moins d’une heure), il a demandé à être jugé en kinyarwanda, sa langue maternelle qu’il maîtrise mieux que l’anglais ou le français, et a décliné son identité. Il a dit être né le 5 novembre 1973 et être de nationalité congolaise (une information reprise à son compte par la Cour dans un communiqué).

Son audience de confirmation des charges a été fixée au 23 septembre prochain. La cour lui a lu les dix chefs d’accusations retenus contre lui, dont enrôlement d’enfants de moins de 15 ans, meurtre, viol et esclavage sexuel, pillage ou encore attaque contre des civils, tous commis dans la région congolaise de l’Ituri entre 2002 et 2003.

Détention provisoire ?

Bosco Ntaganda a confirmé en avoir été informé et a immédiatement ajouté son intention de plaider « non coupable ». La juge Ekaterina Trendafilova a interrompu son explication, expliquant qu’il ne s’agissait que d’une audience préliminaire et qu’il aurait d’autres opportunités de s’exprimer ultérieurement. Son avocat, Maître Hassane Bel Lakhdar, a d’ores et déjà annoncé son intention de réclamer la remise en détention provisoire de son client lors d’une prochaine audience.

Bosco Ntaganda est soupçonné d’avoir été le chef adjoint de l’état-major général des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC), une rébellion qui opérait en Ituri. En 2012, son chef Thomas Lubanga, a été condamné à 14 ans de prison pour des faits commis sur le même territoire et à la même période.

>> Voir aussi la carte des milices armées qui pullulent dans l’est de la RDC

Recherché par la CPI depuis 2006, Bosco Ntaganda s’est rendu volontairement à l’ambassade des États-Unis au matin du 18 mars. Selon Washington, il a lui-même demandé à être remis à la CPI, ce qui fut chose faite, avec l’aide du Rwanda, le 22 mars dernier.

________

Jeuneafrique.com Par Pierre Boisselet 

La démocratie des galons

mars 24, 2013

  

La démocratie inerte des galons

Pur leurre des chefs sans talons

Plaisir de trompe-l’œil du peuple

Souffre des discours du couple

 

Assis au-dessus du palais

Dans son fauteuil de laquais

Il admire la misère du peuple

Se tournant le pouce en rituel

 

Despote sollicitant une rallonge

A la fin du mandat qu’il arrange

Pour manger toutes les richesses

Du pays dans sa grandiloquence.

 

Bernard NKOUNKOU

Mali : le Tchad appelle la Cedeao à accélérer le déploiement des armées ouest-africaines

février 28, 2013
Le président tchadien Idriss Deby Itno, le 6 décembre 2012. Le président tchadien Idriss Deby Itno, le 6 décembre 2012. © AFP

Idriss Deby Itno donne de la voix. Le président tchadien a exhorté  mercredi 27 février à Yamoussoukro, ses homologues ouest-africains à hâter le pas dans le déploiement de la force ouest-africaine au Mali, où les troupes tchadiennes combattent les djihadistes dans le massif des Ifoghas.

Idriss Deby Itno n’est pas satisfait de ses homologues chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest. Lors du sommet consacré à la crise malienne, mercredi, à Yamoussokro, le président tchadien n’est pas passé par quatre chemin pour exprimer son impatience quant à la lenteur dans le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force ouest-africaine censée venir combattre aux côtés des armées malienne, française et tchadienne, déjà en lutte contre les djihadistes dans le Nord-Mali. « L’heure n’est plus aux discours (…) mais plutôt à l’action, l’ennemi n’attend pas », a-t-il a signifié à l’ouverture d’un sommet de chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Yamoussoukro.

« Nous appelons l’état-major de la Cedeao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée », a-t-il déclaré. Le président tchadien a tenu à rappeler l’armée malienne à l’ordre. « Votre place est au front, nous vous attendons dans le Nord à la lisière de la frontière de l’Algérie. »

Le Tchad qui n’est pas membre de la Cedeao, a dépêché plus de 2 000 soldats au Mali – le plus fort contingent africain – et déplore dans les rangs de son armée 27 morts et 50 blessés.

Les troupes tchadiennes  sont  en première ligne aux côtés de l’armée française dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali, où se sont retranchés les groupes jihadistes après avoir été délogés des grandes villes du Nord qu’ils occupaient depuis l’an dernier.

Rallonge budgétaire

Le président en exercice de la Cedeao, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, a confirmé que la Misma devait compter à terme 8 000 hommes, affirmant que les trois quarts de ces effectifs étaient déjà présents au Mali.

Si le déploiement de la force de la Cedeao est jugé lent, c’est en partie dû à des difficultés budgétaires. Alassane Ouattara a lancé un appel à la mobilisation des fonds promis lors d’une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier, mais aussi de ressources complémentaires.

« La concrétisation de ces promesses de fonds constitue une priorité », a-t-il souligné, appelant à  l’engagement de la communauté internationale afin de mobiliser les ressources additionnelles indispensables au plein déploiement de la Misma.

Alors que la communauté internationale s’est engagée fin janvier sur une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire, la Côte d’Ivoire a affirmé lundi que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mali/Cédéao: déploiement dans les 48h

janvier 16, 2013
Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pourraient commencer à déployer des contingents au Mali dans les prochaines 48 heures, a déclaré aujourd’hui Ibrahim Dembele, chef d’état-major de l’armée malienne.

« La difficulté que nous rencontrons est de nature logistique, et il nous faut également désigner les sites où ces équipes pourront être basées », a-t-il dit à Reuters Télévision en marge d’une réunion à Bamako des chefs d’état-major des pays de la Cédéao.

« Ils vont se déployer dans un premier temps dans des zones de transit avant d’affronter l’ennemi sur le terrain, ce qui devrait intervenir sous peu, dans les prochaines 48 heures ».

Lefigaro.fr avec Reuters

Centrafrique : la coalition Séléka face à ses divisions

janvier 3, 2013
Éric Massi, porte-parole de la rébellion centrafricaine à Paris. © AFP

Éric Massi, porte-parole de la rébellion centrafricaine à Paris. © AFP

Regroupant plusieurs groupes rebelles, la coalition Séléka peine à exprimer une position claire. Symbole de ces difficultés : Éric Massi, le porte-parole de la rébellion à Paris, est sous le feu des critiques. Le commandement militaire des rebelles lui reproche ses nombreuses déclarations hasardeuses.

Coalition hétéroclite, le Séléka peine, ces derniers jours, à parler d’une seule voix. Regroupant plusieurs groupes rebelles – la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et la Convention patriotique du salut du kodro (CPSK)-, le mouvement a autant de porte-paroles que de factions. « Il est difficile de tenir une position officielle, il y a trop de personnes qui s’expriment », confie une source militaire au sein de la coalition.

La personne d’Éric Massi, porte-parole du Séléka à Paris, cristallise les difficultés rencontrées actuellement par les rebelles. Le commandement militaire des rebelles lui reproche d’avoir annoncé qu’une délégation du Séléka se rendrait aux négociations prévues à Libreville, alors que le mouvement n’avait pas encore arrêté de décision.

« J’ai demandé à nos forces de ne pas bouger de leurs positions à partir d’aujourd’hui parce que nous voulons participer aux discussions de Libreville (Gabon) pour trouver une solution politique », a déclaré Éric Massi, le 2 janvier. « Je suis en discussion avec nos partenaires pour avancer des propositions afin de mettre fin à la crise mais une solution pourrait être une transition politique dont le président (François Bozizé) serait exclu », avait-il ajouté. Quelques heures plus tard, Armel Sayo, un des chefs militaires de la rébellion, assurait sur TV5 Monde qu’il était « hors de question que le Séléka puisse prendre part à ces discussions. Nous allons mener une lutte et nous irons jusqu’au bout. »

Éric Massi sur la sellette ?

C’est surtout la tonalité de ses déclarations qui a agacé le commandement militaire. « Nous l’avons mis là où il est et maintenant il dit que c’est lui qui nous commande, s’insurge la source au sein du Séléka. Il est seulement porte-parole depuis le 12 décembre. S’il ne change pas d’attitude, ses jours au sein de la rébellion sont comptés. »

Éric Massi est le gendre du médecin militaire Charles Massi, ancien député et ministre, mort en janvier 2010, probablement sous la torture, quelques semaines après avoir été arrêté à la frontière avec le Tchad et livré aux autorités centrafricaines. Sa mère, Denise Neris-Massi, une Franco-Centrafricaine, seconde épouse de l’homme politique, est morte de chagrin, trois mois après la perte de son mari.

Jeuneafrique.com avec Par Vincent Duhem

Centrafrique: reprise des combats

décembre 28, 2012

De violents combats ont eu lieu aujourd’hui à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s’approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.

« Des éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) ont attaqué Bambari pour essayer de la reprendre. Les combats ont été particulièrement violents. On ne sait pas encore qui contrôle la ville », a indiqué cette source sans plus de précisions.
Selon une source humanitaire, « des témoins situés à 60 km de Bambari ont entendu des détonations et des armes lourdes pendant plusieurs heures dans la journée ».

La reprise des combats intervient alors que les pays d’Afrique Centrale ont entamé vendredi une médiation en Centrafrique pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu et des négociations entre le régime du président François Bozizé et la rébellion. Parallèlement, les ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des états d’Afrique centrale ont entamé une rencontre à Libreville (Gabon) pour trouver une solution de sortie de crise.

Le Séléka, qui revendique le « respect » de divers accords de paix signés entre 2007 et 2011, a conquis de nombreuses villes du nord et du centre de la Centafrique à une vitesse fulgurante, s’emparant de plusieurs villes stratégiques telles que Bria et Bambari (centre) et récemment Kaga Bandoro, au nord de Bangui.

Aujourd’hui, des éléments du Séléka ont été signalés aux alentours de Damara, ville située à a peine 70 km de Bangui, que la rébellion a pourtant affirmé ne pas vouloir attaquer.

Réunis le 21 décembre à N’Djamena, les chefs d’Etats de la CEEAC avaient appelé à des négociations « sans délai » à Libreville, en donnant un ultimatum d' »une semaine » à la rébellion pour se retirer de ses positions, ultimatum arrivant à terme aujourd’hui.

Le Séléka avait exprimé sa « satisfaction » devant la proposition de négociation, mais avait maintenu ses positions et continué sa progression vers Bangui, se justifiant par « les provocations des Faca », « l’absence de cessez-le-feu » et le « manque de garanties ».

Lefigaro.fr avec AFP

RDC : Kin se fait belle pour la Francophonie

octobre 11, 2012
Le village de la Francophonie. Le village de la Francophonie. © AFP

À la veille du 14e sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre à Kinshasa, la capitale de la RDC s’affaire. Pour redevenir Kin la belle.

Les chefs d’État, attendus à Kinshasa pour le 14e sommet de la Francophonie, arriveront entre la soirée du vendredi 12 octobre et le lendemain matin. D’ici là, la capitale de la RDC est à pied d’œuvre pour se faire belle. Arrivé à l’aéroport international de Ndjili, on apprécie dans un premier temps l’atterrissage beaucoup plus doux qu’à l’habitude. La piste a été refaite. Dans le hall d’accueil réservé aux délégations officielles, une cohorte d’hôtesses est au petit soin tandis que le protocole d’État, tout à la fois pointilleux et aimable, effectue en un temps records les démarches policières.

Tout se passe bien… On regarde autour de soi. La tension commence à monter. Dans quelques heures, ce sont des dizaines d’avions – l’Organisation internationale de la Francophonie, (OIF) compte 56 pays membres et 19 pays observateurs – qui vont atterrir dans un balai incessant. Dans l’enceinte de l’aéroport, des maçons terminent à la hâte quelques travaux. Dehors, des engins de chantier viennent juste de finir de goudronner l’allée principale.

Tout doit être prêt

Une fois sorti, le visiteur habitué aux embouteillages monstres sur la route menant à Kinshasa est soulagé. Un bitume sur deux fois trois voies a été posé en un temps record par les Chinois. Quelques tronçons ne sont pas encore terminés, la circulation lorsqu’on traverse les quartiers de Masina et Matete demeure chaotique, les travaux d’embellissement sur les bas-cotés n’ont pas été engagés… Mais l’essentiel a été fait, on roule. La place de « l’échangeur de Limete », avec son immense flèche de 150 mètres de haut, a fait peau neuve. Et un axe est réservé aux cortèges présidentiels se rendant directement au Palais du peuple, où se déroulera le sommet.

Le siège habituel du Parlement s’est aussi fait une beauté. L’enceinte a été décorée avec des jets d’eau et des jeux de lumière la nuit. Les abords ont été nettoyés et des poubelles installées. D’immenses affiches souhaitant la bienvenue aux visiteurs ont été placées le long des boulevards Lumumba, Triomphal et du 30-Juin. Il en va de même pour la plupart des grandes avenues de la ville. Autour du Palais, les soldats de la Garde républicaine, lunettes noires et bérets rouges, on été déployés. Devant le bâtiment, plusieurs centaines de 4/4 flambants neufs sont garés avant d’assurer le transport des délégués. 

À l’intérieur, dans un dédale de salles et de couloirs, les équipes d’entretien s’affairent. Peintres, balayeurs, électriciens, agents de sécurité…Tout le monde espère pour voir tenir les délais. Des moquettes aux couleurs de la Francophonie et de la RDC sont posées au sol. Les équipes de la radio-télévision nationale (RTNC) semblent avoir fini de régler les derniers détails techniques. Des fleuristes décorent la salle des Congrès où se déroulera la cérémonie d’ouverture, le 13 octobre au matin. Tout doit être prêt. Les délégations ministérielles déjà sur place commencent à plancher, et s’émerveillent devant la beauté toute chinoise du nouvel Fleuve Congo Hôtel, où la plupart des officiels sont logés. Cette immense tour de verre construite sous Mobutu a été transformée en hôtel de luxe. Le deuxième site d’hébergement des chefs d’État est la « cité de l’OUA », sur les hauteurs de Kinshasa, à Ngaliema, elle aussi réhabilitée pour l’occasion.

Les crises au menu

« Une trentaine de chef d’État et de gouvernement est attendue », pronostique Ousmane Paye, le conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. « Je salue l’énorme effort effectué par le gouvernement congolais », ajoute-t-il. « Ce sommet est très important, car nous allons montrer au monde entier que la RDC, ce n’est pas la guerre », explique Freddy Mulumba, le directeur général du premier quotidien congolais, Le Potentiel. La guerre, il en sera toute de même question. Une déclaration finale et cinq résolutions devraient être validées avant la clôture des travaux, dimanche 14 octobre. Avec deux sujets dominants : la crise au Nord-Mali et la situation dans le nord-est de la RDC.

En attendant le huis-clos des chefs d’État, Kinshasa fait la fête. À quelques encablures du Palais du peuple, le village de la Francophonie comprenant 115 stands accueillent ses premiers visiteurs. Juste à coté, un concert a été donné au stade des Martyrs, le 10 octobre au soir. Kin danse. « Nous devons fêter et affirmer notre langue », lance l’historien congolais, Isidore Ndawel, commissaire général du sommet.

Jeuneafrique.com par Philippe Perdrix, envoyé spécial

Nigeria: trois chefs de Boko Haram sur la liste noire américaine

juin 21, 2012
Nigeria: trois chefs de Boko Haram sur la liste noire américaine Nigeria: trois chefs de Boko Haram sur la liste noire américaine © AFP

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir placé sur leur liste noire anti-terroriste trois dirigeants du groupe islamiste nigérian Boko Haram.

L’inscription sur cette liste gèle les éventuels avoirs de ces trois hommes aux Etats-Unis et interdit aux Américains d’entrer en affaires avec eux, précise le département d’Etat dans un communiqué.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mon corps au sommet de Rio

juin 19, 2012

Mon corps interdit d’amour au soleil de Rio

Refusant les Chefs qui ne sont pas des bio

Car ailleurs dans le monde la faim demeure

Et l’absence d’eau devient un risque majeur

 

Longtemps ils ont toujours pollué notre beau monde

Avec des usines et des inventions qui nous inondent

Ils ne veulent pas assumer à temps leurs responsabilités

Pour le grave préjudice causé actuellement à l’humanité

 

Ils se promènent à chaque sommet de la terre

La cravate au cou avec leur mallette en fer

Ne trouvant toujours pas des solutions à l’indigné

Et au pauvre qui souffre d’ingratitude résignée

 

Parfois sur le perron ils ont les mains dans les poches

Avec des dossiers et projets fatigués dans les sacoches

Plastronnant et se photographiant sur les aires des sommets

Dans une humanité qui souffre sans roupies et duvets

Bernard NKOUNKOU