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France: Kanye West tiendra sa chorale gospel-rap à Paris ce dimanche

février 29, 2020

Le rappeur célébrera ce dimanche son Sunday Service pour la Fashion Week de Paris. Il devrait tenir sa chorale de gospel-rap dans un lieu encore tenu secret de la capitale.

Kanye West, lors du festival Coachella en avril 2019.
Kanye West, lors du festival Coachella en avril 2019. Rich Fury / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Alors que la crise du coronavirus a entraîné le départ de nombreux Américains venus pour la Fashion Week de Paris, le producteur, interprète et gourou des millennials vient d’annoncer à quelques médias triés sur le volet, la tenue de son fameux Sunday Service ce dimanche à 9 heures dans la capitale, selon l’information dévoilée, samedi soir par le magazine américain WWD.

C’est la première fois que Kanye West célèbre cet événement – sorte d’office religieux en musique qu’il tient chaque dimanche dans une ville différente depuis janvier 2019 – hors des États-Unis. Depuis deux mois, les rumeurs sur Internet évoquaient une possible tournée de sa chorale de gospel-rap Sunday Service en Europe et en Afrique. Une centaine de chanteurs de Gospel seraient ainsi venus ce week-end depuis la Californie.

Par ailleurs, il a également annoncé qu’il présenterait sa collection Yeezy saison 8 lundi soir, pour clore cette journée de défilés. Une surprise puisqu’il n’était pas inscrit au calendrier officiel de la fédération de la haute couture et de la mode, spécialement dans ce contexte de crise sanitaire qui laisse planer le doute sur la suite de la semaine des collections. Mais si Agnès b. et la marque A.P.C ont annulé leur défilé, aucune autre maison n’a pour l’instant renoncé à présenter son automne-hiver 2020-2021.

Avec Le Figaro par Hélène Guillaume

Diocèse de Kinkala : Réhabilitée, la chapelle de Boko redevient fonctionnelle

mai 7, 2013

 

Photo de famille à l’issue de la bénédiction de la chapelle.

Dimanche 5 mai 2013, les chrétiens de Boko ont accueilli leur pasteur, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala. Ce dernier y a présidé la messe du 6ème dimanche de Pâques, au terme de sa tournée dans le secteur pastoral de Voka, du jeudi 2 au dimanche 5 mai. Quelques autorités du département du Pool ont participé à cette messe, parmi lesquelles, M. Banzouzi Nsimba, sous-préfet de Boko, Mme Laurentine Milongo, maire de Boko, Mme Anne-Marie Bernardine Malonga, maire de Kinkala, les secrétaires généraux des communautés urbaines de Boko et Kinkala.

 

A l’issue de la célébration, Mgr Portella a reçu officiellement et béni la chapelle de Boko, réhabilitée par Mme Milongo. Ce fut un moment de joie et d’action de grâce pour les chrétiens et tous les habitants de Boko, qui retrouvent leur église, réhabilitée.

La remise officielle de la chapelle de Boko réhabilité a eu lieu lors d’une messe célébrée dans la cour de ladite chapelle, sous un soleil quelque peu luisant. Messe co-animée par la chorale paroissiale, la schola populaire et la chorale du Kilombo centre de la paroisse de Boko. Elle a réuni les chrétiens de la communauté Saint François de Sales de Boko, ainsi que ceux venus de Voka, Taba, Kimbanda, Ntombo Manianga, Louingui. Pendant la messe, l’évêque de Kinkala était entouré des abbés Régis Kibouka Mahoukou, chancelier de Kinkala, Honoré Parfait Nkounkou, procureur diocésain, vicaire coopérateur de Louingui, Armel Prosper Bouity et Armand Kabikissa, curé et vicaire de la paroisse Notre-Dame Auxiliatrice de Voka, Jean-Noël Miambanzila, vicaire de la paroisse Notre-Dame des Apôtres de Sangolo dans l’archidiocèse de Brazzaville.
S’appuyant sur le premier concile de Jérusalem à la lumière des textes liturgiques du jour, Mgr Louis Portella a dans son homélie confirmé la foi des chrétiens de Boko à travers les valeurs fondamentales de réconciliation et d’unité véritables. Ce qui n’est possible qu’avec le commandement de l’amour, selon la recommandation de Jésus qui invite à l’unité de tous, et à la sainteté à laquelle le Pape Paul VI appelle l’Eglise dans une évangélisation en profondeur. Mais, cela suppose vérité, courage, abnégation, pardon et un vivre-ensemble des enfants de Dieu dans la paix et la justice. Ces vertus qui règnent dans le cœur des «disciples artisans d’un monde nouveau». Dans cette démarche, l’évêque de Kinkala a encouragé tous ceux, chrétiens ou non qui entreprennent des œuvres sociales qui concourent à la promotion du genre humain, tel voulu par Jésus dans son évangile.
Circonstance oblige, les chrétiens de Boko engagés dans la construction de leur communauté, ont initié pendant la procession des offrandes, une quête spéciale «nsinsani», en vue de la réhabilitation de la maison d’accueil des prêtres. Une maison qui nécessite des réparations assez sérieuses, de gros moyens. Comment le pourront-ils tout seuls?
Après l’action de grâce, quatre moments ont marqué la cérémonie. D’abord l’intervention du curé de Voka l’abbé Armel Bouity, qui a remercié l’évêque pour sa sollicitude en dépit de ses multiples charges, alors qu’il rentrait d’une tournée pastorale. Il a exprimé au nom des chrétiens de son secteur pastoral, sa joie et sa gratitude de l’accueillir à Boko et pour ses paroles d’amour et d’espérance. Le curé de Boko a remercié de façon personnelle Mme Milongo pour son engagement et son élan de solidarité, tant elle s’est investie dans la réhabilitation de la chapelle de Boko. Il a enfin loué le dynamisme de l’évêque qui dans sa tournée, a visité tour à tour les communautés de Kimpanzou, Malela, Louingui, Kingoma.
L’abbé Régis a quant à lui commenté le message de la 41ème session plénière des évêques du Congo, qui a été consacrée aux antivaleurs. C’est ainsi qu’il a invité les chrétiens à s’en procurer inexorablement, au regard de sa teneur et sa portée. Il n’a pas manqué de viser en premier, les autorités politiques qui y ont une large place.
Dans son mot de remerciements, l’évêque de Kinkala a lui aussi remercié Mme Laurentine Milongo au nom de l’Eglise du Congo et de son diocèse. Il a notamment reconnu son attachement à l’Eglise et l’expression de sa foi. Après quoi, il a procédé à la bénédiction de la chapelle rénovée, ce qui a constitué la fin de la cérémonie.
Avec la réhabilitation de cette chapelle, souhaitons désormais que l’évêque y trouve toutes les conditions nécessaires pour envoyer une équipe presbytérale résidentielle à Boko.

Lasemaineafricaine.com par Aristide Ghislain NGOUMA

Les Kinoises donnent de la voix contre le M23

novembre 23, 2012
Une rue de Kinshasa. Une rue de Kinshasa. © AFP

Plusieurs milliers de femmes sont descendues dans la rue de Kinshasa, ce vendredi 23 novembre, pour exprimer leur colère après la prise de Goma, capitale du Nord-Kivu (Est), par les rebelles du M23, trois jours auparavant. Ces manifestations avaient pour cible principale la Monusco. 

Depuis trois jours, un groupe de femmes campe devant le quartier général de la Mission des Nations pour la stabilisation du Congo (Monusco), avenue des Aviateurs, dans le quartier de La Gombe, à une centaine de mètres de l’ambassade des États-Unis. Trois tentes sont dressées. A côté, un cercueil blanc symbolisant les « 5 millions de morts congolais », victimes de toutes les guerres qui secouent la RDC depuis 1996. Les femmes sont toutes vêtues de noir, un bandeau blanc sur le front, en signe de deuil. « Nous ne voulons plus de conseillers », dit l’une des manifestantes. Entre deux invectives à l’endroit du personnel militaire de la mission onusienne qui leur fait face, le groupe de femmes chante et danse sur une musique exécutée par une chorale. Une grosse marmite ronronne sous un feu de bois.

Initiatives spontanées ?

Les rassemblements de vendredi et le sit-in seraient des initiatives spontanées lancées par quelques femmes qui se sont contactées au téléphone. C’est du moins ce qu’affirme Agathe Mulimbi, membre du Bureau politique du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir).  « Nous plaçons notre dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes à travers le monde. Celles du Kivu paient un lourd tribut depuis de nombreuses années. Nous voulons éveiller les consciences par rapport à la situation qui prévaut actuellement dans le Nord-Kivu. Notre objectif est de pousser l’ONU à revoir le statut de la Monusco afin qu’elle cesse de se comporter en spectatrice », souligne-t-elle.

Spontané ou pas – il est en tous cas tout-à-fait autorisé par le pouvoir congolais -, le mouvement des Kinoises a un déjà un certain nombre de revendications. D’abord, elles demandent à la communauté internationale de « retirer immédiatement le M23, les troupes ougandaises et rwandaises de Goma, et de lever l’embargo sur les armes » qui frappe la RDC. Ensuite, elle exige des autorités congolaises qu’elles décrètent l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire et le retrait de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) parce que « le Rwanda et l’Ouganda ont violé le pacte de non-agression ». Enfin, elles demandent à l’ONU de situer le mandat de la Monusco dans le cadre du chapitre 7 (qui prévoit une intervention armée) ou de « déguerpir ». Quant à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont la RDC est membre,  elle est sommée d’ « appliquer l’article 6 du pacte de défense mutuelle ».

Message reçu

À force de crier « Nous n’accepterons pas que l’ennemi vienne s’emparer de notre territoire » et « La Monusco doit changer de mandat au lieu de continuer à compter  nos morts », les manifestantes ont fini par se faire entendre. Une délégation composée de leurs représentantes, à laquelle s’étaient jointes quelques députées, dont Jaynet Kabila (la sœur jumelle du chef de l’Etat), a été reçue par le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU à Kinshasa. Les protestataires, qui n’ont pas levé le sit-in après l’audience, se sont rendues à l’ambassade des Etats-Unis. Elles ont exigé d’être reçues par l’ambassadeur lui-même. « Sinon nous irons dormir chez lui », a lancé l’une des femmes. Cette manifestation est la première à avoir été autorisée dans la capitale congolaise.

Jeuneafrique.com Tshitenge Lubabu M.K., envoyé spécial à Kinshasa