Avec Rfr.fr
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Christine Lagarde directrice générale du FMI, a exhorté mercredi les pays à ne pas céder à la tentation du rejet du commerce international et du repli sur soi, estimant que « tous les citoyens pouvaient tirer profit de la mondialisation ».
« La meilleure réponse politique aux défis (posés par la mondialisation) n’est pas de tourner le dos au commerce », a estimé Christine Lagarde, lors d’une conférence sur la mondialisation en marge de la réunion d’automne du Fonds monétaire international. « Nous devons au contraire redoubler nos efforts pour créer un système de commerce mondial qui profite à tous », a-t-elle ajouté.
Ces remarques interviennent alors que les discussions sur la renégociation du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) ont repris mercredi près de Washington dans un climat de tensions exacerbées entre les Etats-Unis et le Canada. Le président Donald Trump, qui entend résorber le colossal déficit commercial des Etats-Unis avec le Mexique (plus de 64 milliards de dollars), a menacé de quitter purement et simplement le traité.
Christine Lagarde a reconnu que « la crise financière mondiale s’est traduite par une croissance plus faible et un creusement des inégalités dans de nombreux pays, augmentant les doutes sur les bénéfices de la mondialisation, en particulier dans les pays développés ».
Ceux-ci ont dû notamment faire face à la concurrence des pays ayant une main d’œuvre bon marché. Pour le président américain, l’Aléna est responsable de la perte de milliers d’emplois en particulier dans le secteur automobile au profit du Mexique où les entreprises ont massivement délocalisé leurs activités pour bénéficier de salariés à moindres coûts.
Pour autant, la responsable du FMI souligne que la mondialisation, ce « monde interconnecté qui fait circuler les biens, les marchandises, les capitaux, les individus et les idées a conduit à une prospérité formidable dans le monde ».
Pour les pays en voie de développement, le commerce a également eu des effets négatifs avec un accroissement des inégalités de revenus. Pourtant, « une étude récente montre que les 10% plus pauvres consommateurs perdraient plus de 63% de leur pouvoir d’achat si les frontières étaient fermées », a-t-elle fait valoir.
Elle a enfin rappelé que l’une des préoccupations majeures de l’institution était de renforcer le commerce, d’aider les 189 pays membres à profiter de la mondialisation pour dynamiser la croissance, l’emploi et les revenus.
Romandie.com avec(©AFP / 11 octobre 2017 19h45)
A
Madame Christine LAGARDE
Directrice Générale
Fonds Monétaire International – FMI 700 19th Street, N.W.
Washington, D.C. 20431
USA
Objet : Demande de conditionnalités en rapport au projet d’ examen d’ un programme de restructuration budgétaire de la République du Congo
Madame la Directrice Générale,
Les Organisations de la Société Civile, Politique en République du Congo et de la Diaspora en Europe, en Amérique et au Canada, vous présentent leurs compliments et ont l’ honneur de vous exposer par la présente, leurs préoccupations sur l’ intention du Fonds Monétaire International d’ aller en négociations avec le gouvernement de Brazzaville.
Madame la Directrice Générale,
Les Organisations de la Société Civile et Politique sont parfaitement conscientes du rôle et des missions qui incombent à votre institution, à savoir, assurer la stabilité financière internationale notamment, en soutenant les pays en difficultés économiques et financières pour leur éviter l’ état de cessation de paiement de la charge de leur dette vis-à-vis de leurs créanciers internationaux.
Cependant, nous voudrions saisir cette occasion pour vous livrer les observations suivantes concernant notre pays, le Congo :
Les conséquences du non respect des recommandations du FMI par la direction de cette entreprise d’ État, sont telles que, la commercialisation du pétrole congolais continue d’ être mafieuse d’ une part, et d’ autre part, les emprunts gagés ne sont ni connus, ni contrôlés par le Parlement.
Au contraire, la majeure partie des fonds liés à cet allègement du fardeau de la dette a été détournée dans trois directions :
En effet, le gouvernement de Monsieur Denis Sassou Nguesso s’ est doté d’ une très lourde artillerie, utilisée notamment le 20 octobre 2015 lors du refus par la population, du référendum pour le changement de la Constitution, puis de 2016 à ce jour, dans une guerre contre les populations civiles dans le département du Pool, pour détourner l’ attention sur le hold-up électoral. Ces mêmes armes ont permis au pouvoir de pratiquer un terrorisme d’ État à l’ échelle de tout le pays : assassinats innombrables, arrestations, enlèvements, violations des libertés collectifs et individuelles et disparitions qui font que plus de 100 prisonniers politiques et d’ opinion se trouvent dans les maisons d’ arrêt et des lieux de détention inconnus de l’ administration pénitentiaire.
Madame la Directrice Générale,
Les Organisations de la Société Civile et Politiques notent qu’ aucune politique volontariste et ferme, tournée vers le développement économique du pays, n’ a pu être pensée et menée avec efficacité jusqu’ à ce jour. En lieu et place, se sont développées les pratiques de mauvaise gouvernance caractérisées entre autres par l’ opacité des mécanismes de contraction des crédits, remboursables en titres miniers et pétroliers.
Dans ces conditions, elles comprennent mal que le Fonds Monétaire International puisse envisager de donner encore l’ occasion à ce gouvernement qui a failli sur tous les plans, de renforcer ses capacités financières.
En effet, les Forces démocratiques de la République du Congo rappellent que par le passé, le Congo avait déjà respecté son engagement en vue de rembourser sa dette extérieure et intérieure. Cela a été une réussite dans le cadre des institutions issues de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) de 1991 et des processus électoraux consécutifs à la mise en œuvre de la constitution adoptée sans contestation en mars 1992. A l’ inverse, le Congo n’ avait pas respecté ses engagements dans le cadre d’ un Programme d’ Ajustement Structurel dit « Renforcé », adopté en 1988, autrement dit, sous le parti unique, alors dirigé par Monsieur Denis Sassou Nguesso, suite à son coup d’ état perpétré en février 1979.
En d’ autres termes, le gouvernement de Monsieur Denis Sassou Nguesso n’ avait pas pu conduire une politique de remboursement de la dette dans le cadre d’ un programme d’ ajustement structurel qui, à l’ évidence, était moins contraignant que celui qu’ annonce la conjoncture actuelle. Il est fort à craindre que son régime actuel ne se termine dans le chaos et que les futurs dirigeants issus d’ une véritable démocratisation des processus électoraux et des institutions refusent d’ engager l’ État dans le remboursement d’ une dette contractée par un dictateur et son clan. De ce point de vue, la jurisprudence de certains pays d’ Amérique latine (Argentine, Équateur, Paraguay), peut servir d’ argument.
Madame la Directrice Générale,
En conséquence de tout ce qui précède, Les Organisations de la Société Civile et Politique considèrent que toute aide du FMI pourrait être assimilée à :
Madame la Directrice Générale,
Pour prévenir désormais ces déviances, et créer les conditions de transparence et de meilleure gouvernance, Les Organisations de la Société Civile, Politique en République du Congo et de la Diaspora en Europe, en Amérique et au Canada estiment que notre pays a prioritairement besoin de réformes politiques. De ce fait, elles souhaitent respectueusement que le Fonds Monétaire International prenne des mesures au titre des conditionnalités préalables à la reprise des imminentes négociations du projet de programme d’ ajustement structurel. Ces mesures pourraient être :
Ces propositions, auxquelles nous joignons un plaidoyer plus exhaustif, nous paraissent conformes à votre orientation consignée dans « Le rôle du FMI dans les questions de gouvernance : Note d’ orientation de 1997 » selon laquelle « les questions de corruption doivent être traitées lorsqu’ elles sont réputées avoir un impact considérable sur le plan macroéconomique à court et moyen terme ».
Par ailleurs, ces propositions exigeantes sont fondamentales et indispensables si l’ on veut tenir compte du droit d’un peuple d’ accepter le bien-fondé d’ une nouvelle dette et de son obligation de rembourser la dette contractée en son nom. Autrement dit, Les Organisations de la Société Civile et Politique du Congo, émanation de la population congolaise, sont convaincues qu’ une autre voie de sortie pour assurer l’ assainissement de la gouvernance administrative et financière est possible et considèrent fondées de récuser un quelconque remboursement de dette qui serait accordée sans garanties et contraintes politiques au gouvernement de Monsieur Denis Sassou-Nguesso.
Espérant toute l’ attention particulière qui sera portée à notre requête, nous vous prions d’ agréer, Madame la Directrice Générale, l’ expression de notre très haute considération.
CC :
Washington – La directrice-générale du Fonds monétaire International, Christine Lagarde, a condamné « l’acte de violence » commis jeudi contre les bureaux de son institution à Paris.
« J’ai été informée de l’explosion au bureau du FMI à Paris qui a blessé l’une de nos employées. J’ai été en contact avec le bureau et ma compassion va à nos collègues là-bas. Je condamne cet acte de violence lâche et réaffirme la résolution du FMI à poursuivre son travail pour assurer son mandat », a indiqué Mme Lagarde. Une assistante de direction a été blessée jeudi aux mains et au visage lors de l’ouverture d’un courrier qui a explosé au siège parisien du FMI, a-t-on appris de sources policières.
Le président français François Hollande a de son côté qualifié d' »attentat » l’explosion au FMI qui n’a pas été revendiquée.
Mme Lagarde, qui se trouve actuellement en Allemagne pour participer à une réunion, a précisé que le FMI « travaillait étroitement avec les autorités françaises pour enquêter sur cet incident et assurer la sécurité de nos employés ».
Romandie.com avec(©AFP / 16 mars 2017 13h30)
Washington – Le Fonds monétaire international (FMI) va se réunir bientôt pour discuter de la condamnation de sa directrice générale Christine Lagarde pour négligence en France, a indiqué le porte-parole de l’institution.
Le conseil d’administration du FMI, qui représente ses 189 Etats membres et qui a toujours apporté sa confiance à Mme Lagarde, devrait se réunir bientôt pour évaluer les plus récents développements, a déclaré Gerry Rice, sans donner davantage de précisions.
L’ancienne ministre a comparu la semaine dernière pour des «négligences» présumées. Elle connaîtra à 15 heures lundi l’arrêt de la Cour de justice de la République.
Christine Lagarde connaîtra ce lundi, à 15h, l’arrêt de la Cour de Justice de la République (CJR). L’ancien ministre de l’Économie, des Finances et du Travail (2007-2011) a comparu, la semaine dernière, pour des «négligences» présumées ayant favorisé, en 2008, un détournement de fonds publics de 403 millions d’euros dans le dossier Tapie-Adidas.
Tout au long de l’audience, faisant face aux questions incisives de la présidente Martine Ract-Madoux, la directrice générale du FMI s’est défendue d’avoir manqué de vigilance. Du premier au dernier jour, elle a affirmé avoir agi «en confiance et en conscience» dans ce dossier singulier. Le ministère public a requis sa relaxe.
Le procès, qui a eu lieu alors que six personnes, dont Bernard Tapie et l’ancien directeur de cabinet de Mme Lagarde, Stéphane Richard, sont mises en examen pour escroquerie en bande organisée, a permis d’analyser les deux grandes décisions de la locataire de Bercy. En octobre 2007, alors qu’elle a été nommée en juin, elle donne son feu vert à une procédure d’arbitrage envisagée de longue date et destinée, selon elle, à mettre un terme à une épuisante guérilla judiciaire qui dure depuis 1993. Les trois arbitres sont, apparemment, hors de tout soupçon: Me Jean-Denis Bredin, célèbre avocat de gauche, ancien associé de Robert Badinter, membre de l’Académie française; Pierre Mazeaud, juriste marqué à droite, ancien président du Conseil constitutionnel; Pierre Estoup, ancien haut magistrat, président honoraire de la cour d’appel de Versailles.
En juillet 2008, leur sentence tombe et provoque la stupeur: outre un important dédommagement pour le préjudice matériel de M. Tapie dans le cadre de la revente d’Adidas, par le Crédit lyonnais, à Robert Louis-Dreyfus, les juges-arbitres accordent à l’homme d’affaires et à son épouse 45 millions d’euros nets d’impôts au titre d’un «préjudice moral». Or, cette notion n’apparaissait pas dans le compromis d’arbitrage (protocole qui fixe notamment des plafonds à l’indemnisation) validé par Mme Lagarde.
Devait-elle, dès lors, engager un recours en annulation à l’issue incertaine? Elle ne le fera pas, forte de plusieurs avis en ce sens, et c’est la seconde décision qui lui est reprochée. Or, sa défense fait valoir qu’elle ne s’est nullement montrée négligente, puisqu’elle a étudié le dossier avec soin, et que si la sentence a été annulée en février 2015, ce n’est pas pour avoir consacré cet étrange «préjudice moral», mais parce qu’une enquête montrera que Pierre Estoup était très lié à Me Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie. Pas d’entorse au compromis d’arbitrage, donc, mais une fraude présumée sur laquelle pourrait se pencher une juridiction correctionnelle ordinaire.
L’audience de la CJR a, par ailleurs, soulevé des questions quant à l’arrière-plan de l’arbitrage. Stéphane Richard est apparu comme un rouage essentiel de cette solution extrajudiciaire. La participation de l’actuel PDG d’Orange à deux réunions à l’Élysée, dont Christine Lagarde n’a pas eu vent, ne laisse pas d’étonner. M. Richard, mis en examen dans le volet non ministériel du dossier, n’a pas souhaité témoigner au procès de son ancienne patronne, ce qui est son droit le plus strict.
Si elle est relaxée par la CJR, composée de trois magistrats et de douze parlementaires représentant le Sénat et l’Assemblée nationale, Christine Largarde reprendra ses fonctions à la tête du FMI, institution qui lui a toujours apporté son soutien et dont elle s’était mise en congé le temps des débats.
Lefigaro.fr par Stéphane Durand-Souffland
Washington – La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exhorté vendredi l’Union européenne et la Grande-Bretagne à assurer ensemble une transition en douceur vers une nouvelle relation économique après la victoire du Brexit.
Nous exhortons les autorités au Royaume-Uni et en Europe à collaborer ensemble pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle relation économique (…), notamment en clarifiant les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus, a déclaré la dirigeante dans un communiqué.
Les Britanniques ont décidé jeudi par référendum de quitter l’UE, soulevant une onde de choc sur les marchés financiers et alimentant l’incertitude sur l’avenir du projet européen.
Avant le scrutin, le FMI avait à plusieurs reprises mis en garde contre l’impact négatif du Brexit, n’excluant pas une récession en Grande-Bretagne dans l’hypothèse d’un scénario noir.
Nous prenons acte de la décision prise par le peuple du Royaume-Uni, a sobrement commenté Mme Lagarde, qui avait mis son poids dans la balance pour alerter sur les conséquences d’un Brexit.
Sans surprise, la dirigeante a également assuré soutenir fermement les engagements des banques centrales britannique (BoE) et européenne (BCE) d’injecter des liquidités sur le marché et de limiter toute volatilité financière excessive.
Nous continuerons à surveiller étroitement l’évolution de la situation et nous nous tenons prêts à soutenir nos Etats-membres en cas de nécessité, a conclu Mme Lagarde.
Romandie.com avec(©AFP / 24 juin 2016 14h57)
Quelques jours après les accusations de harcèlement visant le député écologiste Denis Baupin, ces anciennes ministres, dont Roselyne Bachelot, Cécile Duflot, Aurélie Filippetti et Nathalie Kosciusko-Morizet, écrivent :
« Comme toutes les femmes qui ont accédé à des milieux auparavant exclusivement masculins, nous avons eu à subir et à lutter contre le sexisme. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à ces milieux, ce sont les comportements de certains hommes qui doivent changer. »
« Ce fléau n’est pas propre à notre univers, loin de là, mais le monde politique a un devoir d’exemplarité », ajoutent-elles, en soulignant que « cela concerne tous les partis, tous les niveaux de pouvoir ».
« Cela suffit. L’immunité, c’est fini. Nous ne nous tairons plus », continuent les signataires, parmi lesquelles figurent la communiste Michelle Demessine, la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, la socialiste Elisabeth Guigou, l’écologiste Dominique Voynet ou encore la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde :
« Nous encourageons toutes les victimes de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles à parler et à porter plainte. Nous demandons à nos partis et à nos groupes politiques de vérifier si de tels actes ont été commis et, si tel a été le cas, d’aider les victimes à faire éclater la vérité. »
« Aujourd’hui, l’arsenal judiciaire existe, mais les lois ne sont pas suffisamment appliquées, déplorent les signataires. Le code du travail protège la salariée, mais il n’est pas respecté. Peu de femmes portent plainte et très peu de plaintes débouchent sur des condamnations. »
« Plusieurs pistes doivent être étudiées », assurent-elles, en citant notamment l’« allongement des délais de prescription en matière d’agression sexuelle, la possibilité pour les associations compétentes de porter plainte en lieu et place des victimes, la fin de la correctionnalisation des viols », ou bien encore l’« instruction donnée aux parquets de poursuivre systématiquement en cas de harcèlement ».
L’appel est signé par Roselyne Bachelot, Michelle Demessine, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde, Marylise Lebranchu, Corinne Lepage, Monique Pelletier, Fleur Pellerin, Valérie Pécresse, Yvette Roudy, Catherine Trautmann, Dominique Voynet, Rama Yade.
Lemonde.fr
C’était dans les tuyaux, c’est désormais officiel. Christine Lagarde a confirmé ce vendredi matin qu’elle était candidate à sa propre succession à la tête du FMI, dont elle est la directrice générale depuis 2011. «Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat», a-t-elle annoncé sur France 2, au lendemain de l’ouverture du processus de désignation par l’institution financière. La successeure de Dominique Strauss-Kahn est donc la première à se porter candidate.
Pour conserver son poste, l’ancienne ministre de l’Économie, peut compter sur plusieurs soutiens importants. Et pas des moindres. En premier lieu, les États-Unis, premier actionnaire du FMI, dont le siège est à Washington. «Je pense qu’elle a fait un excellent travail et j’espère pouvoir continuer travailler avec elle», a déclaré Jack Lew qui a précisé sur la chaîne de télévision américaine CNBC avoir une «relation professionnelle très étroite» avec Christine Lagarde «et la plus haute estime» pour elle. «Les propos du vice-président (Joe Biden) l’autre jour dans son intervention publique étaient extrêmement élogieux et presque embarassants», a-t-elle déclaré.
Du côté européen, le commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici a qualifié Christine Lagarde «d’excellente directrice générale du FMI». «Elle fait son travail avec beaucoup d’efficacité et de crédibilité. Je serais très heureux de continuer de collaborer avec elle», a déclaré ce vendredi matin l’ancien ministre de l’Économie et des Finances. Plusieurs États ont également accueilli favorablement la candidature de Christine Lagarde: la dirigeante mentionne la France, la Grande-Bretagne ou encore l’Allemagne. Avant même que la directrice générale du FMI annonce officiellement sa candidature, le ministre britannique des Finances, George Osborne, a en effet rapidement fait part de son soutien à une nouvelle candidature de Christine Lagarde. «Je serais ravi de soutenir (Mme) Lagarde pour un nouveau mandat à la tête du FMI. C’est une dirigeante remarquable, dotée de vision et de sagacité pour conduire l’économie mondiale dans les années à venir», a écrit le chancelier de l’Echiquier jeudi matin sur son compte Twitter.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a, quant à lui, jugé que Christine Lagarde avait été «une gestionnaire de crise circonspecte et couronnée de succès à un moment difficile après la crise financière, (qui) a contribué de manière essentielle à la bonne réputation du FMI».
Seul point noir pour Christine Lagarde: l’affaire Tapie-Crédit lyonnais. La directrice du FMI, mise en examen en août 2014, n’en a pas toujours pas fini avec une affaire qui remonte à plus de vingt ans. La justice, à l’époque, reprochait à l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy de ne pas s’être opposée à l’arbitrage accordant plus de 400 millions d’euros à Bernard Tapie pour clore son litige avec le Crédit lyonnais. Un non-lieu avait été requis en septembre dernier pour Christine Lagarde mais les juges de la Cour de justice de la République n’ont pas suivi cette recommandation, la renvoyant devant la Cour de cassation. Malgré ces déboires, le FMI continue d’accorder sa «confiance» à sa patronne.
Les candidatures devront être déposées entre ce jeudi et le 10 février et le conseil d’administration du Fonds, qui représente ses 188 Etats-membres, espère faire son choix final «d’ici au 3 mars» sur la base du «consensus», a indiqué l’institution dans un communiqué.
Lefigaro.fr
Yaoundé – Les pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) sont confrontés à un double choc, entre d’un côté la chute des prix du pétrole, principale ressource de la zone, et de l’autre les attaques du groupe islamistes Boko Haram, a estimé vendredi la patronne du FMI.
Six pays font partie de la zone Cemac, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Centrafrique et le Tchad.