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Une comète en visite dans le ciel pour la première fois depuis 50 000 ans

janvier 7, 2023
Un météore traversant le ciel.

La comète C/2022 E3 (ZTF) se dirige actuellement vers le Soleil et atteindra son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil, le 12 janvier, selon les calculs des astronomes. Photo : (NASA)/Dan Bartlett

Sa dernière visite remonte à 50 000 ans : la comète « C/2022 E3 (ZTF) », venue des confins du système solaire et découverte récemment, va passer près du Soleil cette semaine et pourrait être visible à l’œil nu fin janvier.

Le petit corps rocheux et glacé, dont le diamètre est estimé à environ 1 km, a été découvert en mars 2022 par le programme de relevé astronomique du ciel Zwicky Transient Facility (ZTF) qui exploite le télescope Samuel-Oschin de l’Observatoire Palomar, en Californie.

Détectée alors qu’elle passait dans l’orbite de Jupiter, la comète se dirige actuellement vers le Soleil et atteindra son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil, le 12 janvier, selon les calculs des astronomes.

L’objet céleste se trouvera alors 10 % plus loin du Soleil que ne l’est la Terre (environ 150 millions de km), a précisé Nicolas Biver, de l’Observatoire de Paris-PSL.

Quand une comète se rapproche du Soleil, la glace contenue dans son noyau se sublime et laisse s’échapper une longue traînée de poussière reflétant la lumière du Soleil.

Un objet brillant

C’est cette chevelure brillante qu’on pourra observer de la Terre, à mesure que C/2022 E3 (ZTF) viendra vers nous.

La comète atteindra l’apogée de sa brillance quand elle sera au plus près de la Terre, explique Thomas Prince, professeur de physique à l’Institut de technologie de Californie, qui travaille pour ZTF.

Le phénomène sera cependant moins spectaculaire que lors du passage de ses congénères Hale-Bopp (1997) ou Neowise (2020), bien plus grosses.

L’astre sera facilement repérable avec une bonne paire de jumelles, et même peut-être à l’œil nu pendant une partie de la nuit, sous un ciel sans trop de Lune et exempt de pollution lumineuse.

On peut avoir une bonne surprise et voir un objet deux fois plus brillant que prévu, espère l’astrophysicien Nicolas Biver.

La meilleure fenêtre d’observation devrait être le week-end des 21 et 22 janvier et la semaine qui suivra.

Au cours de cette période, la comète passera entre les constellations de la Petite Ourse et de la Grande Ourse. Avant de plonger dans l’hémisphère Sud et repartir vers les confins du système solaire, son probable berceau.

Selon les modèles actuels, les comètes proviennent de deux réservoirs : la ceinture de Kuiper, au-delà de l’orbite de Neptune, ou le nuage de Oort, vaste zone théorique située jusqu’à une année-lumière du Soleil, à la limite de son champ de gravité.

D’après l’inclinaison du plan de son orbite, il s’agirait d’une comète à longue période provenant initialement du nuage de Oort, selon M. Biver.

Observée par le télescope James Webb

Le visiteur glacé n’en est pas à son premier passage près du Soleil : un précédent voyage l’avait déjà propulsé vers nos contrées, il y a environ 50 000 ans.

La comète était ensuite repartie dans l’autre sens, mais sans aller aussi loin que le nuage de Oort. Cette fois-ci, elle finira probablement par être définitivement éjectée du système solaire.

Son ultime visite sera l’occasion pour les scientifiques de comprendre un peu plus la composition des comètes, notamment grâce aux observations du télescope spatial James Webb.

On va l’observer sous toutes ses coutures. Ça n’est pas la comète du siècle, mais on est contents de pouvoir observer des comètes comme celles-ci tous les [ans ou aux] deux ans, parce qu’on les considère comme des vestiges de la formation du système solaire, explique M. Biver.

Ce visiteur rare apportera des informations sur les habitants de notre système solaire bien au-delà des planètes les plus éloignées, ajoute Thomas Prince.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Dans l’eau du château

février 27, 2012

Flottant dans l’eau du château

Comme un poisson dans l’eau

Tu ressembles à une princesse

Dotée d’une éternelle jeunesse

 

Ton corps à la lumière du soleil

Brille par l’éclat vibrant du ciel

Ejectant d’énormes beaux reflets

Qui m’emprisonnent dans ton filet

 

A la première plongée dans la piscine

J’atterris sur les tétons de ta poitrine

Me promenant sur tes doux ailerons

Comme un vif dauphin du bataillon

Bernard NKOUNKOU

Entre sable et pierres

novembre 10, 2010

Assise sur le latéral du sable
La jambe gauche en équerre
Sommet du genoux à l’angle
Dans la solitude de la terre

Le corps allongé sur le banc de pierres
Dans les caresses de vagues de la mer
Couve la préciosité bleue des pierres
Dans une invite de cachette de la mer

Le flot des vagues lèchent nos corps
De nos silhouettes étendues au bord
Dans la relaxation temporelle du soleil
Cherchant la voie exacte du bon ciel

Son pied dans l’insolence du courage
Ver nu posé sur mon ventre en rage
Goûte la fraîcheur salée de ma chair
Dans un plaisir renouvelé à l’estuaire

Bernard NKOUNKOU

L’ombre du silence

octobre 18, 2010

L’ombre du silence est passée
Sur le vaste champ tapissé
Faisant un raz-de-marée
Au-dessus de la mêlée

Le regard pesant sur l’œil
Dans la joie morne du ciel
Envahit ma conscience
Qui cherche la résilience

De l’autre côté de la marée
Au bord de la méditerranée
Ton visage de triste femme
Erre sur le ventre de la ferme

Je ne peux prendre ta main
Dans la peau du bon matin
A l’heure agile de ton réveil
Quand ton corps s’éveille

Bernard NKOUNKOU

La phase d’expression

octobre 18, 2010

Sa parole avait son verbe
Et son écriture son superbe
Ses mots avaient de l’audience
Stylisée dans la truculence

Son discours était au firmament
Et avait traversé le continent
Dans sa vêture sémantique
Arrosée d’un parfum identique

Sa vie avait bousculé le temps
Retardant la marche du vent
Sur la trajectoire bleue du soleil
Qui cherchait la route du ciel

Quand son ombre à sa demeure
Caressait l’âme dans la démesure
Sa présence de mort sous terre
Réalisait un exploit de tonnerre.

Bernard NKOUNKOU

Dans l’espace du désert

septembre 19, 2010

Le ciel est bleu sans espoir
mais
le soleil est rouge sang
et
ses larmes crèment le sol
dans
la déchirure des cadavres humains
où le désert dans la splendeur
de
sa nudité jaune corporelle
chauffe sous les pieds
des
combattants qui ont des brûlures
dans les tripes et les yeux ouverts
car l’insécurité plane au-dessus
du
désert comme le vautour au ciel
prêt à saisir de ses griffes crochues
ses
premières victimes pour leur sucer
le
sang jaune ocre du désert au plafond horizontal
couvert de lacs de nuages blancs cotonneux
comme
des poches d’eau volante suspendues
dans
l’océan bleu du ciel torride et acéré.

Bernard NKOUNKOU