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Les banquiers de la CEMAC alertent sur la circulation des faux billets de Cfa et Euros au Congo

mars 14, 2022
 Les banquiers de la CEMAC alertent sur la circulation des faux billets de Cfa et Euros au Congo

Des faux billets de CFA en coupure de 2000 et 5000 sont en circulation dans la zone CEMAC et notamment au Congo et Cameroun, pays à partir desquels ils sont distribué. En dehors du CFA, circulent aussi des faux billets de 50 euros fabriqués dans les deux pays cités.

Le Congo et le Cameroun persistent à demeurer les deux principales plaques tournantes de la fausse monnaie à cause la passivité de leurs autorités. Une note interne de la BEAC alerte sur la circulation d’une importante quantité de la fausse monnaie fabriquée dans ces deux pays.

Les faussaires se sont professionnalisés en améliorant la qualité des faux billets indétectables sur des appareils ordinaires détecteurs des faux billets. Le but de cette fraude est d’échanger ces faux billets contre des vrais, un gros business qui génère des bénéfices importants aux mafieux.

Entre le 20 et le 31 janviers, les services de police Camerounaise ont intercepté plus de 80 millions Cfa en faux billets au sud à la frontière avec le Congo d’où provenait cette fausse monnaie.

Les personnes arrêtées ont avoué s’être approvisionné en faux billets à Brazzaville au Congo chez un gros fournisseur. Ce réseau de distribution s’étend jusqu’en RCA et au Gabon. Il est demandé aux polices des pays de la CEMAC d’être impardonnable avec les faussaires et surtout aux autorités de lancer des campagnes de sensibilisation.

Avec Lecongolais.fr

Congo/Confinement : la police déchire les autorisations de circulation des sénateurs

avril 28, 2020

 

Réunis en plénière le 27 avril à Brazzaville, pour approuver deux projets de loi à l’ordre du jour de leur session, les membres de la chambre haute se sont indignés du fait que leurs autorisations de circulation dûment signées par le président du Sénat, Pierre Ngolo, ont été saisies et parfois même déchirées par des agents de police.

 

Cet état de fait n’a pas laissé indifférent Pierre Ngolo, qui parlé d’un manque de considération du Sénat par les éléments de la police.

Peu avant le début de la séance, le sénateur Kaya Magane a demandé la parole pour un point d’information. Selon lui, il s’est vu retirer l’autorisation de circulation en venant à la chambre haute.

Kaya Magane n’est pas le seul à dénoncer cette situation, car d’autres sénateurs se sont également plaint. L’un d’eux a, d’ailleurs, affirmé que son autorisation de circulation a été déchirée par un officier supérieur de la police.

« La force publique est républicaine comment alors peut-elle se permettre de déchirer une note du président de l’Assemblée nationale ou du président du Sénat ? », s’est interrogé le président du Sénat.

Pierre Ngolo a ensuite informé les sénateurs de l’indignation du président de l’Assemblée nationale Isidore Mvouba face à cette attitude des policiers. « J’ai dit au président de l’Assemblée nationale qu’il est hors de question que les papiers signés des présidents des chambres soient déchirés par les officiers de la force publique. C’est tout de même la République. S’ils ont constaté des défaillances ou s’il y a des erreurs et bien c’est le gouvernement qui vient vers le parlement … et on décide de faire autrement », a-t-il déploré.

Et d’ajouter : « Ils ne peuvent pas de façon unilatérale décider de changer sans prendre la précaution de nous informer et se mettre à déchirer les papiers signés par les présidents des chambres par les officiers dans la rue. C’est quel message qu’on envoie ».

Pendant que la question est en débat, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Pierre Mabila, s’est rendu chez le Premier ministre Clément Mouamba qui lui a chargé de présenter aux membres du Parlement les excuses du gouvernement.

D’autres agents des services jugés essentiels en cette période de confinement –le personnel médical, les journalistes, et autres- sont souvent victimes de cette attitude regrettable de la force de l’ordre au niveau des points de contrôle.

 

Avec Adiac-Congo par Jean Jacques Koubemba

Le G20 va lutter contre la circulation croissante de terroristes étrangers

novembre 15, 2015

Antalya (Turquie) – Les pays du G20 vont prendre des mesures contre la circulation croissante de terroristes étrangers, allant de la gestion des frontières à un renforcement de la sécurité aérienne, selon un projet de communiqué obtenu dimanche par l’AFP.

Parmi ces mesures, les chefs d’Etat et de gouvernement prévoient un partage d’informations opérationnelles, une gestion des frontières pour détecter des déplacements, des mesures préventives et une réponse judiciaire appropriée. Nous allons travailler ensemble pour renforcer la sécurité aérienne internationale, selon ce texte qui doit être publié lors du sommet d’Antalya (sud).

Le projet de communiqué condamne les attaques odieuses à Paris vendredi et à Ankara le 10 octobre, mais ne cite nommément aucun groupe ni organisation terroriste.

Les Etats du G20 évoquent également dans ce texte, qui n’a pas encore été validé par les chefs d’Etat et de gouvernement, la nécessité de s’attaquer aux canaux de financement du terrorisme, ainsi qu’à la propagande terroriste, y compris sur internet.

La lutte contre le terrorisme est une priorité majeure pour les vingt principales puissances mondiales, dont les chefs sont réunis dimanche et lundi dans la station balnéaire turque, toujours selon ce projet de communiqué.

La lutte contre le terrorisme figurait déjà à l’agenda de la réunion mais s’est imposée comme le thème dominant après les attentats jihadistes ayant fait au moins 129 morts à Paris vendredi soir.

Romandie.com avec(©AFP / 15 novembre 2015 21h45)

Swaziland: 38 jeunes filles meurent dans un accident

août 29, 2015

Trente-huit jeunes filles sont mortes et vingt autres ont été grièvement blessées vendredi soir dans un accident de la circulation au Swaziland. Elles se rendaient à la fête annuelle de la danse des roseaux, où des femme dansent seins nus devant le roi.

« Trente-huit jeunes filles sont mortes et 20 autres grièvement blessées alors qu’elles se rendaient à la danse des roseaux » qui doit se tenir lundi, a affirmé Lucky Lukhele, porte-parole de l’organisation Swaziland Solidarity Network (SSN). Il milite pour la démocratie dans le petit royaume niché entre l’Afrique du Sud et le Mozambique.

Les jeunes filles étaient transportées « à l’arrière d’un camion ouvert » qui a « percuté une voiture immobilisée sur la route » qui relie Mbabane à Manzini, les deux principales villes du pays, a ajouté M. Lukhele. Le porte-parole de la police Khulekani Mamba s’est contenté de confirmer « des décès » mais a refusé de donner un bilan précis.

« Les jeunes filles étaient en train d’accomplir leur devoir royal. Il y a certains protocoles à suivre avant de diffuser ces informations au public », a-t-il dit.

Bilan variable
Samedi matin, le bilan des victimes variait selon les médias locaux au Swaziland. Ainsi, le quotidien gouvernemental « The Observer » faisait état de « centaines de jeunes filles blessées » qui ont été conduites dans « plusieurs hôpitaux du pays » tandis que le journal indépendant « Swazi News » avançait un bilan de sept morts dont six jeunes filles.

Les nouvelles de l’accident n’ont pas été diffusées sur la télévision publique. Des journalistes ont été empêchés de prendre des photos de la scène, selon un journaliste local.

La danse des roseaux, vitrine du folklore local, attire des dizaines de milliers de jeunes filles du royaume. Elles défilent parées de pompons aux couleurs nationales laissant entrevoir leur poitrine.

Annulation demandée
Le roi polygame du Swaziland, Mswati III se réserve le droit à l’occasion de cette cérémonie de choisir l’une d’entre elles. Sa quatorzième et dernière épouse en date, a ainsi été choisie à l’occasion de la danse des roseaux en 2013.

SSN a appelé la famille royale dans un communiqué, à « prendre ses responsabilités en aidant les familles des victimes à enterrer leurs enfants » et « à annuler la danse des roseaux » de cette année.

Couronné après la mort de son père en 1982, Mswati III règne en monarque absolu depuis 1986 avec l’aide d’un parlement pro-royal dans un pays où le multipartisme reste interdit.

Romandie.com

L’ancien président George W. Bush opéré du coeur

août 6, 2013

George W. Bush a été opéré du coeur mardi en raison d’un blocage artériel. L’ancien président des Etats-Unis a bon moral et prévoit de reprendre une activité normale cette semaine encore, a annoncé son bureau. Agé de 67 ans, il vit à Dallas, au Texas.

M. Bush a subi une angioplastie et l’insertion d’un stent, un tube destiné à faciliter la circulation du sang, dans une artère du coeur. « L’opération ce (mardi) matin a été couronnée de succès, sans complications », a précisé le bureau de M. Bush dans un communiqué.

Romandie.com

RDC : Kin se fait belle pour la Francophonie

octobre 11, 2012
Le village de la Francophonie. Le village de la Francophonie. © AFP

À la veille du 14e sommet de la Francophonie, du 12 au 14 octobre à Kinshasa, la capitale de la RDC s’affaire. Pour redevenir Kin la belle.

Les chefs d’État, attendus à Kinshasa pour le 14e sommet de la Francophonie, arriveront entre la soirée du vendredi 12 octobre et le lendemain matin. D’ici là, la capitale de la RDC est à pied d’œuvre pour se faire belle. Arrivé à l’aéroport international de Ndjili, on apprécie dans un premier temps l’atterrissage beaucoup plus doux qu’à l’habitude. La piste a été refaite. Dans le hall d’accueil réservé aux délégations officielles, une cohorte d’hôtesses est au petit soin tandis que le protocole d’État, tout à la fois pointilleux et aimable, effectue en un temps records les démarches policières.

Tout se passe bien… On regarde autour de soi. La tension commence à monter. Dans quelques heures, ce sont des dizaines d’avions – l’Organisation internationale de la Francophonie, (OIF) compte 56 pays membres et 19 pays observateurs – qui vont atterrir dans un balai incessant. Dans l’enceinte de l’aéroport, des maçons terminent à la hâte quelques travaux. Dehors, des engins de chantier viennent juste de finir de goudronner l’allée principale.

Tout doit être prêt

Une fois sorti, le visiteur habitué aux embouteillages monstres sur la route menant à Kinshasa est soulagé. Un bitume sur deux fois trois voies a été posé en un temps record par les Chinois. Quelques tronçons ne sont pas encore terminés, la circulation lorsqu’on traverse les quartiers de Masina et Matete demeure chaotique, les travaux d’embellissement sur les bas-cotés n’ont pas été engagés… Mais l’essentiel a été fait, on roule. La place de « l’échangeur de Limete », avec son immense flèche de 150 mètres de haut, a fait peau neuve. Et un axe est réservé aux cortèges présidentiels se rendant directement au Palais du peuple, où se déroulera le sommet.

Le siège habituel du Parlement s’est aussi fait une beauté. L’enceinte a été décorée avec des jets d’eau et des jeux de lumière la nuit. Les abords ont été nettoyés et des poubelles installées. D’immenses affiches souhaitant la bienvenue aux visiteurs ont été placées le long des boulevards Lumumba, Triomphal et du 30-Juin. Il en va de même pour la plupart des grandes avenues de la ville. Autour du Palais, les soldats de la Garde républicaine, lunettes noires et bérets rouges, on été déployés. Devant le bâtiment, plusieurs centaines de 4/4 flambants neufs sont garés avant d’assurer le transport des délégués. 

À l’intérieur, dans un dédale de salles et de couloirs, les équipes d’entretien s’affairent. Peintres, balayeurs, électriciens, agents de sécurité…Tout le monde espère pour voir tenir les délais. Des moquettes aux couleurs de la Francophonie et de la RDC sont posées au sol. Les équipes de la radio-télévision nationale (RTNC) semblent avoir fini de régler les derniers détails techniques. Des fleuristes décorent la salle des Congrès où se déroulera la cérémonie d’ouverture, le 13 octobre au matin. Tout doit être prêt. Les délégations ministérielles déjà sur place commencent à plancher, et s’émerveillent devant la beauté toute chinoise du nouvel Fleuve Congo Hôtel, où la plupart des officiels sont logés. Cette immense tour de verre construite sous Mobutu a été transformée en hôtel de luxe. Le deuxième site d’hébergement des chefs d’État est la « cité de l’OUA », sur les hauteurs de Kinshasa, à Ngaliema, elle aussi réhabilitée pour l’occasion.

Les crises au menu

« Une trentaine de chef d’État et de gouvernement est attendue », pronostique Ousmane Paye, le conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. « Je salue l’énorme effort effectué par le gouvernement congolais », ajoute-t-il. « Ce sommet est très important, car nous allons montrer au monde entier que la RDC, ce n’est pas la guerre », explique Freddy Mulumba, le directeur général du premier quotidien congolais, Le Potentiel. La guerre, il en sera toute de même question. Une déclaration finale et cinq résolutions devraient être validées avant la clôture des travaux, dimanche 14 octobre. Avec deux sujets dominants : la crise au Nord-Mali et la situation dans le nord-est de la RDC.

En attendant le huis-clos des chefs d’État, Kinshasa fait la fête. À quelques encablures du Palais du peuple, le village de la Francophonie comprenant 115 stands accueillent ses premiers visiteurs. Juste à coté, un concert a été donné au stade des Martyrs, le 10 octobre au soir. Kin danse. « Nous devons fêter et affirmer notre langue », lance l’historien congolais, Isidore Ndawel, commissaire général du sommet.

Jeuneafrique.com par Philippe Perdrix, envoyé spécial

Côte d’Ivoire : au moins six morts dans l’attaque d’un camp militaire à Abidjan

août 6, 2012

Des soldats ivoiriens en patrouille à Abidjan. Des soldats ivoiriens en patrouille à Abidjan. © AFP

Des inconnus armés ont attaqué un camp militaire d’Abidjan lundi 6 août au petit matin. Le bilan provisoire fait état d’au moins six morts et plusieurs blessés.

Mis à jour à 14h30.

À peine vingt-quatre heures après l’assassinat de cinq membres des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans le quartier de Yopougon, de nouvelles violences ont éclaté à Abidjan. Cette fois, c’est un camp militaire de la capitale économique ivoirienne qui a été visé par des inconnus armés.

Au moins six hommes en treillis ont été tués durant l’attaque menée tôt lundi par des assaillants non identifiés contre un camp militaire d’Abidjan. Quatre corps étaient visibles par terre dans un bâtiment à l’entrée du camp d’Akouédo (nord d’Abidjan), dont la porte a été défoncée. Du sang a été projeté sur le sol et les murs. À un poste de garde et à une sortie, deux autres corps gisaient au sol. Tous étaient vêtus de treillis.

Une source militaire a également fait état de blessés. « Les infirmiers du camp sont en train de faire des pansements », a-t-elle indiqué. La situation était calme en fin de matinée aux abords du camp, où la circulation avait repris.

Le camp, situé dans le quartier de Cocody, a été le théâtre d’échange de tirs nourris d’armes automatiques et de kalachnikov entre 03h00 et 06H00 du matin (locales et GMT), ont raconté des résidents.

« Plusieurs individus armés ont attaqué le camp d’Akouédo, ils sont entrés et se sont attaqués à la poudrière », a affirmé une source au sein de l’état-major des Forces républicaines (FRCI, armée). « Les éléments en poste dans le camp ont dû se replier, mais sont revenus à la riposte par la suite. Les assaillants ont pris la fuite dans la direction de Bingerville », la ville voisine, a-t-elle ajouté.

Selon une source militaire, les assaillants « ont ramassé des armes » qu’ils ont emportées dans leur fuite. Certains parmi eux auraient été faits prisonniers, a-t-on appris de source sécuritaire.

Ratissage à Bingerville

A Bingerville, les FRCI ont entrepris un ratissage. Une quarantaine de militaires à bord de pick-up, de 4×4 et d’autres véhicules patrouillaient dans les rues de la ville. Des soldats contrôlaient des voitures et disaient aux habitants de « rentrer au quartier », à la maison.

Le lundi 6 août est férié dans le pays, à la veille de la fête nationale qui doit être marquée par le traditionnel défilé militaire présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Aucune information n’était dans l’immédiat disponible sur l’identité des assaillants, ni sur un éventuel lien avec la mort de cinq FRCI dimanche, tués dans l’attaque d’un commissariat et d’un poste de contrôle de l’armée par des hommes lourdement armés à Yopougon, quartier ouest de la capitale économique.

Le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, avait considéré que les attaques de Yopougon relevaient « du banditisme », mais sans exclure la piste de militaires criminels: « on va voir si l’enquête nous oriente vers des militaires, des membres des forces de l’ordre ou des civils ».

Dimanche ont également été rapportés des tirs vers le camp militaire d’Abengourou, dans l’est du pays, près de la frontière avec le Ghana.

L’insécurité a reculé dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait environ 3 000 morts. La circulation d’armes en tous genres, des ex-combattants mécontents de leur sort et des tensions ethniques toujours vives, en particulier dans l’Ouest, nourrissent des incidents parfois meurtriers.

La réforme de l’armée est l’un des grands défis du pouvoir, qui a promis de mettre en place un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants non intégrés dans les FRCI. Ce chantier s’annonce hautement sensible et coûteux.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire : cinq militaires des FRCI tués dans un quartier d’Abidjan

août 5, 2012
Des militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Des militaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). © AFP

Cinq militaires ivoiriens ont été tués dimanche dans l’attaque d’un commissariat et d’un poste de contrôle de l’armée par des hommes « lourdement armés » dans un quartier d’Abidjan, a déclaré le ministre de la Défense, dernier en date d’une série d’incidents sanglants.

 

Mis à jour à 17h30.

Tôt dimanche, « trois » militaires des Forces républicaines (FRCI) « ont été tués dans l’attaque du commissariat du 17e arrondissement de Yopougon » (quartier ouest), a indiqué le ministre Paul Koffi Koffi depuis le lieu de l’assaut.

« Six hommes sont arrivés dans un taxi, en treillis et lourdement armés, et ils ont ouvert le feu », apparemment pour libérer des personnes « interpellées préventivement » samedi, a-t-il raconté.

Après cette attaque survenue « vers 2H00 du matin » (locales et GMT), « il y a eu des échanges de tirs nourris pendant de nombreuses minutes », a relaté un policier du commissariat.

« Quelques minutes après, (les assaillants) sont allés un peu plus loin vers une position de contrôle » tenue par l’armée dans le quartier, « ils ont tiré sans sommation et ont tué deux FRCI », a poursuivi le ministre de la Défense. « On pense que c’est le même groupe » que pour la première attaque, a-t-il précisé.

« Je pense que c’est du banditisme », a-t-il souligné, sans exclure la piste de militaires criminels: « on va voir si l’enquête nous oriente vers des militaires, des membres des forces de l’ordre ou des civils ».

Le secteur, baptisé Yopougon-Niangon, était dimanche quadrillé par les forces de l’ordre, selon des témoins.

Tensions ethniques

L’insécurité a reculé dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, ayant fait 3.000 morts et dont Yopougon fut l’un des théâtres majeurs de combats.

Cependant, la circulation d’armes en tous genres – évaluées à plusieurs dizaines de milliers -, des ex-combattants mécontents de leur sort et des tensions ethniques toujours vives, en particulier dans l’Ouest, nourrissent des incidents parfois meurtriers.

Une personne a été tuée et plusieurs blessées mercredi près de Sinfra (centre-ouest) lors d’un affrontement entre des villageois et des chasseurs traditionnels « dozo », confrérie dont des membres sont devenus de facto des supplétifs des FRCI.

Des militaires et des « dozo » avaient été mis en cause après l’attaque du 20 juillet contre un camp de déplacés proche de Duékoué (ouest), qui avait fait six morts selon l’ONU.

Des attaques début juin dans le sud-ouest du pays avaient fait une vingtaine de morts, dont sept Casques bleus nigériens. Le gouvernement du président Alassane Ouattara a accusé des fidèles de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo basés au Liberia voisin.

« Climat d’insécurité généralisée »

Signe que l’insécurité reste un sujet de débat, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal allié de M. Ouattara, a publié samedi un communiqué au ton inhabituellement ferme sur la question, alors que le pouvoir s’emploie sans relâche à rassurer.

La situation de « violences endémiques entretient un climat d’insécurité généralisée », a affirmé le parti de l’ex-président Henri Konan Bédié.

« Les acteurs et les auteurs de ces agressions meurtrières sont généralement issus non seulement des rangs des milices pro-Gbagbo, mais également des +dozo+, des supplétifs démobilisés non indemnisés et de certains éléments incontrôlés des FRCI », a ajouté le PDCI, appelant à « accélérer » la réforme de l’armée et à désarmer les « dozo ».

La réforme de l’armée est l’un des grands défis du pouvoir, qui a promis de mettre en place un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants non intégrés dans les FRCI, un chantier très sensible et coûteux.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire: Grave accident de la circulation, le président Ouattara apporte son assistance

octobre 24, 2011

C’est un week-end tragique pour les usagers de la route. Le tronçon Toumodi-Yamoussoukro a encore endeuillé les Ivoiriens samedi dernier. Le bilan partiel fait état de 26 lmorts pour l’heure dont 21 sur le champ. Cinq à l’hôpital dont trois à Toumodi et deux à Yamoussoukro. 55 blessés dont de graves cas constatés et évacués dans les hôpitaux appropriés à Abidjan selon les cas. Parmi les 17 blessés hospitalisés à Yamoussoukro, il y a 08 femmes, 07 hommes et 02 enfants de sexe masculin et féminin.

Hier dimanche 23 octobre 2011, après l’accident qui a eu lieu le samedi 22 octobre, à Kadjokro sur l’axe Yamoussoukro-Toumodi, le président de la République a dépêché une équipe composée du ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi, du ministre de la Communication, Diakité Coty Souleymane, de l’adjoint du chef d’Etat Major, le général Détho Léto, qui ont conduit une forte délégation sur les lieux de l’accident. Respectivement, ces hautes autorités ont rendu visite aux blessés hospitalisés dans les hôpitaux de Toumodi et Yamoussoukro. Particulièrement dans la capitale politique, les autorités locales, le Gouverneur du district, le maire et le préfet de région les ont accompagnées pour assister et présenter les compassions du président de la République, aux parents des victimes et saluer les blessés.

A Yamoussoukro, 17 corps sont logés à Ivosep, et 9 autres corps à l’Ivosep de Toumodi soit au total 26 corps. Quant aux blessés, selon Dr Sahé chirurgien, 13 ont été hospitalisés à Yamoussoukro et 16 autres à Toumodi sur 38 victimes évacués. Les cas les plus graves ont pu être évacués à Abidjan. Au CHR de la capitale politique 4 blessés ont suivi une intervention chirurgicale. Un blessé paralysé était en instance d’évacuation hier aux environs de 14h. Il aurait fallu 4h d’horloge soit de 14h à 16h samedi, pour évacuer les victimes dans les différents hôpitaux.

L’Etat de Côte d’Ivoire prend en charge les frais médicaux et funéraires.

Au nom du chef de l’Etat, le ministre Koffi Koffi Paul, a transmis le message de compassion aux familles. «Dès que le chef de l’Etat a appris la nouvelle, il a demandé de nous rendre sur les lieux en la compagnie des autorités locales avec les membres du gouvernement qui ont en charge ce dossier. Hier après le communiqué passé à la télé au journal de 23 h, il nous a demandés d’être sur les lieux pour constater les faits, apporter sa compassion et présenter les condoléances des membres du gouvernement aux familles éplorées et surtout féliciter le corps médical, qui a réussi de nuit comme de jour, à contenir cet accident. C’est triste de le dire, mais nous avons au total 26 victimes et une cinquantaine de blessés.

Evidemment, c’était lourd, mais nous, nous sommes venus pour rassurer les populations et apporter nos compassions aux victimes. Nous demandons à nos parents de faire l’effort pour supporter les épreuves. Egalement on demande aux chauffeurs ou conducteurs de faire très attention sur les voix publiques, parce que, en définitive, c’est de l’irresponsabilité du chauffeur du camion remorque qui avait perdu tout contrôle de son camion et qui a provoqué ce drame.

De l’autre côté, nous avons constaté que le car qui a été touché, est un car complètement hors d’usage. Probablement, il n’avait pas tous ses papiers et n’avait pas fait sa visite technique. On a vu que le car était très, très vieux.

Encore une fois, on interpelle les usagers de la route afin qu’ils fassent très attention. Nous sommes là, dans une situation de tristesse et on a porté le message du président de la République qui est que, comme le ministre de la Communication l’a dit, tous les frais seront supportés par l’Etat de Côte d’Ivoire: les soins médicaux et les frais funéraires. Par rapport donc à cela le chef de l’Etat, nous a remis la somme de 4 millions pour la prise en charge des soins. Il souhaite que cet argent soit utilisé à bon escient. Nous félicitons et encourageons le personnel médical. Avec à leur tête, le préfet, le gouverneur et le maire.»

Le Patriote par Jacquelin Mintoh.

Axe Abidjan-Yamoussoukro: Accident de la circulation

octobre 10, 2011