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Canada-Québec/Délit de fuite mortel à Trois-Rivières: Amosi Niyonkuru cité à procès

septembre 16, 2019

 

Accusé de conduite dangereuse causant la mort, Amosi Niyonkuru est cité à procès à Trois-Rivières
Le jeune homme, un Drummondvillois de 22 ans, est accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort, de fuite d’un agent de la paix causant la mort et de délit de fuite.

La date de son procès sera fixée le 5 décembre prochain.

Un agent reconstitutionniste de la Sûreté du Québec et deux témoins civils ont témoigné lors de l’enquête préliminaire, qui a pris fin lundi.

Les procédures ont requis la présence d’un interprète qui parle swahili, une langue d’Afrique de l’Est dans laquelle s’exprime principalement l’accusé.

La tenue de l’enquête préliminaire avait d’ailleurs dû être retardée faute de traducteur disponible en juillet dernier.

Le 19 juillet 2018, alors qu’un policier tentait de l’intercepter dans le cadre après le déclenchement de son lecteur de plaques, Amosi Niyonkuru aurait pris la fuite.

Un des deux véhicules qui sont entrés en collision était poursuivi par un policier de Trois-Rivières au moment de l'accident.

© Gabrielle Proulx
Un des deux véhicules qui sont entrés en collision était poursuivi par un policier de Trois-Rivières au moment de l’accident.
À toute vitesse, il aurait alors heurté trois véhicules sur son passage au bas de la côte Plouffe, dont celui de Jeannot Beaupré, 63 ans, qui a succombé à ses blessures.
CBC/Radio-Canada avec les informations de Sébastien St-Onge

Loin de tout espoir de justice

mai 20, 2018

 

Quand la justice souffre de dérision

Et le ventre du procès de constipation

Les magistrats se tordent du mal d’érosion

 

Impartial et lamentable le verdict de l’accusé

Inique le jugement expéditif du pauvre inculpé

Vomi par un pouvoir qui ne peut le disculper

 

La citation des témoins est un leurre de procédure

Qui a perdu sa raison et son influence dans l’usure

Devant le dirigisme juridique de mauvaise allure.

 

Bernard NKOUNKOU

Procès Gbagbo: la CPI s’excuse pour la divulgation de l’identité de témoins

février 8, 2016

La Haye – La Cour pénale internationale qui juge l’ex-dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo à La Haye a présenté lundi ses excuses pour la divulgation par erreur la semaine dernière de l’identité de plusieurs témoins dont les noms devaient rester secrets.

Ce qui s’est produit vendredi après-midi est de la plus haute et plus inexcusable gravité et c’est pour quoi la chambre, mais je voudrais dire la CPI dans son ensemble, présente ses excuses, a déclaré le juge Cuno Tarfusser à l’occasion de la reprise du procès ouvert contre le 28 janvier contre M. Gbagbo pour crimes contre l’humanité.

Qualifiant l’incident de vraiment incroyable, le magistrat qui préside le tribunal a ajouté que la chambre a ordonné une enquête interne pour établir comment cela a pu se produire et qu’elle attendait un rapport détaillé.

Le juge Tarfusser a indiqué ignorer si la précipitation, la superficialité (ou) la stupidité étaient à l’origine de cet incident en refusant de spéculer sur autre chose, comme un acte délibéré.

Le procureur Eric MacDonald avait divulgué vendredi les noms de trois témoins protégés alors que les micros retransmettant le procès sur la chaîne publique de la CPI étaient restés ouverts par erreur.

Après ces excuses et une interruption de séance, le procès de l’ex-président ivoirien âgé de 70 ans et de son co-accusé, l’ancien chef de milice Charles Blé Goudé, 44 ans, a repris avec le contre-interrogatoire par la défense d’un autre témoin protégé par le nom de code P547, mais dont l’identité avait également été dévoilée la semaine dernière par mégarde pendant les débats.

MM. Gbagbo et Blé Goudé ont plaidé non coupable des accusations concernant leur responsabilité dans les violences post-électorales qui ont fait quelque 3.000 morts en cinq mois en 2010-11.

La divulgation des identités s’est produite alors que le procureur MacDonald demandait le huis clos pour protéger trois témoins dont il a cité ensuite les noms. Ceux-ci sont clairement audibles sur la chaîne de la CPI et ils se sont rapidement retrouvés sur les réseaux sociaux.

Une quatrième identité a ensuite été dévoilée, selon des médias.

La gaffe a fait la une de la presse en Côte d’Ivoire ce weekend, même si les partisans de M. Gbagbo comme ceux de son rival, le président Alassane Ouattara, en ont minimisé la portée.

Le juge Tarfusser a appelé les parties au calme car nous ne voulons pas enflammer les choses. Nous voulons juste faire notre travail.

Il a également souligné que tenter d’approcher ou permettre d’identifier les témoins, était un crime.

La protection des témoins aux procès devant la justice internationale est cruciale car beaucoup redoutent des représailles. La CPI, créée en 2002, tente de les protéger en cachant leur identité. A la barre, leur voix est modifiée et leur visage flouté.

Romandie.com avec(©AFP / 08 février 2016 14h47)