Pendant que le chef de l’État inaugurait un hôpital à Pointe-Noire au quartier Patra, deux de ses anciens ministres dont un premier ministre recevaient leurs derniers hommages en France. Si le cas Parfait Kolelas a été plus complexe, celui de Clément Mouamba fait pleurer au vu de l’abandon du gouvernement. Sa famille se plaint d’avoir supporté seule toutes les dépenses depuis son évacuation jusqu’ à la levée de son corps et messe de requiem. Les 100 millions parait-il débloqués par le Congo ont pris une autre direction.
Positif au Covid au Congo, Clément Mouamba est évacué vers la France début Octobre où il succombe le 29 du même mois. Sa dépouille mortelle sera rapatriée ce lundi 24 vers Brazzaville avant d’être inhumée dans sa Lekoumou natale. Une forte délégation familiale est arrivée dans la semaine à Paris pour les derniers hommages parisiens.
Selon les sources familiales, l’argent semble-t-il débloqué par le gouvernement pour les cérémonies préalables au rapatriement aurait été détourné par une main noire. A ce jour, le Congo n’a toujours pas encore payé les frais d’hospitalisation ( Hôpital St Joseph ) , des pompes funèbres et moins encore de la salle où s’est tenue la veillée mortuaire. On parle d’une somme de 24000 euros que la famille du défunt aurait débloqué de ses propres poches.
Interrogé sur la participation financière gouvernementale, le ministre Thierry Moungalla, présent à Paris dans la délégation familiale dit ne rien savoir, l’ambassadeur du Congo en France, Rodolph Adada nie avoir reçu aucun franc dans ses mains.
La veuve de Clément Mouamba a vu comment son hôtel lui réclame la note. Le Congo n’a rien payé et une main noire est soupçonnée du détournement. La famille venue du Congo semble être abandonné à son sort et craint le pire une fois au Congo après la cérémonie officielle au palais des Congrès.
Aucun officiel ne reconnaît avoir reçu de l’argent du Congo pour les cérémonies en France. Adada a nié, Moungalla a nié, Maboundou a nié.
Depuis son décès le 29 octobre 2021 à Paris en France, la dépouille mortelle de l’ancien premier ministre Clément Mouamba traîne encore dans une morgue de la région parisienne. Une situation qui fâche ses frères Bayakas de Sibiti qui réclament à Denis Sassou Nguesso le retour dans un bref délai du cadavre de Mouamba.
A Sibiti, les notables Bayakas ne croient plus aux explications fournies par le pouvoir via le traître Thierry Moungala sur les raisons exactes du non retour de la dépouille de Clément Mouamba. Moungala a fait avaler aux Bayakas que c’est le Covid qui empêchait le rapatriement du cadavre de son frère Mouamba.
Mais tout le monde sait que cela est un gros mensonge et que des personnalités africaines mortes de Covid à Paris ont été rapatriées vers leurs pays pour leur inhumation. Ce qui pousse les populations de Sibiti à soupçonner un complot ourdi contre elles par le pouvoir.
A Mpila, on affirme que les gens de Sibiti sont des emmerdeurs qui n’ont jamais réclamé leur bien-être à Mouamba, mais exigent sa dépouille mortelle. Des notables de cette contrée du pays préparent des cérémonies grandioses en l’honneur de leur fils Mouamba dont un rituel de purification et retour à l’envoyeur, si sa mort provient d’une personne ou groupe de personnes.
« Ceux qui ont fait du mal à Clément ont peur de ramener son corps ici à Sibiti de peur des représailles mystiques de notre part » confie un notable Bayaka, bien déterminé à voir clair sur cette mort. Dans leur réclamation, les notables de Sibiti s’opposent à tout cérémonie à Brazzaville et exigent que tout se fasse dans la capitale de la Lékoumou.
L’ancien premier ministre Clément Mouamba, qui a dirigé le gouvernement du Congo-Brazzaville entre 2016 et 2021, sous la présidence de Denis Sassou Nguesso, est décédé vendredi 29 octobre à Paris après son évacuation sanitaire en France, a appris auprès de sa famille et de son parti. Âgé de 78 ans, Clément Mouamba est décédé «à la maison (à Paris) après avoir subi des soins intensifs à l’hôpital. Il a eu plusieurs complications respiratoires: c’est le Covid», a déclaré à l’AFP une source familiale, précisant qu’il avait été évacué le 12 octobre.
Rentré bredouille d’une visite en France, le premier ministre Collinet Mackosso a mis sur la table un projet de vaccination obligatoire au détriment des droits et libertés de chacun.
Sans être des spécialistes de santé, nous mettons à la disposition de l’opinion des éléments d’analyse car les nouvelles qui viennent du Congo tous les jours tournent à une véritable tragédie.
Un compatriote agent des Douanes à Pointe-Noire en pleine forme, s’est fait vacciner, après quelques douleurs, il s’est couché pour toujours.
Le Directeur d’une école bien connue de Pointe-Noire appelée EAD très enthousiaste, a supervisé lui-même la séance de vaccination dans son école, a succombé deux jours seulement après la prise du vaccin.
Chantal Marie Loemba avocate secrétaire générale au barreau de Pointe-Noire se fait vacciner, prise de douleurs , elle reste deux semaines dans le coma à la Clinique Louis-Michel de Pointe-Noire où elle est fauchée par la mort à la fleur de l’âge. Nous avons admiré la beauté qu’exprimait son visage plein de charme, perdu à jamais, une carrière prometteuse sacrifiée, achevée sur fond de vaccination sans précaution aucune. Son époux serait dans un état inquiétant nous apprend-on.
De nombreux anonymes sont passés de vie à trépas dans l’indifférence générale après une prise de vaccin de sources concordantes.
La ville de Dolisie jusque-là épargnée par les turpitudes du coronavirus, la population découvre stupéfaite le débarquement en catastrophe d’une équipe de vaccination Covid-19. On dénombre déjà sept (7) décès suite à la campagne vaccinale.
De Brazzaville à Pointe-Noire, maintenant Dolisie et ailleurs, des larmes et des veillées mortuaires en cascade. Les gestionnaires de morgue se frottent les mains.
La catastrophe annoncée en Afrique par l’OMS tambour battant à l’apparition du coronavirus en début 2020 a copieusement raté sa cible, ainsi le Congo a enregistré moins de 200 décès. Cette statistique appelle t’elle à un déploiement musclé emprunt de menaces pour se faire vacciner ?
Un chercheur de l’université de Brazzaville ,le Philosophe Didier NGALEBAYE vient d’écrire une lettre au premier ministre, cet exposé qui nous est parvenu pose des questions intéressantes à savoir :
* La prise du vaccin implique t’elle l’arrêt du port du masque ? Non
* La prise massive du vaccin ramènera t’elle une vie sociale normale ? Non
* La prise du vaccin immunise t’elle ? Non
* La prise du vaccin élimine t’elle la contagiosité envers autrui ? Non
* Connait-on la période exacte d’activité du vaccin ? Non
* Est-on sûr que la prise du vaccin ne tuera pas ? Non
* La prise du vaccin permet-elle de protéger à 100% ? Non
* La prise du vaccin empêche t’elle d’attraper à nouveau le coronavirus ? Non
L’universitaire de Brazzaville bien installé dans son rôle a formulé des questions simples, mais jamais justifiées par le destinataire de la lettre ouverte.
Bien avant, nous avons eu la chance de découvrir l’épaule du premier ministre Clément Mouamba en Mars dernier se livrant à une séance très motivée de vaccination. Pourtant il vient de tirer sa révérence à Paris après six mois de prise vaccinale. L’inutilité de cette opération a fourni des preuves tangibles, palpables avec le décès de l’ex-premier ministre curieusement de covid-19 et bien d’autres personnalités du Congo.
Il s’avère que depuis l’apparition dans l’arsenal de l’histoire de la médecine , a t’on déjà validé les recherches d’un vaccin en moins d’une année ? Non.
Selon les indiscrétions venant du Congo, une clinique impliquée a fait signer une note qui décline toute responsabilité en cas d’incident, nous y sommes.
Le Congo réunit-il les garanties de bonne conservation des vaccins aux températures requises, de-70 à -120°, comme en Occident, sachant que les équipements, la qualité de l’électricité ne seront jamais au rendez-vous dans ce pays de prédation.
La trajectoire des vaccins est relativement modeste, depuis quand une campagne entraîne des risques mortels ? Louis Pasteur doit se retourner constamment dans sa tombe avec le déclenchement de cette mobilisation scandaleusement préoccupante.
Si un prétendu vaccin aboutit à la mort, peut-on continuer à l’appeler vaccin ?
En cas de poursuites ,le Premier Ministre, le ministre de la santé et tous les officiels affiliés seront tenus pour responsable de fautes graves ayant entrainées la mort à autrui ?
L’absence de lucidité, l’exhibition des menaces au Congo-Brazzaville qui accompagnent cette opération induisent une série de questions qui alimentent la suspicion, confirment le mimétisme et l’amateurisme des autorités congolaises sur la gestion désastreuse de la crise du coronavirus au Congo.
Nous avons le sentiment sans verser dans les thèses complotistes, qu’il s’agit d’un essai vaccinal à grande échelle sur le sol Congolais avec l’assurance de ne pas subir les revers d’une population aux abonnés absente, dans l’incapacité manifeste de demander des comptes aux gouvernants, pays où règne une double paix celle des cimetières et des armes.
Les dons collectés au début de la pandémie se sont volatilisés, récupérés, distribués comme un butin de guerre, sans le moindre état d’âme par la mafia régnante au Congo, entrainant une immense frustration du personnel de la chaine médicale, marginalisée.
Le Congo est un petit pays d’environ 5 millions d’âmes, nous pensons qu’il est louable de faire l’économie des vies humaines perdues gratuitement, à cause des vaccins aux effets hasardeux qui rappelle l’escalade vaccinale qui rappelle le très contesté PASS-SANITAIRE en-cours en France.
C’est la conséquence de n’avoir pas assez investi dans la formation et la modernisation des hôpitaux en Afrique qui pousse les politiques des pays francophones à monter dans le premier avion pour la France au premier soucis de santé. En ce qui va de cette année, 5 anciens premiers ministres dont un en fonction sont morts en France. Il s’agit de trois premiers ministres Ivoiriens, un Congolais et un Gabonais.
Le dernier a quitté la terre des hommes en France est l’ancien premier ministre Congolais Clément Mouamba qui a été évacué quelques semaines plus tôt atteint du Covid. Premier Ministre du Congo-Brazzaville entre 2016 et mai 2021, Clément Mouamba, est décédé vendredi 29 octobre des suites du Covid-19 à Paris, où il avait été évacué il y a plus de deux semaines. Il était âgé de 78 ans.
Clément Mouamba qui a eu à gérer la pandémie à son apparition n’a pas pu doter les hôpitaux de son pays des équipements nécessaires malgré l’élan de solidarité qui a permis à son gouvernement de récolter des milliards.
Clément Mouamba
Cet économiste, cadre de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), s’était engagé à redresser les équilibres macroéconomiques. Peu avant, il avait rejoint le parti au pouvoir après avoir été exclu de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), principale formation d’opposition, pour avoir accepté de prendre part au dialogue national ayant abouti au changement de la constitution.
Clément Mouamba avait également servi le régime du professeur Pascal Lissouba, premier président élu du Congo, dont il a été ministre des Finances entre 1992 et 1993. Depuis 2017, il était également député de la première circonscription de Sibiti, sa ville natale dans le sud-ouest.
Charles Konan Banny
L’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny est décédé vendredi 10 septembre de complications pulmonaires et respiratoires liées au Covid-19, à Paris, où il avait récemment été évacué et hospitalisé.
Atteint du coronavirus à Abidjan, il avait été transféré la semaine dernière à l’hôpital américain de Neuilly où il est décédé vendredi, à 78 ans.
« Il a changé ma perception de la politique ivoirienne et de certains de ses acteurs », a rapidement réagi Guillaume Soro, un autre ancien premier ministre, aujourd’hui en exil.
Né le 11 novembre 1942 à Divo (sud), ce fils de planteur baoulé (un des plus importants groupes ethniques du pays) est diplômé de la prestigieuse Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de Paris.
Après avoir travaillé dans la gestion d’Etat de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial, il intègre en 1976 la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à son siège de Dakar, où il gravit tous les échelons.
Gouverneur par intérim de cette institution (1990-1993), il est confirmé dans ses fonctions le 1er janvier 1994, trois semaines avant la dévaluation du franc CFA, qui jouera un grand rôle dans son image d’« homme de la France ». Il y restera jusqu’à son arrivée en 2005 à la « Primature » ivoirienne.
Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Charles Konan Banny, connu pour son caractère « soupe au lait », avait été imposé comme premier ministre à Laurent Gbagbo par la communauté internationale en décembre 2005, un poste qu’il a occupé jusqu’en avril 2007.
Originaire de Yamoussoukro, ville natale de Félix Houphouët-Boigny, père de la nation ivoirienne et fondateur de son parti le PDCI, M. Konan Banny s’était lancé en 2015 dans la course à la présidentielle contre Alassane Ouattara mais avait finalement jeté l’éponge.
Amadou Gon Coulibaly
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, est décédé ce mercredi 8 juillet, à Abidjan. Annoncée par Jeune Afrique, l’information a été confirmée dans la soirée par Patrick Achi, le secrétaire général à la présidence ivoirienne, sur les antennes de la RTI.
Transplanté du coeur en 2012, il s’était dit conscient aussi des interrogations qu’avaient soulevées son absence prolongée et son hospitalisation.
Problèmes cardiaques
Le 2 mai, il avait été évacué en urgence à Paris en pleine pandémie de Covid-19 pour des problèmes cardiaques. Pris en charge à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, il y avait effectué une coronarographie et s’y était fait poser un stent. Mais son séjour, qui devait initialement durer « quelques semaines » s’était finalement prolongé, en raison d’une seconde hospitalisation début juin.
Âgé de 61 ans, Amadou Gon Coulibaly était le candidat du RHDP (au pouvoir) à l’élection présidentielle d’octobre. Il devait être formellement investi début août à Yamoussoukro.
Hamed Bakayoko
Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, est mort mercredi 10 mars à l’âge de 56 ans dans un hôpital en Allemagne des suites d’un cancer, huit mois après le décès de son prédécesseur. « Je rends hommage au Premier ministre Hamed Bakayoko, mon fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection », a déclaré le président Alassane Ouattara dans communiqué lu à la télévision publique RTI.
Son ascension politique avait vraiment commencé dans les années 2000. En 2003, à 38 ans, il était devenu ministre des Télécommunications et des Nouvelles technologies, un poste qu’il gardera dans tous les gouvernements d’union nationale, sous le régime de l’ex-président Laurent Gbagbo. Avec l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara en 2011, Hamed Bakayoko avait hérité du stratégique ministère de l’Intérieur, qu’il avait conservé sous trois gouvernements jusqu’en 2017, réussissant à maintenir l’ordre dans un pays revenant à la paix, notamment grâce à ses nombreuses relations dans tous les milieux, aussi bien parmi les anciens chefs de la rébellion que dans l’opposition.
Casimir Oyé- Mba
Touché par le Covid-19, il avait été hospitalisé à Libreville avant d’être évacué dans un état critique en France à l’hôpital Paris Saint-Joseph où il est mort, ce jeudi 16 septembre 2021, à l’âge de 79 ans. Casimir Oyé Mba avait été Premier ministre de 1990 à 1994.
Intellectuel chevronné, Oyé Mba devient Premier ministre pendant quatre ans. Très humble, il quitte ses fonctions lors d’un remaniement pour celles de ministre des Affaires étrangères. Oyé Mba enchaine alors les portefeuilles ministériels, dont ceux du Plan et du Pétrole.
Économiste formé en France, où il obtient un doctorat en 1969, Oyé Mba a également été gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) de 1978 à 1990. Fort d’un carnet d’adresses bien rempli et d’une réputation d’homme rigoureux, celui que les Gabonais appelaient « Cam’ la Classe » pour la finesse de ses idées et le chic de ses costumes, brigue le fauteuil présidentiel après la mort d’Omar Bongo en 2009. Il retire finalement sa candidature à la veille du scrutin en invoquant des pressions.
Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement rendu hommage, le 5 novembre à Brazzaville, à l’ancien chef du gouvernement, Clément Mouamba, décédé le 29 octobre dernier à Paris, en France, en inaugurant le livre de condoléances ouvert pour la circonstance.
Anatole Collinet Makosso, Premier ministre
Outre la signature du livre de condoléances qui restera ouvert dans le hall de la primature pour permettre à tous ceux qui ont connu l’ancien Premier ministre de pouvoir témoigner, la cérémonie d’hommage a été marquée par une revue de troupes, l’observation d’une minute de silence et de la sonnerie aux morts.
« …tu auras été et seras pour longtemps un repère important dans ma carrière et dans ma vie. Par cet acte, j’anticipe simplement la longue chaîne de témoignages que tes anciens collaborateurs qui t’ont côtoyé et accompagné pendant ta riche carrière vont à tour de rôle porter dans ce livre, ouvert pour la circonstance. Il sera, pour chacun de nous, question de rappeler les riches souvenirs, enseignements et bonnes pratiques que nous avons retenus de toi et qu’il nous faut transmettre aux générations futures dans un élan d’altruisme et d’allocentrisme de sorte que la nation entière profite de ton expérience, de ton patriotisme et de ton dévouement au service de la République et de la mère patrie… », a écrit Anatole Collinet Makosso dans le livre de condoléances ouvert à la primature.
Notons que la cérémonie s’est déroulée en présence des cadres et agents de la primature, ainsi que ceux des structures rattachées, notamment la Direction centrale des logements et bâtiments administratifs et l’Autorité de régulation des marchés publics.
Le président du Congrès africain pour le progrès (CAP), Jean Itadi, au cours d’une interview accordée à la presse le 30 octobre à Brazzaville, a salué la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, décédé la veille à Paris, en France.
Jean Itadi/Adiac
Tous deux anciens membres de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et ministres dans le premier gouvernement de Pascal Lissouba, Jean Itadi garde un témoignage émouvant de Clément Mouamba. « Je perds, à titre personnel, beaucoup. Clément c’est un confident, un ami, un camarade, parce que nous n’avons pas eu d’ombre, c’est terrible », s’ est exprimé le président du CAP.
Selon lui, le député de Sibiti 1 était le triomphe de l’intelligence d’autant plus qu’il n’était pas quelqu’un sorti d’un milieu de riches. « Clément est orphelin, il s’est fait. Depuis Ingambelé, à Sibiti, en passant par le lycée technique jusqu’à ses formations de banquier et d’économiste, son ascension politique : ministre des Finances et Premier ministre, il s’est fait par l’intelligence conceptuelle, émotionnelle et sociale. C’est un homme qui méritait d’apporter encore… », a-t-il témoigné.
En termes d’héritage à tirer de Clément Mouamba, Jean Itadi a cité une capacité du travail, une certaine relation à l’humain et une volonté de ne pas bousculer les choses, tout en voulant des changements. « Clément était un réformiste, il pensait que les choses devaient évoluer, mais il faut donner le temps au temps. Clément a été un sage. Avec sa sagesse, il apparaissait même parfois trop modeste que ce qu’il était. Combien de gens ont le parcours et la connaissance de Clément ?… Il n’y en a pas beaucoup. On peut tirer de lui l’humilité, la modestie, le savoir, la connaissance, la sagesse. C’est une éducation pour la vie », a poursuivi le président du CAP.
La mort de Clément Mouamba est intervenue quelques semaines après celle de Christophe Moukouéké et de Dominique Nimi Madingou, tous anciens membres de l’Upads. De quoi à inquiéter Jean Itadi. « Quand vous perdez en moins de deux mois Christophe Moukouéké, Nimi Madingou, Clément Mouamba, on se pose de questions. C’est dévastateur parce qu’on perd des intelligences, un confort spirituel et moral, des compagnons et des amis. Je suis désolé au sens où il y a un désert autour de moi…La disparition de Clément Mouamba est un départ de trop, on en avait pas besoin », a-t-il laissé entendre.
Interrogé sur la disparition de cette classe politique qui se fait au fur et à mesure, le président du CAP pense qu’il n’est pas loin d’une ère de bouleversement. « Oui, il y a un monde qui s’en va, c’est clair que les générations d’avant indépendance vont partir les unes après les autres et que malheureusement, on perdra avec beaucoup d’entre eux des bibliothèques entières », a conclu Jean Itadi, espérant que de toutes ces disparitions naîtront d’autres potentialités pour faire avancer le pays.
NÉCROLOGIE. L’ancien Premier ministre congolais, Clément Mouamba s’est éteint à l’hôpital Saint Joseph à Paris en France des suites de maladie. Il avait 77 ans.
Clément Mouamba, né en 1944 à Sibiti dans le département de la Lékoumou, est un homme d’État congolais.
Premier ministre de la République du Congo le 23 avril 2016 à 2021, symbole de la « nouvelle République » et du gouvernement « de rupture » voulus par le Président Denis Sassou-N’Guesso après sa réélection.
Clément Mouamba fut un économiste de carrière. Ministre des Finances de septembre 1992 à juin 1993, il était député de la première circonscription électorale de Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou depuis 2017 pour le compte du Parti congolais du travail (PCT) qu’il a rejoint dans la foulée de sa nomination à la primature. Un poste qu’il avait déjà occupé en 1992, sous le label de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale de Pascal Lissouba.
Ancien élève du lycée technique de Brazzaville, Clément Mouamba a poursuivi ses études en France, à Montpellier, puis à la Sorbonne, où il obtiendra un doctorat en sciences économiques. Sur le plan professionnel, il a occupé les fonctions de sous-directeur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale qu’il avait intégré en 1973. Conseiller économique et financier du président Denis Sassou N’Guesso sous le monopartisme, il fut propulsé à la tête de la Banque internationale du Congo, puis de la Banque commerciale du Congo, en 1985.
Alors Premier ministre de la République du Congo, il avait reçu le 6 février 2018 la distinction de Doctor Honoris Causa de l’Ecole de commerce de Lyon. Il s’agit d’une distinction en reconnaissance d’une carrière et de la qualité des travaux.
Près de trois semaines après l’investiture du président Denis Sassou N’Guesso pour un quatrième mandat, il démissionne le 4 mai 2021 avec son équipe gouvernementale comme le veut la loi. Il est remplacé par Anatole Collinet Makosso.
Selon certaines sources, Clément Mouamba pourtant vacciné contre le Covid-19, avait été évacué vers la France, suite à des complications d’atteinte pulmonaire, liée au Covid-19. Il n’y aura hélas pas survécu.
Une fois de plus, le Congo perd dans la même période, un autre grand commis de l’État.
Avec Adiac-Congo et Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
NÉCROLOGIE : Décès du colonel, Goma Thierry, le conseiller en matière de sécurité de Clément Mouamba, vient de décéder des suites de coronavirus. Il va être enterré aujourd’hui même dans un cimetière de Brazzaville.
Qui était le Colonel GOMA Thierry ? Il fut le chef de cabinet de défense et sécurité du Premier Ministre Clément MOUAMBA.
Né le 7 juillet 1967 à Paris, en France, le colonel Thierry Goma a obtenu son CEPE en 1979, à l’Ecole de la Poste de Brazzaville. Licenciéen histoire des relations internationales (Paris I-Panthéon Sorbonne en 1988), il est titulaire d’un master en défense nationale et sécurité au Maroc en 2012. Chef d’état-major adjoint de l’armée de terre de 2015 jusqu’à sa nomination, Thierry Goma est détenteur du diplôme d’officier interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan de France et du diplôme des formateurs des Nations unies en opération de maintien de paix. Il a suivi, de 2011 à 2012, le cours supérieur de défense au Collège Royal d’Enseignement militaire supérieur au Maroc. S’agissant des décorations, il est officier dans l’ordre du mérite et chevalier du dévouement congolais, puis commandeur de l’ordre du Copax.
En ce moment au CHU, la tension est vive entre les parents et les médecins à propos du test de COVID19. Les résultats du 1er test sont portés disparus et là ils ont fait le 2ème et 3ème test; les médecins ne veulent pas dévoiler les résultats. Ils veulent l’enterrer en urgence.
Deux ans à peine après sa nomination à la primature, Clément Mouamba rêve se côtoyer aux Mbochis en les imitant sans faille. Le rescapé de Sibiti accumule déjà une fortune évaluée à 43 milliards de Cfa, faisant fi du conseil de Denis Sassou Nguesso lors des tractations ayant précédées sa nomination : « Clément, je vais te donner une chance de refaire financièrement pour que demain tu ne viennes plus me pleurer la galère »
Né vers 1943 à Sibiti dans la Lekoumou, Clément Mouamba qui a passé une étape de galère importante a été fait premier ministre par Denis Sassou Nguesso en avril 2016, dans le but de jouer les apparences politiques, mais aussi et surtout lui permettre de se refaire une santé financière.
D’ailleurs le septuagénaire n’a pas perdu du temps après son installation à la primature. Les deux premiers mois, il faisait déjà garder dans son village près de 600 millions de Cfa comme « en cas de…On ne sait jamais… »
Aujourd’hui que Moumaba fait passer à ses collègues retraités des moments difficiles avec des retards incroyables dans le paiement de leurs pensions, lui-même savoure déjà un épargne de 43 milliards de Cfa. « Chance Eloko Pamba » disait Papa Wemba.
Patou Mouamba, son fils qui faisait le beau temps des galereurs de Pointe -Noire a changé de statut et joue les patrons avec une pensée particulière sur ceux qui se moquaient de sa traversée du désert. Il compterait à son actif une vingtaine de parcelles entre Ngoyo et Siafoumou.
Clément Mouamba n’est pas fou et ne se compare pas aux Mbochis dans le matalana et gère discrètement sa récupération financièrement, malgré quelques déraillements comme le premier anniversaire de sa vie à 75 ans.
Le séjour de travail de Denis Sassou N’Guesso à Oyo suscite inquiétudes auprès des ministres
Le président Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville mardi, pour un séjour de travail à Oyo. De source bien informée, le premier ministre Clément Mouamba devrait l’y rejoindre en fin de semaine. Sans doute, l’actuelle gouvernement vit-il ses dernières heures.
« Séjour de travail », le terme suscite l’angoisse pour de nombreux ministres qui y voient un retrait du président pour peaufiner la liste de la prochaine équipe gouvernementale. Et pour cause, Denis Sassou Nguesso ne laisse rien apparaître sur ses intentions, et n’a donné de garanties à personne, quant au maintient ou non dans le prochain gouvernement.
Le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le président de la république sur la mouture de la prochaine équipe, dont bien malin est le ministre qui sait, s’il gardera son maroquin.
Même ceux qui se disaient « appartenir au saint des saints », sont tout aussi circonspects que les autres et l’angoisse monte.
Dans les cabinets, on assiste à des scènes des ministres qui se fâchent et haussent le ton, pour un rien. D’autres traduisent leur excès de zèle par des actions d’éclat radio-télévisés, comme s’ils voulaient montrer leur assiduité à la tâche. D’autres encore, convaincus de « traîner des casseroles de plus en plus bruyantes », vivent une véritable déprime, au point de bouder les conseils de cabinet. C’est dire que l’on s’attend à des bouleversements en profondeur.
Selon une source ayant informé notre rédaction, le nouveau gouvernement gémit dans les entrailles d’Oyoland. La diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent et la tension monte auprès des potentiels ministrables cités. Mais seuls « Denis et Clément » décideront en dernier ressort.
Oui « Clément », car la dynamique enclenchée par le premier ministre participe, en dépit des vicissitudes, à l’effort de redressement attendu par le président et le peuple congolais. Son nom figure à l’évidence dans l’une des rares cases de l’équipe gouvernementale déjà pourvue. Aussitôt qu’il aura présenté au président sa démission et celle de son équipe, il sera reconduit pour former la nouvelle équipe.
Entre cauchemars des ministres sortants, et impatience des congolais qui commencent à trouver le temps long, Denis et Clément font durer le suspens, mais le dénouement ne saurait tarder. Et ce sera, jubilation pour les uns et grise mine pour les autres…