Posts Tagged ‘Clément Mouamba’

Congo: Incident de protocole au Palais des Congrès de Brazzaville

octobre 22, 2017

Brazzaville : Incident du Protocole au Palais des Congrès hier dans la matinée entre Clement MOUAMBA et Firmin AYESSA .

L’exposition du corps de l’ancien Ministre Foutou a eu lieu samedi 21 octobre 2017 dans la matinée. Dans l’ordre du protocole, c’est le vice-prémier ministre qui reçoit le premier Ministre.
Alors que le Premier ministre Clément Mouamba fait son entrée dans le palais, le vice-prémier ministre, Ayessa Firmin se trouvait à l’extérieur. Malgré l’insistance des signalements sur l’imminence de l’arrivée de Clément MOUAMBA auprès du personnel du Vice-prémier ministre: silence radio.

Finalement, le Premier ministre Clément Mouamba fera son entrée sans être accueilli par le Vice-premier ministre qui se trouvait dehors. C’est après quand Firmin Ayessa a voulu accéder dans la salle après Clément MOUAMBA que le protocole l’a empêché d’y accéder.
Ayessa Firmin qui se croit encore  » Demi-Dieu » parce que plus proche de Sassou s’ est exécuté sans que l’eau ne bouge, il est rentré chez lui.

Épilogue :

Afin de pallier la crise d’autorité qui s’observe au sein de ce gouvernement où certains ministres subjectivement très proches de Denis Sassou Nguesso ont tendance à ne pas respecter Clément MOUAMBA NGOUBA, de nouvelles consignes sont données aux agents du Protocole national.
Aux obsèques de l’ancien ministre Christian Gilbert Bembe, on avait refoulé au moins 3 ministres pour la même raison.

 

Photo de BrazzaNews.
Firmin Ayessa, Vice-premier ministre
Avec Brazzanews.fr

Congo: fin de mandat du Gouvernement de la rupture

août 18, 2017

 

Un communiqué de la Présidence de la République, signé du ministre d’Etat, directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Firmin Ayessa, et rendu public ce 17 août 2014, indique que le Premier ministre a présenté, hier, la démission de son Gouvernement.



«Par la suite, le Président de la République a, par décret n°2017-365 du 17 août 2017, mis fin aux fonctions du Premier ministre et de son Gouvernement», ajoute le communiqué.

L’équipe de Clément Mouamba, qualifiée de «Gouvernement de la rupture», a été publiée le samedi 30 avril 2016. Elle comptait trente-huit (38) membres dont trois ministres d’État et trois ministres délégués, et a été marqué par l’entrée des nouvelles personnalités.

Il s’est agi de : Léon Juste Ibombo, Ines Bertille Nefer Ingani, Digne Elvis Okombi Tsalissa, Nicephore Antoine Thomas Fila Saint Eudes, Ange Aimé Bininga, Rosalie Matondo, Ingrid Olga Ebouka Babakas, Jacqueline Lydia Mikolo, Destinée Ermela Doukaga, Leonidas Carel Mottom Mamoni, Benoit Baty, et Charles Ngamfouomo.

Mis en place au lendemain de l’élection du Président Denis Sassou N’Guesso, le 20 mars 2016, dès le premier tour avec 60,39% des voix, ce Gouvernement était soumis à une obligation de résultat, le Chef de l’Etat ayant placé son nouveau mandat sous le signe de l’économie et du social.

Il devrait rompre avec les antivaleurs, sur lesquels Denis Sassou Nguesso avait porté un accent particulier dans son discours, tout  en promettant de créer une rupture entre les vieilles mentalités et la nouvelle politique adoptée par cette nouvelle République.

L’équipe de Clément Mouamba a-t-elle été à la hauteur de sa tâche ? Il semble que non. On a continué de constater des comportements mesquins et rétrogrades qui ont maintenu le Congo dans le rang des pays marchent à reculons. Le pays connaît une situation financière et économique difficile. Le Chef de l’Etat l’a reconnu.

De nombreux Congolais déplorent que la rupture annoncée n’a pas été opérationnelle au titre de la Constitution du 25 octobre 2016, qui stipule que tout citoyen élu ou nommé à une haute fonction est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci conformément à loi (article 55).

La gabegie, le favoritisme, l’incompétence, l’anarchie, la corruption, etc., ont continué de faire rage à tous les niveaux.

Au niveau politique, des partis politiques ont excellé dans la tricherie,  la corruption, les intimidations et les trafics d’influence pendant les élections. L’Etat a failli dans son obligation et son devoir d’être rigoureux dans la prise et l’exécution de ses décisions.

Si le gouvernement de la rupture n’a pas été à la hauteur de sa tâche, dans quelle mesure peut-on espérer que celui «efficace et résolument porté sur l’action» promis par le Chef de l’Etat dans son discours le sera ?

 

Congo-site.com par Gall Mombéti

 

 

 

Congo: suspension de Grégoire Lefouoba et Martin Oyali

juillet 24, 2017

 

Tous ceux qui ont manifesté leur opposition à la fraude du PCT lors des législatives et qui étaient conseillers du Premier ministre Clément Mouamba sont suspendus de leurs fonctions.

Le PCT a un problème avec l’honnêteté et l’intégrité.

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Congo: Arrestations abusives et dialogue de dupes

juin 6, 2016

Que veut le pouvoir de Brazzaville ?

Pendant que le premier ministre Clément Mouamba de la nouvelle république prend l’initiative d’un dialogue qui impliquerait toute la classe politique, et surtout au moment où l’opposition subordonne sa participation à ce dialogue à, entre autres conditions, la libération des prisonniers politiques, le régime de Sassou persiste et signe dans les enlèvements et arrestations sauvages et arbitraires.

Mercredi 0 juin 2016, un jeune compatriote qui par le passé avait refusé visiblement de prêter son allégeance au changement de notre constitution, a été enlevé hier au plateau de 15 ans par des éléments armés pour une direction inconnue. Ce jeune enlevé s’appelle Ngouombolo Pidis Merlin.

C’est dans le même élan de barbarie que M. Patrice Laganny, président de la plateforme politique R16, composante du Frocad, a été enlevé de son domicile ce jeudi 2 juin 2016 matin à 4 h 07 minutes par des éléments de la force publique lourdement armés. Le kidnapping s’est déroulé devant femme et enfants.

Depuis ce rapt, le troisième dont est victime depuis août 2015 ce remarquable leader de l’opposition, Patrice Laganny alias Papito est incarcéré à la DGST.

Comme si cela ne suffisait pas, demain mardi 7 juin 2016, le coordonnateur des plateformes IDC-FROCAD, Mr Charles Zacharie Bowao est convoqué par la police politique aux ordres de Mr 8 %.
Selon nos informations, Charles Zacharie Bowao se fera représenter par son avocat à la convocation du mardi 7 juin 2016 dans les bureaux du Colonel Thomas Bakala Mayinda.

Partageons cette réflexion du Coordinateur IDC-FROCAD, le Prof Charles Zacharie Bowao :

« Etonnant à quel point tous les « envoyés », tous les « médiateurs » qui se succèdent au Congo ne nous demandent qu’une seule chose, à nous leaders de l’opposition : reconnaitre la « victoire » volée du dictateur, de l’usurpateur, du putschiste Denis Sassou Nguesso. Les « envoyés », « médiateurs », « délégations » se succèdent jour après jour. Pourquoi tant de pressions de la part de celui qui prétend avoir été élu à plus de 60% ? Si c’est le cas, pourquoi nous demander de signer des documents reconnaissant qu’il a été élu? Dos au mur, acculé, en état de faillite, tout ce que le putschiste a trouvé : encercler les leaders de l’opposition; les convoquer à la DGST ou au Ministère de l’Intérieur pour faire pression.

Nous, opposition, vrais démocrates, ne céderons pas. Nous refusons depuis des mois des postes, de l’argent, des magouilles. Nous demandons juste le respect du vote du peuple congolais, la fin de la mascarade et du pillage du pays par un clan. Je ne céderai pas. Le message est clair. Nous irons jusqu’au bout malgré les compromissions et le silence assourdissant de certains. En ces heures terribles pour notre pays, mes pensées vont à ceux qui souffrent de la dictature, ceux qui ont perdu un être cher dans ces combats, à ceux qui subissent la répression, la torture, à ceux nombreux, disparus, à ce qui ont été obligés de fuir, à nos nombreux morts, trop nombreux. Le jour viendra, prochainement, où les responsables, les coupables, devront rendre des comptes devant le peuple congolais et affronter la justice.

Le peuple congolais aspire à la paix, au changement, à l’alternance. »

Zenga-mambu.com par Didier Onka

Congo: Décret de remise de peines par Denis Sassou Nguesso

juin 6, 2016
De nombreux militants de l’opposition vont recouvrer la liberté par décret de Monsieur 8%

Bonne nouvelle pour les détenus, Monsieur 8 %, a signé un décret portant remise totale ou partielle des peines. Rendu public le 4 juin, le décret N° 2016 – 176 du 3 juin 2016 a été signé par Monsieur 8 %, et contresigné par Clément Mouamba son 1er ministre et Pierre Mabiala son ministre de la justice.

Les condamnés à des peines correctionnelles voient leurs peines réduites de moitié, et ceux qui l’ont été avec une privation de liberté inférieure ou égale à 36 mois bénéficient d’une remise totale de leurs peines.

Ce premier acte de clémence de la nouvelle république, est un signe d’ouverture de Monsieur 8 %, qui cherche désormais à créer un climat favorable pour dialoguer avec l’opposition. Depuis des semaines, l’opposition pose comme préalable à tout dialogue avec le pouvoir, la libération des prisonniers politiques et la fin de l’embastillement de ses leaders.

En fait, ce décret de remise totale ou partielle des peines devrait surtout bénéficier à de nombreux détenus politiques présentés comme des délinquants. Ils avaient été arrêtés lors des manifestations d’octobre 2015 jusqu’aux événements post résultats présidentiels, et condamnés lapidairement à des peines ne dépassant pas les 3 ans. Dans les jours qui suivent d’autres décisions seront prises concernant les responsables politiques arrêtés mais qui n’ont pas encore été jugés. C’est le prix à payer par le gouvernement pour organiser un dialogue inclusif.


Zenga-mambu.com avec Direct-Brazza.com

Congo: Clément Moumaba en quête d’argent

mai 31, 2016


LE FMI refuse de prêter l’argent au gouvernement illégal de Mr 8%, Clément Mouamba en a marre: pas d’argent?

Pris à la gorge et mis au ban de la communauté internationale, le vieux dictateur sanguinaire et corrompu qui se croyait le plus malin et le plus fort après son hold-up électoral se trouve à présent dans une impasse sans précédent. Le FMI exhorte le pays à s’unir et retrouver sa crédibilité; ce qui implique la levée du siège des domiciles des opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa par la Police. Il demande également la libération de tous les détenus politiques, l’arrêt des bombardements dans le Pool et la mise en place d’un corridor humanitaire par les Nations Unies ainsi que la convocation d’un dialogue entre tous les acteurs politiques et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.

Telles sont, selon nos informations, les conditions du FMI qui ont été mises sur la table et c’est à prendre ou à laisser. Voilà pourquoi ce vieux dictateur sanguinaire et corrompu, d’ordinaire si hautin et si arrogant, est actuellement dans ses petits souliers, après avoir tenté, en vain, de convaincre Guy Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty-Mabiala d’entrer au gouvernement; ce qui, et chacun l’aura compris, lui aurait ainsi permis d’enfumer le FMI qui lui demande de mettre en place un gouvernement d’union nationale (c’est pourquoi il a mis beaucoup de temps pour former son gouvernement).

C’est également pour envoyer un signal au FMI qu’il ne cesse de faire pression sur le Général Jean-Marie Michel Mokoko pour l’obliger à reconnaître publiquement sa prétendue victoire afin de le libérer sans que lui (Denis Sassou Nguesso), ne perde la face dans son bras de fer avec ce dernier qui est, il le sait, le vrai vainqueur de cette élection.

Malheureusement pour notre vieux dictateur sanguinaire et corrompu, à malin, malin et demi. Ni le Général Jean-Marie Michel Mokoko, ni André Okombi-Salissa, ni Claudine Munari et, espérons-le, ni même Guy Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty-Mabiala n’accepteront plus de tomber dans son piège.

Brazzanews.fr

France-Congo: Clément Mouamba face à un refus poli de Paris

mai 13, 2016

Clément MOUAMBA 1er ministre de Sassou Nguesso est dans les sales draps

Hier , MOUAMBA Clément a bel et bien reçu un refus poli de la France pour le recevoir en tant que Premier ministre, motif évoqué : Les autorités françaises ne sont pas en mesure d’assurer sa sécurité sur le territoire français.

Il est détenteur d’un passeport diplomatique congolais, qui lui permet d’avoir le feu vert d’aller en France sans visa, en sa qualité de Premier ministre de Sassou, Mouamba Clément a bel et bien reçu un refus poli de la France. En effet, Paris ne s’ engage pas à assurer la sécurité de MOUAMBA pendant son séjour en France.

La France a évoqué le phénomène des combattants, auxquels se sont associés les diasporas africaines (surtout de la RDC), sont décidées à lyncher les ministres de Sassou pendant leur séjour dans quelques pays que ce soit en Europe.

Après avoir essuyer un refus de visa de la Belgique, Clément MOUAMBA vient de recevoir une gifle des autorités française qui ne reconnaissent pas ni Sassou Nguesso , ni son gouvernement illégitime .

Juste un avant scène du procès en France de l’affaire des disparus du Beach. Une sale affaire dans laquelle Ndengué baigne dans le sang des innocentes populations du Pool. La peur va encore plus changer de camp dans les mois à venir.

Pourvu que le pouvoir de Brazzaville vive encore longtemps.

Brazzanews.net

Publication du nouveau gouvernement du Congo Brazzaville

avril 30, 2016

 

Le ministre d’Etat, Directeur du cabinet du chef de l’Etat, Monsieur Firmin Ayessa a rendu public le décret numéro 2016-168 du 30 AVRIL 2016, portant nomination des nouveaux membres du gouvernement Clément Mouamba de la République du Congo.

 

Sortie de :

1- Bernard Tchibambelela,

2 – François Ibovi,

3 – Aimé Emmanuel Yoka,

4 – Rodolphe Adada,

5 – Florent Tsiba,

6 – Emilienne Raoul,

7 – Rigobert Maboundou,

8 – Isidore Mvoumba,

9 – Catherine Embondza née Lipiti,

10 – Léon Raphaël Mokoko ,

11- Bienvenu Okiemy,

12 – Georges Moyen,

13 – Henri Ossebi.

Deux vieux du marigot: Pierre Oba et Henri Djombo

Rentrée de :

1- Destinée Ermela Doukaga,

2- Nicéphore Antoine Thomas Fila Saint Eudes,

3- Arlette Soudan Nonault,

4- Ingrid Olga Ebouka Babakas,

5- Rosalie Matondo,

6- Leonidas Carel Mottom Mamoni,

7-Serge Blaise Zoniaba,

8 – Charles Ngamfoumou,

9- Digne Elvis Tsalissan Okombi,

10 -Benoit Baty,

11 – Antoinette Dinga Djondo,

12 – Inès Bertille Nefer Ingani,

13 – Jacqueline Lydia Mikolo,

14 – Calixte Ganongo

15 – Alain Atipault


 

Équipe gouvernementale de la nouvelle république
1- Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo;
2- Ministre d’Etat, ministre de l’économie, du développement industriel de la promotion du secteur privé, Gilbert Ondongo;
3- Ministre d’Etat, Ministre de la construction, de l’urbanisme, de la ville et du cadre de vie, Claude Alphonse Silou;
4- Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du de développement local, Raymond Zephirin Mboulou;
5- Ministre des mines et de la géologie, Pierre Oba;
6- Ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya;
7- Ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchikaya;
8- ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso;
9- Ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo;
10- Ministre du commerce extérieure et de la consommation, Euloge Landry Kolelas
11- Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Émile Ouosso;
12- Ministre des Finances, du budget et du porte-feuille publique, Calixte Ganongo;
13- Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla;
14- Ministre des transport, de l’aviation civile et de la marine marchande, Gilbert Mokoki;
15- Ministre de l’enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua;
16- Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Hellot Matson Mampouya;
17- Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala;
18- Ministre des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany;
19- Ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Serge Blaise Zoniaba;
20- Ministre des sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat;
21- Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso;
22- Ministre des Affaires Foncières et du Domaine Public, Parfait Aimé Coussoud Mavoungou;
23- ministre de l’équipement et de l’entretien routier, Josue Rodrigue Ngouonimba;
24- Ministre des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault;
25- Ministre de l’enseignement Techniques et professionnelles, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicephore Antoine Thomas Fila Saint Eudes ;
26- Ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo;
27- Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat, Ange Aimé Bininga;
28- Ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo;
29- Ministre des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo;
30- Ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka Babakas;
31- Ministre du Tourisme et des Loisirs, Arlette Soudan Nonault;
32- Ministre de la Culture et des Arts, Leonidas Carel Mottom Mamoni;
33- Ministre des Affaires Sociales, de l’Action Humanitaire et de la Solidarité, Antoinette Dinga Djondo;
34- Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani;
35- Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Ermela Doukaga;
36- Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des relations avec le parlement, Digne Elvis Tsalissan Okombi;
37- Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’économie numérique et de la prospective, Benoit Baty
38- Ministre délégué auprès du Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local, Charles Ngamfoumou.

 


Infoscongo242.com

Congo-Brazzaville: Clément Mouamba ou l’avant-dernière cartouche du dictateur

avril 25, 2016

Photo de BrazzaNews.
Sassou Nguesso et Clément Mouamba même attitude même mine
Le dictateur n’avait plus que deux cartouches dans son fusil usé. En nommant premier ministre, Clément Mouamba (comme l’avait d’ailleurs annoncé afriqueeducation.com dans l’article : «Congo-Brazzaville : Vers une présidentielle anticipée en mars 2016 avec Clément Mouamba comme premier ministre », publié samedi, 12 décembre 2015, à 16h46 ), il a tiré la première balle. Si celle-ci n’arrive pas à lui donner satisfaction, en «tuant » l’ennemi (l’opposition), il sera, alors, obligé de tirer la deuxième et dernière balle de son fusil. Ce sera, cette fois, le dialogue avec l’opposition. Le dictateur joue, donc, aujourd’hui, son avenir d’homme tout court.
Entre sauver sa peau, comme l’y invitent certains de ses amis, en organisant un dialogue pour sa survie d’homme, ou aller jusqu’au bout de sa stratégie jusqu’au boutiste actuelle, que condamne, fermement, la communauté internationale, et qui est en train de le perdre, lui, et son clan, qui ne s’en sortira pas indemne, non plus, c’est un casse-tête chinois que vit, actuellement, le dictateur. Les moments sont, tellement, durs pour lui qu’il se rend compte qu’il a de moins en moins d’amis (sûrs). Et, puis, le cours actuel du baril ne lui donne plus une grande marge de manœuvre. Il ne peut, donc, plus corrompre, sans compter, comme avant.
Clément Mouamba a pour rôle de faire taire la contestation grandissante et de «laminer » l’IDC-FROCAD, ainsi que, les velléités contestataires de la société civile. La «rupture » annoncée par le dictateur pendant son discours d’investiture, attendra. Seulement, Mouamba n’est pas le bienvenu dans le NIBOLEK, son fief, et encore moins dans le Kouilou et le Pool. Alors, comment fera-t-il ? That is the question.
Après quelques jours de somnolence, l’IDC-FROCAD a pondu un communiqué, vendredi, 22 avril, pour condamner les attaques par les bandes armées du dictateur, dans les quartiers Sud de Brazzaville, le 4 avril, et les bombardements dans le département du Pool, qui se poursuivent toujours. Sous la coordination du professeur, Charles Zacharie Bowao, l’IDC-FROCAD demande à Sassou «d’arrêter » de tuer les Congolais et invite « les Nations-Unies, l’Union européenne, l’Union africaine et l’Organisation internationale de la francophonie, à se mobiliser pour la sortie de la crise au Congo par un «Dialogue politique inclusif » ». Car il faut bien le dire, le Congo, avec le gouvernement Mouamba, ou pas, est bloqué. Bientôt, les villes mortes et autres manifestations vont reprendre de plus belle. Et le fait de maintenir Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa en résidences surveillées, cernées par des chars et des blindés de la garde présidentielle, ne peut que montrer le caractère guerrier «d’homme de paix » du dictateur de Brazzaville, aujourd’hui, pris à son propre piège. Les agissements du dictateur montrent que l’opposition tient, incontestablement, le bon bout. Sassou ne sait plus ce qu’il doit faire.
Une autre grosse source d’inquiétude chez le dictateur : l’armée commence à se poser les questions sur son soutien (aveugle) à la stratégie actuelle : est-elle là pour protéger le Congo et les Congolais ou pour les tuer ? Le débat fait, déjà, rage dans certains cercles des officiers. Est-ce pour cela que Sassou préfère, maintenant, envoyer sa garde républicaine dirigée par son parent, le général Nianga (notre photo), ci-dessous ?
Une certitude : le dictateur doute, déjà, de son armée. A l’investiture, par exemple, il a interdit les traditionnels 21 coups de canon, qui devaient «saluer » son entrée en fonction dans sa « Nouvelle République ». D’autre part, il refuse, maintenant, de passer la nuit à l’étranger. La peur est, vraiment, dans son camp. Qui l’aurait cru il y a quelques semaines seulement ?

Afriqueeducation.com