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France-Vents violents dans le sud: des milliers de foyers privés d’électricité et des départs de feu

mars 10, 2023
Vents violents dans le sud: des milliers de foyers prives d'electricite et des departs de feu
Vents violents dans le sud avec la furie des vagues© AFP/Pascal Pochard-Casabianca

Des milliers de clients sont privés d’électricité sur la Côte d’Azur et en Corse vendredi soir, où plus de 25 départs de feu ont été déclenchés par les vents violents qui frappent quatre départements toujours placés en vigilance orange.

Le Var, les Alpes-Maritimes et les deux départements corses sont en alerte jusqu’à samedi 18H00, selon Météo France, qui a par contre mis fin à la vigilance dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude et l’Hérault.

Les rafales les plus fortes, entre 140 et 200 km/h, sont redoutées en Corse, notamment sur le Cap Corse. Un mistral violent balayait aussi l’arrière-pays niçois avec des rafales jusqu’à 150 km/h.

Dans le Var, les pompiers se sont mobilisés sur une vingtaine de départs de feux, a indiqué le préfet, en appelant « chacun à la responsabilité » avec une interdiction totale de « l’emploi du feu » dans ce département en proie à une sécheresse précoce.

Dans les Alpes-Maritimes, un autre feu, qualifié de « virulent » par la préfecture, s’est déclaré à Grasse. A 20h00 il avait parcouru 20 hectares et mobilisait encore 145 sapeurs pompiers. Une poignée d’autres départs de feu a été recensée, ainsi qu’un autre en Haute-Corse, à Furiani.

Par ailleurs, à 18h00, 4.000 clients étaient toujours privés d’électricité dans les Alpes-Maritimes, 2.000 dans le Var et 3.500 en Corse, selon Enedis. Les rafales encore en cours ralentissaient les interventions.

La sixième étape de la course cycliste Paris-Nice, qui devait relier Tourves (Var) à La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes), avait elle été purement et simplement annulée plus tôt dans la journée.

Vendredi matin, deux personnes ont été blessées légèrement dans les Alpes-Maritimes, victimes de ces rafales, ont indiqué les services de secours, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

A Drap, une femme a été légèrement blessée dans sa voiture sur laquelle est tombé un arbre. Elle a été transportée à l’hôpital Pasteur de Nice, ont indiqué les pompiers à l’AFP. Un ouvrier a également été blessé légèrement à Peymeinade, touché par un objet qui s’est envolé. L’homme a été soigné sur place.

Plusieurs villes, dont Nice, avaient décidé de fermer leurs parcs et jardins au public pour la journée.

En Corse, nombre de transports scolaires ont été annulés.

Déjà fermé vendredi, le Port de Bastia le restera également samedi, a annoncé la préfecture de Haute-Corse,perturbant fortement les traversées maritimes vers l’île. L’emploi du feu dans l’île est lui interdit jusqu’à dimanche, le risque incendie étant jugé important.

Le préfet de Haute-Corse a également interdit vendredi et samedi « toutes les manifestations culturelles ou sportives en plein air » ou sous « chapiteaux, tentes et structures ».

Avec Le Point par AFP

Ouganda : des prostituées organisent une journée porte ouverte débordée par les clients

janvier 20, 2023
 Ouganda : des prostituées organisent une journée porte ouverte débordée par les clients

Une opération de Marketing des prostituées de Kampala en Ouganda a connu un grand succès au vu des passages réalisés par chaque prostituée. Nombreux sont des clients qui ont souhaité voir ce genre d’action se répéter.

Pour vendre un produit, il faut bien le faire connaître. C’est ce qu’ont fait les prostituées de Kampala, la capitale Ougandaise en décrétant une journée porte ouverte du sexe à volonté. Une sorte de self-service qui a vu défiler un important nombre d’hommes à la recherche du bonheur gratuit. « Il y a eu des hommes qui ont bien fait deux coups » affirme Julia, une prostituée âgée de 24 ans.


 
Cette journée porte ouverte a été décrétée suite à la rareté des clients ces dernières semaines, après le décès de l’un d’eux sur une prostituée. Un drame qui a crée une psychose, à laquelle, les prostituées ont ingénié par l’organisation d’une journée porte ouverte en faveur de leurs clients qui en ont répondu massivement présent.

Le client pendant cette journée porte ouverte avait droit non seulement au sexe à volonté, mais aussi à une attention particulière. Un massage complet lui était offert, un repas, une boisson. Nombreux parmi eux, y ont presque passé leur journée et invité les amis à les rejoindre.

Satisfaits de cette journée porte ouverte, les clients ont depuis repris leurs visites quotidiennes payantes au grand plaisir des prostituées. Cette action un peu insolite a inspiré des prostituées d’autres localités du pays qui les ont emboîtées le pas.

Avec Le Congolais.fr

Canada-Environ 5000 clients d’Hydro-Québec sont toujours privés d’électricité

décembre 30, 2022
Des équipes d'Hydro-Québec à l'œuvre pour rétablir l'alimentation électrique dans les quartiers résidentiels.

Des équipes d’Hydro-Québec à l’œuvre pour rétablir l’alimentation électrique dans les quartiers résidentiels. Photo : Hydro-Québec

Le nombre de clients d’Hydro-Québec qui sont toujours privés d’électricité vendredi, une semaine après la tempête, a diminué à un peu plus de 5000. La société d’État ignore à quel moment ils seront reconnectés au réseau.

Vendredi matin, les plus grands nombres d’abonnés en attente d’être rebranchés se trouvaient en Outaouais (1700) ainsi que dans les régions de la Capitale-Nationale (1000) et des Laurentides (1000).

Par l’entremise de sa porte-parole Lynn St-Laurent, Hydro-Québec a déclaré jeudi qu’il lui était difficile d’estimer quand le réseau sera entièrement rétabli, puisque la plupart des clients touchés vivent dans des régions éloignées, où les réparations sont plus complexes.

Mme St-Laurent ne pouvait dire si tous les clients seraient rebranchés d’ici samedi. Environ 1300 travailleurs d’Hydro-Québec étaient sur le terrain jeudi.

Lynn St-Laurent a expliqué que dans plusieurs cas, des arbres entiers sont tombés sur les fils, ce qui nécessite des réparations plus longues, à des endroits où il y a moins de clients. Une fois ce travail ardu terminé, c’est un petit nombre de clients qui sont reconnectés.

Dans certains cas, les travailleurs se déplacent en motoneige ou à pied, voire en raquettes, en transportant leur équipement, a-t-elle précisé.

La tempête qui a déferlé vendredi dernier a privé d’électricité plus de 350 000 clients d’Hydro-Québec.

Avec Radio-Canada par La Presse canadienne

En Allemagne, demander une carafe d’eau est un sacrilège

août 6, 2022

Les voix s’élèvent contre cet usage d’une autre époque, soulève « Courrier international ». Malgré les arguments économiques, les restaurants persistent.

En Allemagne, les restaurants offrant de l'eau en carafe sont rares.
En Allemagne, les restaurants offrant de l’eau en carafe sont rares.© ARIS OIKONOMOU / AFP

Ils persistent et signent. Comme le rapporte Courrier international, la colère gronde en Allemagne alors que le secteur de la restauration refuse – encore et toujours – de permettre aux clients de disposer d’une carafe d’eau gratuitement. Ce qui, en France, est le cas. En effet, si vous poussez la porte d’un bar ou d’un restaurant, le prix de l’eau potable est compris dans la note de votre repas, comme le confirme la Direction générale de la répression des fraudes.

En Allemagne, vous risquez d’être mal accueilli si vous faites une telle demande. « La fixation des prix est l’affaire des restaurateurs et c’est très bien ainsi », maintient face à la presse allemande la responsable du principal syndicat de restaurateurs. Et de poursuivre avec une mise en situation, « si dix cyclistes en sueur arrivent et demandent tous un litre d’eau gratuite, on ne peut pas les servir gratuitement, car le service et le nettoyage des verres et des tables coûtent de l’argent ».

Cette position est même parvenue à s’imposer au niveau européen. En 2019, une directive de Bruxelles voulait obliger les restaurateurs à fournir gratuitement ou « contre une faible rémunération » de l’eau du robinet. Face à l’opposition farouche des restaurateurs allemands, la « suggestion » a été préférée à l’« obligation ».

L’eau du robinet pas assez rentable pour les restaurants

Pourquoi une telle position ? La réponse est assez simple finalement. En effet, dans le pays de Goethe, la carte des plats est « relativement bon marché », remarque la presse allemande, comme le Die Zeit Magazin. Or, pour beaucoup d’établissements, le chiffre d’affaires est en grande partie tiré de la vente de boisson. Ce qui est le cas, également, ailleurs en Europe. Par ailleurs, vendre de l’eau du robinet serait, aujourd’hui, une activité qui ne rivaliserait pas avec les profits générés par la vente de l’eau en bouteille.

Il faut dire qu’avec des prix de 8 euros pour un litre, difficile de faire plus rentable. Par exemple, en 2013, le m3 d’eau potable était affiché à 5,31€, selon l’UFC-Que Choisir. Ramené au litre, le prix devient dérisoire (0,00531€/l), d’autant que même en vendant cette eau 1 000 fois son prix, cela resterait toujours moins avantageux pour le secteur de la restauration.

De l’eau en bouteille mauvaise pour l’environnement ?

Aujourd’hui, certains professionnels du secteur commencent à changer d’avis, souvent la jeune génération. « Si mes clients boivent plus d’eau, ils boiront aussi plus de vin. S’ils se privent d’une bouteille d’eau coûteuse, ils auront la gueule de bois le lendemain et ne reviendront pas tant qu’ils ne seront pas remis. C’est mauvais pour les affaires », soulève avec une pointe d’humour Billy Wagner, patron d’un restaurant étoilé de Berlin. D’autant que le coût pour la société n’est pas neutre. En effet, selon le restaurateur, les caisses remplies de bouteilles consignées auraient tendance à provoquer des hernies discales à ses employés et donc des arrêts maladie.

Autre raison pour abandonner cette eau en bouteille, le coût pour l’environnement. Le magazine allemand évoquant l’étude « A tip : tap ». « Les émissions de l’eau minérale sont 586 fois plus élevées que celles de l’eau du robinet. En 2019, l’Allemagne a importé environ 1,1 milliard de litres d’eau minérale et en a exporté 334 millions », indiquent les chercheurs. Par ailleurs, dans un contexte de réchauffement climatique et de canicules à répétition, servir de l’eau à 8 euros le litre ou de minuscules verres d’eau n’est pas véritablement la solution la plus adaptée.

Par Le Point avec AFP

Canada: Plus de 300 000 clients d’Hydro-Québec toujours sans électricité

décembre 12, 2021
Un arbre déraciné sur un trototir.

Dégâts des vents violents dans la nuit du 11 au 12 décembre. Photo: Radio-Canada/Stéphane Grégoire

Les effets du cocktail météo qui a déferlé sur le Québec samedi continuent de se faire sentir : Hydro-Québec rapporte que plus de 300 000 de ses clients sont toujours sans électricité.

Au plus fort de la panne, près de 400 000 foyers étaient privés de courant. Dans une mise à jour dimanche matin, le bilan s’établissait à 345 871 clients privés d’électricité.

Vers 9 h, la grande majorité des pannes étaient situées en Montérégie, avec 99 742 clients touchés, selon un bilan de la société d’État.

Les régions des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais suivaient avec respectivement 66 282, 38 375 et 33 810 abonnées privés de courant. À Montréal, ils étaient 23 195, et à Laval 22 479 n’avoir pas eu d’électricité.

En Estrie, de fortes rafales ont causé des dégâts importants. 14 012 clients sont toujours sans électricité selon Hydro-Québec.

À Québec, à 9h, une centaine de pannes étaient toujours dénombrées. 7 332 clients sont privés d’électricité, selon le dernier bilan d’Hydro-Québec.

Les conditions météorologiques ont causé d’importants dégâts, a expliqué Hydro-Québec en début de matinée

La plupart des interruptions ont été causées par des branches tombées sur les fils du réseau de distribution en raison des rafales, a indiqué la porte-parole d’Hydro-Québec, Caroline Des Rosiers.

Plus de 400 monteurs sont au travail pour rétablir le service, mais en raison de l’ampleur des dégâts, il n’est pas possible de préciser le retour à la normal de la situation, a ajouté la compagnie d’électricité québécoise.

Selon Environnement Canada, des rafales maximales de 106 km/h ont été mesurées à l’aéroport de Montréal. Les vents ont soufflé jusqu’aux alentours de 90 km/h dans plusieurs régions environnantes du sud du Québec.

Toutes les régions proches du fleuve y ont goûté, a résumé la météorologue Maja Rapaic.

Environnement Canada a retiré en cours de nuit l’essentiel de ses avertissements météorologiques au Québec. La dépression est maintenant passée à l’est, mais le temps sera encore venteux dimanche.

Des secteurs au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, au Saguenay et sur la Côte-Nord, continuent cependant de faire l’objet de vents violents.

Un camion renversé par le vent

La Sûreté du Québec (SQ) indique qu’un camion-remorque s’est renversé peu après minuit sur l’autoroute 13, à Laval, en raison des forts vents.

Le camion, qui était vide lors de l’incident, s’est retrouvé sur le parapet qui sépare la travée sud et la travée nord […] au niveau du pont Bisson. Le conducteur est demeuré coincé dans la cabine, mais n’a subi aucune blessure, selon le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec SQ.

Avec Radio-Canada

Canada/Hydro-Québec : plus de 6000 clients à rebrancher

juin 9, 2021

Quelque 30 équipes d’Hydro-Québec sont à pied d’oeuvre depuis plusieurs heures afin de rebrancher dans les meilleurs délais les quelque 6230 Mauriciens sans courant, dont 6200 habitent Trois-Rivières.

Hydro-Québec espère rétablir le courant pour la majeure partie des abonnés toujours sans électricité d'ici la fin de mercredi après-midi.

© François Gervais Hydro-Québec espère rétablir le courant pour la majeure partie des abonnés toujours sans électricité d’ici la fin de mercredi après-midi.

La rafale de mardi a entraîné le bris d’arbres et de branches qui sont tombés sur le réseau d’Hydro-Québec. Des poteaux ont aussi cédé. C’est la raison pour laquelle des milliers de citoyens sont toujours sans électricité mercredi matin.

«Il faut couper les arbres, les branches, il faut replanter des poteaux. On espère rétablir le courant d’ici la fin de l’après-midi pour la majorité (des abonnés)», mentionne le porte-parole d’Hydro-Québec, Marc-Antoine Ruest.

La présence de végétation sur le réseau électrique est la principale cause des pannes de courant. La rafale de mardi a durement frappé la Mauricie, rappelle M. Ruest.

«Au plus fort des événements météo, on avait 28 000 abonnés en Mauricie (sans électricité) sur 45 000 au Québec. À l’heure actuelle (mercredi en avant-midi), c’est encore la Mauricie qui est la plus touchée.»

Hydro-Québec mise sur des équipes de la région, mais aussi des employés d’autres secteurs du Québec afin de rétablir le service le plus rapidement possible.

Les compagnies d'émondage ont beaucoup de travail.

© François Gervais Les compagnies d’émondage ont beaucoup de travail.

Festival de la scie à chaîne

Le bruit des scies à chaîne est entendu dans de nombreux quartiers de Trois-Rivières mercredi matin en raison des nombreux arbres déracinés et des branches cassées. Les compagnies d’émondage sont inondées d’appels de clients depuis mardi soir.

«Mardi, ça a fini à 9h30 et ça a recommencé ce matin (mercredi) à 7h. On a présentement 25 estimations de rentrées ce matin pour enlever des arbres dans des fils électriques, pour du nettoyage. Nos équipes qui travaillent dans d’autres régions sont toutes à Trois-Rivières. On est à environ 15-20 employés. C’est une grosse journée», mentionne Line Michel, d’Émondage Mauricie.

Un arbre est tombé sur cette maison de Trois-Rivières.

© François Gervais Un arbre est tombé sur cette maison de Trois-Rivières.

Le constat est le même à l’entreprise Sylvainculteur.

«On est débordé à cause de ce qui s’est passé hier (mardi), note le propriétaire, Sylvain Côté. On a 12 clients certains à faire. On dégage des maisons, des autos. On est juste dans les urgences.»

Avec Martin Lafrenière – Le Nouvelliste 

Canada: Québec limite le nombre de clients dans les commerces

décembre 2, 2020

Tous les commerces du Québec devront limiter le nombre de clients qu’ils accueillent en fonction de leur superficie, et ce, à compter de vendredi, a annoncé mercredi la vice-première ministre Geneviève Guilbeault.

Les clients devront patienter davantage à l'extérieur des commerces.© Ivanoh Demers/Radio-Canada Les clients devront patienter davantage à l’extérieur des commerces.

Craignant une flambée de cas de COVID-19 dans la province à l’approche des Fêtes, le gouvernement Legault impose une série de mesures supplémentaires dans les commerces en cette période d’achalandage élevé dans les magasins.

Par conséquent, tous les commerces de la province se verront imposer une limite maximale de clients dans leur établissement afin d’y préserver la distanciation sociale, a indiqué Geneviève Guilbault. Pour déterminer la capacité limite d’accueil d’un commerce, les autorités diviseront par 20 la superficie du magasin en mètres carrés.Publicité

Pour les commerces et boutiques de 20 mètres carrés et moins, ce sera un client à la fois, a précisé la ministre.

De plus, les commerces auront l’obligation «d’afficher de manière très visible et très claire» le nombre maximum de clients autorisés dans le commerce en question, a signalé Mme Guilbault.

Enfin, les commerces devront veiller à faire respecter toutes les autres mesures sanitaires et de distanciation déjà en vigueur dans les endroits publics intérieurs, notamment la distanciation de deux mètres entre les clients, autant dans le magasin que dans les files d’attente, et le port du couvre-visage.

Des amendes aux contrevenants

La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbaut, rend obligatoire le respect du nombre de clients autorisés dans les commerces en période de pandémie.© Sylvain Roy Roussel/Radio-Canada La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbaut, rend obligatoire le respect du nombre de clients autorisés dans les commerces en période de pandémie.

Les policiers et les inspecteurs de la CNESST intensifieront leurs visites dans les commerces pour s’assurer du respect de ces nouvelles mesures qu’impose Québec, a précisé la ministre Guilbault. Les contrevenants ainsi que les clients récalcitrants s’exposent à des amendes de 1000 à 6000 $.

Expliquant que ces mesures, qui ne sont pas nouvelles en soi, étaient déjà recommandées par la santé publique aux propriétaires de commerces québécois, la ministre Guilbault a tenu à préciser que «la différence», c’est qu’à compter de vendredi, elles seront obligatoires partout.

Accueil favorable des détaillants

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) se réjouit de la décision du gouvernement de laisser ouverts les commerces et encourage les détaillants à continuer de respecter les règles de la santé publique.

«Les majorités des détaillants agissent déjà de façon responsable pour appliquer les règles sanitaires et de distanciation exigées. Ils y seront encore plus assidus pour conserver leur privilège d’ouverture en cette période importante d’achalandage», écrit dans un communiqué le directeur général du CQCD, Stéphane Drouin.

Pour lui, la «priorité est que les commerces puissent rester ouverts pendant les prochaines semaines malgré quelques défis de gestion qui s’ajouteront».

Il invite les clients à «changer leurs habitudes de magasinage pour les Fêtes, afin de minimiser le nombre de personnes dans les lieux publics, soit par l’achat en ligne ou en favorisant des périodes d’achalandage plus calmes au lieu des périodes de pointes habituelles, tout en continuant de prioriser l’achat local».

Avec Radio-Canada par Stéphane Bordeleau

Canada-Québec/Coronavirus: les clients de bars de Montréal appelés à se faire tester

juillet 12, 2020

 

Les autorités de la santé de la ville de Montréal ont appelé samedi les personnes ayant fréquenté les bars de la métropole québécoise depuis le début du mois à se faire dépister contre le nouveau coronavirus.

La direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal a indiqué dans un communiqué que des clients ou employés contagieux ont fréquenté au moins cinq établissements montréalais depuis le 1er juillet, malgré les précautions mises en place. Les autorités sanitaires craignent que le nombre de bars fréquentés par des personnes exposées au virus ne soit en fait plus important, d’où leur appel au dépistage.

«J’ai bien peur que ces observations ne soient que la pointe de l’iceberg», a déclaré le Dr David Kaiser chef médical du service Environnement urbain de la ville. Cette situation dans les bars intervient alors que la région de Montréal, épicentre de l’épidémie au Canada, connaît une augmentation des cas survenant chez les jeunes de moins de 39 ans ces dernières semaines, souligne la DRSP.

Les bars avaient reçu l’autorisation de rouvrir leurs portes le 25 juin à Montréal, après une longue période de fermeture obligatoire. Le non respect des consignes de distanciation dans certains établissements le week-end dernier, a toutefois amené le gouvernement du Québec à resserrer les mesures de précaution: les bars doivent désormais cesser de vendre de l’alcool après minuit et fermer à 1h du matin.

Par Le Figaro avec AFP

Canada:: Quelles conséquences aura la hausse du nombre de victimes chez Desjardins?

novembre 5, 2019

 

La fuite de renseignements au Mouvement Desjardins touche désormais les 4,2 millions de membres particuliers.
© Valérian Mazataud Le Devoir La fuite de renseignements au Mouvement Desjardins touche désormais les 4,2 millions de membres particuliers.
L’augmentation du nombre de victimes de la fuite de renseignements au Mouvement Desjardins, qui touche désormais chacun des 4,2 millions de membres particuliers, force une fois de plus la réflexion sur la confiance des clients à l’égard de leur institution financière. Pour mesurer l’incidence réelle, il faudra un certain temps, selon un expert.

« C’est une grande firme avec des ressources, ce qui fait qu’elle va mieux s’en tirer que d’autres », a résumé lundi Yany Grégoire, titulaire de la Chaire en commerce Omer DeSerres à HEC Montréal et spécialiste des échecs et des crises de produits et services. Il serait logique de prévoir une incidence sur la réputation, et peut-être sur le comportement des consommateurs, « mais puisque ça peut prendre un certain temps avant de changer nos comportements, c’est quelque chose qu’on va voir à plus long terme ».

Lorsque Guy Cormier a annoncé vendredi que le nombre initial de 2,7 millions de membres particuliers venait de grimper à 4,2 millions, la presse a immédiatement soulevé la question de la confiance. « On a plus de 35 000 nouveaux membres depuis le début de l’année et 15 000 depuis le mois de juin », a-t-il répondu. « Est-ce que les membres sont préoccupés ? La réponse, c’est oui. Est-ce qu’on les rassure ? La réponse, c’est oui. »

Facteurs à considérer

Trois variables entrent en jeu lorsque vient le temps d’évaluer l’incidence d’une fuite sur la valeur d’une entreprise (inscrite en Bourse), selon une étude signée notamment par Shahin Rasoulian, un ancien de HEC Montréal, dans le Journal of the Academy of Marketing Science en 2017. Ces trois axes sont : l’institution s’est-elle excusée ? ; offre-t-elle une indemnisation ? ; a-t-elle clairement amélioré ses processus ? Résultat : les deux derniers sont associés à une baisse de la perception du niveau de risque.

Le prochain palmarès des marques les plus influentes, généralement publié au printemps par la firme Ipsos, pourrait permettre de mesurer l’incidence de la crise sur l’opinion des consommateurs. En mars 2019, Desjardins s’était classé au 12e rang, et au 1er rang des institutions financières. Le directeur général d’Ipsos au Québec a décliné une demande d’entrevue sur le sujet spécifique de Desjardins.

Si l’incident est une « leçon pour Desjardins, les autres institutions et les gouvernements », la confiance à l’égard du Mouvement est encore au rendez-vous, croit un ancien président, Alban D’Amours, dont le nom figurait dans la première vague des membres touchés. Pour certains membres, « c’est inquiétant, et je le comprends », a-t-il dit, mais « Desjardins a bien relevé le défi ».

« Compte tenu des mesures que Desjardins a prises… La protection offerte à tous ses membres pour les protéger contre le vol d’identité, les frais qu’ils peuvent subir, c’est une protection à vie… C’est un engagement assez considérable. Dans le monde de la finance, je n’ai pas vu ça souvent », a dit M. D’Amours.

Dans un rapport intitulé Baromètre de la perte des consommateurs : les enjeux économiques de la confiance, la firme KPMG a tenté plus tôt cette année de mesurer les attentes en matière de « confiance numérique ».

Même si les consommateurs ne sont pas toujours à l’aise avec la manière dont les entreprises gèrent les préoccupations entourant la protection du renseignement, peut-on lire, ils n’ont pas nécessairement envie d’aller ailleurs pour autant.

Selon un sondage fait par KPMG auprès de 2151 consommateurs dans 24 marchés, « seulement 1,2 % des répondants changeraient définitivement de fournisseur de services financiers en cas de fuite ».

Par ailleurs, 96,8 % des gens seraient « disposés » à demeurer en place, tant et aussi longtemps que « l’organisation mettra en oeuvre les mesures appropriées pour s’occuper de leurs préoccupations ». Une dernière tranche de 2 % des gens resterait « définitivement » avec le même fournisseur.

Le Devoir.com par François Desjardins

TransUnion : compromission possible des données personnelles de 37 000 Canadiens

octobre 10, 2019
L’agence de crédit TransUnion a avisé environ 37 000 Canadiens que la confidentialité de leurs renseignements personnels a pu être compromise l’été dernier.

Ces milliers de Canadiens ont reçu récemment une lettre pour les informer qu’une personne non identifiée a eu accès à leurs données personnelles, notamment le nom, la date de naissance, l’adresse et le numéro d’assurance sociale, en s’immisçant illégalement dans le système de TransUnion.

La compagnie offre aux personnes touchées une protection de deux ans de surveillance du crédit. Elle affirme aussi mener une enquête et a informé le commissaire à la protection de la vie privée du Canada de l’incident.

Déjà victime de la fuite de données au Mouvement Desjardins, le Montréalais Benjamin Gingras a eu la désagréable surprise hier de recevoir une lettre de TransUnion. C’était comme un choc, nous a-t-il confié dans une entrevue téléphonique. Qui est TransUnion? Pourquoi ils me parlent? Une autre fuite de données avec une compagnie avec laquelle je n’ai jamais fait affaire.

Benjamin Gingras a été avisé dans cette lettre, comme 37 000 autres Canadiens, que ses renseignements personnels ont pu tomber entre des mains malveillantes.

L’agence de crédit affirme qu’un de ses clients d’affaires, la société de financement d’équipement CWB National Leasing, lui a rapporté que son code d’accès lui permettant de consulter le dossier de crédit de consommateurs dans les systèmes de TransUnion a pu être détourné et utilisé par un intrus pour ainsi accéder aux données personnelles d’environ 37 000 Canadiens.

«L’enquête de TransUnion sur cette situation a également révélé que l’intrus a eu accès à vos renseignements personnels à partir d’une source inconnue d’une tierce partie qui a été utilisée pour faciliter l’attaque.» – Extrait de la lettre de l’agence de crédit TransUnion

On peut aussi lire que l’intrus en question a pu mettre la main sur des renseignements concernant l’identité des personnes touchées, leur crédit et leur historique de paiements entre le 28 juin et le 11 juillet derniers.

Il est aussi précisé dans la lettre que les renseignements du dossier de crédit auxquels l’intrus aurait pu avoir accès comprennent possiblement votre nom, votre date de naissance, votre adresse actuelle, vos adresses antérieures et des renseignements liés à votre crédit et à vos engagements sous forme d’emprunts et aux entités avec lesquelles vous avez ces engagements. Ces renseignements pourraient aussi inclure vos antécédents de paiement. Les renseignements n’incluaient AUCUN numéro de compte.

Inquiétudes et frustrations

Benjamin Gingras est particulièrement préoccupé par le fait qu’il n’a jamais été client de TransUnion et que cette compagnie ait pu donner accès à ses données à un tiers.

Une fois le choc passé, j’ai réalisé : OK, il y a de quoi qui ne marche vraiment pas ici. Que cette compagnie ait mes données, qu’elle fasse affaire avec d’autres compagnies qui peuvent accéder à mes données et que ces compagnies avec qui je n’ai jamais fait affaire. […] Il y a quelque chose de profondément problématique sur la façon dont l’industrie du crédit est réglementée, organisée, et comment les données sont transmises. Il y a lieu d’être très très frustré par rapport à tout ce qui se passe ici.

Il espère que les gouvernements vont presser le pas pour légiférer afin de mieux encadrer l’industrie du crédit et l’utilisation de données confidentielles.

L’expert en cybersécurité Steve Waterhouse partage les craintes et les frustrations de Benjamin Gingras. Les gens ont certainement raison de s’inquiéter, lance-t-il. On s’est fait imposer comme population de ne faire affaire qu’avec deux autorités financières qui sont TransUnion et Equifax en matière de protection de dossier de crédit. Donc, ce sont deux entreprises privées qui ne répondent qu’à elles-mêmes.

Steve Waterhouse attend toujours que les chefs de partis fédéraux dans la campagne électorale se prononcent sur la protection des données personnelles.

Comment ils voient ça maintenant en 2019 et pour les années à venir? Parce que les lois au Canada sont vraiment faibles et les conséquences sont quasi inexistantes pour les compagnies qui sont fautives en matière de fuites d’informations. Si l’on fait la comparaison avec le Règlement général sur la protection des données personnelles en Europe, lui va être impitoyable sur la négligence, alors qu’ici il y a encore une clémence accordée aux entreprises.

Radio-Canada.ca par Éric Plouffe