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Colère grandissante d’employés de Google sur ses projets en Chine

août 4, 2018

San Francisco – Google tentait vendredi de contenir une fronde grandissante depuis plusieurs jours d’employés du monde entier, furieux de voir le géant technologique tester une version de son moteur de recherche adaptée aux exigences de censure de Pékin, selon The Intercept.

Face à la censure et aux cyberattaques, le géant californien avait retiré son moteur de recherche de Chine en 2010 et nombre de ses services restent depuis bloqués dans la deuxième économie mondiale.

Jeudi, un employé de Google avait confirmé à l’AFP que l’entreprise testait un moteur de recherche conforme aux exigences des autorités chinoises, au grand dam de militants des droits de l’Homme et d’employés.

Selon le magazine en ligne The Intercept vendredi, citant des sources internes, le groupe a fermé les accès de la plupart des employés aux documents relatifs au projet « Dragonfly » après les fuites dans la presse.

« Il y a eu un silence radio total de la hiérarchie, ce qui rend beaucoup de gens mécontents et effrayés », raconte un salarié anonyme, affirmant que leurs forums de discussion internes parlent abondamment du sujet et que les gens sont « furieux ».

Contacté par l’AFP, Google n’a pas donné suite dans l’immédiat.

Ce n’est pas la première fois que Google fait face à cette situation.

Des milliers d’employés avaient signé une pétition il y a quelques mois pour lui demander de « rester en dehors du business de la guerre » à propos d’un contrat avec le Pentagone.

A la suite à cette fronde, le groupe s’était engagé début juin à ce que ses travaux en matière d’intelligence artificielle (IA) ne servent jamais à fabriquer des armes.

En outre, selon l’agence Bloomberg vendredi, Google est en discussions avec le groupe Tencent et d’autres groupes chinois pour pouvoir proposer ses services de « cloud » dans ce pays, en les faisant tourner sur des « data centers » et serveurs d’entreprises chinoises, pour se conformer aux exigences de la Chine, qui veut que les données soient stockées sur son sol.

N’ayant pas de « data centers » en Chine continentale, Google doit donc nouer des partenariats, explique encore l’agence d’informations financières.

Romandie.com avec(©AFP / 04 août 2018 09h40)                                                        

Journée de grève en Jordanie, la rue ne décolère pas

juin 6, 2018

/ © AFP / AHMAD GHARABLI

La colère ne faiblit pas en Jordanie, où une grève a été observée mercredi à l’appel de syndicats toutefois à la peine au moment de canaliser des manifestants déterminés à aller jusqu’au bout pour faire tomber le projet décrié de réforme fiscale.

Avocats en robe, enseignantes venues en groupe, médecins avec leurs enfants… Ils étaient plus d’un millier rassemblés devant le siège des syndicats à Amman, sous une chaleur écrasante, clôturant la grève qui s’est tenue de 09H00 (06H00 GMT) à 14H00 (11H00 GMT).

« J’ai peur pour mon avenir », « Je n’ai plus les moyens », pouvait-on lire sur des feuilles blanches, écrites parfois à la main. Certains manifestants brandissaient des galettes de pain, d’autres des drapeaux jordaniens.

« C’est la première fois de ma vie que je participe à des manifestations et je suis surprise de voir que les gens me ressemblent, sont bien habillés, ne sont pas des voyous qui veulent tout casser! », explique en riant Linda, 35 ans, professeure d’anglais dans un lycée privé de la capitale.

La démission lundi du Premier ministre et l’appel du roi Abdallah II à une « révision complète » du projet de loi sur l’impôt sur le revenu n’ont pas suffi à dissiper les craintes et griefs.

La principale revendication reste le retrait pur et simple du texte au Parlement.

« Ce projet de loi est une catastrophe, il va entraîner dans la précarité ce qu’il reste des classes moyennes! », s’indigne Tarek, un avocat de 45 ans, père de deux enfants.

« Nous avons décidé de donner une chance au gouvernement », qui doit encore être formé par le nouveau Premier ministre Omar al-Razzaz, « de mener un dialogue national autour du projet », a lancé à la foule Ali al-Abbous, président de la confédération syndicale.

Cette déclaration a aussitôt été accueillie par des huées des manifestants, qui ne l’ont pas laissé terminer son discours.

– « C’est inacceptable ! » –

« C’est inacceptable! Nous ne dialoguerons avec le gouvernement qu’après le retrait du projet », clame Saad, 27 ans, étudiant en pharmacie.

Autour de lui, les applaudissement fusent. « Ils ont vendu » notre cause, crient en coeur la foule, forçant M. Abbous à interrompre son discours.

Le président de la confédération syndicale a plus tard assuré à la télévision que son propos avait été mal compris, et que la principale revendication -à savoir le retrait du projet de loi- restait inchangé.

« Il faut simplement donner du temps au gouvernement pour répondre », a-t-il argué.

Le texte prévoit une augmentation entre 5% et 25% des impôts pour les particuliers et impose les personnes ayant un salaire annuel supérieur à 8.000 dinars (environ 9.700 euros).

Des manifestations rassemblant des centaines de personnes ont de nouveau eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi. Les protestataires se retrouvent quotidiennement depuis une semaine, après le coucher du soleil, lorsque le jeûne est rompu en ce mois de ramadan.

– Bouée de sauvetage –

Le gouvernement « doit procéder à une révision complète de la fiscalité » de manière « à stopper l’imposition (…) injuste qui ne répond pas (au besoin) d’équité » entre classes sociales, avait indiqué mardi Abdallah II.

Il a nommé le même jour M. Razzaz, jusque-là ministre de l’Education, comme nouveau chef du gouvernement, en remplacement de Hani Mulqi.

La réforme fiscale est notamment prônée par le Fonds monétaire international (FMI), qui pousse la Jordanie à des réformes structurelles en échange d’une bouée de sauvetage de 723 millions de dollars accordée en 2016 pour soutenir l’économie de ce pays de 10 millions d’habitants.

L’économie jordanienne traverse une période difficile –la Banque mondiale évoque une « faible perspective de croissance en 2018 »–, 18,5% de la population est au chômage et 20% vit à la limite du seuil de pauvreté.

L’accueil de centaines de milliers de Syriens ayant fui la guerre pèse lourdement sur les finances publiques et Amman appelle régulièrement la communauté internationale à une aide plus substantielle sur ce dossier.

Depuis janvier, le royaume a vécu plusieurs hausses de prix de produits de base, ou encore un inflation des factures d’électricité. Certaines de ces hausses sont dues à la fin des subventions publiques dans le cadre des réformes demandées par le FMI.

Dans un communiqué mardi, Human Rights Watch (HRW) a de son côté jugé « crucial » que les forces de sécurité jordaniennes « agissent avec retenue et permettent aux manifestants pacifistes d’exprimer librement leurs demandes ».

Romandie.com avec (©AFP / 06 juin 2018 15h44)                  

Face à Macron, des manifestants en colère partout en France

avril 19, 2018

Le cortège des manifestants, jeudi 19 avril 2018 à Marseille / © AFP / BERTRAND LANGLOIS

Cheminots, personnels hospitaliers, postiers, fonctionnaires, étudiants: ils ont manifesté côte à côte jeudi partout en France à l’appel de la CGT et de Solidaires qui espèrent une « convergence des luttes » pour s’opposer à Emmanuel Macron.

Plus de 130 mobilisations étaient prévues dans toute la France.

A Marseille, selon le comptage du cabinet Occurrence réalisé pour un collectif de médias, dont l’AFP, 5.700 personnes ont manifesté. La police en a comptabilisé 5.000, la CGT 65.000.

Le gouvernement veut « tout privatiser. il faut les arrêter », a estimé Olivier Mateu, patron de la CGT des Bouches-du-Rhône, en tête du cortège marseillais mené par plusieurs centaines de cheminots. Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était présent.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants se sont ébranlés à 14H30 de Montparnasse, en direction de la place d’Italie, derrière une banderole affirmant: « Public + privé + étudiants, ensemble, stoppons les régressions sociales ». En tête du défilé, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a demandé au gouvernement qu' »il arrête de nous prendre pour des imbéciles et nous explique ce qu’il veut ».

Comme à Marseille, en plus des chiffres « police » et « organisateurs », le collectif de médias publiera son propre comptage.

– Soutien à la ZAD –

« On est dans un bouillonnement social », a constaté Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé. La convergence des luttes, « ça braque les projecteurs sur des sujets communs, par exemple la question de l’endettement des hôpitaux, du manque de financement de la santé, ça répond complètement au même sujet que le système ferroviaire », a déclaré Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots.

Quelques heures plus tôt, l’intersyndicale CGT-CFDT-Sud-Unsa de la SNCF a annoncé qu’elle suspendait les concertations avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et attendait du Premier ministre Édouard Philippe qu’il reprenne la main sur le dossier.

A Rennes, les manifestants étaient accompagnés de trois tracteurs de la confédération paysanne en soutien à la ZAD de Notre-Dame des Landes. A Besançon aussi le cortège affichait son soutien avec des affiches « ZAD mon amour ».

Grèves et manifestations s’accompagnent de perturbations, notamment à la SNCF où un TGV sur trois et deux TER sur cinq sont prévus. Le taux de grévistes était plus important jeudi que la veille (22,7), avec 66,4% de conducteurs à l’arrêt.

Une trentaine de cheminots ont bloqué le trafic en gare de Lille dans la matinée, en brûlant des pneus sur les voies, ce qui a poussé des passagers à descendre le long des voies pour rejoindre les quais.

Dans l’énergie, les militants CGT, qui promettaient des « coupures ciblées », ont, par exemple, arrêté l’électricité en gare de Pau, coupé les radars au Creusot (Saône-et-Loire) ou organisé un barrage filtrant sur un rond-point près de la centrale nucléaire de Bugey (Ain).

La mobilisation a affecté aussi certaines crèches et écoles, ainsi que l’audiovisuel public.

– « Mettre un certain bazar » –

Si cette journée d’actions bénéficiait d’une atmosphère estivale, la météo sociale, quant à elle, est orageuse.

Les grèves s’enchaînent dans divers secteurs: les cheminots en sont à leur huitième journée de grève depuis début avril contre la réforme ferroviaire. La grogne monte également dans le secteur de la santé, les hôpitaux et les maisons de retraite médicalisées (Ehpad), chez l’ensemble des fonctionnaires. Et le conflit salarial chez Air France est dans l’impasse.

Des facultés sont en outre occupées ou bloquées par des opposants à la réforme « Parcoursup », accusée d’instaurer une « sélection » à l’entrée à l’université.

La CGT et Solidaires espèrent construire un front unique à partir de ces colères. Une « coagulation » des « mécontentements » à laquelle ne croit pas le président Emmanuel Macron, qui estime que les différents mouvements ont « peu à voir » entre eux.

Mais la « convergence des luttes » ne fait pas l’unanimité chez les syndicats. Pour Laurent Berger (CFDT), ce mode d’action « ne fonctionne pas ». Elle « nuit à l’efficacité syndicale », a jugé aussi la CFE-CGC.

Le président du groupe LREM à l’Assemblée Richard Ferrand voit dans cette journée « une volonté de mettre un certain bazar en mobilisant toute une série de professions qui n’ont pas de revendications précises ».

Mais, selon Jean-Luc Mélenchon, c’est « la radicalité du comportement du président » qui a « poussé au rapprochement de tout le monde ».

Romandie.com avec(©AFP / 19 avril 2018 15h05)                

Irak: colère chiite après l’appel de Macron à démanteler une force paramilitaire

décembre 3, 2017

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre de la région autonomie irakienne du Kurdistan Nechervan Barzani (C), le 2 décembre 2017 à Paris / © AFP / THOMAS SAMSON

Un appel du président français Emmanuel Macron au démantèlement des forces paramilitaires irakiennes du Hachd al-Chaabi a provoqué la colère de personnalités chiites, qui ont dénoncé une « interférence » française dans les affaires de leur pays.

En 2014, face à une offensive éclair des jihadistes du groupe État Islamique (EI), qui s’était emparé du tiers du pays et menaçait l’existence du pays, plus de 60.000 Irakiens avaient répondu à l’appel à la mobilisation du chef spirituel de la communauté chiite, l’ayatollah Ali Sistani.

Ils avaient formé le Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire), une coalition hétéroclite dominée par des milices chiites. Les plus puissantes d’entre elles sont souvent présentées comme parrainées par l’Iran.

Si le Premier ministre Haider al-Abadi n’a pas réagi à la demande française, son prédécesseur et rival Nouri al-Maliki ne s’en est pas privé.

« Emmanuel Macron s’est mêlé de manière inattendue dans les affaires intérieures irakiennes en appelant au démantèlement d’une institution légale, le Hachd al-Chaabi », a-t-il écrit sur Facebook.

Actuel vice-président de la République et chef du plus important groupe chiite au Parlement, il a ajouté: « nous voulons qu’aucun pays n’impose sa volonté au gouvernement irakien et à la brave nation irakienne ».

« Les Irakiens attendaient de la communauté internationale, et notamment de la France, qu’elle félicite les combattants qui ont donné leur vie pour leur pays et pour le monde », a pour sa part déclaré Houman Hamoudi, vice-président du Parlement, dans un communiqué.

« Sans le Hachd, Daech (acronyme arabe de l’EI) serait arrivé au cœur de Paris », a-t-il argué.

Pour un des chefs du Hachd, Ahmad al-Assadi, « toute discussion (sur le sujet, ndlr) est rejetée et nous n’acceptons pas d’ingérence dans les affaires irakiennes ». « Demander la dissolution de Hachd, c’est comme demander la dissolution de l’armée irakienne car le Hachd est un élément clé de la sécurité irakienne », a-t-il poursuivi.

Recevant samedi à Paris le Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechervan Barzani, M. Macron avait appelé à « une démilitarisation progressive, en particulier de la +mobilisation populaire+ qui s’est constituée ces dernières années, et que toutes les milices soient progressivement démantelées ».

Le Parlement irakien a reconnu le Hachd en novembre 2016 comme une « institution de l’Etat » et décidé leur intégration « au sein des forces régulières ».

Les Kurdes reprochent au Hachd d’avoir chassé en octobre, en soutien de l’armée irakienne, les combattants kurdes des territoires disputés, notamment de Kirkouk, et d’avoir expulsé la population kurde de la ville de Touz Khormatou.

Romandie.com avec(©AFP / 03 décembre 2017 11h23)                

Indépendantistes catalan en prison: « ça va tout envenimer »

novembre 2, 2017

« Liberté pour les prisonniers politiques » peut-on lire sur une pancarte lors d’une manifestation à Barcelone, le 2 novembre 2017 / © AFP / PAU BARRENA

« Ca va tout envenimer », s’exclame Dolores, Barcelonaise de 66 ans non indépendantiste, en apprenant jeudi ce qu’elle appelle « la mauvaise nouvelle »: huit ministres catalans indépendantistes envoyés en prison.

Près d’une semaine après la proclamation d’une « République » catalane restée virtuelle, aussitôt suivie d’une mise sous tutelle de la région par Madrid, Dolores et son amie Nuria allaient réserver un voyage au Japon. L’annonce les a trouvées sur un banc, à deux pas de la célèbre place barcelonaise, la Plaça Catalunya.

« Je n’ai jamais voté indépendantiste et je ne me sens représentée ni par le camp des pro, ni par celui des anti », dit Dolores, professeur à la retraite et électrice de gauche.

« Mais ils n’ont rien fait de très, très grave – une proclamation d’indépendance… – ils n’ont jamais été violents car toutes les manifestations étaient pacifiques », dit-elle, « et quand on sait que beaucoup de ceux qui ont volé dans ce pays sont toujours libres, à commencer par ceux du PP (le parti du chef du gouvernement Mariano Rajoy, NDLR), mais aussi deux d’ici ».

Elle demande à parler anonymement « dans ces circonstances »: une juge vient de placer en détention provisoire huit membres du gouvernement catalan déchu pour « sédition » et « rébellion » et pourrait émettre un mandat européen contre cinq autres, dont leur président destitué, Carles Puigdemont qui, depuis la Belgique, dénonce « un procès politique ».

« Ca met en colère même quand tu ne votes pas en faveur de l’indépendance, parce qu’à chaque fois qu’une mesure disproportionnée est prise, cela ne fait qu’alimenter l’indépendantisme. Ou Rajoy ne s’en rend pas compte ou ça l’arrange pour recevoir plus de votes des autres régions, comme défenseur de l’unité de l’Espagne », suggère-t-elle.

« Ca me fait mal, parce que je crois que la faute est partagée entre Madrid et Barcelone. La politique, c’est le dialogue et il n’y en pas eu », renchérit son amie Nuria, ex-fonctionnaire du ministère du Travail de 67 ans, non indépendantiste.

– ‘L’Europe va devoir s’impliquer’ –

Traversant la Place de Catalogne, un homme en costume marche à toute allure. Antonio Navarro, chef d’entreprise de 51 ans et l’un des rares passants à approuver la mesure de placement en détention.

« C’est très bien et c’était à prévoir: ils ont enfreint la loi, désobéi aux tribunaux, utilisé des fonds publics pour leur projet illégal, fait une pantomime appelée référendum et proclamé une indépendance que la Constitution n’envisage pas », dit-il, sans s’arrêter de marcher.

« Puigdemont aurait dû soutenir ses ministres mais il a cherché protection en Belgique: c’est un manque de respect et de responsabilité envers les siens », tranche-t-il.

Mais la majorité des Barcelonais rencontrés, aussitôt la nouvelle annoncée, contestent la décision de la justice qu’ils n’estiment « pas indépendante » du pouvoir.

Assise sur les marches d’un grand magasin, Margarita, 32 ans, vend des chaussures sur le très touristique Paseig de Gracia et « non, ne veut pas parler de politique ni être citée ». Mais elle qui se définit comme une ex-électrice de Ciudadanos – parti libéral né dans la région pour s’opposer à l’indépendantisme – lâche: « personne ne mérite d’aller en prison pour ses idées et je considère que ce sont des prisonniers politiques ».

A la sortie d’une exposition, Xavi Magrazo, 23 ans – t-shirt à l’effigie de Bob Marley et convictions d’indépendantiste récemment converti – change son programme de la soirée quand il apprend qu’une manifestation est convoquée pour protester contre l’incarcération des ministres: « on y va, non? », dit-il à sa copine.

Le 27 octobre, « l’indépendance a été proclamée mais c’était des mots plus qu’une réalité. Ils l’ont fait pour gagner de la force, de l’image à l’international », avance ce gérant de bureaux, en intérim.

« Avec Puigdemont en Belgique, maintenant, l’Union européenne va devoir s’impliquer », croit-il, convaincu que « tout ça va empirer jusqu’à ce que l’Europe s’en mêle ».

Romandie.com avec(©AFP / 02 novembre 2017 23h17

Vérités d’un Congolais très fâché contre Sassou et les opposants de la diaspora

août 18, 2017

 

Congo/Bouenza: Mouyondzi en colère

mai 10, 2017

Mouyondzi à feu et à sang

Les miliciens de Sassou Nguesso viennent d’abattre froidement un enfant à Mouyondzi.
C’est en voulant éliminer le père, un certain Modeste, identifié comme opposant que sa fille de 2 ans a été atteinte mortellement.

Les jeunes furieux des injustices et l’impunité généralisées ont pris d’assaut les symboles de la dictature. Le PSP de Mouyondzi et les domiciles des miliciens ont été incendiés.

C’est clair que le pouvoir veut étendre le conflit du Pool jusqu’à Mouyondzi pour embraser tout le pays et achever son génocide qu’il avait commencé en 1997.

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Vidéo: Un Congolais de Brazzaville très fâché, sans langue de bois

décembre 22, 2016

 

Guinée-Bissau: Baciro Dja nommé Premier ministre, colère de militants du pouvoir

mai 26, 2016

Bissau – Deux semaines après la dissolution du gouvernement bissau-guinéen, le président José Mario Vaz a nommé Premier ministre jeudi Baciro Dja, qui occupa brièvement le poste en 2015, provoquant la colère de militants du parti au pouvoir.

Le président Vaz avait déjà nommé Baciro Dja comme Premier ministre le 20 août 2015. Cette nomination ayant été contestée par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), elle avait été invalidée par la Cour suprême et M. Dja avait démissionné le 9 septembre. Il avait été remplacé par un vétéran du PAIGC, Carlos Correia, dont le gouvernement a été dissous le 12 mai.

La nomination de Baciro Dja comme nouveau Premier ministre a été accueillie par une manifestation de colère de militants du PAIGC, dont le siège est proche de la présidence. Une centaine d’entre eux se sont dirigés vers les lieux, certains jetant des pierres en direction des forces de l’ordre, d’autres brûlant des pneus sur la voie, selon un journaliste de l’AFP.

Le dispositif de sécurité habituel avait été renforcé par la police anti-émeutes, qui a ordonné aux civils de quitter les lieux. Nous avons reçu l’ordre de tirer sur quiconque franchirait les grilles du palais, a lancé un des commandants de la police.

La situation demeurait tendue aux abords du palais présidentiel, mais aucun incident similaire n’était signalé ailleurs en ville jusqu’aux environs de 21H00 locales (et GMT).

Le président Vaz est un des responsables du PAIGC, mais c’est un de ses ex-Premiers ministres, Domingos Simoes Pereira (bien Domingos Simoes Pereira), qui est le chef du parti.

La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par M. Vaz de M. Pereira de son poste de Premier ministre, une décision rejetée par le parti. D’après leurs entourages, les deux hommes ne s’entendaient pas sur la direction du pays, notamment au sujet de la corruption.

La lutte entre pro-Vaz et pro-Pereira perturbe le travail du gouvernement et du Parlement en dépit de plusieurs tentatives de médiation.

Ces tensions inquiètent la communauté internationale, qui avait salué le retour progressif à la légalité constitutionnelle depuis l’élection de M. Vaz en mai 2014 dans cette ex-colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest jusqu’alors en proie à une instabilité chronique, avec des tentatives de coup d’Etat militaires à répétition.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le président avait annoncé aux représentants des cinq formations siégeant à l’Assemblée nationale, dont le PAIGC et le Parti de la rénovation sociale (PRS, opposition, deuxième parti du pays) son intention de nommer un nouveau Premier ministre, d’après des responsables politiques.

Le PAIGC avait réitéré son refus de reconnaître un chef de gouvernement désigné par le président, estimant que son choix incombait au parti majoritaire au Parlement conformément à la Constitution.

Nous n’accepterons pas un Premier ministre choisi par le Président, avait déclaré devant la presse l’ex-Premier ministre Carlos Correia, qui s’est rendu avec certains ex-ministres devant les grilles du palais présidentiel, sous protection de soldats de la force régionale ouest-africaine Ecomib.

Romandie.com avec(©AFP / 26 mai 2016 23h59)

Le fiancé de Lady Gaga en colère contre DiCaprio

janvier 12, 2016

 

Le fiancé de Lady Gaga, Taylor Kinney, n’aurait pas du tout apprécié le comportement de Leonardo DiCaprio. Lors des Golden Globes, l’acteur s’était visiblement moqué de la victoire de la chanteuse.

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© REUTERS/Mario Anzuoni Le fiancé de Lady Gaga en colère contre DiCaprio

 

C’est une vidéo virale qui a fait le tour du monde en l’espace de quelques heures seulement. Dimanche 10 janvier lors de la 73e édition des Golden Globes, Lady Gaga a été récompensée pour son travail dans la série «American Horror Story», une performance qui lui a permis de rafler la statuette de la meilleure actrice dans une mini-série.

Au moment de récupérer son trophée sur scène, la chanteuse de 29 ans a provoqué l’hilarité de Leonardo DiCaprio, assis non loin d’elle. Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on peut distinctement voir le comédien de 41 ans – lui-même honoré pour son travail dans «The Revenant» – tirer une grimace lorsque Lady Gaga passe à ses côtés. Interrogé par les caméras d’Entertainment Weekly quelques minutes plus tard dans les coulisses de la cérémonie, l’acteur américain avait finalement justifié ce sursaut, légèrement embarrassé. «Oh, mon Dieu. C’est devenu viral, c’est ça ? Je ne savais juste pas ce qui venait de me toucher, c’est tout», assurait-il.

Pour l’entourage de Lady Gaga, ces explications ne suffisent pas. Le site Radar Online rapporte en effet que le fiancé de la chanteuse, Taylor Kinney, n’a pas du tout apprécié le comportement de la vedette de «Titanic». Très contrarié, le comédien de 34 ans aurait pris les devants pour défendre sa dulcinée. «Taylor n’est pas disposé à laisser quiconque se moquer de sa future femme, même s’il s’agit d’un acteur de haut rang. Il lui a dit de façon calme et posée qu’il ferait mieux de s’excuser, car sa réaction était grossière et non professionnelle», rapporte une source.

« Leonardo pense que Lady Gaga ne méritait pas d’avoir une nomination »

Loquace, l’indiscret affirme que l’interprète de «Poker Face» aurait volontairement «percuté» le coude de Leonardo DiCaprio lors de son passage. Selon la source, Leonardo DiCaprio se moquait déjà de Lady Gaga avant même que son nom soit cité. «Leonardo pense qu’elle ne méritait pas d’avoir une nomination. Et elle l’a su. Elle l’aurait volontiers ignoré, mais quand son nom est sorti de l’enveloppe, Leonardo riait tellement fort que tout le monde pouvait l’entendre. Il faisait une scène. Lady Gaga ne voulait pas le laisser ruiner cet instant et souhaitait le faire taire. Et c’est ce qu’elle a fait.» 1 partout, la balle au centre.

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