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États-Unis: Trump justifie le limogeage d’un collaborateur ayant témoigné contre lui

février 8, 2020

 

Le président américain Donald Trump a justifié ce samedi le limogeage d’un membre de son administration ayant livré un témoignage embarrassant pour lui au cours de la procédure de destitution qui le visait.

Le lieutenant-colonel Alexander Vindman, conseiller sur les affaires européennes au sein du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a été démis vendredi de ses fonctions peu avant un diplomate ayant également témoigné lors de l’enquête parlementaire. Acquitté mercredi par le Sénat dans son procès en destitution, M. Trump se défend de vouloir mener depuis des «représailles» contre ceux n’ayant pas abondé dans son sens ces derniers mois. Il a affirmé sur Twitter ne pas connaître M. Vindman et ne lui avoir «jamais parlé».

Il avance que le militaire, né en Ukraine et arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 3 ans, a été accusé par sa hiérarchie d’«insubordination», d’avoir des «problèmes de jugement» et d’avoir «fait fuiter des informations». Il lui reproche également d’avoir «rapporté de façon erronée» le contenu de son «appel parfait» en juillet avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, au cœur de la procédure qui a valu au milliardaire républicain une mise en accusation pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès.

Donald Trump avait demandé lors de cet échange que Kiev annonce l’ouverture d’une enquête sur son adversaire démocrate Joe Biden. Une requête jugée «inappropriée» par Alexander Vindman, qui avait écouté l’appel en direct et décidé d’alerter les juristes de la présidence. Il était revenu sur cet épisode en novembre lors d’une audition au Congrès très embarrassante pour le président.

L’avocat de M. Vindman a dénoncé ce samedi dans un communiqué transmis aux médias américains les «déclarations manifestement inexactes» du président à l’encontre de son client, évoquant une «campagne d’intimidation» de la part de «l’homme le plus puissant du monde». Donald Trump a par ailleurs rappelé vendredi l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland, qui avait aussi livré devant les parlementaires un témoignage compromettant à son égard.

«L’ambassadeur Sondland et le lieutenant-colonel Alexander Vindman sont des fonctionnaires courageux, des héros et des patriotes», a réagi sur Twitter l’élu démocrate Mark DeSaulnier. «La vengeance de Trump contre eux pour avoir dit la vérité est une action digne de dictateurs et de criminels, pas du président de la plus grande démocratie du monde».

Par Le Figaro avec AFP

Mystère autour de la disparition en Norvège d’un collaborateur de WikiLeaks

septembre 12, 2018

Arjen Kamphuis, expert néerlandais en cybersécurité de 47 ans, a été vu pour la dernière fois le 20 août, quittant son hôtel de Bodø, dans le nord de la Norvège. Photo NTB Scanpix / AFP du 5 septembre 2018. / © NTB Scanpix/AFP/Archives / Per-Inge JOHNSEN

Des effets personnels retrouvés dans un fjord, un téléphone portable localisé à un millier de kilomètres de là… La police cherche à percer le mystère de la disparition en Norvège d’un collaborateur néerlandais de WikiLeaks, une affaire qui entretient les fantasmes sur la toile.

Expert en cybersécurité de 47 ans, Arjen Kamphuis a été vu pour la dernière fois le 20 août, quittant l’hôtel Scandic de Bodø, dans le nord de ce pays scandinave, où il venait de passer des vacances.

Depuis, plus de nouvelles… Arjen Kamphuis n’a pas embarqué dans l’avion qui devait le ramener le 22 août de Trondheim, à plus de 700 kilomètres de Bodø, aux Pays-Bas.

Il n’en fallait pas plus pour que les réseaux sociaux y voient la main de la CIA, de la Russie ou encore une disparition délibérée d’un expert en dissimulation pour réaliser un projet secret au profit de Julian Assange.

Car WikiLeaks décrit l’expert comme un associé de ce dernier, le fondateur australien de cette organisation à la réputation sulfureuse, réfugié depuis six ans dans l’ambassade d’Equateur à Londres pour échapper à des poursuites judiciaires aux Etats-Unis.

WikiLeaks, qui s’est notamment distingué en publiant des documents embarrassants pour la diplomatie et l’armée américaines, a qualifié la disparition d' »étrange ».

Saisie fin août, la police norvégienne dit travailler sur trois théories : une disparition volontaire -y compris un possible suicide-, un accident ou un acte criminel.

« Nous n’avons pas suffisamment progressé dans l’enquête pour pouvoir éliminer ou confirmer une de ces trois théories », a déclaré mercredi à l’AFP l’inspecteur Bjarte Walla. « Nous gardons toutes les possibilités ouvertes ».

– Puzzle complexe –

Les quelques pièces du puzzle recueillies jusqu’à présent par les enquêteurs ajoutent de l’épaisseur à l’énigme.

Un pêcheur a retrouvé mardi soir des objets flottant dans l’eau d’un fjord, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Bodø, a annoncé la police, qui se dit « sûre qu'(ils) appartiennent au disparu » même si elle refuse d’en divulguer la nature pour les besoins de l’enquête.

Selon elle, le Néerlandais a vraisemblablement pris le 20 août un train reliant Bodø à Rognan, une ligne près de laquelle ces effets ont été découverts. Des opérations de ratissage à terre et dans l’eau sont en cours.

Détail troublant, l’enquête avait auparavant fait apparaître qu’un téléphone attribué à Arjen Kamphuis avait émis un signal dans la soirée du 30 août près de Stavanger (sud-ouest), à plus de 1.000 kilomètres à vol d’oiseau de là.

Des cartes SIM allemande et néerlandaise enregistrées à son nom y avaient été introduites « en l’espace d’une heure », selon la police, qui ne peut cependant affirmer que c’est bien Arjen Kamphuis qui l’avait activé.

Bizarre ? « On peut le dire », reconnaît Bjarte Walla. « Mais on doit garder l’esprit ouvert (…) jusqu’à ce qu’on ait fini d’évaluer les différents renseignements en notre possession et déterminé la façon dont ces renseignements sont liés ou pas entre eux ».

Lundi, deux enquêteurs néerlandais sont arrivés en Norvège pour prêter main forte à leurs collègues norvégiens dans leurs recherches du disparu qui, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux, porte de fines lunettes, des cheveux blonds mi-longs et une fine barbe.

Selon une amie d’Arjen Kamphuis, il n’y avait « absolument aucun signe qu’il voulait disparaître ».

« Au contraire, il avait plein de projets tant privés que professionnels », a confié Ancilla van de Leest à l’AFP.

Pour elle, les liens entre Arjen Kamphuis et WikiLeaks ont été « fortement exagérés dans la presse ». « Il aide des organisations en leur fournissant des conseils en sécurité informatique », y compris WikiLeaks, a-t-elle précisé.

Romandie.com avec(©AFP / (12 septembre 2018 15h34)

France: Alexandre Benalla, un collaborateur de Macron filmé entrain de frapper des manifestants

juillet 19, 2018

 

Les faits se sont déroulés le 1er mai 2018, lors d’un « apéro militant » organisé place de la Contrescarpe à Paris. Repéré par Le Monde, Alexandre Benalla a été filmé en train de frapper un homme au sol et de malmener une jeune fille, alors qu’il n’avait aucune autorisation légale d’intervenir…

France: un collaborateur de Macron suspendu après avoir frappé un manifestant

juillet 18, 2018

Paris – Un collaborateur d’ Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à la présidence après avoir agressé un manifestant, selon un article du quotidien Le Monde mis en ligne mercredi soir.

Le Monde, dont l’article est accompagné d’une vidéo de l’incident, affirme qu' »Alexandre Benalla, un proche conseiller du président de la République (…) équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre alors qu’il n’est pas policier, s’en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, à Paris », à l’occasion du 1er-Mai, jour de la Fête du travail.

« L’homme casqué, visiblement hors de lui, traîne (le jeune homme) au sol, le saisit violemment au cou par derrière puis le frappe à plusieurs reprises », rapporte Le Monde, qui affirme que « le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a confirmé que M. Benalla était bien l’homme de la vidéo ».

« Le lendemain de la manifestation, j’ai été avisé par un collaborateur que M. Benalla avait été reconnu sur le terrain en train de participer à des opérations de maintien de l’ordre. J’ai vu les vidéos, je l’ai convoqué le jour même, je lui ai demandé si c’était lui », a déclaré M. Strzoda au quotidien, en précisant qu’il avait autorisé M. Benalla à participer « en observateur » à une intervention policière le 1er-Mai.

Toujours selon le directeur de cabinet cité par Le Monde, M. Benalla a reconnu être l’homme mis en cause.

M. Macron a réclamé « des sanctions », et M. Strzoda lui a infligé « une simple suspension temporaire, du 4 au 19 mai », le menaçant de licenciement en cas de nouvel écart, indique le quotidien.

« M. Benalla reste pourtant chargé de mission à l’Elysée (la présidence française, ndlr), quoique désormais affecté à un poste administratif, où il s’occupe de la sécurité d’événements organisés +à l’intérieur du Palais+, comme des rencontres avec des entreprises ou la célébration de la victoire des Bleus au Mondial », conclut l’article.

Mercredi en début de soirée, la présidence française, sollicitée, n’avait pas réagi aux informations du Monde.

Plusieurs responsables politiques ont rapidement demandé que M. Benalla soit démis de ses fonctions ou démissionne et qu’il soit poursuivi.

« Face à cette double faute et à cette agression caractérisée et inacceptable, il doit démissionner », a ainsi commenté le sénateur socialiste Rachid Temal sur Twitter.

« Questions: pourquoi les policiers ont laissé faire Alexandre Benalla? Pourquoi la justice n’a pas été saisie? Pourquoi Emmanuel Macron s’est contenté d’une mise à pied? Que fait ce nervi dans la sécurité à l’Elysée? », a interrogé le député Eric Coquerel, du mouvement La France insoumise (LFI, gauche radicale).

« On attend des réponses de Gérard Collomb », le ministre de l’Intérieur, « et d’Emmanuel Macron », a ajouté M. Coquerel, demandant que « la justice soit saisie pour coups et violences et usurpation de fonction de policier ».

Générations, le parti fondé par l’ancien candidat socialiste à l’élection présidentielle Benoît Hamon, a dénoncé, toujours sur Twitter, « l’impunité au sommet ».

Le fondateur du parti souverainiste Les Patriotes, Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, a jugé « incroyable que ce type soit encore au service du président de la République! » « Macron tolère donc cela? », s’est-il étonné.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juillet 2018 23h01)                                                        

Suicide du leader populiste polonais Andrzej Lepper

août 5, 2011

Le leader populiste polonais Andrzej Lepper, 57 ans, ancien vice-premier ministre, s’est pendu dans son bureau, a annoncé vendredi 5 août la police polonaise, confirmant les premières informations sur sa mort. ‘La raison de la mort est le suicide par pendaison, selon les termes utilisés par le médecin’, a déclaré Marcin Szyndler, porte-parole de la police de Varsovie, cité par l’agence PAP. Aucune explication du geste du dirigeant populiste n’a été pour l’instant donnée.

Ancien directeur d’une ferme d’Etat communiste, Andrzej Lepper a commencé sa carrière politique en organisant dans toute la Pologne des manifestations de paysans victimes des transformations économiques du pays après la chute du régime dans les années 1990. Ses actions lui ont valu plusieurs condamnations, notamment pour offense au chef de l’Etat et troubles à l’ordre public dans les années 1990.

Véritable tribun populaire, il avait fondé le syndicat paysan Samoobrona, réunissant principalement les exclus des réformes, qu’il a ensuite transformé en un parti politique. Samoobrona est entré au Parlement en 2001 avec plus de 10 % des sièges, créant un véritable bouleversement de la scène politique polonaise, avant d’en être éliminé en 2007.

Connu pour son langage cru, allant jusqu’à louer les grands travaux d’Hitler, M. Lepper a été vice-premier ministre et ministre de l’agriculture en 2006 et 2007. En 2006, Aneta Krawczyk, une femme de 33 ans, avait publiquement accusé Andrzej Lepper et Stanislaw Lyzwinski, son plus proche collaborateur, de l’avoir forcée à des relations sexuelles en échange d’un emploi dans les structures du parti. Pour cette affaire, M. Lepper a été condamné en février 2010 à deux ans et trois mois de prison. Le verdict du tribunal, dont il a fait appel, l’a éliminé de la vie politique du pays.

LeMonde.fr avec AFP