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Retour attendu de tous les enfants à l’école et au collège ce lundi en France

juin 21, 2020

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a encouragé les parents à avoir confiance dans l’institution de l’Éducation nationale.

 

Après six semaines d’école en dents de scie et plus de trois mois de classe à la maison pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, écoliers et collégiens vont retourner lundi 22 juin en cours, grâce à un protocole sanitaire allégé.

«Notre but c’est qu’il y ait le plus d’élèves possible qui reviennent», a expliqué jeudi le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, quelques jour après l’annonce par Emmanuel Macron que les crèches, écoles et collèges rouvriraient pour tous, de manière obligatoire et selon les règles de présence normales, à compter du 22 juin.

Cela pourra se faire grâce à un protocole sanitaire assoupli : il n’y aura plus de règles de distanciation physique en maternelle. En élémentaire, une distance d’un mètre entre les élèves ne sera finalement que recommandée, et au collège, quand cette distance ne sera pas possible, les élèves devront porter un masque. Une certaine souplesse est donc tolérée pour permettre à tous les élèves de revenir. Cela n’empêchera pas des «difficultés d’accueil dans certains endroits», regrettent plusieurs syndicats.

«J’appelle vraiment tous les parents à avoir confiance dans l’institution de l’Éducation nationale. Tout est fait pour que leurs enfants soient accueillis en sécurité», a souligné Sibeth Ndiaye dans l’émission Dimanche en politique sur France 3. «J’entends souvent dire que deux semaines, c’est pas grave, mais moi je crois très profondément que le fait, avant la rentrée de septembre, d’avoirà nouveau un contact ‘normal’ avec son enseignant et quelque chose de très important», a insisté la porte-parole du gouvernement.

«Il n’y a aucune raison qu’un enfant soit refusé à l’entrée d’une école, ce que je note malgré tout, c’est qu’il y a eu parfois des sur-interprétations du protocole sanitaire (…) parfois c’est antinomique avec le fait qu’il faut continuer à pouvoir transmettre un savoir, en particulier pour des élèves qui sont en difficulté», a insisté Sibeth Ndiaye.

A Toulouse, Joël Couvé, directeur d’une école maternelle et élu au SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, se dit «fatigué, désabusé et en colère». Il pointe des «aberrations» dans l’application du protocole sanitaire : «on nous demande durant la journée que les élèves des différentes classes ne se croisent pas», alors que le soir, «ceux qui resteront au centre de loisirs se retrouveront tous ensemble».

Après plus de trois mois à faire l’école chez eux, de très nombreux parents se disent également «au bout du rouleau». «Il y avait énormément de demandes (pour un retour à une situation normale, ndlr), ils sont très soulagés», confirme une directrice d’école maternelle de Rennes. «J’ai pleuré de joie quand j’ai eu la confirmation par la maîtresse du retour à l’école à temps plein pour mes deux enfants de 5 et 8 ans», avoue Noémie, installée avec sa famille à Nice.

«Deux semaines ça compte»

A Toulouse, Anna, mère d’un adolescent de 13 ans (5e) et de jumelles de sept ans (CE1) n’est pas très rassurée. Ses enfants reprendront lundi la route de l’école «pour des raisons sociales et affectives surtout, pour leur permettre de dire au revoir à leurs enseignants et à leurs camarades».

Selon les derniers chiffres du ministère, 1,8 million d’écoliers – sur un total de 6,7 millions – sont pour le moment retournés à l’école mais rarement à temps complet. Au collège, ils sont 600.000 sur 3,3 millions. «Deux semaines ça compte, deux semaines ce n’est pas rien, que ce soit sur le plan pédagogique et psychologique» pour les élèves, a soutenu cette semaine Jean-Michel Blanquer.

A l’école Jean-Zay de Rennes, Sandra, enseignante en maternelle, se dit «hyper contente» de récupérer tous ses élèves. Depuis le début du confinement, «il y en a quand même cinq sur 26 que je n’ai pas revus». «S’il n’y avait pas eu de retour, ça aurait été dur», juge-t-elle. Pour Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, «l’idée va être aussi de voir où en sont les élèves, en vrai : durant le confinement, beaucoup, et c’est normal, étaient aidés par les parents», constate-t-il. «Ce qu’on va travailler particulièrement de la grande section au CE2, c’est l’écriture, le graphisme, un point technique qui a souvent été difficile à assurer par les familles lors de la classe à la maison», donne-t-il en exemple.

Fabrizio Perseu, professeur des écoles à Paris, anticipe lui déjà que «ça va être un vrai casse-tête car les élèves vont avoir des niveaux disparates». Pour permettre d’accueillir le plus grand nombre, le nouveau protocole évoque la possibilité «d’organiser la classe à l’air libre».

Du côté des collèges, Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d’établissement, pense que «tous les collégiens ne seront pas au rendez-vous, en raison de la fin d’année trop proche, de familles parties ou encore d’autres qui craignent le retour des élèves en nombre».

Par Le Figaro avec AFP

France: Un adolescent poignardé devant un collège des Lilas en Seine-Saint-Denis

octobre 4, 2019

 

Le jeune garçon a succombé à ses blessures. Trois mineurs ont été placés en garde à vue.

Un adolescent de 15 ans a été mortellement blessé après avoir été poignardé vendredi matin 4 octobre devant le collège Pierre et Marie Curie aux Lilas, en Seine-Saint-Denis, a affirmé une source judiciaire confirmant une information d’Europe 1.

Trois mineurs, dont l’un est blessé, ont été placés en garde à vue, soupçonnés d’être les auteurs des coups de couteau reçus par la victime scolarisée à Aubervilliers. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

Il y a un an, un collégien de 13 ans avait été tué dans une rixe entre jeunes des Lilas et de Bagnolet, du Pré-Saint-Gervais et de Romainville, d’autres villes de Seine-Saint-Denis aux portes de Paris. Quatre adolescents âgés de 15 à 16 ans avaient été mis en examen et placés en détention et un cinquième jeune, âgé de 17 ans, avait été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Côte d’Ivoire: Les écoles secondaires paralysées à Bouaké par une grève des élèves

avril 11, 2016

Les cours ont été bruyamment perturbés dans la quasi-totalité des écoles secondaires, lundi, à Bouaké(379 km au Nord d’Abidjan) suite à une grève des élèves qui manifestaient pour la libération d’une des leurs, arrêtée, selon eux pour tricherie à l’examen blanc du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), a constaté APA sur place.

Du lycée Djibo Sounkalo à Ahougnanssou (Ouest de Bouaké) en passant par le Collège moderne Koko (Centre) et le lycée moderne de Belleville (Est), les cours ont été fortement perturbés dans la matinée de lundi par un groupe d’élèves qui a bruyamment manifesté pour la fermeture des classes.

« Nous protestons pour la libération d’une fille de la classe de 3ème qui a été arrêtée au lycée moderne de Belleville » a affirmé, un élève manifestant, rencontré aux abords du collège Saint Viateur de Bouaké.

Par contre, pour un autre groupe d’élèves interrogé par APA devant les portes closes du Lycée moderne de Belleville « cet élève dont parle ces grévistes n’est pas de notre école ».

« Cette affaire sent de la pure manipulation » rétorque pour sa part, une source sécuritaire de Bouaké, jointe au téléphone par APA. «Qu’ils (les grévistes) vous disent quel commissariat a arrêté cette élève, ce n’est pas du tout vrai nous n’avons arrêté personne » lance notre source, remontée contre cette « information mensongère » des grévistes.

Selon Amani Akessé, le Secrétaire général 2 de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) de Bouaké 1, qui s’exprimait devant la presse la semaine dernière, deux syndicats d’enseignants auraient effectivement demandé à la DREN, l’arrêt des examens blancs du BEPC et du Bac pour des raisons de large fuite des sujets.

Apanews.net