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France-Papillomavirus : Macron lance une campagne de vaccination dans les collèges

février 28, 2023

Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges afin d’éradiquer le papillomavirus.

Emmanuel Macron choisit la manière forte. Le président de la République a annoncé mardi 28 février la mise en place d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e afin d’éradiquer le papillomavirus, responsable chaque année de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers.

« On va généraliser à partir de la rentrée prochaine pour les 5e », a indiqué le chef de l’État lors d’une rencontre avec des élèves dans un collège de Jarnac (Charente). « Cela permet d’éviter beaucoup de cancers », a ajouté Emmanuel Macron. Ces annonces interviennent quatre jours avant la Journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV).

Extrêmement fréquentes, ces infections sont la plupart du temps bénignes, mais elles peuvent persister et aboutir à un cancer : les HPV sont responsables de 2 900 cancers du col de l’utérus provoquant plus de 1 000 décès par an, 1 500 cancers de la sphère ORL, 1 500 cancers de l’anus, 200 cancers de la vulve ou du vagin et une centaine de cancers du pénis.

Des cancers « totalement éliminables »

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces cancers seraient totalement éliminables grâce au dépistage et à la vaccination. Fin 2021, 45,8 % des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin, et seulement 6 % des garçons du même âge, alors que la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 vise un objectif de 80 % d’ici à sept ans.

La vaccination est aujourd’hui recommandée pour les filles et les garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans et reste possible jusqu’à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes.

En Australie, grâce à la vaccination, le taux de personnes infectées par les HPV est passé de 22,7 % en 2005-2007 à 1,5 % en 2015 chez les jeunes femmes de 18-24 ans. Et les prévisions envisagent une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici à 15 ans.

Quelle est la couverture vaccinale en France ?

Fin 2021, 45,8 % des jeunes filles âgées de 15 ans avaient reçu une dose, et 37,4 % des jeunes filles de 16 ans un schéma complet à deux doses, selon les chiffres de Santé publique France qui font référence. Chez les garçons, 6 % avaient reçu une dose à 15 ans.

« La couverture vaccinale a progressé, car en 2018, 29 % des jeunes filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin, 40,7 % en 2020 », souligne Sophie Vaux, coordinatrice de programme sur la surveillance de la couverture vaccinale à Santé publique France. « Elle reste néanmoins bien en dessous des objectifs du plan cancer 2014-2019 qui fixait l’objectif de couverture à 60 % ou du dernier plan cancer (2021-2030) qui vise une couverture de 80 % en 2030. » « La France a par ailleurs une couverture vaccinale parmi les plus faibles d’Europe », poursuit-elle.

Plus de 70 % des adolescentes sont en effet vaccinées en Finlande, Suède, Hongrie, Norvège, Espagne ou encore au Royaume-Uni.

Quels sont les freins ?

« Plusieurs raisons expliquent la faible couverture vaccinale française », souligne Sophie Vaux. L’une des premières est le coût du vaccin, compris entre 95 et 116 euros. S’il est remboursé à 65 % par l’Assurance maladie et la part restante prise en charge par une mutuelle complémentaire, l’avance des frais ou l’absence de mutuelle peuvent freiner.

Une récente étude de Santé publique France a notamment montré que la vaccination était plus faible dans les populations les plus pauvres. En France, contrairement à d’autres pays, la vaccination contre les infections à HPV est dite « opportuniste » dans le sens où c’est l’adolescent ou ses parents qui prennent rendez-vous avec le médecin pour la vaccination.

« Une prise en charge par la médecine scolaire pourrait permettre d’augmenter les couvertures vaccinales comme cela a été observé en Australie, au Canada, en Finlande, en Norvège ou en Écosse », estime Sophie Vaux. Une expérimentation en milieu scolaire menée dans le Grand Est pendant deux ans a montré de bons résultats chez les jeunes scolarisés en 5e : le taux de vaccination est passé de 9 % à 27 % la première année et de 14 % à 31 % la seconde.

Avec Le Point.fr par V.P. avec AFP

Canada: La rentrée dans les collèges et universités soulève des inquiétudes

juillet 23, 2021

Le retour à la normale aux collèges et aux universités suscite de l’inquiétude parmi les étudiants. Le 19 juillet dernier, la province a demandé aux établissements collégiaux et universitaires de se préparer à un retour en classe sans limite d’accueil.

Le campus de University of Ontario Institute of Technology dans le nord d'Oshawa

© University of Ontario Institute of Technology Le campus de University of Ontario Institute of Technology dans le nord d’Oshawa

Selon la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, il est important que le gouvernement présente des directives claires afin d’assurer la sécurité des étudiants.

Il faut un plan concret pour un système de ventilation, de nombreux établissements datent de centaines d’années et doivent avoir un système de ventilation adéquat», explique Kayla Weiler, porte-parole de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ).

Elle aimerait également qu’une limite d’accueil soit imposée dans les salles de classe.

Alain Simard, professeur d’immunologie à l’École de médecine du Nord de l’Ontario, souligne que les universités demeurent les mieux placées pour prendre leurs décisions en matière de sécurité, mais des recommandations gouvernementales ne seraient pas de trop.

On ne peut pas obliger une personne à se faire vacciner, mais on pourrait empêcher les personnes non vaccinées d’aller dans des salles de classe afin de protéger les droits des personnes qui ne veulent pas être infectées», a-t-il expliqué.

Plusieurs organismes et étudiants s'inquiètent de la propagation du virus dans les campus.

© Ivanoh Demers/Radio-Canada Plusieurs organismes et étudiants s’inquiètent de la propagation du virus dans les campus.

La Dre Hsiu-Li Wang, médecin hygiéniste de la région de Waterloo, a fortement recommandé la vaccination obligatoire dans les résidences de sa région.

Dans une lettre adressée aux établissements collégiaux et universitaires le 22 juillet, elle explique que l’adoption de réglementation de vaccination serait la meilleure façon de combattre les éclosions dans les campus.

La double dose du vaccin chez la population étudiante sera l’outil le plus puissant dans la prévention de la propagation dans la prochaine année scolaire», explique-t-elle.

Avec Radio-Canada par Marwa Siam-Abdou 

Congo: Grève générale dans l’Éducation nationale ce 13 novembre 2017

novembre 12, 2017

 

Pour dire NON au terrorisme d’État à savoir: les violences policières dans les écoles, collèges, lycées et Université ;

Pour exiger la restitution des fonds destinés aux générations futures volés par Sassou Nguesso et compagnie ;

Pour exiger le paiement des arriérés de salaires pour les uns, le recrutement dans la fonction publique pour les autres ;

Pour exiger le paiement des bourses des étudiants ;

Pour exiger la sécurité et les meilleures conditions de scolarité dans les établissements scolaires ;
TROP C’EST TROP …Grève générale sur l’ensemble du territoire national à partir du 13 novembre 2017.

Avec les 800 millions de dollars  de Rodolphe Adada, on peut payer la bourse des étudiants, la pension des retraités et les arriérés de salaires du CHU  de Brazzaville.

 

 

Brazzanews.fr avec les Indignés.242.com

 

France: Sévère baisse du niveau des collégiens en maths

mai 17, 2015

 Ce «bonnet d'âne» confirme l'étude internationale Pisa réalisée en 2012 dans 65 pays de l'OCDE. La France a ainsi accusé en neuf ans, entre 2003 et 2012, une baisse de 16 points. Martine ARCHAMBAULT / Le Figaro

Ce «bonnet d’âne» confirme l’étude internationale Pisa réalisée en 2012 dans 65 pays de l’OCDE. La France a ainsi accusé en neuf ans, entre 2003 et 2012, une baisse de 16 points. Martine ARCHAMBAULT / Le Figaro

Selon une étude du ministère de l’Education, le pourcentage des élèves de très faible ou de faible niveau, incapables de résoudre en 3e un problème de CM2, est passé de 15% à 19,5% en six ans.

Les résultats sont «préoccupants», reconnaissent les responsables. Une étude du ministère de l’Education révèle, ce dimanche, un net recul des compétences des collégiens français en mathématiques. Chiffre phare du document, détaillé dans Le Parisien, le pourcentage des élèves de très faible ou de faible niveau, incapables de résoudre en 3e un problème de CM2, est passé de 15% à 19,5% en six ans. Soit un élève sur cinq.

Les groupes de niveaux moyens restent à peu près stables. Mais autre point de déconvenue, celui des élèves de 3ème de bon niveau en maths perd près de 3 points (15,3% en 2014 contre 18,6% en 2008). Le groupe des «super-matheux» se maintient à 9,1%.

L’évaluation nationale des collégiens par discipline du Cedre s’appuie sur un échantillon représentatif d’environ 8 000 élèves de 3e, dans 323 collèges publics et privés sous contrat. Les adolescents ont été testés sur leur aptitude à résoudre des problèmes, sur leur connaissance des définitions, sur leur capacité à raisonner en algèbre et géométrie.

«Ce qui baisse vraiment», analyse Catherine Moisan, directrice de la Deep (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Education) dans les colonnes du Parisien, «c’est la maîtrise technique (les calculs décimaux, le début du calcul littéral…) dont on peut difficilement se passer dans la vie quotidienne». Et de constater: «L’écart social se creuse. Le collège sait bien faire réussir les bons élèves et les élèves favorisés». Les meilleurs scores des élèves ont été obtenus dans les collèges où l’indice social est le plus élevé, précise Le Parisien qui note que les résultats ont en revanche décliné dans les établissements moins favorisés par rapport à 2008.

Une nouvelle «stratégie» pour les maths

Ce «bonnet d’âne» confirme l’étude internationale Pisa réalisée en 2012 dans 65 pays de l’OCDE. La France a ainsi accusé en neuf ans, entre 2003 et 2012, une baisse de 16 points. Et se place désormais en 25e position, loin derrière Shanghaï et la Corée, mais aussi la Finlande et l’Allemagne… En mars dernier, l’analyse des résultats de l’épreuve de maths du brevet des collèges appuyait également cette tendance à la baisse. Seux tiers des candidats ont obtenu moins de 10 sur 20 en 2014 (contre la moitié en 2013) et la moyenne s’établissait à 8,6/20.

Face à cette dégradation constante des résultats, la ministre Najat Vallaud-Belkacem avait dévoilé en décembre «une stratégie mathématiques» Pour «donner le goût des maths aux élèves», elle entendait renforcer la place du jeu. «La dimension ludique» des mathématiques et le numérique «seront développés» pour «motiver davantage les élèves et encourager leur autonomie». Il est aussi prévu de «mieux accompagner et diffuser» les expérimentations pédagogiques. Les modalités d’évaluation des élèves seront «plus positives et formatrices». Les programmes de l’école et du collège, dont la réforme suscite de nombreuses interrogations et contestations, devront proposer «des situations en lien avec le quotidien, les métiers et les autres disciplines». Le calcul mental sera une priorité.

Lefigaro.fr