Posts Tagged ‘Collision’

Canada-Québec: Après un face-à-face, il tente de fuir par le fleuve

décembre 28, 2022
Des gens en combinaison de sécurité sur les glace du fleuve.

L’équipe de secouristes a dû s’aventurer sur les glaces du fleuve pour mettre la main sur l’individu. Photo : Radio-Canada/ Steve Jolicoeur

Après une collision frontale sur le boulevard Sainte-Anne, un homme de 22 ans originaire de Laval a tenté de fuir à pied sur le fleuve Saint-Laurent, aux petites heures du matin mercredi. Une importante opération de sauvetage a dû être déployée pour le rescaper.

L’incident s’est produit vers 4 h 15. L’homme roulait à sens inverse sur le boulevard dans le secteur de Boischatel.

L'auto accidentée à côté de deux véhicules d'urgence.

La collision est survenue près de l’intersection du boulevard Sainte-Anne et de la côte de l’Église. Photo : Radio-Canada/ Steve Jolicoeur

Au lieu de rester sur les lieux et de porter assistance à l’autre conducteur, il a pris la fuite en grimpant sur les glaces du fleuve.

Les policiers ont dû faire appel aux pompiers de Boischatel pour lui porter secours. Ils ont pu récupérer l’individu fortement intoxiqué à l’aide d’une embarcation pneumatique.

Les secouristes ramène l'individu attaché au canot pneumatique.

L’homme n’était vêtu que d’un chandail à capuchon en coton ouaté. Photo : Radio-Canada/ Steve Jolicoeur

L’homme a ensuite été conduit à l’hôpital. Il fait face à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et de délit de fuite.

En attendant sa comparution, il a été remis en liberté.

Radio-Canada par Érik Chouinard avec les informations de Christiane Latortue

France-Nord: une jeune fille meurt percutée par un TGV

août 21, 2022

Une adolescente « d’environ 14 ans » a été percutée mortellement par un TGV en gare d’Arnèke. Trois témoins ont assisté à la scène, une enquête est ouverte.

Une adolescente est morte dimanche percutée par un TGV alors qu’elle traversait une voie en gare d’Arnèke (Nord) et une enquête a été ouverte, a-t-on appris auprès du parquet, des pompiers et de la SNCF. Selon le parquet de Dunkerque, une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie, après le décès de cette « jeune fille mineure » dans une collision avec un train.

Les pompiers, appelés peu après 14h pour « une personne happée par un train » à la gare d’Arnèke, ont constaté le décès d’une adolescente d’« environ 14 ans » et pris en charge sa mère, en état de choc, a rapporté le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Nord. Trois témoins du drame étaient également choqués mais leur état n’a pas nécessité de transport par les pompiers, a poursuivi le Sdis.

« Les signalisations fonctionnaient normalement »

Selon la communication de la SNCF, l’adolescente se trouvait dans l’enceinte de la gare d’Arnèke et traversait une voie sur « un passage planchéié » prévu à cet effet, permettant de relier la gare à un quai, quand elle a été heurtée par le TGV Dunkerque-Paris. A ce point de passage, « des signaux lumineux indiquent la possibilité de traverser ou pas » et des vérifications après l’accident ont montré que « les signalisations fonctionnaient normalement », a indiqué la SNCF. Le TGV, qui transportait environ 110 passagers, a été retenu peu après en gare d’Arnèke puis ses passagers transférés dans un autre train en gare d’Hazebrouck, d’après la même source.

Le Point avec AFP

Canada-Québec: Collision entre deux véhicules sur l’autoroute 40 à Trois-Rivières

octobre 1, 2021

Les occupants de deux véhicules ont été blessés lors d’une collision survenue vendredi matin sur l’autoroute 40, à Trois-Rivières, dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine.

Les pompiers ont eu recours aux pinces de désincarcération pour sortir les occupants des véhicules de ces derniers.© Sylvain Mayer, Le Nouvelliste Les pompiers ont eu recours aux pinces de désincarcération pour sortir les occupants des véhicules de ces derniers.

Selon la Sûreté du Québec (SQ), l’accident serait survenu vers 9h45, à la hauteur du kilomètre 201, soit près de la sortie du boulevard des Estacades. Les deux véhicules circulaient en direction ouest lorsqu’ils sont entrés en collision, pour une raison qui demeure à déterminer.

La collision a entraîné un capotage des deux véhicules, si bien que les pinces de désincarcération ont été requises pour en extirper les occupants. Ceux-ci ont subi des blessures, mais leur vie ne serait pas en danger, indique la SQ. Le corps policier n’était pas en mesure de préciser combien de personnes prenaient place à bord des deux véhicules.

Un reconstitutionniste de la SQ devait se rendre sur place, vendredi, pour déterminer la cause de la collision. La circulation risque donc d’être entravée le temps que les policiers fassent enquête. 

La SQ n’a avancé aucune hypothèse sur les causes de l’accident, vendredi matin.

Selon le site du ministère des Transports, à 10h45, la sortie du boulevard des Estacades (202) était fermée en raison de cet accident, en direction ouest, pour une durée indéterminée.

Avec  Matthieu Max-Gessler – Le Nouvelliste 

Mali: 22 morts et 21 blessés dans une collision entre un minibus et un camion

juillet 28, 2020

 

Vingt-deux personnes ont été tuées et 21 blessées, dont sept gravement, dans une collision entre un minibus et un poids lourd dans le sud du Mali, a annoncé mardi le ministère des Transports.

L’accident s’est produit aux environ de 09H00 (GMT et locales) sur la Route nationale 26 qui relie la capitale Bamako à la Guinée, entre Kangaba et Bancoumana, selon un communiqué du ministère . L’excès de vitesse et le non-respect du code de la route sont en cause, a précisé la même source.

Les accidents de la route sont nombreux au Mali, où le mauvais état des axes routiers a été par le passé source de tensions sociales. Le ministère a appelé les usagers à la plus grande prudence, «surtout en cette veille de la fête» de l’Aïd el-Adha, qui commence vendredi, et qui est synonyme de nombreux déplacements dans un pays largement musulman comme le Mali. La route reste le moyen de transport de marchandises et de personnes le plus utilisé dans ce pays d’Afrique de l’Ouest sans accès à la mer.

Par Le Figaro avec AFP

Qui sont les treize militaires morts au Mali ?

novembre 26, 2019

 

Les 12 officiers, sous-officiers et le caporal-chef servaient dans le 5e Régiment d’hélicoptère de combat de Pau et le 4e régiment de chasseurs de Gap. Parmi eux se trouve le fils de l’ancien ministre Jean-Marie Bockel.

Treize soldats de l’armée française ont trouvé la mort lundi 25 novembre au Mali, dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, Niger et Burkina Faso, pendant une opération.

Deux hélicoptères étaient déployés pour appuyer des commandos engagés au sol à la poursuite d’un groupe de djihadistes armés. Un hélicoptère d’attaque «Tigres» et un hélicoptère de manœuvre et d’assaut «Cougar» se sont percutés, alors qu’ils volaient à très basse altitude.

Déjà les hommages se multiplient, le président de la République, Emmanuel Macron a salué ces «treize héros [qui] n’avaient qu’un seul but : nous protéger».

Parmi les victimes, deux opéraient dans l’hélicoptère «Tigre», les onze autres étaient embarqués dans le «Cougar». Ils étaient «six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel», a indiqué l’Élysée dans un communiqué.

Militaires tués au Mali: «Ils méritent notre admiration»

Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s’est exprimé après l’accident entre deux hélicoptères qui a causé l’un des plus lourds bilans humains pour l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth, en 1983.

Quatre régiments endeuillés

Sur les treize victimes de l’accident, sept servaient dans le 5e Régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC) de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Il s’agissait des capitaines Nicolas Mégard, Benjamin Gireud, Clément Frisonroche, des lieutenants Alex Morisse et Pierre Bockel, ainsi que de l’adjudant-chef Julien Carette et du brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul.

Pierre Bockel était le fils de l’ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel.

Les autres victimes servaient au 4e régiment de chasseurs (4e RCH) de Gap (Hautes-Alpes). Il s’agissait des maréchaux des logis Antoine Serre et Valentin Duval, du maréchal des logis en chef Alexandre Protin et du capitaine Romain Chomel de Jarnieu.

Romain Chomel de Jarnieu était lui le fils de l’amiral Benoît Chomel de Jarnieu, ancien Major-général de la Marine (second du chef d’État-major de la Marine nationale).

Les deux dernières victimes sont le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie du 93e Régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces (Isère) ainsi que le sergent-chef Andreï Jouk du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol (Hérault).

La ministre des Armées rend hommage aux «treize héros» morts au Mali

La ministre des Armées s’est exprimée aux côtés du général d’armée François Lecointre en hommage aux soldats français tués au Mali dans la collision de deux hélicoptères de combat.

Les noms des treize soldats

Le capitaine Nicolas Mégard, du 5e régiment d’hélicoptère de combat de Pau, 35 ans. Soldat depuis plus de 14 ans, il avait rejoint le 35e régiment d’artillerie parachutiste en tant que sous-officier. Il avait ensuite rejoint l’École militaire interarmes en 2009, et avait suivi une formation de pilote Tigre, puis de chef de patrouille. Nicolas Mégard avait été déployé au Kosovo et au Mali, il était marié et père de trois enfants.

Le capitaine Benjamin Gireud, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 32 ans. Pilote d’hélicoptères «Cougar», Benjamin Gireud était militaire depuis 10 ans après avoir étudié à l’école des officiers de Saint-Cyr Coëtquidan. Il avait servi au Tchad et au Mali.

Le capitaine Clément Frison-Roche, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 28 ans. Ancien du lycée militaire de Saint-Cyr-l’École, il avait intégré en 2012 l’École spéciale militaire de Saint-Cyr puis l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre. Clément Frisonroche était pilote d’hélicoptère «Tigre», cette mission était sa première OPEX. Il était marié et père d’une enfant.

Le lieutenant Alex Morisse du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 31 ans. Engagé en septembre 2011 en tant qu’officier sous contrat, il devient pilote opérationnel d’hélicoptère. Alex Morisse a été déployé plusieurs fois au Mali, il était pacsé.

Le lieutenant Pierre Bockel, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 28 ans. Engagé en tant qu’officier sous contrat depuis 2011, il rejoint l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre et obtient son brevet de pilote opérationnel sur hélicoptère. Pierre Bockel a été projeté à quatre reprises au Mali en tant que pilote de «Cougar», il vivait en couple et allait avoir un enfant.

L’adjudant-chef Julien Carette, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 35 ans. Engagé à l’âge de 18 ans, il servait sous les drapeaux depuis dix-sept ans. Julien Carette a été déployé en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Mali, au Burkina-Faso, et en Afghanistan. Il était en couple et père de deux enfants.

Le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, 35 ans. Il avait rejoint l’armée il y a dix ans, et était déployé depuis au Gabon, à Djibouti et au Mali. Il était marié et père de deux enfants.

Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4e régiment de chasseurs de Gap, 34 ans. Il s’était engagé en tant que réserviste en 2012, il devient officier sous contrat en 2013. En 2019, il obtient le brevet de chef d’équipe de groupement commando montagne. Romain Chomel de Jarnieu a été déployé au Tchad et au Mali.

Le maréchal des logis Antoine Serre, du 4e régiment de chasseurs de Gap, 22 ans. Il s’engage en 2015 au titre de l’école militaire de haute montagne à Chamonix, puis rejoint le 4e régiment de chasseurs en 2016 au sein duquel il intègre le groupement commando montagne. Cette mission était sa troisième OPEX. Antoine Serre était pacsé.

Le maréchal des logis chef Alexandre Protin, du 4e régiment de chasseurs de Gap, 33 ans. Engagé volontaire, il a accompli toute sa carrière au sein du 4e régiment de chasseurs. Il devient sous-officier en entrant à l’école de Saint-Maixent et devient équipier commando en 2014. Il avait servi en Côte d’Ivoire et au Mali. Alexandre Protin était en couple.

Le maréchal des logis Valentin Duval, du 4e régiment de chasseurs de Gap, 24 ans. Engagé volontaire, il a accompli toute sa carrière au sein du 4e régiment de chasseurs. Il intègre l’École militaire de haute montagne et devient maréchal des logis en 2017, puis il intègre le groupement commando montagne. Il avait été déployé trois fois au Mali.

Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie, du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces, 33 ans. Militaire depuis douze ans, il rejoint le groupement commando montagne de son régiment en 2018. Jérémy Leusie a servi au Tchad, en Afghanistan, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali et avait été décoré de la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze. Il était pacsé.

Le sergent-chef Andreï Jouk, du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol, 43 ans. Il avait rejoint la Légion il y a onze ans. En 2016, il rejoint le groupement de commando montagne au sein duquel il a été projeté à plusieurs reprises au Sahel. Marié et père de quatre enfants, il était titulaire de la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Six soldats émiratis tués dans une «collision de véhicules militaires»

septembre 13, 2019

 

Six soldats émiratis ont été tués dans une «collision de véhicules militaires» alors qu’ils étaient en service, a indiqué vendredi Abou Dhabi, un des piliers de la coalition que dirige l’Arabie saoudite au Yémen.

Les Emirats arabes unis n’ont pas précisé si ces soldats étaient morts au Yémen, pays en guerre où la coalition est engagée depuis 2015 en appui au gouvernement contre les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran.

L’armée émiratie a annoncé que «six de ses vaillants soldats étaient tombés en martyr à la suite d’une collision de véhicules militaires pendant qu’ils étaient en service sur un terrain d’opérations», a rapporté l’agence émiratie WAM. En juillet, les autorités émiraties avaient annoncé leur intention de réduire leurs troupes au Yémen, tout en soulignant que les soldats ne quittaient pas le pays.

Sur un autre front de la guerre, dans le sud du Yémen, des affrontements armés en août entre des séparatistes, soutenus par les Emirats, et les troupes loyales au gouvernement, appuyé par Riyad, avaient mis en évidence des divergences entre les deux pays alliés. Depuis 2015, le conflit au Yémen a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes, en majorité des civils, et s’est transformé en la pire crise humanitaire de notre temps selon l’ONU

Par Le Figaro.fr avec AFP

Congo: collision entre un éléphant et un bus dans le parc d’Odzala

septembre 10, 2018

 

Congo: un collision de circulation routière dans le parc Odzala
 

Un bus assurant le transport voyageurs au nord-Congo a heurté un éléphant le jeudi 6 septembre à cinq kilomètres du parc Odzala-Kokoua.

L’accident survenu de nuit a été d’une violence telle que le pachyderme, une jeune femelle d’un peu plus d’une tonne est décédé, après s’être traîné, agonisant, sur quelques mètres, avant de s’affaler.

Le bus dont le chauffeur roulait à une allure immodérée, a encaissé le choc frontal avec un froissement de tôles, avant de s’immobiliser sur l’accotement.

Les passagers qui en ont été quittes pour une bonne frayeur, ont ressenti la rudesse du choc, secoués par l’impact. Outre quelques hématomes pour certains, presque tous s’en sont sortis sans dommages corporels graves.

Des causes de l’accident, aux dires des gardes forestiers, l’éléphant aurait sans doute été éblouit par les feux du véhicule. Dans un moment d’inattention, le conducteur aurait été surpris par la présence de l’imposant pachyderme qu’il a heurté à toute allure, manquant de coucher son bus sur le bas-coté.

Le parc national d’Odzala-Kokoua, d’une surface de 13 546 km² est situé dans le nord-ouest de la République du Congo, à cheval sur les départements de la Cuvette-Ouest et de la Sangha. Cette réserve naturelle est un véritable sanctuaire de chimpanzés et autres éléphants dont les divagations s’étendent jusqu’aux villages environnants dont ils saccagent régulièrement les plantations.

La RN2 qui le traverse est dépourvue de panneaux conviant les conducteurs à modérer leur vitesse, du fait de l’éventuelle présence d’animaux.

Quoiqu’il en soit, les chauffeurs qui connaissent bien la zone, devraient pourtant y rouler avec prudence, ce qui n’est hélas pas le cas.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

États-Unis: deux morts dans une collision entre deux trains en Caroline du Sud

février 4, 2018

Photo distribuée par le bureau du shérif du comté de Lexington montrant les secours autour du lieu de la collision de trains en Caroline du Sud, le 4 février 2018 / © Lexington County Sheriff’s Department/AFP / Handout

Deux personnes sont mortes et plus de 100 autres ont été blessées aux Etats-Unis lorsqu’un train de passagers a percuté un train de marchandises dimanche en Caroline du Sud, quatre jours après un autre accident de train qui avait fait un mort.

Le train de passagers de la compagnie ferroviaire publique Amtrak, qui allait de New York à Miami, a percuté un train de fret de la compagnie CSX et a déraillé à Cayce, près de Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, dimanche à environ 02h30 heure locale (07h30 GMT), a déclaré la police, précisant que tous les passagers avaient été évacués.

Deux personnes ont trouvé la mort, a précisé le bureau du shérif, sans donner plus de détails. Tous les passagers ont été évacués du train et 116 personnes ont été conduites à l’hôpital.

Le train de fret était vide et à l’arrêt, a annoncé le gouverneur Henry McMaster lors d’une conférence de presse. « Il semblerait que le train d’Amtrak se trouvait sur la mauvaise voie. Le train de CSX se trouvait sur sa voie de chargement », a-t-il ajouté. Le train de passagers « est à peine reconnaissable » à cause de la violence du choc, a-t-il précisé.

Les autorités locales ont également fait état d’une fuite de près de 20.000 litres de carburant provoquée par l’accident qui avait été colmatée en début de matinée.

« L’accident a eu lieu près du marché de produits de la ferme et d’autres zones d’habitation », a expliqué un responsable des services de secours de l’Etat de Caroline du Sud.

Amtrak a expliqué dans un communiqué que la locomotive ainsi que des wagons de passagers avaient déraillé. Au total, 139 passagers étaient à bord, ainsi que huit employés de la compagnie.

« Je dormais quand j’ai été réveillé par l’impact. Le personnel est venu très rapidement et a fait sortir tout le monde du train dans le calme. Les premiers secours sont arrivés après 10-20 minutes », a témoigné sur la chaîne de télévision CNN Derek Pettaway, un des passagers. « Personne ne paniquait », a-t-il ajouté.

Les passagers en état de se déplacer ont été acheminés à destination, en car. Le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB), agence fédérale, a ouvert une enquête, alors que le président Donald Trump a été informé de l’accident, selon la Maison Blanche.

Cette collision survient quatre jours seulement après un accident de train dans lequel voyageaient des élus républicains, dont le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan.

Une personne avait été tuée et six autres blessées, dont un élu au Congrès, dans cet accident entre un train et un camion en Virginie (sud-est).

En décembre, trois personnes sont mortes dans un déraillement dans l’Etat de Washington (nord-ouest), près de Tacoma, qui avait fait basculer plusieurs wagons d’un pont sur une autoroute.

« Il faudra que nous ayons un débat national » sur la sécurité ferroviaire, a prévenu le gouverneur de Caroline du Sud Henry McMaster dimanche. Le président Trump a promis un grand programme de rénovation des infrastructures de transport aux Etats-Unis, dont le réseau ferré.

Romandie.com avec(©AFP / 04 février 2018 17h24)                

Chine: un pétrolier iranien en feu après une collision, 32 disparus

janvier 7, 2018

Image prise par la garde côtière sud-coréenne, diffusée le 7 janvier, montrant le tanker iranien « Sanchi » en feu après une collision en mer, au large de la côte orientale chinoise, avec un navire cargo chinois. Trente deux personnes, pour la plupart de nationalité iranienne, sont portées disparues, a indiqué le ministère chinois des Transports. / © KOREA COAST GUARD/AFP / handout

Un tanker iranien était en flammes et son équipage de 32 personnes porté disparu, dimanche en mer de Chine orientale, après une collision avec un navire de fret chinois, selon les autorités chinoises qui s’efforçaient de contenir les fuites d’hydrocarbures.

Le pétrolier Sanchi, avec 136.000 tonnes d’hydrocarbures légers (condensats) à son bord, a « entièrement pris feu » suite à la collision, intervenue samedi vers 20h00 (12h00 GMT) à 300 km des côtes, a annoncé le ministère chinois des Transports dans un communiqué.

Vers 01h00 GMT dimanche, « le navire restait à flot et l’incendie continuait de faire rage, et l’on voyait des flaques de pétrole à la surface de l’eau », a précisé le ministère, sans livrer de détail sur l’ampleur des fuites d’hydrocarbures.

L’équipage du Sanchi, comptant 30 Iraniens et deux Bangladais, restait porté disparu dimanche en fin de journée, alors que s’intensifiaient les opérations de recherche.

Le second navire impliqué dans la collision n’a pas, pour sa part, subi d’avaries « mettant en péril sa sécurité » et son équipage de 21 personnes, toutes de nationalité chinoise, « a déjà été secouru », selon le ministère.

Sur des images diffusées par la télévision d’Etat CCTV, on voyait dimanche le tanker en proie à un intense brasier, dominé par d’épaisses volutes de fumée noire s’élevant dans le ciel.

L’accident est intervenu à environ 160 milles nautiques (300 kilomètres) au large de la région de Shanghai, dans l’est du pays.

– Opérations de nettoyage –

Parallèlement aux opérations de recherche des marins disparus, Pékin s’efforçait de contenir l’impact environnemental: sur les huit navires dépêchés sur place par les autorités chinoises, selon l’agence officielle Chine nouvelle, plusieurs étaient spécialisés dans les opérations de nettoyage.

L’objectif est « d’éviter tout désastre secondaire » résultant de la collision, a précisé Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué. De son côté, Séoul a envoyé sur les lieux un navire de garde-côtes et un avion, à la demande du gouvernement chinois.

Enfin, « l’enquête se poursuit pour (déterminer) les cause de la collision », survenue en pleine mer, a ajouté M. Geng.

Le Sanchi, un pétrolier sous pavillon panaméen et long de 274 mètres, faisait route vers la Corée du Sud pour y livrer sa cargaison d’hydrocarbures iraniens, selon le gouvernement chinois.

Le tanker appartient à la National Iranian Tanker Company (NITC), l’opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l’Iran, a détaillé le porte-parole du ministère iranien du Pétrole, Kasra Nouri.

Selon lui, la cargaison était constituée de produits de condensat commercialisés par la société pétrolière nationale iranienne NIOC et destinés à la firme sud-coréenne Hanwha Total (coentreprise entre le français Total et le conglomérat sud-coréen Hanwha).

Le navire de fret chinois naviguait quant à lui sous pavillon hong-kongais et transportait 64.000 tonnes de céréales américaines à destination de la Chine, selon le ministère chinois des Transports.

Il s’agit, en l’espace de quelques années, de la deuxième collision impliquant un navire de la NTIC: un supertanker appartenant à l’opérateur iranien avait ainsi heurté à l’été 2016 un porte-conteneur dans le détroit de Singapour, mais sans faire de victime ni causer de pollution.

L’étroit détroit de Singapour est une route maritime extrêmement fréquentée, ce qui accroît le risque d’accrochage — à l’instar de la collision meurtrière intervenue en août dernier entre un pétrolier et le destroyer américain USS John McCain. Mais les collisions en pleine mer restent plus rares.

Romandie.com avec(©AFP / 07 janvier 2018 13h58)                

Rare collision entre un tanker et un cargo dans le détroit du Pas-de-Calais

juillet 1, 2017

Lille – Un tanker transportant près de 40.000 tonnes d’essence est entré en collision avec un cargo dans la nuit de vendredi à samedi dans le détroit très fréquenté du Pas-de-Calais, mais cet accident rare ne devrait pas occasionner de pollution, selon les autorités.

« Situation maîtrisée, coque intègre, pas de risque de pollution ni danger pour la navigation », a écrit sur Twitter la préfecture maritime de la mer du Nord et de la Manche vers 11H00 à propos du navire-pétrolier.

Le tanker « Seafrontier » et le cargo « Huayan Endeavour », qui battent tous deux pavillon de Hong Kong, se sont heurtés vers 03H00 samedi, sans faire de blessé, d’après un communiqué de la préfecture.

Les photos fournies par la préfecture maritime montrent d’impressionnants dégâts, notamment sur le flanc gauche du « Seafrontier », navire de 138 m de long qui transporte 38.000 tonnes d’essence avec 27 membres d’équipage.

« Les experts de l’Équipe d’évaluation et d’intervention (EEI), projetés ce matin sur le tanker Seafrontier, ont confirmé l’intégrité de la coque du navire et sa capacité à naviguer », a indiqué la préfecture dans un communiqué diffusé en début d’après-midi.

Le « Seafrontier », qui devait à l’origine se rendre à Puerto Barrios, au Guatemala, a finalement pris la route d’Anvers, en Belgique, pour des réparations, selon la même source.

– « Plus de peur que de mal » –

Quant au « Huayang Endeavour », qui n’avait pas de cargaison et comptait 22 membres à bord, « n’ayant que des dégâts légers, il a également quitté la zone et fait route vers Dunkerque », d’après la préfecture. Selon un communiqué de la Maritime and Coastguard agency britannique, le « Huayan Endeavour » avait pour destination initiale Lagos, au Nigeria. Les membres d’équipage des deux bateaux sont chinois et indiens, d’après la même source.

Au moment de la collision, les navires se situaient à environ 18 milles marins (environ 33 km) de Dunkerque, en zone britannique.

« Plus de peur que de mal », a déclaré à l’AFP en fin de matinée la préfecture maritime. « La coque a gardé son intégralité, on ne connaît pas les circonstances de l’accident, les conditions météorologiques n’étaient pourtant pas défavorables. Mais la zone où a eu lieu la collision est relativement étroite, avec beaucoup de passage », a-t-elle dit.

Dans la matinée, le MRCC de Douvres (secours britanniques), qui coordonne cette opération, avait engagé « deux vedettes de la Royal National Lifeboat Institution (RNLI) et deux hélicoptères du Maritime Crossguard Agency (MCA), afin d’établir un premier bilan », a précisé la préfecture.

Selon le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), le détroit du Pas-de-Calais constitue « la voie maritime la plus fréquentée au monde, quotidiennement empruntée par plus de 400 navires commerciaux, soit un quart du trafic mondial, auxquels s’ajoutent des navires de pêche et de plaisance ». De nombreux navires empruntent ce détroit pour rejoindre Rotterdam, un des principaux ports de commerce au monde.

En outre, la navigation maritime peut s’y révéler dangereuse en raison de son « caractère étroit, des bancs de sable changeants, d’une visibilité souvent réduite par la brume et de très forts courants de marées », note le Cross.

Romandie.com avec(©AFP / 01 juillet 2017 14h40)