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Canada: L’absence du condom, sans consentement, peut constituer une agression sexuelle

juillet 29, 2022
L'édifice de la Cour suprême du Canada en fin de journée du printemps

La plaignante a déclaré qu’elle n’avait pas consenti à un rapport sexuel sans préservatif. Photo : Radio-Canada/Benoit Roussel

La Cour suprême statue que lorsqu’une personne est tenue par son partenaire de porter un condom pendant une relation sexuelle mais qu’elle ne le fait pas, elle pourrait être coupable d’agression sexuelle.

La Cour suprême confirme la tenue d’un nouveau procès en appel contre Ross McKenzie Kirkpatrick, un homme de la Colombie-Britannique qui n’avait pas mis de préservatif lors d’une relation sexuelle avec une femme qui l’exigeait. La cour juge que lorsque le port du condom est une condition à la relation sexuelle, il fait partie de l’activité sexuelle à laquelle la personne a consenti  au sens du paragraphe 273.1(1) du Code criminel.

Puisque seul oui veut dire oui et que non veut dire non,  »non, pas sans condom » ne peut vouloir dire  »oui, sans condom », écrit la juge Sheilah L. Martin dans la décision majoritaire de cinq des neuf juges de la Cour Suprême.

Selon la juge, la plaignante avait présenté des preuves montrant qu’elle ne consentait pas à une relation sexuelle sans condom. Le juge du procès, qui s’est déroulé en C.-B., considère-t-elle, a commis une erreur en concluant qu’il n’y avait pas de preuve et en rejetant l’accusation d’agression sexuelle. 

Un nouveau procès est donc nécessaire, conclut la Cour suprême.

La Couronne de la Colombie-Britannique et les intervenants, dont les procureurs généraux de l’Ontario et de l’Alberta, avaient exhorté la Cour suprême à reconnaître les relations sexuelles avec un condom et les relations sexuelles non protégées comme deux activités distinctes, de sorte que la loi ne considère pas le consentement à l’une comme un consentement à l’autre.

La pratique du stealthing (le fait de retirer un préservatif de manière furtive sans le consentement de sa ou son partenaire) est de plus en plus débattue ces dernières années dans de nombreux pays. En octobre 2021, la Californie est devenue le premier État américain à punir le retrait non consenti d’un préservatif pendant une relation sexuelle.

Une affaire de la C.-B. portée en Cour suprême du Canada

Le tribunal a statué sur une affaire de la Colombie-Britannique dans laquelle une plaignante a dit à un nouveau partenaire sexuel, Ross McKenzie Kirkpatrick, qu’elle aurait des relations sexuelles avec lui seulement s’il portait un préservatif.

Le fait que M. Kirkpatrick ait utilisé un préservatif la première fois qu’ils ont eu des rapports sexuels a conduit la plaignante à supposer qu’il en portait déjà un lorsqu’il a commencé à avoir des relations sexuelles pour la deuxième fois, a-t-elle déclaré au tribunal, mais ce n’était pas le cas. Un fait dont elle a dit ne pas s’être rendu compte avant qu’il éjacule.

M. Kirkpatrick a été acquitté d’agression sexuelle, car le juge du procès a conclu qu’il n’y avait aucune preuve que la plaignante n’avait pas consenti à l’activité sexuelle en question ni que l’accusé avait été explicitement malhonnête, ce qui aurait été une autre voie de condamnation.

La Cour d’appel de la Colombie-Britannique n’était pas d’accord et a ordonné un nouveau procès, ce qui a incité M. Kirkpatrick à faire appel devant la Cour suprême.

Avec Radio-Canada par Mélinda Trochu

Canada: Le premier ministre de la Colombie-Britannique annonce sa démission

juin 28, 2022
Le premier ministre de la Colombie-Britannique annonce sa démission.

John Horgan dirige la Colombie-Britannique depuis 2017. Photo : Radio-Canada/Ben Nelms

À la sortie de la réunion de son Cabinet à Vancouver, le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, a annoncé mardi qu’il démissionnera à l’automne.

Il restera en poste en tant que premier ministre jusqu’au moment où le Nouveau Parti démocratique aura pu élire un nouveau leader. John Horgan a l’intention de terminer son mandat de député, mais ne se représentera pas aux prochaines élections provinciales, et assure qu’il n’aura pas de rôle dans le choix du prochain chef du NPD.

John Horgan dirige la province depuis 2017 et les prochaines élections générales provinciales sont prévues en 2024. En octobre 2020, il avait réussi son pari de mener le NPD vers une majorité de sièges à l’Assemblée législative de Victoria.

John Horgan a tenu à présenter ses pensées en début de conférence de presse pour les personnes affectées par une fusillade à Saanich.

Le premier ministre, en rémission, dit avoir consulté sa femme, et pris en compte son énergie affectée par son cancer de la gorge, pour prendre cette décision difficileJe sais qu’il y aura beaucoup de temps pour parler du passé, a-t-il déclaré. John Horgan pense qu’il est temps de laisser la place à une autre génération.

John Horgan quitte la salle de conférence au milieu de journalistes.

John Horgan a souhaité mettre fin aux spéculations des médias sur son avenir politique. Photo: Radio-Canada/Ben Nelms/CBC

Mais avant de faire le bilan de son exercice, John Horgan promet de rester à la tâche et dit avoir voulu mettre fin aux spéculations sur son avenir politique. Nous continuerons [à] nous concentrer sur ce qui compte pour les Britanno-Colombiens.

« Nous avons été un gouvernement réactif. […] nous avons systématiquement abordé les problèmes. »— Une citation de  John Horgan, premier ministre de la C.-B.

John Horgan dit avoir des regrets, et des réussites, mais se félicite que son gouvernement se soit concentré sur les questions qui comptent pour les [Britanno-Colombiens].

Le premier ministre continuera à travailler et ne souhaite pas, pour l’instant, faire le bilan de son action. John Horgan souhaite œuvrer pour davantage de transferts du fédéral en matière de santé. Il est grand temps de s’y attaquer, et ce notamment lors de la rencontre des premiers ministres des provinces et territoires qui se déroulera à Victoria les 11 et 12 juillet.

Il souhaite également se concentrer sur les questions d’abordabilité, et pas seulement celle du logement dans la province.

Les dossiers importants ont toujours passionné John Horgan, se remémore-t-il. Le premier ministre assure avoir toujours dit ce qu’il pensait, avec des conséquences politiques parfois désavantageuses. Désormais, il a hâte de pouvoir discuter avec les Britanno-Colombiens, simplement en tant que John, et non comme leader politique.

Le parti vert remercie John Horgan

La cheffe du parti vert de la Colombie-Britannique, Sonia Furstenau, a tenu à remercier John Horgan pour son service dans un rôle qui est très difficile depuis cinq ans. Elle espère que le prochain leader travaillera de concert avec le reste de la classe politique sur les crises qui affectent la province, comme les changements climatiques ou le système de santé.

Le député fédéral néo-démocrate de New Westminster Burnaby, Peter Julian, est triste de la nouvelle. C’est vraiment quelqu’un qui n’a aucune prétention, qui voulait vraiment travailler dans l’intérêt de tout le monde puis ça se voit avec ses années de gouvernement et […] ce qu’il a pu accomplir.

Le président du Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique, Aaron Sumexheltza, a quant à lui expliqué dans un communiqué que John Horgan a « incarné [les] valeurs néo-démocrates […] qui consistent à donner la priorité aux gens et à travailler chaque jour pour relever les vrais défis auxquels ils sont confrontés ».

Il précise que dans les prochains jours, le conseil provincial se réunira pour ratifier les règles et le calendrier d’une élection pour la direction du parti.

Adam Pankratz, professeur de stratégie et d’économie à la Sauder School of Business de l’Université de la Colombie-Britannique, émet l’idée que le candidat évident à la succession de John Horgan pourrait être David Eby, l’actuel procureur général et ministre du Logement.

Un premier ministre populaire

John Horgan est député de Langford – Juan de Fuca, sur l’île de Vancouver, depuis 2005. Il a pris la place d’Adrian Dix à la tête du NPD en 2014, après la défaite du parti lors des élections provinciales de 2013, malgré des sondages qui le donnaient vainqueur.

John Horgan a dirigé la Colombie-Britannique au cœur de la pandémie de COVID-19, avec un accent mis sur la responsabilité citoyenneIl a été au pouvoir pendant quatre, cinq ans, dans des conditions difficiles pour gouverner, parmi les plus difficiles qu’on puisse imaginer dans les cinquante dernières années, déclare le politologue Gerald Baier, de l’Université de la Colombie-Britannique.

Il explique que l’héritage de John Horgan porte notamment sur les succès électoraux du parti et « des gains importants dans des régions de la province qui n’étaient traditionnellement pas des bastions du NPD ». Les investissements dans les infrastructures publiques et son style de leadership de délégation resteront également en mémoire, selon le politologue.

Le premier ministre et la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, John Horgan et Bonnie Henry.

Le premier ministre a délégué la gestion de la pandémie à la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, Bonnie Henry et au ministre de la Santé, Adrian Dix. (Archives) Photo : Radio-Canada/Mike McArthur

Selon de récents sondages, John Horgan est toujours populaire auprès de la population malgré une récente polémique autour du Musée royal de la Colombie-Britannique, un projet finalement suspendu.

Un choix qu’il a pris, dit-il, car le dossier est trop important pour être un champ de bataille politique. J’adore le musée [et] il y aura un meilleur plan [et] résultat.

En janvier 2022, le premier ministre, âgé de 62 ans, a terminé un traitement pour son cancer de la gorge.

Lors d’une entrevue en 2017, John Horgan avouait ne s’être jamais vu comme un acteur de premier plan en politique.

Radio-Canada par Mélinda Trochu avec des informations de Dominique Levesque, Gian-Paolo Mendoza et l’émission Panorama

Canada: L’armée en renfort en Colombie-Britannique

novembre 17, 2021

Plus de 900 personnes logent dans des refuges à Hope, alors que les routes qui entourent la municipalité sont coupées.

Une femme et des enfants naviguent dans une barque lors d'inondations en C.-B.

Une femme et des enfants naviguent dans une barque dans une partie inondée de la Ville d’Abbotsford, en Colombie-Britannique.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / DARRYL DYCK

Ottawa déploie les Forces armées canadiennes en Colombie-Britannique, en réponse aux inondations extrêmes dans le sud de la province.

Nous avons approuvé le déploiement de personnel de soutien aérien des Forces canadiennes pour aider aux efforts d’évacuation, soutenir les voies d’approvisionnement et protéger les résidents contre les inondations et les glissements de terrain, écrit le ministre de la Sécurité publique Bill Blair dans un gazouillis.

Le ministre dit avoir parlé à son homologue provincial Mike Farnworth pour lui faire savoir que nous sommes aux côtés des Britanno-Colombiens pendant cette période extrêmement difficile, et que nous travaillons sans relâche pour leur fournir le soutien dont ils ont besoin le plus rapidement possible.

La Colombie-Britannique pourrait déclarer l’état d’urgence

Par ailleurs, l’état d’urgence pourrait être déclaré en Colombie-Britannique, après des inondations qui ont fait au moins un mort et des milliers d’évacués. Une réunion du Cabinet doit se tenir mercredi à cet effet.

Les experts notent que les effets sont plus importants que ce à quoi on s’attendait, a expliqué mardi le ministre de la Sécurité publique, Mike Farnworth. Un état d’urgence à l’échelle provinciale sera tout à fait considéré.

Une vingtaine de centres de refuge sont ouverts dans l’intérieur de la province, notamment à Hope, Kamloops et Kelowna.

Plus au sud, dans les basses-terres de la vallée du fleuve Fraser, Abbotsford a ordonné mardi soir l’évacuation immédiate de tous les résidents de Sumas Prairie, durement touchée par la montée des eaux.

Un homme près de sa voiture arrêtée devant une route jonchés de troncs d'arbres.

Une route bloquée par des arbres arrachés par des glissements de terrain. Photo : Radio-Canada/Ben/Nelms/CBC

Près d’un millier de personnes réfugiées à Hope

Toutes les personnes qui se trouvaient à proximité des trois glissement de terrains majeurs sur des routes du sud de la province ont depuis été secourues et transportées vers les communautés avoisinantes, a affirmé le ministre. La GRCGendarmerie royale du Canada et les équipes d’urgence ont fouillé les environs afin de s’assurer que personne n’a été laissé derrière.

Plus de 900 personnes ont trouvé refuge à l’école secondaire et dans une église de Hope, affirme le ministre de la Sécurité publique Mike Farnworth.

Le service de gestion d’urgence de la Colombie-Britannique, Emergency Management BC, travaille de concert avec le service de lutte aux incendies afin de transporter de la nourriture, de l’eau et des couvertures par voie aérienne.

Des équipes tentent de débloquer les routes qui relient l’intérieur de la province au Grand Vancouver, assure le gouvernement.

Dans un rare moment d’émotion, le ministre Mike Farnworth a offert ses condoléances à la famille de la personne retrouvée morte dans un glissement de terrain près de Lillooet, dans l’intérieur de la province.

Avec Radio-Canada par Geneviève Lasalle

Canada : des inondations font un mort et des milliers d’évacués

novembre 16, 2021

En Colombie-Britannique, des milliers de personnes ont dû être évacuées, lundi 15 novembre, en raison des glissements de terrain et des inondations.

Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, lundi 15 novembre, dans plusieurs villes de la Colombie-Britannique, dans l’ouest du Canada. « Après des pluies abondantes, des glissements de terrain et inondations ont touché diverses routes à l’intérieur des terres de Colombie-Britannique », a ainsi tweeté le ministère des Transports et des Infrastructures de la province dans la nuit de dimanche à lundi. Au moins une personne est décédée et des milliers d’autres ont été évacuées, ont indiqué mardi 16 novembre les autorités locales.

« Le corps d’une femme a été retrouvé dans un glissement de terrain qui s’est produit sur l’autoroute 99, près de Lillooet (à 250 km au nord de Vancouver, nldr) lundi matin et les recherches se poursuivent aujourd’hui », a annoncé la Gendarmerie Royale du Canada, la police fédérale, dans un communiqué. « Le nombre total de personnes et de véhicules portés disparus n’a pas été confirmé », ont précisé les autorités.

Certains endroits ont reçu 95 % de leurs précipitations mensuelles en 24h

Lundi, les quelque 7 000 habitants de la ville de Merritt, située à 300 km au nord-est de Vancouver, ont été évacués. « Nous nous attendons à ce que cet ordre d’évacuation reste en place pendant probablement plus d’une semaine », a indiqué mardi la municipalité, dans un communiqué. « Les inondations continuent de causer des dangers et des dommages importants », a-t-elle souligné.

Elles ont conduit à l’interruption de « tous les services ferroviaires en provenance et à destination du port de Vancouver », a indiqué à l’AFP Matti Polychronis, une porte-parole. Selon les images retransmises par les télévisions canadiennes, la pluie avait cessé mais de nombreuses routes restaient fermées et des villes étaient toujours inondées après que la vallée du Fraser a recensé jusqu’à 250 mm de précipitations lundi.

« À Hope (à une centaine de kilomètres à l’est de Vancouver, ndlr), on a vu 174 mm en 24 heures dimanche et 250 mm sur les 48 heures, du jamais vu dans cette station-là dans toute son histoire », a souligné auprès de l’AFP Armel Castellan, météorologue chez Environnement Canada. Certains endroits ont reçu à peu près 95 % de leurs précipitations mensuelles en 24h, selon cet expert.

Des événements liés « au changement climatique »

« Je n’ai aucun doute que ces événements sont liés au changement climatique, ils sont sans précédent par nature », a estimé Mike Farnworth, le ministre provincial de la Sécurité publique, dans un point presse, quelques mois après que de nombreux feux de forêts ont ravagé la Colombie-Britannique.

De nombreux districts étaient aussi évacués, dont 1 100 personnes se trouvant dans des secteurs de la ville d’Abbotsford, à quelques dizaines de kilomètres de Vancouver. « Cela me brise le cœur de voir ce qui arrive à notre ville », a regretté Henry Braun, le maire de cette ville d’environ 150 000 habitants située à la frontière canado-américaine.

L’édile a expliqué que les inondations étaient notamment dues à la crue de la rivière Nooksack, aux États-Unis. « C’est le pire que j’ai vu depuis que j’ai immigré ici en septembre 1953 », a-t-il déploré lors d’un point presse.

Environ 9 000 personnes se trouvaient également toujours sans électricité, selon une mise à jour de l’entreprise BC Hydro. « Nous sommes très préoccupés par la situation en Colombie-Britannique », a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau mardi. « Nous allons être là avec toutes les ressources dont la Colombie-Britannique pourrait avoir besoin », a-t-il ajouté.

Avec Le Point avec AFP

Canada: Une première présence sur le MacKenzie Tour pour Jean-Philippe Parr

octobre 5, 2021

De passage au Club de golf Uplands à Victoria en Colombie-Britannique afin de disputer le tournoi Reliance DC Bank Open, le golfeur de Saint-Célestin, Jean-Philippe Parr est revenu à la maison après avoir pris part aux quatre rondes de l’événement, terminant au 43e rang avec une fiche cumulative de +3.

Le golfeur Jean-Philippe Parr.

© CRÉDIT FRANÇOIS GERVAIS Le golfeur Jean-Philippe Parr.

Lors de ce tournoi, présenté du 26 septembre au 3 octobre, Parr a joué des rondes de 71, 71, 72 et 69.

«Ça n’a pas été super pour moi. Je dois dire que je suis un peu déçu par le résultat. Cela dit, ça demeure une très belle expérience et j’ai pu avoir du plaisir quand même. C’était ma première présence à ce tournoi», a noté le principal intéressé.

C’est le Canadien Blair Bursey qui a été en mesure de s’élever au-dessus de la mêlée au cours de cette compétition avec un pointage total de -10. Il a ainsi devancé d’un coup un groupe de quatre golfeurs qui ont dû se contenter du 2e rang. Le Reliance DC Bank Open est un tournoi qui fait partie du MacKenzie Tour de PGA Canada. Au cumulatif, c’est le Canadien Callum Davison qui a été sacré champion de la saison 2021 du MacKenzie Tour puisque l’événement de Victoria était le dernier au programme. Dans le cas de Parr, il s’agissait également de sa première participation à ce circuit. Malgré ses 17 ans, le natif de Saint-Célestin n’en était toutefois pas à ses débuts avec les professionnels.

Si la saison 2021 achève, Parr laisse entendre qu’il n’a pas encore disputé son dernier tournoi de l’année. Il aura quelques semaines de congé avant de reprendre l’action vers la fin de novembre. Même si son année n’est pas tout à fait finie, le natif de Saint-Célestin peut déjà tracer un bilan fort positif des derniers mois. Sacré champion canadien au niveau junior il y a quelques semaines, l’avenir du golfeur mauricien, membre de l’équipe nationale, apparaît radieux.

Parr ne se satisfait toutefois pas de ses succès pour le moment. Il assure vouloir continuer de travailler de manière générale sur ses aptitudes afin de poursuivre sa progression vers les plus hautes sphères de son sport.

«Mon année a quand même bien été. Je sais cependant que j’ai encore des choses sur lesquelles je peux m’améliorer. Donc, oui, je suis content, mais je sais que je peux toujours progresser.»

Avec Matthew Vachon – Le Nouvelliste

Canada: La carte de vaccination est maintenant la seule preuve acceptée en C.-B.

septembre 27, 2021

VICTORIA — À compter de lundi, la seule preuve de vaccination acceptée en Colombie-Britannique pour manger dans des restaurants ou assister à des événements récréatifs intérieurs est la carte de vaccination de la province.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le gouvernement a indiqué que la période de transition permettant aux gens de présenter le document obtenu lors de leur rendez-vous de vaccination a expiré dimanche.

La carte de vaccination, sur ordre de la médecin hygiéniste en chef de la province, la Dre Bonnie Henry, est requise dans la plupart des restaurants et des événements intérieurs pour garantir que les entreprises peuvent rester ouvertes et que les gens peuvent se sentir en sécurité dans ces environnements.

Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a déclaré que plus de trois millions de personnes en Colombie-Britannique avaient déjà reçu leur carte de vaccination.

Il a précisé que les gens pouvaient obtenir leur carte en ligne sur le site web du gouvernement et en conserver une copie numérique sur leur appareil mobile ou en imprimer une copie papier pour la présenter lors d’événements ou au restaurant.

La Dre Henry a indiqué que la carte de vaccination aide les gens à soutenir les événements et les entreprises en toute confiance, sachant que les autres personnes autour d’eux sont également vaccinées.

Avec La Presse Canadienne

Canada: Quatre morts et un homme disparu à la suite de l’effondrement d’une grue

juillet 14, 2021

KELOWNA, C.-B. — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) en Colombie-Britannique rapporte que quatre personnes ont perdu la vie et qu’une cinquième victime manque à l’appel à la suite de l’effondrement d’une grue, lundi, à Kelowna.

© Fournis par La Presse Canadienne

Selon l’inspecteur Adam MacIntosh, ce sont quatre travailleurs de la construction oeuvrant sur le chantier qui ont été tués quand l’immense grue a basculé.

Un cinquième homme, qui travaillait sur un chantier voisin, est toujours porté disparu.

La partie supérieure de la grue s’est écrasée sur un immeuble voisin, y laissant accrochée une bonne partie de sa structure.

Lundi, le promoteur en charge du projet de construction de la tour résidentielle en cause avait dit ne pas savoir ce qui avait causé l’effondrement de la machinerie lourde.

Jonathan Friesen du Groupe Mission a souligné que son équipe ainsi que ses sous-traitants étaient tous dans un état de choc. Des services d’aide ont été mis à la disposition du personnel qui en ressent le besoin.

L’effondrement de l’imposante grue a provoqué une panne d’électricité dans une bonne partie du centre-ville de Kelowna en plus de forcer l’évacuation du secteur immédiat. Les autorités municipales ont rapidement déclaré un état d’urgence local pour réagir à la catastrophe.

Avec La Presse Canadienne

La mauvaise qualité de l’air ne fait pas bon ménage avec la COVID-19

juillet 10, 2021

Toux, irritation de la gorge, maux de tête ou essoufflement: la fumée générée par les feux de forêt en Colombie-Britannique peut accentuer les problèmes respiratoires causés par la COVID-19, selon des experts en santé.

La qualité de l'air risque aussi de se détériorer en Alberta, à cause des feux de forêt en C.-B.

© Kyle Brittain/Radio-Canada La qualité de l’air risque aussi de se détériorer en Alberta, à cause des feux de forêt en C.-B.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique met en garde la population contre les risques associés à la mauvaise qualité de l’air, des risques décuplés pour les personnes qui ont été atteintes de la maladie causée par le coronavirus.

Depuis le début de la pandémie, plus de 145 000 personnes ont été contaminées par la COVID-19 en Colombie-Britannique. Fait encourageant, le nombre de nouveaux cas et de cas actifs est relativement bas depuis plusieurs semaines.

Environnement Canada rappelle que les enfants, les aînés et les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire, comme l’asthme, sont aussi plus à risque.

Afin de limiter les risques associés à la fumée, il est conseillé de rester hydraté, de réduire les activités physiques à l’extérieur, de fermer les fenêtres lorsque l’on est chez soi ou dans sa voiture et d’utiliser l’air climatisé, d’avoir recours à un purificateur d’air lorsque cela est possible.

L’utilisation de masques N95 peut aussi s’avérer plus efficace contre la pollution que des masques chirurgicaux ou en tissu.

Indices de risque élevés

La province, actuellement aux prises avec une saison de feux de forêt qui s’annonce historique après le passage du dôme de chaleur dans l’Ouest, compte plus de 200 feux actifs. Plus d’une dizaine de régions sont concernées par des bulletins sur la mauvaise qualité de l’air.

La fumée pourrait également affecter la province voisine de l’Alberta, si les vents changent.

La fumée touche surtout les régions de l’Intérieur de la province. L’Okanagan a affiché durant la semaine des risques modérés pour la santé. La ville de Kamloops est la pire au classement, avec des risques élevés pour la santé.

Les villes de Prince George, dans le Nord, ainsi que Quesnel et Williams Lake, dans la région de Cariboo, ont aussi présenté au cours de la semaine des risques élevés liés à la qualité de l’air.

Avec Radio-Canada par  Sophie Chevance 

Canada: Une quarantaine de pompiers québécois s’apprêtent à partir pour la Colombie-Britannique

juillet 5, 2021

 Cent soixante-quinze incendies de forêt continuent de faire rage en Colombie-Britannique, dont celui qui a ravagé la petite ville de Lytton (photo).© Darryl Dyck/La Presse canadienne 

Cent soixante-quinze incendies de forêt continuent de faire rage en Colombie-Britannique, dont celui qui a ravagé la petite ville de Lytton (photo).

Alors que 175 feux de forêt continuent de faire rage en Colombie-Britannique, une quarantaine de pompiers québécois décolleront de l’Aéroport international Jean-Lesage en milieu d’après-midi lundi pour aller prêter main-forte à leurs collègues de l’Ouest.

Le groupe, composé de 40 pompiers et de cinq ressources individuelles, connaîtra son affectation, une fois sur place.

Ça va dépendre des besoins exprimés par BC Wildfire Service, et c’est là qu’ils vont savoir. Mais on sait déjà qu’ils vont faire du travail semblable à ce qu’ils font au Québec, c’est-à-dire du combat au sol contre les incendies. On ne sait pas s’ils vont être affectés sur les grands feux ou sur les plus petits feux, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils vont prêter main-forte», a indiqué le coordonnateur de la Société de protection de la forêt contre le feu (SOPFEU), Stéphane Caron, au micro de Première heure, à Québec.

Les pompiers québécois concentreront donc leurs efforts sur le combat au sol, qui est la principale arme dans l’arsenal de la lutte contre les incendies de forêt.

L’avion-citerne sert principalement à contenir le feu.

© Daniel Coulombe/Radio-Canada L’avion-citerne sert principalement à contenir le feu.

La configuration géographique des lieux y est également pour beaucoup aussi dans le choix de la méthode d’attaque privilégiée par les pompiers.

On est habitués ici au Québec à voir les avions-citernes parce qu’on a beaucoup de lacs, on a beaucoup de points d’eau, donc ce sont des équipements très efficaces pour notre territoire, mais ça ne veut pas dire que c’est la même chose ailleurs. En Colombie-Britannique, il y a certains secteurs où il y a beaucoup moins de points d’eau, donc on va travailler avec des techniques différentes, même des techniques qui n’utilisent pas nécessairement l’eau», continue le porte-parole de la SOPFEU.

Selon Stéphane Caron, cela peut aller jusqu’à vouloir dire de littéralement combattre le feu par le feu, dans certains cas.

Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

© /Radio-Canada Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

[Ça veut dire] de tout brûler au sol, des parties de territoire, avant que le feu arrive, pour créer un coupe-feu et faire en sorte que le feu ne puisse plus progresser.»

Le nombre de pompiers québécois délégués en Colombie-Britannique a été déterminé en fonction des besoins en effectif à maintenir dans la province.

Quarante, c’est à peu près la moyenne pour le Québec en fonction du niveau d’effectif qu’on a. On a déjà eu des contingents de 60, ou même de 80, mais c’est pas mal la limite de ce qu’on peut envoyer. Ça dépend du moment de la saison. En ce moment, on a une accalmie au Québec qui nous permet d’envoyer des ressources à l’extérieur, mais on est quand même au début du mois de juillet et la saison est loin d’être finie au Québec.»

Un maximum de 14 jours

Les pompiers québécois demeureront en Colombie-Britannique pour un maximum de 14 jours, après quoi ils rentreront à la maison.

Il y a des normes canadiennes là-dessus, parce que les échanges de ressources, c’est très courant. C’est 14 jours consécutifs de travail, plus les journées de déplacements. Après ça, les pompiers reviennent au Québec, quoi qu’il arrive», conclut Stéphane Caron.

Avec La Presse canadienne par  Kathleen Lavoie

Canada/Pensionnat pour Autochtones : la C.-B. alloue 12 M$ pour la fouille des sites

juin 28, 2021

À la lumière des macabres découvertes faites récemment en Colombie-Britannique et en Saskatchewan, Victoria accorde une enveloppe de 12 millions de dollars pour soutenir les Premières Nations dans leur recherche sur les sites d’anciens pensionnats pour Autochtones.

À la suite de la localisation de 215 emplacements pouvant contenir les restes d'enfants près de l'ancien pensionnat pour Autochtones de Kamloops, des centaines de souliers d'enfants et de t-shirts orange ont été déposés sur les marches du Palais législatif à Victoria.

© MIKE MCARTHURCBC/Radio-Canada À la suite de la localisation de 215 emplacements pouvant contenir les restes d’enfants près de l’ancien pensionnat pour Autochtones de Kamloops, des centaines de souliers d’enfants et de t-shirts orange ont été déposés sur les marches du Palais législatif à Victoria.

Au cours des ans, il y a eu 18 pensionnats pour Autochtone en Colombie-Britannique. Le premier, le pensionnat St Mary’s de Mission, a ouvert ses portes en 1863 pour les refermer 121 ans plus tard, en 1984.

Les Premières Nations souhaitent maintenant entamer des fouilles sur plusieurs des sites d’anciens pensionnats pour les Autochtones afin de mettre en lumière le destin tragique des enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison.

Plusieurs de ces sites à travers la province et le pays sont encore la source de beaucoup de questions sans réponse et de douleurs terribles», souligne le ministre des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation, Murray Rankin, dans un communiqué.

En plus d’aider dans la recherche, la documentation et la commémoration sur les sites des anciens pensionnats, ce montant servira également à fournir un soutien au bien-être communautaire, à la culture et à la santé mentale.

C’est un important premier pas pour soutenir la résilience et la guérison des Premières Nations de la Colombie-Britannique», illustre la présidente du Conseil de la santé des Premières Nations (FNHA), Charlene Belleau.

Le gouvernement provincial travaillera de concert avec Ottawa et le FNHA afin de coordonner le soutien nécessaire pour la santé mentale et culturelle pour les Autochtones qui ont vécu de la détresse ou des traumatismes à la suite des récentes découvertes.

Pendant plus d’un siècle au Canada, plus de 150 000 enfants des Premières Nations, des Métis et des Inuit ont été placés dans des pensionnats pour Autochtones.

Avec CBC/Radio-Canada