Posts Tagged ‘Colombie-Britannique’

Canada: Deux autres églises catholiques sont incendiées en Colombie-Britannique

juin 27, 2021

CAWSTON, C.-B. — Deux autres églises catholiques ont été incendiées samedi dans le sud de l’Intérieur, une région de la Colombie-Britannique, a confirmé la GRC.

Le corps policier a dit que le détachement de Princeton avait reçu à 3h53 un signalement voulant que l’église St. Ann, sur le territoire de la bande autochtone d’Upper Similkameen, près de Hedley, fût la proie de flammes.

Vers 4h45, c’était au tour du détachement de Keremeos de recevoir le signalement d’un incendie dans une église catholique située sur le territoire de Lower Similkameen, à Chopaka, près de la frontière canado-américaine.

La police considère ces deux incendies comme suspects. Elle tente d’établir un lien avec deux autres sinistres qui ont ravagé des églises catholiques de la région.

Le sergent Jason Bayda, du détachement de Penticton South Okanagan, a indiqué que les enquêtes sur les incendies survenus la semaine dernière sur le territoire autochtone autour d’Osoyoos et d’Oliver suivaient son cours. Aucune arrestation n’a été réalisée à ce sujet.

Les incendies surviennent moins d’un mois après la découverte de ce que l’on croit être les restes de 215 enfants dans des tombes anonymes sur le terrain d’un ancien pensionnat, à Kamloops.

Le chef Keith Crow de la Première Nation Lower Similkameen souligne que les catholiques de la collectivité sont bouleversés par ces incendies, tout comme ils l’ont été par la découverte de tombes anonymes à Kamloops.

La petite église de Chopaka a été construite il y a un plus de 100 ans. Une messe y avait été célébrée il y a quelques semaines, a indiqué le chef autochtone.

Avec La Presse Canadienne

Canada: Des programmes pour le recrutement des enseignants francophones en C.-B. voient le jour

mars 4, 2021

Grâce à une aide financière de 6,5 millions $ du ministère des Langues officielles distribuée à divers organismes au cours des deux dernières années, le Bureau des affaires francophones de l’Université Simon Fraser a développé plusieurs stratégies et projets pour former davantage d’enseignants francophones et les retenir en Colombie-Britannique.

Des élèves de 3e année participent à une activité en français en s'amusant avec leur enseignante Francine Masse.

© Jacqueline Landry/Radio-Canada Des élèves de 3e année participent à une activité en français en s’amusant avec leur enseignante Francine Masse.

«L’isolement professionnel est le principal obstacle à la rétention des professeurs francophones formés en Colombie-Britannique,» explique Hélène Lalancette, directrice adjointe au Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser. «Les enseignants francophones se plaignent également de manquer de ressources pédagogiques en français et de ne pas avoir accès à assez de formation continue», dit-elle.

Réseau de soutien professionnel

Pour briser cet isolement, le BAFF a mis en place depuis 2020 un réseau de soutien pour les enseignants francophones de la Colombie-Britannique.

Ce réseau s’adresse autant aux enseignants d’immersion française, de français langue seconde ou de français langue première. «En milieu minoritaire, nous ne sommes pas assez nombreux pour faire des sous-groupes,» précise Mme Lalancette.

Recrutement

Des élèves en immersion française

© Canadian Parents for rench Des élèves en immersion française

Une autre initiative du BAFF est d’aider les commissions scolaires anglophones de la province avec l’embauche d’enseignants de français et tout particulièrement de leur faire mieux connaître leur réalité et leurs spécialités.

«L’enseignement en milieu minoritaire est différent, explique Hélène Lalancette et il ne faut pas seulement des professeurs de français, il faut aussi des professeurs de mathématiques francophones, des bibliothécaires.»

La Faculté d’éducation de l’Université Simon Fraser compte 51 places pour la formation des enseignants en français. Hélène Lalancette travaille activement auprès du ministère provincial de l’Éducation pour que ce nombre augmente grâce au fond de recrutement.

Commission scolaire de Vancouver

À plus petite échelle, la Commission scolaire de Vancouver (VSB) a également ses propres stratégies de recrutement pour remplir ses quelque 240 postes à temps plein d’enseignants d’immersion française et de français langue seconde.

Ce sont surtout des jeunes qui aiment l’aventure ou des personnes qui ont besoin de changement qui déménagent en Colombie-Britannique pour enseigner le français, confie Adrian Keough, directeur à la Commission scolaire de Vancouver. «Nous les aidons à trouver un logement et il y a même des enseignants qui offrent un logement pour les premières semaines ou le premier mois aux nouveaux arrivants», précise-t-il.

Adrian Keogh, directeur de la Vancouver School Board.

© Nora Chabib/Radio-Canada Adrian Keogh, directeur de la Vancouver School Board.

La Commission scolaire offre également un poste permanent à temps plein plutôt que de la suppléance sur appel à certains candidats pour leur assurer une stabilité de salaire et des avantages sociaux. Ceux-ci sont donc déjà sur place lorsqu’un emploi permanent se libère.

Du côté du Syndicat des enseignants de la Colombie-Britannique, aucun changement n’a été remarqué depuis que le financement d’Ottawa a été alloué, selon Stéphane Bélanger.

L’important selon lui, est surtout la rétention. «C’est là qu’il faudrait mettre le plus d’énergie. Ça passe par de meilleures conditions de travail par exemple», dit-il.

Il confirme qu’il y a une pénurie d’enseignants, aggravée par la pandémie. La liste des postes à pourvoir au Conseil scolaire francophone par exemple est longue, et certains sont en ligne depuis septembre, déclare Stéphane Bélanger.

Avec Radio-Canada par Dominique Lévesque 

Canada: Une église sanctionnée pour le non-respect des restrictions sanitaires

novembre 29, 2020

Une église de Langley, en Colombie-Britannique, a reçu une contravention pour avoir accueilli des fidèles alors que les autorités sanitaires ont ordonné la suspension des services religieux afin d’endiguer la courbe de la pandémie.

L'église Riverside Calvary se trouve dans un petit centre commercial de Langley.© Jon Hernandez/Radio-Canada L’église Riverside Calvary se trouve dans un petit centre commercial de Langley.

Des agents de la Gendarmerie royale du Canada se sont rendus à l’église Riverside Calvary de la 96e Avenue dimanche matin pour demander aux croyants de quitter les lieux. Lorsqu’ils ont refusé, l’église a reçu une amende de 2300 $.

Deux fidèles, Tanya Gaw et Kari Simpson, se demandent pourquoi les magasins d’alcool ont le droit d’être déclarés des services essentiels et pas les lieux de culte. «Un mouvement se lève pour s’assurer que davantage d’églises commencent à défier les ordres de Bonnie Henry », a déclaré Mme Simpson.

La Charte des libertés

Par ailleurs, deux églises de Chilliwack, Free Grace Baptist et Free Reformed, devaient aussi accueillir des fidèles dimanche. Leurs responsables affirment que les restrictions ne respectent pas la Charte canadienne des droits et libertés.

«Notre constitution garantit la liberté de conscience et de religion, ce qui comprend le droit de se rassembler pour prier Dieu », estime John Koopman, le pasteur de l’église Free Reformed dans un commmuniqué.

M. Koopman et son homologue de l’église Free Grace Baptist n’a pas voulu donner d’entretien à CBC, mais tous deux ont confirmé par écrit qu’ils allaient continuer d’accueillir les fidèles.

Un « service essentiel »

Ils estiment que la présence de fidèles est un service essentiel et que comme cela est ordonné par Dieu, les croyants sont obligés de se joindre à un culte public.

À la mi-novembre, la médecin hygiéniste en chef, Bonnie Henry, a demandé à ce que les rassemblements religieux soient suspendus. Les restrictions s’appliquent aussi bien aux églises qu’aux synagogues, temples et mosquées.

D’après un porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada, le caporal Mike Rail, les ordres de la santé publique ne sont pas «optionnels », mais que la police essaye d’éduquer les contrevenants de l’effet salutaire des ordres.

Avec CBC/Radio-Canada 

Canada/COVID-19 : un premier mort en Colombie-Britannique

mars 10, 2020

Les responsables de la santé de la Colombie-Britannique annoncent qu’une personne est morte des suites de la COVID-19.

La médecin hygiéniste en chef, Bonnie Henry, en a fait l’annonce en point de presse lundi.

Il s’agit du premier mort au Canada. La personne décédée est l’un des deux résidents d’un centre de soins de longue durée de North Vancouver dont les cas ont été annoncés dimanche.

L’homme de plus de 80 ans avait des problèmes de santé avant de contracter le coronavirus, ont fait savoir les autorités de la santé.

C’est évidemment une journée très triste pour nous tous, mais surtout pour la famille et les proches de l’homme décédé au centre de soins Lynn Valley.

Adrian Dix, ministre de la Santé de la C.-B.

32 cas en Colombie-Britannique

Il y a également cinq nouveaux cas dans la province. Deux de ces personnes ont voyagé récemment, dont une femme dans la cinquantaine qui est revenue d’Iran et un homme dans la trentaine revenu d’Italie.

Tous se trouvent en isolement à domicile et sont surveillés par les autorités.

Le bilan des cas détectés dans la province s’élève désormais à 32.

Seize cas sont liés à des voyages en Iran, a rappelé le ministre de la Santé, Adrian Dix.

Étant donné la rapidité avec laquelle la situation évolue, les points de presse hebdomadaires tenus par les autorités sanitaires seront désormais quotidiens, a ajouté M. Dix.

Un homme vu à travers une fenêtre portant un masque et un vêtement de protection au centre de soins Lynn Valley de North Vancouver.

Un homme portant un masque et un vêtement de protection au centre de soins Lynn Valley de North Vancouver où les autorités de la santé signalent une éclosion de coronavirus. Photo : Ben Nelms/CBC

La COVID-19 au Canada

  • Nombre total de cas confirmés : 77
  • Ontario : 34
  • Colombie-Britannique : 32 (dont un mort)
  • Alberta : 7
  • Québec : 4

Justin Trudeau se veut rassurant

Le premier ministre du Canada s’est brièvement adressé aux médias pour rassurer la population.

En nous basant sur les avis des experts dans le monde en matière de recherche, nous sommes en train de prendre les mesures requises pour garder les Canadiens en sécurité et en santé dans cette situation.

Le premier ministre Justin Trudeau

Attention aux personnes vulnérables

Les données récentes en provenance de Wuhan, en Chine, confirment que le nouveau coronavirus fait davantage de victimes chez les personnes vulnérables, notamment celles qui ont des maladies sous-jacentes et les personnes âgées de plus de 80 ans, indique Adrian Dix.

Nous avons une responsabilité de ne pas sortir lorsque nous sommes malades, de ne pas aller au travail ou à l’école, mais aussi de ne pas visiter des hôpitaux ou des amis et membres de la famille qui sont plus âgés, rappelle-t-il.

Mme Henry réitère l’importance de se laver les mains régulièrement, d’éviter les accolades et de maintenir une distance de sécurité avec les autres.

 Avec Radio-Canada

Canada: 500 vacanciers bloqués par un glissement de terrain

février 2, 2020

Quelque 500 personnes se trouvaient bloquées dimanche dans une petite station de ski de la province canadienne de Colombie-Britannique à la suite d’un glissement de terrain.
Des pluies abondantes ont provoqué une coulée de boue et de débris qui a coupé la seule route d’accès à la station de Sasquatch Mountain sur environ 1 km, a indiqué le ministère des transports de la province. Le ministère a précisé que les travaux pour dégager la route pourraient prendre de cinq à six jours et a invité les résidents de la station à rester sur place en attendant.

«Nous sommes à la merci de Mère Nature», a déclaré à la chaîne CBC une responsable de la station, Shelby Lim, en précisant que celle-ci – qui se trouve à une centaine de km à l’est de Vancouver – était privée de courant à cause des intempéries mais disposait de générateurs. Shelby Lim a indiqué que les vacanciers pouvaient quitter la station grâce à un service d’hélicoptère, moyennant 150 dollars (102 euros) par personne. Une centaine de personnes ont emprunté ou prévu d’emprunter ce moyen de quitter la station, selon CBC, mais les autres ont décidé d’y rester en attendant la réouverture de la route.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Froid extrême au Canada : le Québec fait classe à part

janvier 15, 2020
© Fournis par MétéoMédia

À Edmonton, en Alberta, il fait si froid que les voies ferrées se fissurent. En Colombie-Britannique, le froid installé depuis dimanche soir, couplé aux importantes chutes de neige a causé des dizaines d’accidents et fermetures de routes. À Calgary, un zoo a dû annuler un spectacle de pingouins en raison du froid extrême.

Kyle Brittain, journaliste à The Weather Network, a d’ailleurs pu faire du frisbee avec ses vêtements gelés.

« Il fait si froid à Calgary aujourd’hui que j’ai pu jouer au frisbee avec mon chandail ! »

Plusieurs records de froid ont été battus dans l’Ouest canadien alors que le thermomètre est descendu jusqu’à -50 °C dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon. L’Alberta et la Colombie-Britannique ont quant à eux atteint -48 °C. Les ressentis sont descendus sous la barre des -55 par endroits. Des records quotidiens datant de 1950 ont d’ailleurs été battus en Colombie-Britannique. Par exemple, dans la région de Burns Lake, un record datant de 1950 a été battu, alors que le mercure a atteint -43,1 °C.

Calgary a également connu aujourd’hui sa température la plus froide en huit ans.

Notons que la Colombie-Britannique a également reçu beaucoup de neige, même en basse altitude. Un avertissement de neige est actuellement en vigueur à Vancouver. Une intense dépression venant du Pacifique entrera en contact avec cette masse d’air glacial et laissera des précipitations sous forme de neige jusqu’à Vancouver. De dix à quinze centimètres sont prévus alors que près d’une vingtaine est déjà tombée le week-end dernier au nord de Vancouver.

Ce froid glacial est prévu de persister jusqu’au week-end, mais avec une intensité moindre.

« La température minimale en matinée de -41,6 °C à l’aéroport d’Edmonton est la plus froide de l’histoire pour un 14 janvier. Le record précédent était de -41,1 °C en 1972. Les records sont enregistrés depuis 1961 »

Le Québec épargné

Alors que la province aura droit à deux systèmes qui apporteront tous deux d’importantes quantités de neige jeudi et durant le week-end, le mercure y est plus clément. Et de loin. Il faut remercier une crête du sud des États-Unis qui s’est frayé un chemin jusqu’au Québec, permettant une anomalie de 1 °C à 3 °C au-dessus des moyennes de saison.

© Fournis par MétéoMédia
Un changement de patron atmosphérique inversera toutefois la tendance et provoquera un refroidissement des températures. Auparavant, le froid ne s’invitait sur la province que sous la forme de poussées, « nous avions une journée de froid intense, prise dans une dominance de douceur », indique André Monette. Désormais, l’inverse se produira : « les modèles météorologiques voient une dominance du froid pour la fin du mois de janvier, et au moins jusqu’à la mi-février », annonce le météorologue en chef, précisant que des poussées de douceur pourront toutefois être constatées.Avec MétéoMédia

La Colombie-Britannique ne veut plus du changement d’heure

septembre 11, 2019

 

© Geneviève Lasalle
 

Une majorité écrasante de Britannos-Colombiens souhaite mettre fin au changement d’heure automnal, selon un sondage provincial qui révèle que 93 % des personnes interrogées veulent conserver de façon permanente l’heure d’été.

D’après l’enquête d’opinion menée par Victoria, le désir d’en finir avec le changement d’heure est partagé dans toutes les régions de la province, lit-on dans un communiqué du gouvernement provincial.

Les habitants de la Colombie-Britannique ont pris la parole et leur voix collective a été clairement exprimée.

John Horgan, premier ministre de la Colombie-Britannique

Plus du tiers des personnes interrogées considère les effets négatifs sur la santé comme étant la principale raison de leur désir de mettre un terme au changement d’heure automnal.

Plus de la moitié ont par ailleurs souligné les avantages de la lumière du jour supplémentaire pendant leurs déplacements le soir en hiver. Près de 40% ont mentionné des problèmes de sécurité.

Selon le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, les résultats clairs du sondage seront pris en considération dans le processus de décision.

Une décision qui devra être régionale

Or, M. Horgan avait déjà affirmé que la province ne prendrait pas de mesure pour éliminer le changement d’heure à moins d’un consensus régional. Cet avis semble partagé par une majorité de répondants, qui ont indiqué qu’il était important ou très important que l’heure de la province reste alignée avec celles des États et provinces avoisinants.

 

L'idée de mettre un terme au changement d'heure fait du chemin en Amérique du Nord. © Charles Platiau L’idée de mettre un terme au changement d’heure fait du chemin en Amérique du Nord.

 

En Alberta, le projet de loi qui aurait mis fin au changement d’heure a reçu un support considérable à l’automne 2017, mais l’Assemblée législative de cette province a rejeté l’idée, stipulant que les effets sur les entreprises seraient trop lourds à porter.

La Saskatchewan est la seule province à ne pas observer ce changement d’heure.

Une idée qui prend du galon aux États-Unis

Plus tôt cette année, des élus de Washington, de l’Oregon et de la Californie, trois États américains de la côte ouest, ont déposé des projets de loi proposant la fin du changement d’heure.

Plus de deux douzaines d’autres États américains envisagent des mesures pour éviter de changer leurs horloges deux fois par an.

Si aux États-Unis, une telle mesure nécessite l’approbation du Congrès, les provinces canadiennes peuvent choisir d’instaurer ou non le changement sans aucune implication du gouvernement fédéral.

CBC/Radio-Canada avec les informations de l’Associated Press

Canada: La GRC croit avoir retrouvé les corps des deux fugitifs au Manitoba

août 7, 2019

Fu

© Fournis par Canadian Press Enterprises Inc

GILLAM, Man. — La chasse à l’homme qui dure depuis plus de deux semaines dans l’ouest du pays est enfin terminée. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a retrouvé les corps de deux hommes dans le nord du Manitoba, mercredi matin, et les policiers croient qu’il s’agit des deux fugitifs soupçonnés d’avoir commis trois meurtres en Colombie-Britannique.

Une autopsie sera pratiquée à Winnipeg, a précisé la commissaire adjointe Jane MacClatchy en conférence de presse, pour confirmer légalement qu’il s’agit bien de Bryer Schmegelsky, âgé de 18 ans, et de Kam McLeod, âgé de 19 ans.

L’intervention permettra du même coup de déterminer la cause des décès.

Les deux corps ont été retrouvés dans un secteur où la végétation est très dense, à environ un kilomètre de l’embarcation endommagée qui avait été repérée la semaine dernière sur les rives du fleuve Nelson, dans la région de Gillam, au Manitoba.

Des plongeurs avaient alors été dépêchés sur place pour effectuer des recherches dans le cours d’eau, qui n’avaient donné aucun résultat, mais d’autres recherches effectuées par des équipes spécialisées ont permis de repérer les corps dans un secteur qualifié d’«inhospitalier» en raison de la végétation.

La chasse à l’homme avait débuté le 23 juillet lorsque les deux jeunes hommes, d’abord présentés comme des disparus, sont officiellement devenus des suspects du meurtre de l’Australien Lucas Fowler et de sa copine américaine Chynna Deese.

Ils ont ensuite été formellement accusés, le 24 juillet, du meurtre de Leonard Dyck, un professeur de l’Université de la Colombie-Britannique. Des mandats d’arrêt pancanadiens avaient à ce moment été lancés.

La GRC en Colombie-Britannique, responsable de l’enquête sur les trois meurtres, doit également tenir une conférence de presse en fin de journée mercredi.

Une question de temps

En conférence de presse, la commissaire adjointe de la GRC Jane MacClatchy a rendu hommage à la ténacité et à l’ingéniosité des policiers sur le terrain. Bien que les suspects n’avaient pas été vus depuis le 22 juillet, les enquêteurs étaient persuadés qu’il ne s’agissait que d’une question de temps avant qu’ils soient retrouvés.

«Nos policiers savaient qu’il suffirait de découvrir un seul élément de preuve pour faire avancer cette enquête», a-t-elle déclaré.

Cette découverte est survenue vendredi dernier, le 2 août, quand des objets liés aux deux hommes ont été trouvés sur le rivage du fleuve Nelson. Cette piste a permis de réduire la zone de recherche et finalement de trouver les cadavres.

«Je sais que les dernières semaines ont été extrêmement difficiles pour les familles de toutes les personnes touchées par la série d’événements. J’espère que l’annonce d’aujourd’hui leur apportera un certain réconfort», a mentionné avec empathie Mme MacClatchy.

La Presse canadienne