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Congo-Ouenzé : un muana ver­nis en­ceinte la femme et fille d’un com­man­dant de la po­lice

décembre 23, 2022

Très ap­pré­cié dans cette par­celle où il se ren­dait une fois dans la se­maine pour of­frir ses ser­vices de ma­nu­cure et pé­di­cure aux filles et leur mère, Fran­cis, un jeune muana ver­nis a fini par lais­ser ses traces en mode de gros­sesse. Il a en­ceinté la femme et fille du chef de cette fa­mille qui a le grade de com­man­dant dans la po­lice Congo­laise. Un scan­dale hon­teux!

Un com­man­dant de la po­lice Congo­laise a mis de­hors sa femme et sa fille, soup­çon­nées de por­ter les gros­sesses de Fran­cis, un jeune muana ver­nis bien connu dans le quar­tier. Res­sor­tis­sant de la RDC vi­vant au Congo de­puis des an­nées, Fran­cis a choisi le mé­tier de muana ver­nis pour ai­der les femmes à moins dé­pen­ser dans le ma­nu­cure et pé­di­cure.

Très sol­li­cité pour ses ser­vices dans plu­sieurs par­celles de la rue Ba­bembé, Fran­cis ap­porte tou­jours de la bonne hu­meur dans son tra­vail avec ses qua­li­tés de co­mique. « Il fait tel­le­ment les femmes que par­fois on le fait ve­nir sans même avoir be­soins de ses ser­vices» com­mente une voi­sine qui ne s’étonne pas de la nou­velle des gros­sesses de cette mère et sa fille.

Dans ce quar­tier de Ouenzé, on soup­çonne Fran­cis de sor­tir avec plu­sieurs femmes ma­riées et filles. « Il fait montre d’une dou­ceur ex­ci­tante dans son tra­vail qui plat aux femmes » confie l’une de ses clientes qui pense que la femme du com­man­dant ne de­vrait pas cou­cher avec lui, mais sa fille peut-être.

Des té­moi­gnages sou­tiennent que Fran­cis s’est fait dra­guer par la femme du com­man­dant alors qu’il sor­tait déjà dis­crè­te­ment avec sa fille. Le jeune homme a cédé aux pro­po­si­tions fi­nan­cières et en paie les frais au­jour­d’hui. Le com­man­dant se­rait à sa re­cherche.

Nom­breux jeunes dés­œu­vrés se lancent dans ce mé­tier dans le seul but de sub­ve­nir aux be­soins de leurs fa­milles et propres. Un mé­tier qui leur met en contact per­ma­nent avec les femmes et la ten­ta­tion est forte.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Vatican: le pape remplace le commandant de la Garde suisse

décembre 3, 2014

Le commandant de la Garde suisse pontificale, Daniel Rudolf Anrig, quittera son poste à la fin janvier. Le souverain pontife devra désigner le successeur de ce St-Gallois accusé, selon les médias, d’être trop autoritaire.

Le départ de M. Anrig a été annoncé en deux lignes en première page de « L’Osservatore Romano » mercredi. « Le Saint-Père a disposé que le colonel Daniel Rudolf Anrig, commandant du corps de la Garde suisse pontificale, terminera son service le 31 janvier 2015, au terme de la prolongation accordée après la fin de son mandat quinquennal », écrit le quotidien du Vatican, sans nommer son successeur.

Le St-Gallois avait été nommé en 2008 par le pape Benoît XVI, en remplacement d’Elmar Mäder, un autre St-Gallois. Son départ a été annoncé alors que les évêques suisses se trouvent actuellement en visite « ad limina » à Rome, ce qui n’est pas une coïncidence, selon des vaticanistes.

Trop sévère
Selon des informations du quotidien « Il Messaggero » et de l’agence spécialisée sur le Vatican I.MEDIA, Daniel Anrig, 42 ans, était jugé trop sévère par certains gardes. Les 120 membres de « la plus petite armée du monde » auraient ainsi été astreints à effectuer de longs tours de garde.

Daniel Rudolf Anrig aurait également introduit l’usage d’une tenue de gala pour les officiers, fait effectuer de longs travaux pour un grand appartement et congédié des hommes au terme de 20 années de service. « C’est la fin d’une dictature », a confié un garde à I.MEDIA à l’annonce du départ de M. Anrig.

L’officier devrait être remplacé par l’actuel vice-commandant Christoph Graf, à la réputation plus débonnaire. Entré il y a 27 ans dans la Garde suisse comme simple hallebardier, ce Lucernois pourrait traiter les gardes de manière « plus paternelle », selon le « Messaggero ».

Rupture du protocole
La décision du pape serait également liée à sa volonté de donner une connotation « moins militaire » à la Garde suisse, ont indiqué des sources vaticanes citées par l’agence italienne ANSA.

François s’est intéressé aux gardes suisses, quand ils étaient de faction devant la résidence Sainte-Marthe, où il habite. Il leur a posé des questions, offert de l’eau et même une fois un siège, serré la main à l’un ou l’autre, en rupture totale du protocole. C’est sans doute ainsi qu’il a perçu un mécontentement diffus à l’égard du colonel en chef.

En mai, François avait reçu les gardes suisses en audience, à l’occasion de la prestation de serment des nouvelles recrues. « Vous êtes appelés à donner un témoignage chrétien, serein et joyeux. Ce n’est pas l’uniforme mais celui qui l’endosse qui doit toucher les autres par la gentillesse, par l’esprit d’accueil », leur avait-il alors lancé.

Romandie.com

Centrafrique: le président limoge le chef d’état-major des armées

septembre 10, 2013

 Centrafrique: le président limoge le chef d'état-major des armées © AFP

Centrafrique: le président limoge le chef d’état-major des armées © AFP

Le président de la transition en Centrafrique, Michel Djotodia, a limogé mardi le chef d’état-major des armées, le général Jean-Pierre Dollé-Waya, par décret présidentiel diffusé à la radio nationale.

Il a été remplacé par le général à la retraite Ferdinand Bombayéké, qui fut commandant de la garde de l’ancien président Ange-Félix Patassé – renversé par François Bozizé en 2003.

Le général Dollé-Waya, qui était sous-chef d’état-major des armées sous le régime Bozizé, avait été nommé à la tête de l’armée par le président Djotodia après son accession au pouvoir.

Son limogeage, dont les raisons n’ont pas été précisées, survient au lendemain de la reprise des combats dans l’ouest de la Centrafrique, région natale du président déchu François Bozizé, entre ses partisans et les ex-rebelles Séléka dirigés par Michel Djotodia qui ont pris le pouvoir à Bangui fin mars.

Mardi, des partisans armés de l’ex-président Bozizé contrôlaient des villages proches de la ville de Bossangoa (ouest) où des combats ont fait au moins une soixantaine de morts depuis ce week-end, selon des sources militaires.

Ces derniers affrontements aggravent une situation sécuritaire et humanitaire déjà chaotique depuis la prise du pouvoir par le Séléka dont les combattants sont accusés d’exactions, de violences et de pillages à répétition contre la population.

Jeuneafrique.com

De hauts reponsables des forces de sécurité pro-Gbagbo ont été mis en liberté provisoire

août 16, 2013

La justice ivoirienne a prononcé la remise en liberté de quatre anciens responsables de forces de sécurité sous Laurent Gbagbo, qui était détenus depuis avril 2011 : César Négblé Dogba, Joachim Robé Gogo, Jean-Louis Tiagnéré, et Claude Yoro. Ces libérations font suite à celles de personnalités importantes de l’ancien régime, le 5 août.

Les actes de décrispation se suivent en Côte d’Ivoire. Après l’élargissement, début août, d’une dizaine de détenus proches de l’ancien régime – dont le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, et le fils de l’ex-chef de l’État, Michel Gbagbo -, la justice a remis en liberté provisoire quatre anciens hauts responsables des forces sécurité sous Laurent Gbagbo, le 14 août.

Il s’agit du commissaire César Négblé Dogba, ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST), de Joachim Robé Gogo, qui avait été numéro deux du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), de Jean-Louis Tiagnéré, à la tête du district 3 de Yopougon, et du commandant Claude Yoro, directeur des unités d’interventions de la police. Les quatre hommes avaient été arrêtés fin avril 2011 et étaient poursuivis par la justice principalement pour atteintes à la sûreté de l’État.  » C’est un acte de dégel. La situation ne se prête plus au maintien en détention de hauts responsables de l’ancien pouvoir », confie une source proche du gouvernement.

Le 5 août, le porte-parole du gouvernement, Bruno Kone, avait annoncé la remise en liberté provisoire de 14 personnalités proches de Laurent Gbagbo. Une annonce qui avait fait grand bruit puisque figuraient dans la liste le fils de Gbagbo, mais aussi le président de son parti, le FPI, ou encore d’autres caciques de l’ancien régime comme Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi et Geneviève Bro Gregbe.

Cependant, de nombreuses personnalités civiles et militaires arrêtées après la crise postélectorale sont encore détenues. À l’image d’Ahmed Touré Bouah, le président de la société Immobilière Sophia, qui, malgré l’avis favorable du juge, reste encore dans les geôles de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) suite un appel interjeté par le procureur de la République, Christophe Adou.

Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu, à Abidjan

Irak: au moins 17 morts dans de nouvelles violences

août 6, 2013

BAGDAD – Au moins 17 personnes ont été tuées et des dizaines blessées mardi soir dans de nouvelles violences en Irak, a-t-on appris de sources policières et médicales.

A Bagdad, une série d’attentats visiblement coordonnés, à l’aide d’au moins quatre voitures piégées et trois engins explosifs, ont frappé quatre quartiers faisant 12 morts et une quarantaine de blessés.

Ces attentats interviennent huit jours après une série d’attaques coordonnées à la voiture piégée contre des quartiers à majorité chiite à Bagdad et dans le sud du pays qui avait fait une soixantaine de morts.

Ils surviennent alors que les forces de sécurité mènent de vastes opérations visant les groupes armés dans plusieurs provinces du pays particulèrement dans le nord-est de l’Irak où les attentats sont quasi-quotidiens.

Au nord-est de Bagdad, deux extrémistes ont été abattus dans la région de Mouqdadiya, alors qu’ils transportaient des explosifs à bord de deux camions, a-t-on appris auprès des autorités.

Un policier en civil a également été abattu par des hommes en moto devant son domicile à Falloujah, dans l’ouest du pays, tandis que deux autres personnes étaient tuées et quatre blessées dans l’explosion d’une bombe à leur domicile à Khanaqin, dans l’est de l’Irak.

L’Irak connaît un regain de violences inédit depuis cinq ans, attribué surtout aux tensions confessionnelles exacerbées par la paralysie politique. Un millier de personnes ont été tuées en juillet, selon un bilan publié jeudi par l’ONU.

Trois divisions de l’armée irakienne, soit plus de 30.000 hommes, poursuivaient mardi des opérations de ratissage dans le nord du pays, notamment dans les montagnes de Himreen, selon le général Abdoulamir al-Zaïdi, commandant les forces armées de la région nord.

Il s’agit de la plus grosse opération militaire depuis le départ des troupes américaines en 2011, a indiqué le général à l’AFP. L’opération en cours depuis plusieurs jours vise à arrêter des militants liés à Al-Qaïda.

Romandie.com avec (©AFP / 06 août 2013 18h43)

Centrafrique: la rébellion d’Abdoulaye Miskine a perdu « beaucoup d’hommes »

avril 12, 2013
Centrafrique: la rébellion d'Abdoulaye Miskine a perdu 'beaucoup d'hommes' Centrafrique: la rébellion d’Abdoulaye Miskine a perdu « beaucoup d’hommes » © AFP

La rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), active dans l’ouest de la Centrafrique, a confirmé vendredi avoir « perdu beaucoup d’hommes » dans des accrochages avec la coalition Séléka, l’ex-rébellion au pouvoir depuis le 24 mars.

Le dirigeant de ce groupe dissident du Séléka, Abdoulaye Miskine, joint au téléphone par l’AFP depuis Libreville, a précisé que son « bras droit » avait été tué et que lui-même avait été « blessé ».

« Nous avons été attaqués et nous sommes prêts à riposter s’il le faut », a affirmé Abdoulaye Miskine, un des chefs historiques des anciennes rébellions qui a longtemps séjourné en Libye. Il a affirmé se trouver dans la zone frontalière avec le Cameroun, dans le nord-ouest de la Centrafrique.

M. Miskine a précisé avoir été « blessé » lors d’accrochages avec le Séléka entre le 2 et le 4 avril. « J’ai reçu neuf balles qui heureusement n’ont pas pénétré assez pour me tuer, grâce à Dieu », a-t-il dit. « Je n’ai pas mal en raison de ma blessure » mais « parce que j’ai perdu beaucoup d’hommes », a-t-il ajouté, sans vouloir en préciser le nombre.

Le FDPC avait rejoint le Séléka lors de l’offensive lancée par la coalition rebelle en décembre dernier, avant de la quitter en raison « de différences de point de vue », a expliqué M. Miskine.

« L’objectif de renverser (le président centrafricain) François Bozizé était commun. Il est atteint. Je ne comprends pas pourquoi le Séléka nous attaque. On a quitté le Séléka avant l’offensive victorieuse? Je l’accepte, mais est-ce une raison pour nous attaquer? »

Abdoulaye Miskine a aussi confirmé avoir reçu le renfort du Comité National pour la Restauration de la Démocratie (CNRD) du commandant Armel Sayo, ancien directeur de la Sécurité de feu le président Ange Félix Patassé, renversé par Bozizé en 2003. Il n’a pas donné d’indication chiffrée concernant ce renfort.

Début avril, un haut responsable du Séléka avait affirmé à l’AFP: « Nous sommes en train de nous déployer dans l’ouest du pays pour sécuriser la zone ».

Toutefois, selon des sources concordantes civiles et militaires, des membres des Forces armées centrafricaines (FACA) fidèles au président déchu François Bozizé puis les troupes du Séléka ont pillé plusieurs villes du secteur.

« La sécurisation du territoire ne se négocie pas. Nous ne ferons pas de détails », a averti le ministre de la Communication Christophe Gazam Betty, issu du Séléka.

Jeuneafrique.com avec AFP

Centrafrique: les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui

mars 23, 2013

BANGUI – Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

Nos éléments viennent d’entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l’entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir, a annoncé depuis Paris l’un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.

Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations, a-t-il ajouté.

Il y a des détonations aux portes de Bangui, a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac).

Une source militaire centrafricaine sous couvert de l’anonymat a aussi indiqué que des coups de feu ont été tirés autour du PK12.

Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.

La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.

La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.

Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d’un gouvernement d’union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l’opposition et la rébellion.

La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale.

Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants.

Romandie.com avec (©AFP / 23 mars 2013 19h26)

Côte d’Ivoire : au moins six morts après une attaque dans l’ouest

mars 14, 2013

Un soldat ivoirien patrouille à proximité de la frontière avec le Libéria. Un soldat ivoirien patrouille à proximité de la frontière avec le Libéria. © AFP

L’attaque d’un village à quelques kilomètres de la frontière avec le Liberia, dans la nuit de mardi à mercredi, a causé la mort d’au moins six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI).

Nouvelle attaque dans l’ouest ivoirien. Le raid a été mené, dans la nuit de mardi à mercredi, par des hommes armés venus du Liberia et a entraîné la mort d’au moins six personnes, dont deux militaires, rapporte, jeudi 14 mars, l’AFP de sources concordantes.

Un commandant des forces nationales (FRCI) basé dans la zone, ayant requis l’anonymat, a précisé que « le village de Zilébly », à trois kilomètres de la frontière libérienne, a été visé et que l’attaque « a causé la mort de six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée) ».

Un journaliste local a évoqué de son côté huit morts, dont deux militaires et six civils, parmi lesquels une femme. « Le calme est revenu, mais des milliers de personnes ont fui la zone pour se réfugier dans les villes environnantes de Bloléquin et de Toulépleu », a indiqué le journaliste, qui s’est rendu sur place.

Insécurité chronique

En juin dernier, une série d’attaques avait déjà frappé cette région. L’une d’elles avait entrainé la mort de 18 personnes dont sept Casques bleus nigériens, dans le sud-ouest du pays. Le pouvoir ivoirien avait alors déclaré que des fidèles de l’ex-président Laurent Gbagbo, basés au Liberia, étaient responsables de l’attaque, mais le camp Gbagbo a nié toute implication. Monrovia avait alors fermé ses frontières pendant près de trois mois.

Aidés des forces onusiennes, les deux pays tentent depuis de renforcer leur coopération pour sécuriser la frontière. Le 15 octobre, le Liberia a procédé à l’arrestation de Bobby Shappy Julu, un chef de guerre libérien soupçonné d’être « le principal cerveau » du groupe responsable de l’attaque de juin.

Jeuneafrique.com avec AFP

Trois jours de deuil à Cuba pour Hugo Chavez, véritable fils de Fidel Castro

mars 6, 2013

LA HAVANE – Cuba a décrété trois jours de deuil en hommage au président vénézuélien Hugo Chavez qui a accompagné Fidel Castro comme un véritable fils, a affirmé mardi le gouvernement cubain dans une déclaration lue au journal télévisé du soir.

Avec une profonde et déchirante douleur, notre peuple et le gouvernement révolutionnaire ont appris le décès du président Hugo Chavez, affirme le communiqué du gouvernement qui présente ses sincères condoléances à ses parents, ses frères, ses filles et fils et tous ses proches, qui sont aussi les nôtres, comme Chavez est aussi fils de Cuba, d’Amérique latine, des Caraïbes et du monde entier.

La Révolution bolivarienne aura notre appui résolu et sans restriction dans ces journées difficiles, affirme le texte en apportant au gouvernement vénézuélien son soutien, encouragement et foi en la victoire.

Chavez est aussi Cubain ! Il a senti dans sa chair nos difficultés et nos problèmes et a fait tout ce qu’il a pu, avec une extrême générosité (…) Il a accompagné Fidel comme un véritable fils et son amitié avec Raul est profonde, ajoute le communiqué du gouvernement.

Le président Chavez a livré une extraordinaire bataille tout au long de sa courte et féconde vie, assure le texte intitulé Hasta siempre, comandante (A jamais, commandant).

Il a brillé dans les batailles internationales face à l’impérialisme, toujours en défense des pauvres, des travailleurs, de nos peuples. Enflammé, persuasif, éloquent, ingénieux et émouvant, il parlait depuis les entrailles des peuples, chantait nos joies et déclamait nos poèmes avec un optimisme perpétuel, ajoute le texte lu par le présentateur du journal télévisé.

Cuba gardera un loyauté éternelle à la mémoire et à l’héritage du commandant président Chavez et poursuivra ses idéaux d’unité des forces révolutionnaires et d’intégration et d’indépendance de notre Amérique, conclut le texte.

Cette réaction, lue à la fin du journal télévisée sans intervention directe du président cubain Raul Castro ou d’un autre responsable du régime cubain, était la première à la mort du président vénézuélien, annoncée plus de trois heures plus tôt à Caracas.

Hugo Chavez, 58 ans, avait été hospitalisé à Cuba durant deux mois avant son retour à Caracas à la mi-février. Depuis la détection d’un cancer dans la région pelvienne en 2011, il avait fait de multiples séjours à Cuba pour y subir quatre opérations et suivre des chimiothérapies.

Le Venezuela est le principal partenaire commercial de Cuba et lui apporte une aide économique cruciale en lui fournissant à des conditions avantageuses près des deux tiers de ses besoins en pétrole.

Quelque 40.000 Cubains, surtout des professionnels de la santé, travaillent au Venezuela, ce qui constitue, avec près de six milliards de dollars, la première source de revenus en devises pour Cuba.

Romandie.com avec (©AFP / 06 mars 2013 04h17)

Hugo Chavez est mort, l’armée déployée pour « garantir la paix »

mars 5, 2013

 Des partisans de Hugo Chavez, peu après l'annonce de sa mort à la télévision, le 5 mars.

  • Hugo Chavez est mort mardi 5 mars après quatorze ans passés à la tête du Venezuela.
  • Le vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé à la télévision la mort de Hugo Chavez.

Le président vénézuélien est mort, mardi 5 mars, à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, a annoncé le vice-président vénézuélien à la télévision. « Nous avons reçu l’information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. A 16 h 25 [21 h 55, heure de Paris], aujourd’hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias », a déclaré dans une allocution retransmise par toutes les chaînes de télévision du pays le vice-président et successeur désigné, Nicolas Maduro, au bord des larmes. Peu après cette annonce, sept jours de deuil ont été décrétés dans tout le pays. Les funérailles nationales d’Hugo Chavez auront lieu vendredi. 

  • L’armée déployée pour « garantir la paix »

Nicolas Maduro a également annoncé que l’armée et les forces de police se déployaient dans le pays « pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix ». Les principaux chefs militaires vénézuéliens ont promis lors d’une intervention télévisée d’être loyaux à Nicolas Maduro, que Hugo Chavez avait désigné comme son successeur. « Toute la Force armée nationale bolivarienne (et) la police nationale bolivarienne (…) sont en train de se déployer en ce moment pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix », a ajouté M. Maduro.

  • Le chef de l’opposition appelle à « l’unité »

Le chef de file de l’opposition vénézuélienne, Henrique Capriles Radonski, a aussitôt appelé les Vénézuéliens à « l’unité » et a transmis sa « solidarité » à la famille du président sur son compte Twitter. « Ma solidarité à toute la famille et aux partisans du président Hugo Chavez, nous plaidons pour l’unité des Vénézuéliens », a annoncé le gouverneur du riche Etat de Miranda (nord) sur le site de micro-blogs

Battu par Hugo Chavez à la présidentielle d’octobre, M. Capriles, 40 ans, est le candidat naturel de l’opposition pour les élections anticipées qui devront être organisées dans les trente jours.

AGGRAVATION DES PROBLÈMES RESPIRATOIRES

Lundi, le gouvernement avait déclaré que les problèmes respiratoires d’Hugo Chavez s’étaient aggravés et que le président vénézuélien souffrait d’une nouvelle et sévère infection pulmonaire. Dans un bref communiqué lu par Ernesto Villegas, le ministre de l’information, le gouvernement avait ajouté que l’état de santé du président socialiste restait « délicat ».

« A ce jour, il y a une aggravation de la fonction respiratoire en relation avec son état d’immuno-dépression, propre à son état clinique », avait déclaré M. Villegas en lisant un communiqué diffusé dans tous les médias du pays depuis l’hôpital militaire de Caracas où le président vénézuélien est soigné. « Actuellement, il présente une nouvelle et grave infection », avait ajouté le ministre.

Le président vénézuélien, 58 ans, était rentré à Caracas il y a deux semaines et avait été immédiatement admis à l’hôpital militaire de la capitale après avoir été hospitalisé pendant plus de deux mois à La Havane où il a subi en décembre une quatrième intervention chirurgicale pour un cancer diagnostiqué en 2011 dans la région pelvienne. M. Chavez subissait « une chimiothérapie très puissante, entre autres traitements complémentaires », avait rappelé le ministre de la communication. « L’évolution de son état clinique continue d’être très délicate », avait ajouté le ministre.

PRÉSIDENTIELLE ANTICIPÉE DANS LES 30 JOURS

Agé de 50 ans, M. Maduro devrait être le candidat du Parti socialiste au pouvoir pour l’élection présidentielle anticipée dont l’organisation doit intervenir dans les 30 jours, selon la Constitution. Il sera probablement opposé au gouverneur Henrique Capriles, 40 ans, candidat malheureux contre Hugo Chavez en octobre. 

Lire : Nicolas Maduro, le dauphin d’Hugo Chavez

Vainqueur de toutes les élections auxquelles il a participé depuis son arrivée au pouvoir en 1999, Hugo Chavez est mort alors qu’il avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans, le 7 octobre 2012. Charismatique, hyperactif, fervent catholique et admirateur du libérateur Simon Bolivar, le président Chavez a continuellement bénéficié de forts taux de popularité, malgré l’hostilité farouche que lui vouaient ses opposants, qualifiés de « traîtres » depuis une tentative de coup d’Etat contre lui en 2002.

Pourfendeur de « l’impérialisme yankee », même s’il n’a jamais cessé ses livraisons de pétrole aux Etats-Unis, Hugo Chavez se présentait en héritier du leader cubain Fidel Castro et cultivait une image iconoclaste en prenant régulièrement la défense de dirigeants controversés, tels que le Libyen Mouammar Kadhafi, l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad ou le Syrien Bachar al-Assad. Mardi, avant l’annonce de son décès, le vice-président s’en était violemment pris aux Etats-Unis, accusés à mots couverts de fomenter des troubles dans le pays.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters