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Libye : le procès de Seif el-Islam est reporté « sine die »

septembre 10, 2012
Image d'une vidéo diffusée le 20 novembre 2011 montrant Seif el-Islam après son arrestation. Image d’une vidéo diffusée le 20 novembre 2011 montrant Seif el-Islam après son arrestation. © Zintan Media Centre/AFP/Archives

Les autorités judiciaires libyennes ont annoncé le report « sine die » du procès de Seif el-Islam, un des fils de l’ancien « Guide », Mouammar Kaddafi. Motif ? La relance de nouvelles investigations suite à l’extradition de Abdallah Senoussi, l’ancien chef des renseignements du régime de son père.

Seif el-Islam devra vraisemblablement attendre encore quelques mois avant d’être confronté à ses juges. Le procès prévu en septembre à Zenten a été reporté sine die, ont annoncé lundi 10 septembre les autorités libyennes. « À mon avis, il pourrait se tenir au début de l’année prochaine », explique Milad al-Dikali, un porte-parole du bureau du procureur général libyen.

« Nous étions prêts pour le procès depuis le mois dernier. Mais l’extradition d’Abdallah Senoussi [ex-chef des renseignements du régime de Mouammar Kaddafi, NDLR] va conduire à de nouvelles investigations dans certaines affaires », a-t-il poursuivi. « L’enquête va prendre un peu de temps. Nous ne pouvons pas préciser une nouvelle date ».

Dikali a par ailleurs précisé que la famille de Seif el-Islam souhaitait lui désigner un avocat. « Jusqu’ici il n’en a pas ». Seif al-Islam Kaddafi fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l’humanité commis pendant la révolte qui a provoqué la chute puis la mort de son père en 2011.

Jeuneafrique.com

Soudan: sept morts dans le crash d’un hélicoptère au Darfour

juillet 16, 2012
Soudan: sept morts dans le crash d'un hélicoptère au Darfour Soudan: sept morts dans le crash d’un hélicoptère au Darfour © AFP

Sept militaires soudanais ont péri lundi dans le crash de leur hélicoptère dans le Darfour, une région de l’ouest du Soudan en proie à une guerre civile, a annoncé l’armée soudanaise.

L’incident, qui s’est produit près d’El-Facher, capitale du Darfour-Nord, « alors que les militaires étaient en mission », est dû à « un problème technique », a indiqué le porte-parole de l’armée soudanaise Sawarmi Khaled Saad, cité par l’agence officielle Suna.

Des officiers font partie des victimes, a ajouté le porte-parole, sans préciser le type de l’appareil accidenté.

Deux personnes à bord ont toutefois survécu et ont été transportées vers un hôpital militaire de la région pour y être soignées, selon ce porte-parole.

Le 30 décembre dernier, un hélicoptère militaire soudanais s’était écrasé peu après son décollage d’une base de l’armée de l’air au Kordofan-Nord, et les six membres d’équipage étaient morts.

L’appareil, de fabrication russe, avait pris feu en raison d’un « problème technique », selon l’armée soudanaise.

La guerre civile au Darfour a fait, selon l’ONU, au moins 300. 000 morts –10. 000 selon le gouvernement soudanais– dans des combats entre rebelles non-arabes et le régime de Khartoum, dominé par les Arabes, depuis 2003.

Depuis 2009, le président soudanais Omar el-Béchir est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l’humanité commis à l’encontre des habitants du Darfour.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire : l’avocat de Simone Gbagbo détenu depuis huit jours

avril 7, 2012

Rodrigue Dadjé, avocat de l’ex-Première dame ivoirienne Simone  Gbagbo,  est détenu depuis huit jours à Abidjan par la police, ont indiqué des   avocats, qui ont raconté avoir tenté vendredi sans succès de le  rencontrer.

Me Dadjé « a été arrêté le 29 mars à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan », à  son retour en Côte d’Ivoire dont il était absent depuis des mois, et il  est depuis lors en « garde à vue » à la Direction de la surveillance du territoire  (DST), a affirmé à l’AFP Me Zinda Sawadogo.
Vendredi, « entre 30 et 40  avocats » voulant assurer sa défense se sont rendus à la DST pour le rencontrer  mais « on ne nous a pas laissés le voir », a-t-il rapporté. Après un long  « dialogue de sourds », « on nous a promis que nous pourrions le rencontrer mardi »,  a-t-il ajouté.
« Nous ne savons absolument pas ce qui lui est reproché », a  insisté Me Sawadogo. « S’il n’y a aucune charge qui pèse sur lui, il n’y a aucune  raison qu`il soit détenu depuis huit jours », a estimé Me Kouamé Klemet, un autre  avocat ayant fait le déplacement.

Un avocat médiatique
Il n’avait pas été possible  vendredi soir d’obtenir une réaction du ministère de l’Intérieur.
Rodrigue Dadjé a été le bouillant et médiatique avocat de Simone Gbagbo dans  l’affaire de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en  2004 à Abidjan.
Mme Gbagbo est incarcérée à Odienné (nord ivoirien), pour  atteinte à la sûreté de l’Etat notamment, depuis la fin en avril 2011 de la  crise née du refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à  l’élection de novembre 2010.
Arrêté aussi en avril 2011, M. Gbagbo est  détenu depuis novembre à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le  soupçonne de crimes contre l`humanité commis par ses forces durant la crise, qui  a fait quelque 3.000 morts.

Jeuneafrique.comavec AFP

Côte d’Ivoire : Fatou Bensouda, Procureur de la CPI à Abidjan

avril 2, 2012

 

En provenance de la Haye, le siège de la Cour pénale internationale  où est détenu Laurent Gbagbo, le Procureur de la CPI, Fatou Bensouda est arrivée à Abidjan pour rencontrer ce lundi après-midi, le Président Alassane Ouattara. Une visite qui s’étendra aux autres parties clefs de la politique ivoirienne notamment les dirigeants du FPI et du Dialogue pour la réconciliation nationale.

Quand une haute personnalité internationale surtout de la justice se déplace pour une mission importante, selon le calendrier de son organisation de tutelle, au menu de la conversation, le sujet des détenus soumis à sa compétence, figure toujours à l’ordre du jour.

Or, en Côte d’Ivoire, il existe des détenus dont les dossiers sont en études ou très avancés voire bouclés dont il va falloir trouver la procédure d’exécution de concert avec l’état de résidence pour leur transfèrement vers la CPI. Simone Gbagbo serait-elle prête à rejoindre son mari Laurent Gbagbo ? Et Blé Goudé serait-il visé par une procédure spéciale de capture d’arrestation pour le sortir de sa tanière de la clandestinité ?

Les crimes commis en 2002 seront-ils envisables pour une quelconque enquête pouvant être du ressort de la saisine de la CPI ?

Le 14 octobre, son homologue Luis Moreno Ocampo, après sa visite de promesses sur l’« impartialité » des crimes commis durant la période postélectorale, était finalement venu vérifier, en Côte d’Ivoire, l’état d’avancement des enquêtes des commissions de la CPI, manière tacite  d’annoncer, sinon de préparer le départ de Laurent Gbagbo, qui le 30 novembre quittait la Côte d’Ivoire pour la Haye.

Fatou Bensouda qui va succéder, en juin 2012, à Luis Moreno Ocampo n’est-elle pas venue préparer le départ de Simone Gbagbo ?

Bernard NKOUNKOU