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Congo: Communiqué de presse du Codicord et du Comité d’actions sur l’arrestation arbitraire de Paulin Makaya

novembre 25, 2015

Paulin Makaya

Photo: Paulin Makaya, à droite, derrière de gros barreaux cadenassés, au commissariat central de Brazzaville.

Ce lundi 23 novembre 2015, très tôt le matin, répondant à une convocation du Procureur de la République, le Président Paulin MAKAYA, opposant de la première heure du pouvoir en place au Congo-Brazzaville a été mis aux arrêts arbitrairement sous les ordres de Denis Sassou Nguesso, aux motifs que le Président Paulin MAKAYA aurait porté atteinte à la sûreté de l’Etat, selon le Procureur de la République, lequel a donné des instructions à la police de François NDENGUET pour l’arrêter et le laisser dans des conditions humiliantes en cellule au commissariat central.

Le mobile de cette arrestation est ni plus ni moins que son activisme politique responsable qui dérange le pouvoir de Denis Sassou Nguesso actuellement à la dérive!

Ce faisant, le pouvoir de Brazzaville aux abois est en pleine campagne d’intimidation féroce en vue de faire un passage en force pour réussir leur dessein machiavélique : s’éterniser au pouvoir coûte que coûte.

Les forces vives politiques et sociales de l’opposition congolaise se doivent d’intensifier la lutte permanente pour faire triompher les véritables valeurs de la démocratie au Congo-Brazzaville.

En conséquence, le CODICORD et le Comité d’Actions exigent la libération sans condition de notre ami et compagnon de lutte, Le Président Paulin MAKAYA, grand patriote, qui ne se bat qu’avec ses idées pour sortir le peuple congolais de la torpeur, de la misère et de l’indignation dans lesquelles le pouvoir l’a plongé.

Fait à Paris, le 24/11/2015

Pour le CODICORD Pour le Comité d’Actions

Le Président du CODICORD La Coordonnatrice du CARDDL

Raphaël GOMA Gertrude B. MALALOU-KOUMBA

Paulin Makaya, un homme droit dans ses bottes

Même dans les geôles du régime sanguinaire et tyrannique Paulin Makaya demeure droit dans ses bottes, inflexible et indomptable, car il est à jamais cramponné à ses convictions et sa vision. Il a résisté aux sirènes de la corruption endémique qui sévit au Congo et il est resté constant et cohérent dans sa posture de farouche résistant qui s’est juré de mener le combat de la libération du pays de la dictature, la tyrannie et l’oppression jusqu’à son terme. Rien de l’en détournera ni les humiliations ni les tribulations injustement subies. On ne dira jamais assez que Paulin Makaya a le courage de ses conviction, dans la mesure où il a été l’unique leader politique qui est sorti de son domicile à 6:30 le 20/10/2015 et parvenu à drainer une immense foule dans la rue afin dire non au référendum et au coup d’Etat constitutionnel qui allait en résulter. Le question qu’il convient de se poser est de savoir pourquoi l’arrestation de Paulin Makaya et pas quelqu’un d’autre? En effet, il est l’homme qui aura non seulement ténu tête au corrupteur invétéré Sassou Nguesso, en déclinant l’achat de sa conscience au moyen des nguiri, mais surtout, il y a des signes qui ne trompent pas, Paulin Makaya, de par sa force de caractère, son intégrité, sa probité morale et sa loyauté au peuple, incarne indéniablement le sang neuf de la Nouvelle République post dictature.

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René MAVOUNGOU PAMBOU

Unis Pour le Congo

Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles

Avec congo-liberty.com

Mali: des journalistes évacués du centre de Gao par l’armée française

février 10, 2013

PARIS – Une cinquantaine de journalistes ont été évacués par l’armée française du centre de Gao, dans le Nord du Mali, après l’attaque lancée dimanche par un groupe islamiste, a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’état-major, Thierry Burkhard.

L’officier n’a pas fait état de blessés parmi ce groupe de journalistes, qui ont été conduits vers l’aéroport.

Selon Thierry Burkhard, l’attaque s’est déroulée en début d’après-midi lorsqu’un groupe d’islamistes s’est réfugié dans l’ancien commissariat central de Gao, dans l’ouest de la ville, après avoir été repéré par la population.

Un échange de tirs s’est alors engagé avec l’armée et la police maliennes, qui les a encerclés en deux endroits. Les journalistes se trouvaient dans un restaurant et dans un hôtel à proximité immédiate des tirs, selon le récit du porte-parole de l’état-major.

Des soldats et des véhicules de l’armée française sont alors arrivés depuis l’aéroport pour extraire les journalistes, dont certains avaient déjà été mis sous la protection des Maliens, a-il poursuivi. Ils ont alors été conduits vers l’aéroport.

Un groupe islamiste, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a revendiqué auprès de l’AFP l’attaque dans cette ville déjà frappée par deux attentats-suicide en deux jours.

Beaucoup d’islamistes auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l’armée malienne, mais des journalistes de l’AFP sur place n’étaient pas encore en mesure de vérifier cette affirmation.

Romandie.com par (©AFP / 10 février 2013 20h43)

Mali: combats dans le centre de Gao entre soldats maliens et islamistes

février 10, 2013

GAO (Mali) – Des combats opposant soldats maliens et islamistes ont éclaté dimanche après-midi dans le centre de Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, récemment reprise par les militaire français et maliens aux groupes islamistes armés, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les échanges de tirs entre soldats et islamistes se déroulaient dans le centre de la ville, près du commissariat central.

Ces affrontements surviennent après un attentat suicide visant dans la nuit de samedi à dimanche un poste de contrôle à l’entrée nord de Gao, le deuxième en deux jours.

Aucun militaire malien n’a été atteint dans l’explosion, selon les soldats sur place. Mais la route menant vers le nord et les villes de Bourem et Kidal a été fermée et aucun véhicule n’était autorisé à l’emprunter.

Trois mines antipersonnel ont aussi été découvertes dans la zone, selon un militaire français, qui a précisé que l’armée allait les faire sauter dans une explosion contrôlée.

L’attentat de vendredi avait été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions, a de nouveau mis en garde samedi le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

Gao, la plus grande ville du Nord malien, située à 1.200 km de Bamako, avait été reprise le 26 janvier par les armées française et malienne aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, dont le Mujao.

Romandie.com avec (©AFP / 10 février 2013 15h21)

Congo/Législatives : Un journaliste candidat indépendant gardé à vue pour « trouble à l’ordre public »

juillet 19, 2012
BRAZZAVILLE, 18 juillet (Xinhua) — Le journaliste Michel Rodriguez Abiabouti, candidat indépendant dans la circonscription unique de Mbomo aux élections législatives de dimanche dernier, a été placé en garde à vue au commissariat central de Brazzaville, pour « trouble à l’ordre public », a annoncé mercredi à Xinhua le porte-parole de la police congolaise, le colonel Jean Aive Allakoua.

« Rodriguez Abiabouti, on lui reproche d’ être à l’origine des troubles à l’ordre public à Mbomo », a déclaré le colonel Allakoua, soulignant que « les incidents qui se sont produits à Mbomo, c’est lui qui est à l’ origine. Il sera entendu par la police ».

Il est placé en garde à vue depuis lundi dernier au commissariat central de Brazzaville.

Mercredi dernier à Mbomo, il y a eu des manifestations au cours desquelles les listes électorales ont été déchirées. Il y a eu également des marches de la population qui reprochait au candidat du Parti Congolais du Travail (PCT-au pouvoir), Léon Alfred Ompimbat, d’ avoir ajouté des noms fictifs sur les listes électorales.

A la suite de ces incidents, quatre des cinq candidats à Mbomo dont Abiabouti, s’étaient retirés et Opimbat s’est retrouvé seul candidat.

Contacté au téléphone, Michel Rodriguez Abiabouti a déclaré qu' »il n’a pas participé à ces manifestations et qu’il n’a jamais incité les gens à manifester ».

Agé d’environ 50 ans, Michel Rodriguez Abiabouti est journaliste à Radio-Congo et attaché de presse au ministère congolais des Finances.

French. News. Cn

Sénégal : un policier tué dans des violences après la validation de la candidature de Wade

janvier 28, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlLa validation vendredi soir par le Conseil constitutionnel de  la candidature du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle  de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal,  dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué.

La validation vendredi soir par le Conseil constitutionnel de la  candidature du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle  de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal, dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué.  L’opposition a appelé pour sa part à « marcher sur le palais présidentiel dans  les prochains jours » afin d’en « sortir Wade ».
Dès l’annonce de la  validation de la candidature du président Wade et du rejet de celle du chanteur  Youssou Ndour, des jeunes rassemblés depuis des heures Place de l’Obélisque, à  Dakar, à l’appel de l’opposition ont jeté des pierres sur les policiers qui ont  riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les jeunes, armés de barres  de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites entre eux  et les policiers se sont engagées dans les rues adjacentes au lieu de  rassemblement.

« Ils ont tué un policier », a déclaré à l’AFP le commissaire de police Arona  Sy, du commissariat central de Dakar, sans donner les circonstances de cette  mort qui s’est produite dans une rue du quartier de Colobane, près de la Place  de l’Obélisque. Les violences se poursuivaient dans la nuit de vendredi à samedi  dans plusieurs autres quartiers de Dakar. « Je vois des feux, impossible de  passer. Ca brûle à Sacré-Coeur (centre), sur la VDN », une route menant au nord  de la ville, a déclaré à l’AFP un témoin circulant en voiture.
Les  télévisions privées montraient des jeunes érigeant des barricades, brûlant des  pneus et des planches sur plusieurs artères, ainsi que des échanges de  projectiles et gaz lacrymogènes entre des manifestants, essentiellement des  jeunes, et les forces de l’ordre anti-émeutes de police et de gendarmerie.
Des manifestations de colère étaient en cours également dans les provinces,  d’après les médias locaux: notamment à Thiès selon l’Agence de presse  sénégalaise (APS, officielle), et à Kaolack (centre), Matam et Ourossogui (nord)  selon la Télévision Futurs médias (TFM, privée).
« Marcher sur le  Palais »

Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis  politiques d’opposition et d’organisations de la société civile contestant la  candidature du président Wade, a appelé samedi les Sénégalais à « marcher sur le  palais » présidentiel pour l’en « déloger ». Abdoul Aziz Diop, un des responsables  du M23, a exhorté les Sénégalais « à se joindre au Mouvement pour organiser la  reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires ». « C’est la seule  direction prise à partir de ce soir », a-t-il dit à l’issue d’une réunion de la  direction du M23.

M. Wade a demandé à ses opposants d’arrêter « les manifestations d’humeur qui  ne conduisent à rien », les accusant de contester la validité de sa candidature  « sur des bases légères ». Youssou Ndour a, lui, dénoncé un « coup de force » du  président Wade, ajoutant: « Je suis candidat et je le reste », et précisant qu’il  avait « 48 heures pour un recours » contre la décision du Conseil.

Le rassemblement à partir de la mi-journée de milliers d’opposants sur la  Place de l’Obélisque, à l’appel du M23, s’était déroulé sans incidents.  Initialement interdit par le gouvernement, il avait finalement été toléré à la  suite d’une « médiation » de l’Union européenne (UE).

La décision du Conseil constitutionnel sur la nouvelle candidature du  président Wade, 85 ans, jugée anticonstitutionnelle par l’opposition, avait fait  craindre de violentes réactions. Elu en 2000, réélu en 2007 pour cinq ans après  une révision constitutionnelle en 2001 instituant un quinquennat renouvelable  une fois, M. Wade se représente pour sept ans après le rétablissement du  septennat en 2008, à la suite d’une nouvelle révision constitutionnelle.
Pour ses opposants, il se présente à un troisième mandat illégal, mais ses  partisans affirment que le comptage doit se faire à partir de la première  révision constitutionnelle de 2001 instituant le quinquennat et qu’il s’agit  donc d’un second mandat conforme à la Constitution.

Jeuneafrique.com avec AFP