Posts Tagged ‘Commissariat’

Bénin : nouvelle attaque jihadiste dans le nord

juin 27, 2022

Deux policiers ont été tués dans l’attaque d’un commissariat par des hommes armés.

Un centre de formation spécial a été construit à l’intérieur du parc national de la Pendjari où les rangers s’entrainent. © STEFAN HEUNIS/AFP.

Depuis la fin de 2021, l’armée béninoise est la cible de plusieurs attaques meurtrières dans le nord du pays, où elle est déployée pour contenir les groupes jihadistes présents chez ses voisins nigérien et burkinabé.

Le 26 juin au petit matin, c’est le commissariat de Dassari, situé dans le département de l’Atacora, frontalier du Burkina Faso, qui a été attaqué. Deux policiers ont été tués, un autre est grièvement blessé et « se trouve en soins intensifs », a précisé un officier ajoutant que deux assaillants ont été tués lors d’échanges de tirs.

Déploiement à la frontière

La première attaque meurtrière connue dans le nord du Bénin remonte à décembre 2021, quand deux soldats avaient été tués dans une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso, où sévissent des groupes jihadistes. Le gouvernement avait alors annoncé un déploiement militaire pour sécuriser ses frontières.

Fin mai, le pays avait connu près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés : c’est la première fois que le gouvernement dressait un bilan global. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les États voisins comme le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent de débordements sur leur territoire.

Début mai, huit soldats togolais ont été tués au cours de la première attaque jihadiste officielle au Togo. Elle a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda.

Par Jeune Afrique avec AFP

Suicide d’une policière au commissariat de Saint-Nazaire

janvier 13, 2020

Une policière de 52 ans, major de police, s’est suicidée lundi matin avec son arme de service au commissariat de Saint-Nazaire, a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Loire-Atlantique.

«Elle était en poste au commissariat de Saint-Nazaire et s’est suicidée avec son arme de service dans le commissariat», a indiqué la DDSP. Dans un communiqué, la procureure de la République de Saint-Nazaire a précisé que la fonctionnaire de police s’était donné la mort à 9H00. «Cette fonctionnaire de police, major affectée à un poste d’encadrement au GSP (groupe de sécurité de proximité, NDLR), n’a laissé aucune lettre expliquant son geste», a indiqué la procureure Sylvie Canovas, précisant qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes de la mort et qu’une autopsie sera pratiquée mardi.

Sur twitter, la direction départementale de la police de Loire-Atlantique a rendu hommage à la policière de 52 ans : « Toutes nos pensées vont à ses enfants, ses proches et ses collègues ». Il s’agit du second suicide de policier de l’année. En 2019, 59 agents ont mis fin à leurs jours, selon un décompte de la police, contre 35 en 2018.

Par Le Figaro avec AFP

Espagne: un homme abattu en attaquant un commissariat, soupçon de terrorisme

août 20, 2018

La police catalane monte la garde près d’un immmeuble où vivait un homme qui a attaqué un commissariat à Cornella près de Barcelone, le 20 août 2018 / © AFP / LLUIS GENE

Un homme criant Allah a été abattu lundi en attaquant une policière au couteau dans un commissariat de Catalogne, région frappée il y un an à peine par des attentats jihadistes sanglants, a annoncé la police.

« C’est un attentat, une agression contre un policier, l’homme criait « Allah » (…) Ce sont au moins des indices pour que l’enquête soit menée comme pour un acte terroriste », a déclaré le commissaire Rafel Comes de la police régionale catalane, les Mossos d’Esquadra.

Les mesures de protection ont été renforcées dans tous les commissariats de cette région du nord-est de l’Espagne, a ajouté le commissaire dans une conférence de presse à Cornellà de Llobregat, ville ouvrière à quelques kilomètres au sud de Barcelone, où s’est déroulée l’attaque.

Les 17 et 18 août 2017, deux attentats successifs menés par de jeunes musulmans d’origine marocaine avaient fait 16 morts à Barcelone et à Cambrils, une station balnéaire.

Espagne / © AFP / AFP

Lundi, l’agresseur a sonné à l’interphone pour se faire ouvrir la porte du commissariat, à 05H45 du matin (03H45 GMT) puis s’est précipité sur une policière armé d’un couteau « de taille considérable », en criant « Allah » et un ou d’autre mots qui n’étaient pas compréhensibles, a détaillé le commissaire.

« L’agente a fait usage de son arme à feu pour sauver sa propre vie », a-t-il dit. Les deux agents qui étaient dans le commissariat ont été traités par des psychologues.

Le commissaire Comes n’a pas voulu confirmer que l’agresseur était un Algérien de 29 ans, comme l’ont déjà indiqué des sources policières, les enquêteurs voulant vérifier que les papiers d’identité algériens qu’il portait sur lui était bien les siens.

Le corps d’un homme qui a attaqué un commissariat à Cornella près de Barcelone est emmené le 20 août 2018 / © AFP / LLUIS GENE

Le corps de l’agresseur, recouvert d’un drap blanc, a été emporté sur une civière, a constaté l’AFP. Les enquêteurs perquisitionnaient le domicile présumé de l’assaillant, à quelques centaines de mètres à peine du commissariat.

« Il s’était installé ici il y a environ deux ans, a déclaré une voisine, Conchi Garcia, une fonctionnaire de 50 ans. Il était accompagné d’une jeune femme avec deux enfants, qui s’est mise du jour au lendemain à porter le voile ».

« Nous, les voisins, comprenions que la police surveillait de près leurs mouvements », a ajouté une habitante prénommé Mary qui n’a pas voulu donner son nom de famille.

La police monte la garde le 20 août 2018 près d’un immeuble où vivait un homme qui a attaqué un commissariat à Cornella près de Barcelone / © AFP / LLUIS GENE

– Catalogne, zone à risque –

Les experts de la lutte anti-terrorisme considèrent la Catalogne, où vivent de nombreux immigrants nord-africains de deuxième génération, comme un des principaux foyers du jihadisme en Espagne.

Une étude du centre de réflexion ElCano publiée en 2016 la qualifiait de « premier théâtre de la mobilisation impulsée par l’organisation Etat islamique en Espagne », vu le nombre des suspects de jihadisme qui y sont arrêtés.

Catalogne: un homme abattu en voulant attaquer un commissariat / © AFP / Anahi Aradas

La première arrestation d’un extrémiste islamiste en Espagne, un membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, a eu lieu en Catalogne en 1995.

Mohammed Atta, un des pilotes suicide des attentats du 11 novembre 2001 à New York, avait séjourné en Catalogne peu avant.

En 2008, onze personnes, d’origine indienne ou pakistanaise, ont été arrêtées pour avoir projeté des attentats dans le métro de Barcelone. Elles ont ensuite été condamnées à 11 ans de prison pour appartenance à une organisation terroriste.

Avant les attentats de 2017, où huit jihadistes ont trouvé la mort, l’Espagne avait été frappée par les attentats jihadistes les plus meurtriers jamais perpétrés en Europe. Des bombes placées dans des trains de banlieue à Madrid avaient fait 191 morts le 11 mars 2004.

Romandie.com avec(©AFP / (20 août 2018 17h55)

Nigeria: 15 morts dans des attaques de banques et d’un commissariat

avril 6, 2018

Kano (Nigeria) – Des braqueurs ont attaqué deux banques et un commissariat de police, tuant quinze personnes dont neuf policiers à Offa, dans le centre du Nigeria, a-t-on appris vendredi auprès de la police.

Jeudi en fin d’après-midi, « un gang de braqueurs a envahi le quartier général de la police et des banques à Offa », a déclaré à l’AFP Ajayi Okasanmi, porte-parole de la police dans l’Etat de Kwara.

« Nous avons perdu neuf policiers et six civils. Nous avons des blessés qui sont actuellement soignés à l’hôpital », a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agissait d' »opérations simultanées ».

Il a ajouté que les policiers avaient été attaqués par surprise, sans toutefois détailler dans quelles circonstances précises les victimes avaient été tuées.

« Cela aurait été pire si la police avait riposté avec force, mais nous aurions mis en danger la vie des civils » présents sur les lieux des attaques, a ajouté le porte-parole.

Le commissariat et les banques visés par les assaillants armés sont situés dans le quartier commerçant d’Offa, une localité d’environ 100.000 habitants dans l’Etat de Kwara.

Les autorités de Kwara ont ordonné l’ouverture d’une « enquête minutieuse » afin de permettre l’arrestation des braqueurs.

« C’est purement un acte criminel, nous ne l’attribuons à aucun groupe en particulier », a-t-il dit.

La police n’a toutefois pas pu indiquer dans l’immédiat quels montants ont été dérobés dans les banques attaquées.

Selon un témoin joint par l’AFP qui a souhaité garder l’anonymat, les braqueurs, lourdement armés, sont arrivés à une quinzaine et se sont divisés en deux groupes, l’un attaquant les banques et l’autre le commissariat, « où ils ont ouvert le feu de manière aveugle, tuant plusieurs policiers ».

Dans les banques, ils « tiraient sur les gens qu’ils croisaient à l’intérieur, dont beaucoup dans la tête », a-t-il raconté. « Ils ont emporté l’argent des banques dans des sacs avant de fuir sur des moto-taxi arrachées à leurs conducteurs ».

Braquages et enlèvements contre rançons sont très fréquents au Nigeria, géant de 180 millions d’habitants par ailleurs touché par plusieurs conflits armés, notamment l’insurrection jihadiste de Boko Haram dans le nord-est.

L’administration du président Muhammadu Buhari, élu en 2015, a déployé ces derniers mois l’armée dans de nombreux Etats à travers le pays pour endiguer les violences et pallier l’absence de réactivité des forces de police et d’un système judiciaire efficace.

Vendredi, l’armée a affirmé dans un communiqué avoir mené plusieurs opérations pour « neutraliser des bandits armés et récupérer des armes » dans le nord du pays. Ces informations n’ont pas pu être confirmées de source indépendante.

Des soldats en patrouille ont ainsi tué « 21 bandits » dans la localité de Tunga Daji (Etat de Zamfara) mercredi, récupérant plusieurs fusils d’assaut de type kalachnikov, selon un porte-parole militaire, Texas Chukwu.

De même, l’armée déployée à Bena (Etat de Kebbi) a mené une opération « coup de poing » contre un campement cette semaine, tuant l’un d’entre eux. Les soldats sont toujours à la recherche de « nombreux bandits » en fuite dans la zone, a affirmé M. Chukwu.

Romandie.com avec(©AFP / 06 avril 2018 14h02)                                            

RDC : un commissariat de police attaqué à Kinshasa

juin 29, 2017

Kinshasa – Un commissariat de police a été attaqué jeudi après-midi dans le centre de Kinshasa, selon des habitants qui font état depuis d’une forte présence de forces de sécurité congolaises dans le quartier Matonge.

L’attaque a été menée par « un groupe de bandits » armés, selon un communiqué de la police lu dans la soirée à l télévision publique.

« Lors de l’affrontement, un cachot de la police a été cassé, quelques présumés auteurs d’infractions en garde en vue se sont volatilisés dans la nature », ajoute le texte.

Selon ce communiqué, un « assaillant » a été tué et trois autres « maîtrisés par les forces de l’ordre et sont présentement sous interrogatoire ». Un fusil d’assaut et une machette ont été saisis.

« Ca a bardé à Matonge, beaucoup de tirs ont été entendus. Le commissariat de police a été attaqué », avait indiqué plus tôt à l’AFP Rodrigue, un habitant du quartier, évoquant l' »évasion des détenus » du cachot du district.

« Des tirs nourris ont été entendus pendant plus de 30 minutes, il n’y avait pas moyen de sortir », avait alors témoigné aussi Mme Nancy, une habitante de Matonge.

La police indique par ailleurs que quatre agents dont trois officiers ont été blessés au cours de l’attaque.

« Actuellement la situation est sous contrôle et les opérations de police sont en cours pour mettre hors d’état de nuire les dits assaillants », ajoute le texte.

Cette attaque, non revendiquée, intervient à la veille de la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, ancienne colonie belge.

Les attaques de commissariats et prisons sont fréquentes depuis près de deux mois en RDC, pays qui traverse une crise politique aggravée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

Âgé de 46 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001, son mandat a échu le 20 décembre 2016 et la Constitution lui interdit de se représenter.

Il se maintient à la tête du pays en vertu d’une décision controversée de la Cour constitutionnelle, entérinée par un accord signé le 31 décembre dernier entre la majorité et l’opposition.

Le 23 juin, les évêques catholiques ont invité les Congolais à se mobiliser et à se mettre « debout » pour demander l’application intégrale de cet accord.

La RDC n’a connu aucune transition démocratique du pouvoir depuis son indépendance de la Belgique en 1960.

Romandie.com avec(©AFP / 29 juin 2017 19h45)                                            

L’assaillant du commissariat parisien vivait dans un foyer de réfugiés en Allemagne

janvier 10, 2016

Berlin – L’homme tué jeudi après avoir tenté d’attaquer un commissariat parisien vivait dans un foyer de demandeurs d’asile dans l’ouest de l’Allemagne, que la police a perquisitionné samedi, a indiqué la police régionale allemande.

Aucun indice de possibles autres attaques n’a été trouvé lors de cette perquisition dans ce foyer situé à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), a assuré la police dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche.

Précisant avoir procédé à cette perquisition sur information des autorités françaises, la police judiciaire du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie assure que les enquêtes se poursuivent et que les résultats de la perquisition vont encore être examinés en détail.

La police n’a pas précisé si cet homme, dont l’identification est toujours en cours mais qui a été reconnu par ses proches comme un Tunisien nommé Tarek Belgacem, était dûment enregistré comme demandeur d’asile en Allemagne. Mais une source proche du dossier a indiqué à l’AFP que c’était effectivement le cas.

Un an jour pour jour après les attentats contre le journal Charlie Hebdo, ayant fait douze morts, l’homme est arrivé en courant vers les policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d’Or, un quartier populaire de Paris, en brandissant un hachoir de boucher, et muni d’un dispositif explosif factice.

Il n’a pas répondu aux injonctions de s’arrêter des policiers, qui ont alors ouvert le feu.

Une revendication jihadiste incluant une profession de foi en faveur de l’organisation Etat islamique (EI) a été retrouvée sur lui, de même qu’une puce allemande pour téléphone portable, selon les autorités françaises.

Selon des informations publiées dimanche par l’hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, l’homme avait peint un symbole de l’EI sur un mur de son foyer pour demandeurs d’asile à Recklingshausen.

L’édition en ligne du magazine Spiegel dit elle qu’il a posé dans le centre avec un drapeau de l’organisation, ce qui a amené les autorités locales à le classer comme potentiellement dangereux. Toutefois il a disparu de Recklingshausen au mois de décembre, ajoute Spiegel Online.

Welt am Sonntag précise pour sa part que l’homme s’était fait enregistrer en Allemagne sous quatre identités différentes et en donnant des nationalités variables, par exemple syrienne, marocaine ou encore géorgienne.

Il avait déposé sa demande d’asile sous le nom de Walid Salihi, selon le journal.

Romandie.com avec(©AFP / 10 janvier 2016 08h13)

Attentat à l’est d’Alger: 29 blessés

août 14, 2011

Une trentaine de personnes ont été blessées dans la nuit de samedi à dimanche dans un attentat contre un commissariat dans le centre de la métropole de la Kabylie, Tizi Ouzou, à une centaine de km à l’est d’Alger, selon l’édition en ligne du quotidien francophone El Watan qui cite des sources hospitalières. L’attaque est qualifiée d’attentat suicide. Le directeur du CHU Mohamed Nedir de Tizi Ouzou a fait état de 29 blessés dont 8 policiers .

Le kamikaze a foncé sur l’entrée du commissariat, selon le journal qui évoque d’importants dégâts matériels et ajoute que les habitants ont été réveillés par l’explosion.

L’est de l’Algérie est la cible d’une multiplication d’attentats depuis l’arrivée de l’été. Le plus spectaculaire a eu lieu le 25 juin où trois hommes, dont le fils d’Ali Belhadj, l’ex-numéro deux du Front islamique de Salut (FIS, interdit depuis 1992), qui circulaient à bord d’une camionnette bourrée d’explosifs, ont été tués par les forces de sécurité à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Alger.

La Kabylie et les régions de l’est algérien sont de plus en plus touchées par des attentats généralement commis par des islamistes qui s’en prennent aux forces de sécurité.

Lefigaro.fr avec AFP