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France-Haine en ligne : Twitter sommé de communiquer ses moyens d’agir

juillet 6, 2021

La justice française ordonne à la plateforme de communiquer à des associations des documents détaillant comment elle lutte contre la haine en ligne.

Twitter devra clarifier ses moyens de lutte contre la haine en ligne.
Twitter devra clarifier ses moyens de lutte contre la haine en ligne.© Maud Dupuy / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La justice française a ordonné mardi à la société Twitter de communiquer à des associations de lutte contre les discriminations, dans un délai de deux mois, des documents détaillant ses moyens de lutte contre la haine en ligne. Six associations avaient assigné le réseau social à Paris en mai 2020, estimant que l’entreprise manquait de façon « ancienne et persistante » à ses obligations de modération. Elles ont demandé en référé (urgence) qu’une expertise soit ordonnée dans le but d’engager, par la suite, un procès sur le fond.

Dans sa décision, le tribunal a ordonné à Twitter international de transmettre, depuis mai 2020, « tout document administratif, contractuel, technique ou commercial relatif aux moyens matériels et humains mis en œuvre dans le cadre du service Twitter pour lutter contre la diffusion des infractions d’apologie de crimes contre l’humanité, l’incitation à la haine raciale, à la haine à l’égard de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle, l’incitation à la violence, notamment l’incitation aux violences sexuelles et sexistes, ainsi que des atteintes à la dignité humaine ».

La société devra aussi, ajoute le tribunal, détailler « le nombre, la localisation, la nationalité, la langue des personnes affectées au traitement des signalements provenant des utilisateurs de la plateforme française », « le nombre de signalements », « les critères et le nombre des retraits subséquents ». Le juge a par ailleurs ordonné à Twitter de communiquer « le nombre d’informations transmises aux autorités publiques compétentes, en particulier au parquet ». Les associations appuyaient leur demande sur la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004.

Par Le Point avec AFP

Des opposants congolais auraient mal utilisé 50.000 euros, don d’un lobby américain pour la communication

octobre 31, 2019

 


Deux opposants au régime de Denis Sassou Nguesso seraient dans le viseur d’un groupe lobbyiste américain pour utilisation à d’autres fins d’un don de 50000 euros qui devraient servir à financer la communication sur les médias internationaux. Généralement, les opposants de ce pays d’Afrique centrale concentrent leur communication sur les réseaux sociaux.

Une fois de plus l’opposition congolaise a brillé par un mauvais choix et laissé perplexe ce lobby qui avait malgré les mises en garde consenti à leur accorder une aide financière qui devrait servir à un matraquage contre le régime de Denis Sassou Nguesso dans les médias.

Comme on le dit dans le jargon congolais, ces opposants ont « bouffé » cet argent. Tout serait parti d’un contact congolais vivant à Monaco et qui a un carnet d’adresses important.

Deux opposants se passant pour des leaders au sein de cette composante, auraient été mis en relation avec un lobby américain qui finance les oppositions africaines et sud-américaines.

Selon la source rapportant l’information, les deux opposants auraient sollicité une assistance militaire pour lancer un mouvement armé de grande envergure vers Brazzaville depuis l’intérieur du pays.

Mais les américains les auraient conseillé de se pencher plutôt sur la communication par la diabolisation du régime Sassou Nguesso. Question de voir les réactions et définir une politique de réplique.

L’exemple de Moise Katumbi aurait été mis sur la table par les américains. Cet opposant de la RDC a joué un rôle important dans la diabolisation de Joseph Kabila au point où Donald Trump avait déployé des forces spéciales au Gabon prêtes à intervenir à Kinshasa pour déloger Kabila après des élections.

Ayant reçu les 50.000 euros, les deux opposants congolais n’ont jamais été vu sur aucun média important international. Un comportement qui a déçu ce lobby américain.

Sacer-infos.com par Stany Franck

États-Unis/FBI: communication cacophonique de l’administration Trump

mai 13, 2017

Donald Trump sur la base Marine One d’Andrews Base dans Maryland, le 13 mai 2017 / © AFP / Brendan Smialowski

Le limogeage du patron du FBI James Comey ne provoque pas seulement une onde de choc politique à Washington. Il révèle aussi une communication cacophonique de l’administration de Donald Trump.

La semaine a été particulièrement compliquée pour le nouveau président américain qui est allé jusqu’à menacer sur Twitter – son canal de communication préféré – de supprimer le sacro-saint briefing de la Maison Blanche suivi tous les jours à la télévision et sur internet.

Devant la tempête déclenchée mardi par le renvoi brutal de James Comey, la presse américaine et l’ancienne équipe de communicants de l’ex-président Barack Obama, que Donald Trump accuse de lui être hostile, ont dénoncé ces couacs et le manque supposé de « crédibilité » du milliardaire, qui a fait fortune dans l’immobilier et la télé-réalité.

Il faut dire que la Maison Blanche s’est enferrée dans des explications hasardeuses et contradictoires du limogeage, rarissime, du chef du FBI.

Le président l’a d’abord justifié par le comportement de M. Comey à la fin de l’enquête sur les emails de Hillary Clinton, avant la présidentielle de novembre.

« Histoire inventée »

Mais il a ensuite brutalement changé de version en affirmant qu’il avait de toute façon l’intention de se séparer du premier policier des Etats-Unis. Il a même lié sa décision à l’affaire de la collusion supposée de la Russie avec son entourage sur laquelle le FBI enquête.

« Une histoire inventée », selon M. Trump.

Il a aussi sommé sur Twitter l’ex directeur du FBI de se taire, de ne pas faire fuiter d’informations sur son limogeage. Le président l’a menacé en évoquant des « enregistrements » de leurs « conversations ».

Mal à l’aise vendredi, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer n’a pas voulu dire si Donald Trump enregistrait ses discussions dans le Bureau ovale, mais il a nié toute « menace » présidentielle contre James Comey.

Reste que M. Trump a reconnu lui-même une communication confuse.

Il a d’ailleurs prévenu qu’il pourrait supprimer le point de presse quotidien de la présidence, une institution pour les médias américains et internationaux, suivi en direct à la télévision bien au-delà de Washington. Ce briefing est animé depuis fin janvier par Sean Spicer, secondé par Sarah Huckabee Sanders.

Se décrivant comme un « président très actif », l’homme d’affaires a concédé vendredi que ses substituts ne pouvaient pas toujours être parfaitement précis sur le podium.

« Annuler » les briefings

Et il a menacé sur Twitter « d’annuler tous les +points de presse+ à l’avenir et de remettre des réponses par écrit pour davantage d’exactitude ».

Samedi, Donald Trump a enfoncé le clou sur FoxNews: « Nous n’aurons plus de conférences de presse à moins que je les fasse moi-même toutes les deux semaines. Je pense que c’est une bonne idée », lance-t-il dans un entretien diffusé dans la soirée et dont la chaîne a dévoilé des extraits.

Le septuagénaire dénonce « le niveau d’hostilité incroyable et très injuste » contre « Sarah Huckabee (Sanders), une jeune femme charmante (et) Sean Spicer, un être humain merveilleux et un homme gentil ».

Quant au briefing quotidien du département d’Etat, également très suivi par la presse diplomatique et les chancelleries du monde entier, il n’a toujours pas repris depuis fin janvier, hormis durant quelques jours en mars.

Manque de « crédibilité »

Si bien que l’équipe de communication sous l’ère Obama est sortie du bois pour tacler l’absence supposée de « crédibilité » de l’équipe Trump.

« L’administration n’a pas encore été confrontée à une crise de sécurité nationale. Quand cela arrivera, l’opinion publique et la communauté internationale regarderont si le président, le vice-président et la Maison Blanche parlent d’une seule voix », souligne auprès de l’AFP Jennifer Psaki, qui dirigea la communication de la Maison Blanche de 2015 à janvier dernier.

A ses yeux, « ce qui s’est passé cette semaine soulève davantage de questions sur leur préparation et sur la valeur qu’ils attachent à la crédibilité et à l’honnêteté ». « C’est inquiétant, non seulement pour les Etats-Unis, mais aussi pour le monde », critique Mme Psaki, qui fut aussi porte-parole du secrétaire d’Etat John Kerry.

De son côté, l’ancien porte-parole du président Obama, Josh Earnest, a dénoncé sur MSNBC le fait que si son successeur « Sean Spicer n’a pas accès au Bureau ovale avant de faire son briefing (…) c’est de la faute du président des Etats-Unis ».

« Rien n’est plus facile ou pathétique que de critiquer », a répliqué Donald Trump devant des milliers de partisans en Virginie.

Romandie.com avec(©AFP / 13 mai 2017 22h37)                

Présidentielle au Congo: toutes les communications coupées dimanche

mars 19, 2016

el Sas

Sassou Nguesso: veuillez bloquer toutes les communications, SMS, y compris, pour les journées du 20 et 21 mars 2016

 

Brazzaville – Toutes les communications seront coupées dimanche, jour d’élection présidentielle au Congo, sur ordre des autorités pour éviter la publication illégale de résultats, a-t-on appris samedi de source gouvernementale.

La coupure s’étendra à la journée du lundi 21 mars, selon une lettre adressée par le ministre de l’Intérieur Raymond Mboulou aux opérateurs de télécommunications et dont l’AFP a obtenu une copie.

 Pour des raisons de sécurité et de sûreté nationales, veuillez bloquer toutes les communications, SMS y compris, pour les journées du 20 et 21 mars 2016, peut-on lire dans cette lettre.

Cette décision gouvernementale n’entraîne aucune entrave au vote et n’entrave en rien l’accès de l’opposition aux résultats, mais l’Etat cherche à se prémunir contre la publication illégale de résultats, a-t-on déclaré de source gouvernementale.

Le téléphone n’est pas un outil démocratique qui justifierait son admission dans les bureaux de vote, a-t-on ajouté de même source.

Disant craindre des fraudes et n’avoir aucune confiance dans la commission électorale nationale, cinq candidats d’opposition à la présidentielle ont créé une commission technique parallèle chargée de compiler les résultats à la sortie des bureaux de vote.

L’opposition qui compte avoir ses observateurs dans tous les bureaux du pays comptait compiler ses propres résultats, sur la base des procès-verbaux de chaque bureau, qu’ils comptaient photographier à l’aide de téléphones portables, pas pour les comparer à ceux publiés in fine au niveau national par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Dimanche, le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir, brigue un nouveau mandat face à huit candidats. Sa candidature à été rendue possible par un changement de constitution qualifie de coup d’Etat constitutionnel par l’opposition.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mars 2016 17h37)